L'essayiste Naima M'Faddel à propos de la détresse de la mère d'une victime de meurtre : «Ces Français, ces citoyens, aujourd'hui on n'entend pas leur douleur, et les politiques polémiquent pour rien. Ces gens-là ont tout simplement envie qu'on entende leur souffrance et qu'on en appelle à l'État de droit pour les protéger».
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00:00 Je ne sais pas, je vous avoue, comment je serais si vous me touchiez à un de mes enfants.
00:05 Et puis elle a dit quelque chose qui m'a touchée, c'est « on est des oubliés ».
00:09 Et je me dis que ces Français, ces citoyens,
00:15 aujourd'hui on ne les entend pas et on n'entend pas leur douleur.
00:19 Et on polimique, les politiques polimiquent pour rien en fait.
00:23 Alors que ces gens-là, ils ont tout simplement envie qu'on entende leur douleur, leur souffrance
00:29 et qu'ils en appellent à l'état de droit pour leur sécurité, pour les protéger.
00:34 Et vous voyez, Olivier, je pense aussi à d'autres,
00:39 comme dans certains quartiers, comme cette jeune fille étudiante en droit à Socaïna,
00:44 à cause d'une balle perdue, ce papa qui dans son sommeil est tué.
00:50 Aujourd'hui, on espère un sursaut.
00:54 On espère un sursaut parce que c'est ça qui fait mal justement à l'unité de la France
01:00 et à le faire France ensemble.
01:01 Parce que malheureusement, on a aujourd'hui des bandes, des racailles qui sèment effectivement la mort.
01:12 Il faut les nommer, il faut, comme disait, je reviens à cette mère de Romand-sur-Isère
01:19 qui a dit "c'est une poignée, il faut qu'on se soit débarrassé de cette poignée
01:24 qui met à mal l'ensemble des citoyens".
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