Éric Dupond-Moretti a été relaxé par la Cour de justice de la République. Il était poursuivi pour prise illégale d'intérêts. L'accusation avait requis un an de prison avec sursis. Le garde des Sceaux sauve son poste au gouvernement.
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00:00 il va pouvoir continuer son action et faire en sorte d'oeuvrer pour la justice.
00:02 Ce débat est un peu particulier parce que le ministre,
00:06 en fait, je crois que c'est l'homme qu'on a attaqué, ce n'est pas le ministre.
00:09 Dès qu'il a été nommé ministre de la justice,
00:12 il y a des personnes qui sont sorties dans la presse
00:14 pour expliquer qu'il ferait tout pour le faire tomber.
00:16 Et l'arrêté, c'est qu'ils ont cherché tous les moyens possibles
00:18 pour essayer de le mettre face à la justice,
00:20 qui lui-même s'est retrouvé dans une situation un peu compliquée.
00:24 Il a continué une enquête ouverte par sa prédécesseur,
00:26 ministre de la justice, Madame Belloubet.
00:28 Il a reconnu avoir mis en place ces enquêtes administratives,
00:31 jamais en disant qu'il voulait se venger,
00:33 alors que les autres ont toujours dit qu'il voulait se venger
00:35 de ce que potentiellement lui avait fait.
00:37 - La vengeance était dans l'autre sens.
00:38 - C'est ce qui a été dit, mais ça a été caractérisé comme ça.
00:40 Et je crois que le ministre n'a jamais menti,
00:43 vu qu'il a toujours dit "oui, j'ai demandé ces enquêtes".
00:45 Après, là, je crois que pour que le délit soit qualifié,
00:48 c'est ce qui a été dit par le maître tout à l'heure,
00:51 c'est qu'il faut qu'il y ait des preuves matérielles.
00:53 Il l'a reconnu avoir lancé les enquêtes, là-dessus, pas de problème.
00:55 Il fallait reconnaître l'intentionnalité.
00:58 Et là, on a pu démontrer qu'il n'y a jamais eu l'intention de vouloir se venger.
01:00 On était dans un procès politique,
01:02 maintenant, on nous répond que c'est une réponse politique,
01:04 sauf que la majorité n'a pas la majorité à la Cour de justice de la République.
01:08 Il n'a pas été sauvé par ses amis de la majorité.
01:11 Vous parliez de Mme O'Bono et d'autres.
01:12 On n'a que cinq représentants de la majorité sur les douze.
01:14 Donc, on est en minorité.
01:15 La réalité, c'est qu'aujourd'hui, on a caractérisé le fait
01:18 qu'il y a eu une enquête administrative,
01:20 mais il n'y a pas eu intention volontaire de vouloir se venger
01:23 et de répondre aux attaques.