Dans Punchline WE, Franck Robine, préfet de la Côte-d’Or, a évoqué le trafic de stupéfiants à Dijon : «S’il y a des trafiquants, c’est parce qu’il y a des consommateurs. La lutte passe par des amendes forfaitaires délictuelles qui sont inscrites au casier judiciaire des individus».
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00:00 Alors d'abord, je voudrais souligner une chose,
00:01 c'est la très forte activité des forces de police,
00:04 puisque, alors, je vous parle depuis le début de l'année,
00:07 on en est à 368 personnes
00:11 arrêtées pour trafic de stupéfiants,
00:13 donc plus d'une par jour.
00:15 C'est plus de 1 200 opérations de déstabilisation
00:19 des points de deal qui ont été menées.
00:22 Donc c'est une activité importante.
00:24 Et à ce moment-là de l'année,
00:26 on en est à l'équivalent de 25 millions d'euros
00:30 qui ont été pris à l'occasion des saisies de stupéfiants.
00:36 Il est vrai que Dijon a une activité,
00:39 comme beaucoup d'autres villes de France,
00:41 a une activité stupéfiante importante.
00:44 Cette activité va être intensifiée,
00:47 compte tenu de ce qui s'est passé,
00:49 qui est évidemment inacceptable et qui crée beaucoup d'émotions,
00:53 et on le comprend.
00:55 J'ai obtenu du ministère de l'Intérieur
00:59 l'envoi de la CRS8,
01:01 qui est spécialisée dans les actions,
01:05 notamment de violences urbaines et de lutte contre les deals.
01:09 Et donc nous allons intensifier cela dans les prochains jours.
01:14 Je voudrais souligner aussi que s'il y a des trafiquants,
01:17 c'est parce qu'il y a des consommateurs.
01:19 Et la lutte contre la consommation de drogue
01:22 passe notamment par les amendes forfaitaires délictuelles,
01:26 les AFD, qui sont inscrites,
01:30 je le souligne,
01:32 aux casiers judiciaires des individus.
01:35 Nous avons augmenté depuis le début de l'année 2023
01:39 de 80% le nombre d'AFD remises.
01:43 Il faut lutter contre le trafic de drogue,
01:45 il faut lutter contre les voyous et les trafiquants,
01:48 mais il faut aussi le dire
01:49 qu'il y a une responsabilité des consommateurs
01:52 que nous n'oublions pas.
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