L’essayiste, Naïma M’Faddel, était l’invitée de Midi News week-end ce vendredi 12 juillet sur CNEWS. Elle s'est montrée très critique envers le camp présidentiel, qui ne cesse de donner la leçon aux électeurs : «On vous dit qu’on va vous protéger de vous-mêmes parce que vous avez mal voté».
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00:00J'aimerais aussi vous dire, mais qu'elle toupait, je voudrais leur rappeler aussi qu'ils n'ont eu de cesse.
00:05D'ailleurs, le président de la République, quand il a dit sous l'Assemblée, il a dit je veux clarifier, je veux donner la parole aux Français.
00:10Et là, on donne la parole aux Français avec effectivement, comme vous disiez, pratiquement 13 millions de Français qui ont voté pour RN et l'EFI.
00:19Rappelons que pour RN, c'est près de 11 millions. Et aujourd'hui, en fait, on leur dit on va vous protéger effectivement de vous-même parce qu'en fait, vous avez mal voté.
00:27Il y a un côté paternaliste.
00:29Ce n'est peut-être pas du bon côté. C'est qu'effectivement paternaliste. Et moi, je trouve ça insupportable dans une démocratie.
00:34Moi, j'ai le sentiment vraiment que les règles de jeu d'un État de droit, d'une démocratie aujourd'hui ne sont pas respectées.
00:40Dès le début, dès le deuxième tour, d'ailleurs, des élections, enfin, dès le premier tour des élections législatives, quand on a appelé à faire barrage au RN, notamment,
00:51et en demandant à voter pour l'EFI. Et puis aujourd'hui, on nous dit non, surtout pas l'EFI. Ils sont aussi hors de l'arc républicain.
01:00J'ai envie de leur poser la question, mais quelle est réellement la règle du jeu, sachant que le RN...
01:05C'est quand ça les arrange.
01:06Sachant que que ce soit le RN ou l'EFI, aujourd'hui, il y a des élus qui siègent dans un hôte au lieu de la démocratie et de la République.
01:16Donc, qu'on nous dise que ces partis politiques, en fait, devraient être interdits parce qu'ils ne correspondent pas à ce fameux arc républicain.
01:24Et moi, j'aimerais bien vraiment qu'on prenne le temps de nous expliquer, qu'on arrête de balader les Français, parce qu'il n'y a pas plus insupportable que d'avoir ce sentiment.
01:31Enfin, je n'ai même pas un sentiment. C'est d'être, effectivement, de ne pas être maître de son vote dans notre pays.