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L'essayiste, Naïma M'Faddel, sur la question des expulsions durant la trêve hivernale : «À un moment donné, il faut qu'on oublie un peu cette humanité et cette protection des délinquants»

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Transcription
00:00 qui en plus, ces familles-là qui posent problème,
00:03 qui sont effectivement des familles délinquantes,
00:06 et quand on les met dans d'autres logements,
00:08 ils vont poser problème à d'autres personnes.
00:10 J'ai pu voir moi-même dans le 78,
00:13 où il y a eu des familles comme ça,
00:14 qui se sont très très mal comportées,
00:16 qui ont vraiment posé des problèmes,
00:18 des menaces, des agressions, etc.
00:20 Et qui ont été, même, je vais vous le dire,
00:22 ça va vous faire sourire,
00:23 logées dans un quartier plutôt tricoté.
00:29 Et qui ont posé des problèmes.
00:32 En fait, il faudrait qu'on soit,
00:33 alors je vais vous le dire comme je le pense,
00:35 et je vous en parle à vous maître aussi,
00:39 c'est qu'à un moment, il faut peut-être qu'on oublie un peu
00:42 cette humanité, cette protection des délinquants.
00:45 Parce que c'est là où le bas blesse.
00:46 C'est-à-dire que des familles qui sont délinquantes
00:48 savent parfaitement ce qu'elles font.
00:50 Il n'y a pas de raison qu'on soit trop généreux
00:53 avec ces familles-là.
00:54 Et au Danemark, il me semble que ces familles-là,
00:56 enfin, ce n'est pas qu'il me semble,
00:57 au Danemark par exemple, ils ont décidé d'expulser
01:00 des familles de délinquants ou des personnes
01:03 qui ont fait de la prison des quartiers
01:05 où il y avait des logements sociaux,
01:07 en leur demandant tout simplement d'aller se loger eux-mêmes.
01:09 [Musique]
01:13 [SILENCE]

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