L’ancien ministre, Philippe de Villiers, parle du manque de gouvernance en France : «Le pays n’est pas gouverné».
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00:00 Pour relever la France qui est en train de couler,
00:04 de glisser à l'abîme à cause de ce que vous venez de dire,
00:07 il faut deux choses, la poigne et la transmission.
00:12 La poigne, c'est-à-dire revoir complètement notre état de droit,
00:16 il faut expulser tous ceux qui doivent être expulsés,
00:20 tous ceux qui n'ont rien à faire en France,
00:21 tous ceux qui sont violents,
00:22 tous ceux qui sont violents contre la France,
00:25 ils doivent partir.
00:27 D'ailleurs, le ministre de l'Intérieur vient de le faire pour les antisémites.
00:33 Il faut étendre ça pour tous ceux qui sont soupçonnés
00:36 ou soupçonnables d'actes antifrançais.
00:41 Donc la poigne, on a un gouvernement qui n'a pas de poigne.
00:43 Un jour, je parlais avec Marie-France Garot et Charles Pasquoir,
00:47 de notre époque, et Marie-France Garot disait
00:50 "le pays n'est pas gouverné".
00:52 J'ai retenu cette phrase.
00:53 Alors là, aujourd'hui, vraiment, le pays n'est pas gouverné.
00:55 Quand vous voyez Madame Borne, elle me rappelle la chanson de Brel,
00:59 "Je suis un sort d'été", à la sous-préfecture,
01:02 en fait, la sous-préfète, sous les lustres à facettes,
01:04 il pleut des orangers, des champagnes tièdes
01:07 et des propos de femelles fonctionnarisées.
01:11 Et c'est la chanson de Jacques Brel, c'est pas moi,
01:13 mais simplement pour vous répondre, la transmission,
01:16 la poigne donc, et la transmission.
01:18 C'est-à-dire que tous ces petits enfants qui sont à l'école
01:21 et qui ne savent rien de la France,
01:23 il faut retrouver le roman "National".
01:26 Sous-titrage Société Radio-Canada
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