ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr
Ce lundi dans la matinale de Dimitri Pavlenko, Eugénie Bastié livre son regard sur l'actualité.
Retrouvez "Le coup d’œil d’Eugénie Bastié" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-revue-de-presse
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/
Ce lundi dans la matinale de Dimitri Pavlenko, Eugénie Bastié livre son regard sur l'actualité.
Retrouvez "Le coup d’œil d’Eugénie Bastié" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-revue-de-presse
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Le clin d'œil du lundi de Eugénie Bastier. Bonjour Eugénie.
00:02 Bonjour Dimitri.
00:03 Eugénie, vous revenez ce matin sur cette manifestation.
00:06 Samedi à Paris contre les violences faites aux femmes.
00:09 Oui, c'était une manifestation organisée comme chaque année
00:11 à l'appel des collectifs féministes pour dénoncer les violences faites aux femmes et les féminicides.
00:16 Sauf que cette année, le conflit israélo-palestinien s'est invité sous les banderoles.
00:21 Le cortège ressemblait un peu à un grand carnaval intersectionnel.
00:24 Les slogans "Libération de la Palestine", "Les féministes contre l'impérialisme"
00:28 côtoyaient les pancartes "Si c'est pas oui, c'est non".
00:31 Celles critiquant la charge mentale alternée avec la dénonciation d'un génocide à Gaza.
00:36 La solidarité avec les femmes de Gaza, c'était justement le slogan
00:40 scandé par des militantes d'attaque.
00:42 Alors, pour rappeler le sort des femmes israéliennes
00:46 qui ont été violées par le Hamas cet octobre,
00:49 le collectif "Nous Vivrons" est venu, lui, dénoncer le silence assourdissant
00:53 des associations féministes sur ces crimes.
00:56 "Me too, unless you are a Jew, me too, moi aussi, sauf si vous êtes une juive",
01:01 voilà ce que disait ce collectif, qui s'est fait huer et n'a pas pu manifester
01:04 à l'intérieur du cortège officiel.
01:06 - Mais est-ce vrai, Eugénie, qu'il y a un silence des féministes
01:09 sur le sort des femmes israéliennes violées le 7 octobre dernier ?
01:12 - Oui, c'est indubitable.
01:14 Il n'y a eu aucune condamnation d'ampleur d'organisations féministes mondiales
01:18 des viols désormais avérés du Hamas.
01:21 En France, par exemple, prenons le collectif "Nous Toutes",
01:24 qui est l'une des principales associations féministes,
01:26 qui était l'une des organisatrices de cette marche.
01:28 Et bien depuis le 7 octobre, le collectif a communiqué
01:30 sur le sort des personnes trans, celui des streameuses de jeux vidéo
01:34 et l'avenir de l'écriture inclusive.
01:36 Rien sur les femmes israéliennes.
01:38 Idem pour l'association "Osez le féminisme".
01:41 Alors celles qui scandent le slogan "On vous croit"
01:43 attendaient sans doute davantage de preuves.
01:45 L'inclusivité s'arrête à Tel Aviv.
01:48 Les israéliennes ne sont plus des femmes.
01:51 Pour les néo-féministes, s'identifient plus au sort des actrices d'Hollywood
01:55 persécutées par Weinstein ou aux femmes Gazaoui,
01:58 cause israélienne du 7 octobre.
02:00 Alors pourquoi ?
02:01 Parce qu'elles ne s'intéressent aux victimes que lorsque leurs oppresseurs
02:04 sont américains, israéliens ou européens,
02:07 c'est-à-dire occidentaux et blancs.
02:09 D'ailleurs, le collectif identitaire Nemesis
02:12 a fait une sorte de troll lors de cette manifestation.
02:15 Elles sont venues avec des panneaux "Mort à la race blanche"
02:18 dans la manifestation du 25 novembre.
02:20 Aucune protestation n'a eu lieu suite à ces slogans,
02:22 pour le moins offensants.
02:24 Est-ce que vous ne généralisez pas un peu trop tout de même Jenny Bastier ?
02:27 Certaines voix en France ont dénoncé les viols commis par
02:31 les tueurs du Hamas le 7 octobre.
02:33 Effectivement, par exemple, il y a eu cette tribune publiée par Libération
02:36 intitulée "Pour la reconnaissance d'un féminicide de masse en Israël le 7 octobre".
02:41 Alors certes, on y trouvait des signatures prestigieuses,
02:44 Charlotte Gainsbourg, Marc Lévy, Anne Hidalgo,
02:47 mais personne du monde associatif féministe.
02:51 En réponse à cette tribune, d'ailleurs, un autre texte a été publié
02:53 sur Le Média TV par des sociologues et des universitaires
02:57 affirmant que dénoncer les viols du Hamas,
02:59 c'était participer de la propagande de guerre israélienne.
03:02 Alors on le voit, le néo-féminisme est de plus en plus confisqué
03:05 dans son appareil militant par des idéologues.
03:07 Ce sont les mêmes qui s'étaient tues pendant les viols de Cologne
03:10 pour ne pas stigmatiser les migrants qui en étaient les auteurs.
03:13 Les mêmes qui proposaient d'élargir les trottoirs
03:15 plutôt que d'agir contre l'insécurité.
03:18 Alors j'invite ces sourdes qui ne veulent rien entendre
03:21 à écouter le témoignage glaçant d'Esther dans "Le Parisien".
03:24 Jeune femme violée par le Hamas le 7 octobre
03:27 alors qu'elle était à la rêve partie.
03:29 Elle a été violée et en même temps tabassée devant son copain,
03:32 forcée de regarder avec un couteau sous la gorge.
03:35 "C'était si douloureux que j'ai perdu connaissance,
03:37 ils ont arrêté lorsqu'ils m'ont cru morte", raconte-t-elle.
03:40 Je ne sais pas ce qu'il faut de plus à des féministes pour réagir.
03:43 Peut-être d'autres témoignages, ils commencent à sortir petit à petit en Israël
03:47 et la société israélienne prend conscience de cette dimension
03:51 du pogrom du 7 octobre.
03:52 Merci beaucoup pour votre clin d'œil Eugénie Bassi.