Philippe de Villiers : «C’est l’âme de la France qui est blessée à travers cette profanation […] Que la France soit frappée de cette manière ne peut que provoquer chez nos dirigeants et chez les Français un réflexe pour la survie, car elle est en train de perdre son âme.»
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00:00 C'est l'âme de la France qui est blessée,
00:02 à travers cette profanation, parce que la France est un vieux pays chrétien,
00:07 et que
00:11 à l'heure où il y a tant d'actes antisémites et d'actes anti-chrétiens,
00:17 eh bien,
00:21 il y a les frères aînés et les frères puinés, les frères aînés qui sont frappés, les juifs,
00:29 qui sont à la racine de notre civilisation,
00:32 et les frères puinés qui sont frappés à leur tour,
00:37 les chrétiens,
00:40 qui en sont les artisans et les façonniers.
00:42 Il faut jamais oublier la phrase de Paul Valéry sur l'Occident, sur l'Europe, sur la France, j'appelle
00:50 européenne toute terre qui a été successivement
00:52 romanisée,
00:56 christianisée, soumise à la discipline des grecs,
00:59 Jérusalem,
01:01 oh Jérusalem,
01:03 Saint Louis,
01:05 Jérusalem, Athènes,
01:07 Rome,
01:10 évidemment la France, filiale de l'église, et que la France soit frappée de cette manière,
01:15 ça ne peut que provoquer, du moins je l'espère,
01:24 chez nos dirigeants et chez les français,
01:27 un réflexe pour la survie,
01:33 parce que la France est en train de perdre son âme.
01:40 Nos hommes politiques sont comme les yaourts des grandes surfaces,
01:46 le font près du couvercle, crémeux à cœur,
01:49 ce sont des consuméristes politiques.
01:54 Et la politique, aujourd'hui, doit retrouver sa grandeur,
01:58 charnelle, spirituelle.
02:02 Si on ne parle pas de la grandeur spirituelle de la France, on ne fait pas de la politique,
02:06 on ne s'occupe que de la voiture électrique.
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