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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Agathe Lecaron, animatrice.
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00:00 Si vous êtes des jeunes parents, vous avez reconnu ce générique parce que vous avez
00:05 forcément passé la fin de votre grossesse et le début de l'arrivée de bébés devant
00:09 cette émission La Maison des Maternelles. Thomas Hill vous recevez ce matin à Gathe le Caron.
00:13 Et nous avons un deuxième auditeur au téléphone pour vous. Il a une petite question,
00:17 il s'agit d'Etienne. Bonjour Etienne.
00:19 Bonjour Thomas, bonjour Anissa.
00:22 Vous êtes papa Etienne peut-être ?
00:24 Oui je suis papa de 4 enfants. Bonjour Agathe. En fait je n'ai pas une question, c'est plutôt un coup de gueule.
00:32 Parce que là Agathe, je vous entends, vous parlez du Périnée, moi j'ai déjà regardé votre émission.
00:37 Mais en fait c'est quand même des sujets de femmes et je ne vois pas pourquoi on impose aux hommes de regarder ça.
00:42 Et à cause de vous, moi ma femme elle dit "oui il faut que tu évolues" etc.
00:46 Et ça m'énerve et c'est de votre faute. Donc voilà, j'en ai un peu ras le bol.
00:49 Si moi demain j'étais le patron de France Télévisions, j'interdirais tout de suite.
00:53 D'ailleurs si ça s'appelle la maison des maternelles et pas la maison des paternelles, donc ça m'énerve.
00:57 Je comprends, mais très encore.
00:59 Bon, cela dit Etienne, quand même si vous regardez l'émission, ce qui apparemment est le cas,
01:02 vous voyez que d'abord le Périnée vous concerne Etienne.
01:05 Vous aussi vous avez un...
01:06 Psy ?
01:07 Vous avez un Périnée Etienne.
01:09 Vous avez aussi votre petit hamac entre l'anus et le...
01:13 Oui on a un hamac.
01:14 Donc vous devez aussi le rééduquer.
01:18 Il a pas l'air d'y croire.
01:19 Mais si si Etienne, il faut que vous regardiez l'émission.
01:22 C'est un sujet de bonne femme.
01:23 Non, c'est pas du tout un sujet de bonne femme.
01:26 Mais vous regardez jamais ? Vous regardez plus cette émission du coup ?
01:29 En fait je regarde uniquement parce qu'il y a un chroniqueur masculin que j'aime bien.
01:33 Et je me dis qu'il est enfin quelqu'un qui porte un peu ses valeurs à l'ancienne.
01:36 Mais je regarde pas pour agacer le garçon.
01:38 Comment il a réussi à transformer sa voix comme ça ?
01:41 C'est Benjamin Muller qui est avec nous ce matin.
01:44 Bravo Benjamin !
01:45 Bonjour tout le monde !
01:48 Merci d'être avec nous ce matin.
01:49 Benjamin Muller, on le précise, qui présente le JT dans l'émission chaque matin.
01:54 Et entre autres.
01:56 Et on voulait qu'il soit là ce matin parce que la Maison des Maternelles,
01:59 c'est aussi et surtout une émission de bande.
02:01 Dans laquelle chacun peut se retrouver.
02:04 Et puis j'ai l'impression aussi que les papas prennent de plus en plus de place comme Benjamin.
02:07 Benjamin porte merveilleusement ce rôle-là.
02:11 Et c'est vrai qu'on parle quand même de plus en plus au père.
02:13 Après, on va pas se cacher la vérité.
02:16 On est quand même essentiellement regardé par des femmes.
02:19 Et on n'a qu'une envie, c'est que ça évolue.
02:20 Et Benjamin, je pense que, honnêtement, là c'est pas parce qu'il m'écoute,
02:23 mais je pense que grâce à lui et à son travail de fond,
02:26 parce que le pauvre il travaille qu'avec des bonnes femmes.
02:30 Franchement, on s'est ouvert à beaucoup plus de sujets.
02:32 Parfois, d'ailleurs, j'ai dit non, non, il faut quand même faire une émission pour les femmes et tout.
02:37 On s'est parfois beaucoup pangolé.
02:39 Mais ça a été très violent.
02:41 - C'est ce que tu racontes, Agathe ?
02:43 - Dis-moi Etienne, arrête de m'agresser, va prendre ton matin !
02:46 - Merci Benjamin Muller d'avoir été avec nous ce matin.
02:48 C'était très sympa.
02:49 - Merci, merci. J'embrasse en particulier Anissa très fort.
02:52 - Oui, gros bisous Benjamin.
02:53 Hâte de te retrouver lundi dans la maison des maternelles.
02:55 - A tout à l'heure, mon Benjon !
02:57 - Une des nouveautés de cette année...
02:58 - Oui, c'est ça, oui.
02:59 - Oui, parce qu'on fait des répètes tout à l'heure.
03:01 - Une des nouveautés de cette année, c'est d'ailleurs un homme,
03:04 et quel homme ? Laurent Mestret qui vous rejoint aussi.
03:06 - Tremble Benjamin Muller !
03:08 - Ce sera le monsieur sport de l'émission, c'est ça ?
03:11 - Moi, j'ai travaillé avec Laurent Mestret dans "Les cobayes" il y a,
03:15 oh mon Dieu, 12 ans.
03:17 10 ans, on va dire.
03:19 Mais c'est un soleil, Laurent Mestret.
03:22 Et donc, forcément, il a sorti un bouquin maintenant sur le sport et tout.
03:27 Il est coach et il va venir faire bouger les femmes enceintes et les autres.
03:30 - Et alors, il vous est arrivé un truc assez rare en télé avec cette émission,
03:33 puisqu'il y a deux ans, l'émission a changé de chaîne.
03:36 Elle était à ce moment-là sur France 4,
03:38 où ce n'était pas la folie des audiences.
03:40 - Oh non !
03:41 - Vous vous demandiez même, je me souviens à l'époque,
03:43 si vous auriez une saison de plus et tout, c'était compliqué.
03:45 Et puis, France Télé a fait le pari de la déplacer sur France 2,
03:48 donc juste après Télé Matin,
03:50 et ça montre la puissance d'une chaîne, parce que là, ça a tout changé pour vous.
03:53 - Ça a tout changé.
03:54 En fait, ça montre qu'un bon programme,
03:57 ce qui, ça, je pense, n'était pas à remettre en question,
03:59 marche quand il est à la bonne place et à la bonne heure.
04:02 Et Florent Dumont, que je salue et à qui je dois ce succès,
04:06 à qui nous devons ce succès,
04:08 puisque c'est lui qui a eu cette idée.
04:09 - C'est le directeur adjoint des programmes et des antennes de France Télé qui était avec nous.
04:12 - Et il s'est dit, bon, finalement, c'est un bon programme,
04:15 c'est dommage, on ne va pas l'enterrer, quoi.
04:17 Et il a fait ce pari-là.
04:20 - Et ça a redonné un nouveau souffle à l'émission.
04:21 - Bien sûr.
04:22 - Et un nouveau public aussi.
04:23 - Et puis, franchement, on a démarré avec des audiences qui étaient déjà super,
04:26 parce qu'on a une locomotive merveilleuse avec Télé Matin,
04:28 mais on a senti aussi que c'était exponentiel,
04:31 même avec, à l'époque, notre petite demi-heure,
04:33 parce que c'était une demi-heure, et maintenant, c'est une heure,
04:35 on est installés, donc on est tellement contents.
04:38 - Ça a tellement bien marché que la saison dernière,
04:40 France 2 a décidé de vous confier de nouvelles émissions,
04:42 Masterchef et Chemin de Traverse.
04:44 Là, ça a été plus compliqué en audience.
04:47 Comment vous l'avez vécu, cette saison, Agathe Lecaron ?
04:49 - Alors, Masterchef, franchement, ça m'a fait mal au cœur,
04:52 parce que j'étais...
04:55 D'abord, j'adore ces émissions-là, j'adore ces grands programmes, ces concepts.
04:59 J'étais super contente de porter ça, en plus, toute seule,
05:01 pour une fois, ce n'était pas une co-animation.
05:03 J'étais très fière qu'on me confie ce gros projet.
05:07 Donc, j'étais déçue.
05:08 Après, il y a mille raisons pour lesquelles ça n'a pas marché,
05:11 notamment le fait que, bon, des reçus, c'est des missions.
05:13 On sait bien qu'on prend des risques.
05:16 - Ce n'était pas assez innovant pour vous ?
05:18 - Je pense qu'en tout cas, ce n'était peut-être pas...
05:19 Alors là, on en revient à la même chose.
05:21 Ce n'était peut-être pas la bonne place et le bon moment.
05:22 Voilà, ce n'était peut-être pas une émission de France 2.
05:25 C'est quand même une émission de télé-réalité.
05:27 Et je ne sais pas si la télé-réalité, finalement, sur le service public, ça a sa place.
05:31 C'est une question que je pose, je n'ai pas la réponse.
05:33 Mais a priori, en tout cas, dans le cas de Masterchef,
05:36 ce n'était pas le bon truc.
05:38 - Mais quand ça vous arrive, ça, est-ce que vous vous remettez en question ?
05:40 Parce qu'il n'y avait pas vraiment de raison.
05:42 Vous aviez un rôle certes important,
05:44 mais on vient pour la cuisine dans ce genre de programme.
05:46 Donc vous ne vous dites pas "c'est de ma faute" ?
05:48 - Non, je ne me suis pas dit que c'était de ma faute.
05:50 En revanche, j'ai tendance à m'investir dans l'émission à 100%
05:55 et donc aussi dans l'édito.
05:57 Et oui, là, on se remet en question en se disant
05:59 "on aurait peut-être dû plus transmettre".
06:03 Bon voilà, après refaire le film à l'envers, ça ne sert à rien.
06:06 Et puis au bout du compte, je suis assez persuadée que quoi qu'on fasse,
06:09 ça n'aurait pas marché.
06:10 Parce que ce n'est pas la bonne place, parce que ce n'est pas la bonne promesse.
06:13 - Et "Chemin de Traverse", pareil, vous vous dites "ce n'était pas la bonne place".
06:15 - Et "Chemin de Traverse", c'est encore un peu différent.
06:18 - Parce que c'était en prime, hein, compliqué.
06:20 - Oui, ce n'est pas la bonne place. Je pense que ce n'est pas un prime.
06:21 Je pense que peut-être après coup, je me dis
06:24 "bon, c'est peut-être une émission de l'après-midi,
06:28 parce que c'est une émission où c'est du temps long".
06:30 - Le week-end peut-être.
06:32 - Peut-être le week-end.
06:33 Voilà, bon l'émission avec Noel Wendler-Roy a bien marché.
06:37 - Ça veut dire que ça va revenir à l'antenne ?
06:39 - Je ne sais pas. Honnêtement, je n'ai pas d'info.
06:41 Vous savez, je rentre de mon bateau, là, je suis...
06:43 J'ai quitté ma planche de surf, je n'ai encore vu personne.
06:46 J'aimerais bien, forcément.
06:48 - Mais après, c'est vrai que tout ça, ça fait partie de la vie de la télé.
06:50 Alors, on a tous vécu ça avec des hauts, des bas.
06:53 Est-ce que c'est pour ça aussi que vous faites beaucoup d'autres choses à côté de la télé ?
06:56 Est-ce que vous n'avez pas envie de justement mettre tous vos œufs dans le même panier ?
07:00 - Oui, c'est la peur en fait, le moteur de tout ce que je fais à côté.
07:03 Parce qu'on me dit tout le temps "mais comment tu fais, t'as dix métiers".
07:06 - Ce que la gâte, il faut expliquer, elle fait aussi des podcasts,
07:09 elle fait aussi une marque de vêtements.
07:11 Donc voilà, vous avez beaucoup d'autres activités.
07:13 - Vous avez évoqué tout à l'heure, quand on était sur France 4,
07:15 le fait qu'on avait tous peur que l'émission s'arrête.
07:18 Je me suis dit "bon, soit je suis victime et je me retrouve au chômage
07:22 et ça, ça va être franchement un truc pas agréable à vivre comme tout le monde.
07:26 Soit j'anticipe et j'essaye de, en tout cas, de me déstresser".
07:29 Je crois que le but premier, c'était d'arrêter de me mettre la rate au courbouillon
07:33 pour des histoires d'audience et le fait de diversifier mes activités.
07:36 En ça, l'objectif a été rempli, c'est-à-dire que j'ai plus à 9h,
07:40 l'estomac tordu, parce que c'est pas possible.
07:43 - On va continuer à parler de toutes vos émissions.
07:46 Agathe Lecaron, on va même dresser votre portrait sonore.
07:48 - Oh là là, bonjour. On est dans un instant sur Europe 1,
07:51 c'est le journal des médias avec Julien Pichonnet. A tout de suite.