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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui Évelyne Dhéliat, présentatrice de télévision française.
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00:00 Europe 1.
00:01 Culture Média sur Europe 1.
00:03 Thomas, il est avec votre invité, Evelyne Délia, ce matin.
00:06 Evelyne, on va revenir sur quelques moments de vos 50 ans de carrière.
00:10 Voici le premier.
00:11 Dans nos studios, ces programmes sont des exemples de la production ORTF donnée au public.
00:18 Voici un extrait d'un rapport sur les 24 heures de Mans.
00:24 Nous allons vous montrer maintenant un court extrait d'un dramatique fait en 1975 par Marc Ruffin.
00:32 C'était même, je crois, avant parce que ça, c'est la façon dont j'ai pu...
00:37 C'est comme ça que je suis rentrée finalement à l'ORTF parce qu'à cette époque, j'étais étudiante à Sanciers.
00:42 Je prépare une licence d'anglais et il y avait une petite annonce de l'ORTF.
00:47 On cherchait quelqu'un justement pour présenter.
00:49 C'était un congrès de télévision européenne justement.
00:52 Et là, j'annonçais un programme en français et en anglais.
00:55 Alors, comme je disais que je faisais une licence, c'est peut-être ça qui a fait que j'ai eu le poste.
01:00 Parce que c'était vraiment la première année.
01:02 Vous entendez l'accent d'ailleurs.
01:03 Et puis après, je suis retournée.
01:05 - Pour l'époque, c'était très bien. - Très bon accent.
01:08 Je suis retournée ensuite à Sanciers pour continuer les études.
01:11 Puis un jour, on m'a appelée en me disant "écoutez, on a besoin de quelqu'un".
01:14 Mais cette fois-ci, c'est à l'antenne.
01:16 Il y avait à l'époque des télévisions scolaires qui étaient diffusées le matin.
01:21 Et c'était une super bonne école parce que j'étais tout de suite en direct.
01:24 - C'est comme ça que vous avez démarré et vous rêviez d'être journaliste, je crois, de présenter le 20h même.
01:30 Vous avez pensé à ça ?
01:32 - Oui, maintenant je le dis avec le recul.
01:35 Mais c'est vrai que ce qui m'intéressait, c'est d'être journaliste.
01:38 Mais à l'époque, ça a commencé un peu plus tard avec Christine Ockrent, avec Anne Sinclair,
01:44 où les femmes étaient vraiment des journalistes à part entière.
01:49 Parce qu'à l'époque, on était journaliste sur le magazine féminin.
01:52 Ça, ce n'était pas vraiment ce que je voulais faire.
01:55 - Il n'y avait que des hommes qui présentaient quasiment.
01:57 - Mais voilà, il n'y avait que des hommes.
01:58 Et puis, maintenant, on voit fort heureusement que les femmes ont pris une place,
02:04 c'est une très très belle place.
02:05 - Et alors, vous avez quand même tenté d'autres petites choses.
02:07 Les 13 fiancées de Fu Manchu.
02:15 Là, on est en 1966, c'est la musique du film.
02:18 Et c'était vos premiers pas au cinéma ?
02:21 - Absolument, c'est pareil, j'avais répondu à une petite annonce parce que c'était amusant.
02:26 - Et vous vouliez être actrice ?
02:27 - Pas forcément, oui, mais d'abord parce que c'était une belle expérience.
02:33 On partait à Londres, et puis voilà.
02:35 Et puis, pourquoi pas, moi, ça m'amusait aussi.
02:38 Et c'était l'année du bac en plus, donc je suis partie quasiment un mois.
02:45 Et après, c'était en hiver, je crois, et puis après, en juin, il y avait le bac.
02:50 Et j'ai eu le bac.
02:51 Alors que c'était une année où il y a eu très peu de personnes qui l'avaient eu.
02:55 Je crois que j'avais eu beaucoup de champs, je l'avais eu récrac,
02:58 notamment grâce à des points supplémentaires à la gymnastique, je me souviens !
03:02 Parce que j'avais des petits points supplémentaires.
03:05 Mais voilà, c'était une belle aventure aussi.
03:07 - Allez, on va faire un grand bond dans le temps.
03:09 Ça, c'était la semaine dernière, écoutez.
03:11 Alors si je vous passe du Jennifer ce matin, c'est parce que vous étiez ensemble la semaine dernière
03:22 sur les Champs-Elysées avec des centaines de femmes et de chercheurs
03:26 pour le lancement de la campagne d'Octobre Rose,
03:28 campagne annuelle pour sensibiliser les femmes au dépistage
03:31 et récolter des fonds pour la recherche.
03:33 J'ai regardé ces images, j'ai trouvé ça très émouvant de voir toutes ces femmes sur les Champs-Elysées.
03:38 Vous êtes la marraine pour la deuxième année consécutive.
03:41 Je pense que ça a dû être un moment particulièrement émouvant pour vous.
03:44 - C'était très, très, très émouvant.
03:47 Et alors ce qui était incroyable, c'est qu'il y avait une foule sur les Champs-Elysées
03:51 et il y avait un silence extraordinaire quand elle défilait.
03:56 Et Jennifer était très, très émue aussi.
03:59 Après, elle m'a dit "Ah, j'avais les larmes aux yeux".
04:01 Et c'est vrai que cette importance était formidable
04:05 avec l'Arc de Triomphe qui s'est éclairé en rose, la Tour Eiffel aussi.
04:11 Et c'est important parce qu'on voulait passer ce message du dépistage
04:16 et puis aussi la reconnaissance de tout le corps médical qui est formidable.
04:20 Il y a eu une centaine, on a beaucoup discuté ensemble.
04:23 J'ai beaucoup discuté bien évidemment avec toutes ces femmes
04:26 qui sont d'un courage extraordinaire et qui étaient gays.
04:29 Si vous aviez vu l'ambiance pendant les répétitions, c'était formidable.
04:33 - C'était très beau à voir.
04:34 Aujourd'hui, c'est assez loin pour vous ce cancer du sein.
04:38 Vous en avez déjà parlé, c'était il y a dix ans maintenant.
04:40 Est-ce que malgré tout, comme beaucoup de personnes qui sont en rémission,
04:44 vous vivez encore avec la peur d'une rechute aujourd'hui ?
04:47 Est-ce que c'est quelque chose que vous avez encore entre vous ?
04:49 - Quand on passe les contrôles, c'est ce qu'on se disait,
04:51 on en a beaucoup parlé tout ensemble et c'est vrai que quand on passe les contrôles,
04:55 on a, comme on dit, la trouille évidemment des résultats.
04:58 Mais c'est hyper important de continuer et surtout de ne pas faire la politique de l'autruche.
05:04 Donc c'est hyper important parce que même un cancer dépisté tôt
05:09 est un cancer qui se guérit très facilement.
05:12 Et la plus jeune avait 25 ans parmi ses 100 femmes.
05:18 Il y avait un homme parce que ce que l'on ne sait pas toujours,
05:21 1% des hommes sont touchés par un cancer du sein.
05:25 - Octobre Rose, c'est donc en ce moment, pendant tout le mois d'octobre,
05:28 qu'on peut porter ce ruban rose et aider pour pousser au dépistage le plus possible
05:35 de femmes et d'hommes, puisque vous venez de le dire, ça touche également les hommes.
05:38 Allez, on revient dans quelques instants, on va parler sport et médias avec Sacha Nokovitch.
05:41 A tout de suite sur Europe 1.
05:42 - C'est ça, c'est ça, c'est ça.