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Arthur Delaporte, député "Socialistes et apparentés" du Calvados, ra été questionné sur une possible rétractation de François Bayrou sur la suspension de la réforme des retraites.

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Transcription
00:00— Voilà. Moi, je ne crois que ce que je vois. Donc j'attends déjà d'entendre François Bayrou pour savoir ce qu'il va concrètement annoncer.
00:07Et c'est à partir de là que nous pourrons nous prononcer. Mais moi, je dois vous dire que ces dernières heures, le chaud, le froid,
00:14enfin ça souffle un peu dans tous les sens. Et je ne sais pas trop de quel côté ça va retomber.
00:18— Là, maintenant, on parle juste de renégociation et pas de suspension. Or, l'EPS veut suspension de la réforme de l'Etat.
00:22— Ce que je peux dire, c'est que nous avons une demande claire. C'est la question de la suspension qu'annoncera précisément le Premier ministre.
00:27Pour l'instant, on reste sur notre faim, il faut le dire. Donc voilà. Moi, je dis peut-être qu'il peut avoir un sursis.
00:34Mais ce qu'on appelait, nous, un accord de non-censure, c'est-à-dire quelque chose d'extrêmement formalisé en disant
00:40« On ne vous censure pas parce que... », voilà, je suis pas sûr que ça soit quelque chose dont on est proche.
00:44Il peut y avoir peut-être – et ça, encore, ça reste à discuter – des délais, quelques jours qui seront gagnés, quelques semaines.
00:51Je n'en sais rien. Mais en tout cas, la question de l'avenir d'une stabilité durable de nos institutions, je suis pas sûr que François Bayrou
00:59ait réussi à l'obtenir jusque-là, parce que les concessions, il y en aura sans doute. Je veux dire on aura sans doute obtenu un certain nombre de choses
01:05sur l'école, sur la santé, sur l'outre-mer. Enfin je sais pas. J'attends encore une fois de voir. Mais est-ce que ça sera suffisant pour avoir
01:12une non-censure durable ? Je ne suis pas certain de vous le dire à l'heure où je vous parle, parce que le PS est en bureau national à l'heure actuelle.
01:17– Oui, mais moi, ce que j'entends Arthur Delaporte, de ce que vous êtes en train de dire, c'est que sur les retraites, le compte n'y est pas.
01:21Si l'on en reste à ce que François Bayrou a annoncé ce matin...
01:24– Ce qu'il a dit là, objectivement, ce n'est pas une suspension. Ce n'est pas ce que nous demandions, strictement.
01:30– Renégocier, ce n'est pas suspendre ? – Est-ce que dans le détail, la renégociation qui est une première phase...
01:36– Renégocier, ce n'est pas suspendre de faire la réforme des retraites ?
01:38– Renégocier, ça ne veut pas dire que demain, on suspend. Par contre, si on renégocie très vite et que demain, on peut suspendre avant le mois,
01:43parce qu'en fait, les prochaines générations, ça sera à partir du mois de septembre.
01:46Donc si on peut suspendre avant septembre, si c'est ce qu'il annonce, parce qu'on aura trouvé une autre option,
01:51dans ce cas-là, pourquoi pas ? Si c'est impossible de le faire, alors peut-être qu'il s'exposera à une censure d'ici là.
01:56Mais là, je parle vraiment d'un point de vue hypothétique, encore une fois, parce que nous n'avons rien d'intimé.
02:01– Puisque les mots ont pas de sens, vous allez évidemment scruter ceux que va employer le Premier ministre dans moins d'une heure et demie.
02:07S'il n'y a pas le mot suspension...
02:09– Je peux vous dire que ça sera difficile à avaler. Après, qu'est-ce qu'il y aura comme enrobage ?
02:14Qu'est-ce qu'il y aura comme contenu concret ?
02:16– Vous avez encore peur à cette heure que vous parlez franchement ?
02:19– Moi, je vais vous dire, je ne crois que ce que je vois.
02:21Et je vois aussi que ces dernières heures, la négociation a moins avancé qu'elle n'avait été ces dernières semaines.

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