Le 19 Heures 30 de RTI 2 du 12 novembre 2023 par Joëlle Gosset

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Transcription
00:00 [Musique]
00:09 19h30, Mesdames, Messieurs, bonsoir.
00:12 Merci de vous informer sur RTI 2, à présent les titres.
00:16 Dans le dossier de ce jour, la rédaction du journal de RTI 2 s'est intéressée
00:21 à plusieurs petits peuples de la Côte d'Ivoire très peu connus de nos jours.
00:25 Il s'agit des Adjiabés, d'Ambayes ou même des Oungans.
00:30 Qu'y sont-ils? La réponse dans quelques instants.
00:32 Et puis au Mali, les combats ont repris entre armées et rebelles
00:36 pour la conquête de la région de Kidal.
00:40 [Musique]
00:43 Place au dossier de la 2.
00:45 [Musique]
00:51 Vous ne le saviez peut-être pas, mais dans la région,
00:55 le département de Mbaya-Kro, il existe plusieurs petits peuples très peu connus.
01:01 Les Adjiabés, qui sont des Baoulés et les Oumbayes, communement appelés les Oungans.
01:06 Ceux-ci sont à cheval sur les départements de Mbaya-Kro et de Prikro.
01:11 Leur chef lieu de sous-préfecture est Bonguira.
01:14 Ils se reconnaissent "Yakuba" et non "Baoulé", le dialecte el-Mbeya ou le Oungan.
01:21 On y retrouve certains mots et expressions de plus de 7 langues locales.
01:26 Alors, qui sont-ils réellement? Quelles langues parlent-ils?
01:30 Pourquoi sont-ils aujourd'hui musulmans?
01:33 Pour répondre à toutes ces questions, nos reporters Théodore Zouzou, Maïsa Kokeïa
01:39 se sont rendus à Bonguira.
01:41 Sur ce marché de Bonguira, chef lieu de sous-préfecture dans le département de Mbaya-Kro, région de Lifou,
01:50 ces temples de dieux évangélisent en langue locale Nguen, puis en Baoulé.
01:55 Un choix bien justifié.
01:57 Il y a des gens ici qui sont Baoulés, il y en a aussi qui sont Oungans.
02:00 Donc je prêche en français un peu, je prêche un peu en Baoulé, et puis je change à Oungan.
02:06 Il y a des Oungans qui comprennent Baoulé, il y en a aussi qui ne comprennent pas.
02:10 Ici, parler Nguen permet de mieux se faire comprendre par les autres.
02:14 Le Nguen est perçu comme une mosaïque de langue locale.
02:18 C'est un peu mélangé, il y a Baoulé, il y a Djoula, il y a un peu tout dedans.
02:24 Il y a Guéré, il y a un peu tout dedans en tout cas.
02:26 Moi-même je ne comprends pas, mais il y a les M.O. et M.O. dedans que je comprends.
02:29 C'est normal, plus qu'un Nguen, nous on ne comprend pas un Nguen.
02:31 Donc quand lui prêche en Baoulé, là ça nous permet aussi de comprendre ce qu'il veut dire.
02:35 Quand il prêche en français aussi, ça nous permet aussi de comprendre ce qu'on veut dire.
02:39 C'est cette langue locale qui est parlée par ses anciens sous l'arbre à palabre.
02:43 Une langue parlée dans 21 villages et un campement.
02:54 Ensemble, ils constituent les deux tribus Nguen, un peuple pourtant très mal connu.
03:00 On est connu sous le nom Nguen, nous sommes Nguen.
03:03 La langue que nous parlons, c'est le Nguen, que nous appellons Nguen.
03:08 La réalité, c'est le Yakouba.
03:10 Dans le Bei, on y trouve le Yakouba, le Gourou, le Mouna, le Nguan, le Yorin, etc.
03:22 Nous sommes vendredi aujourd'hui.
03:24 Si on fait un enfant aujourd'hui, si c'est garçon, on va l'appeler Yaou.
03:30 Si c'est fille, c'est Aya.
03:32 C'est la même chose que sur le Baoulé.
03:34 D'où vient donc l'usage des mots tirés des autres langues locales qui forment ce dialecte ?
03:39 Nous sommes du monde du sud.
03:41 Nos aïeux vivaient ensemble avec les Yakouba.
03:45 C'est-à-dire, ce sont nos frères.
03:47 Nous étions au monde du sud.
03:49 Le peuple s'appelait Waya.
03:52 L'ouest, ça dit Wé.
03:56 C'est une grande famille.
03:58 Les pères étaient mariés à deux femmes.
04:01 Ces deux femmes ont eu des histoires et puis, elles ont eu des cèdres.
04:07 C'est devenu une guerre.
04:09 Cette guerre a fait que les gens se sont dispersés.
04:14 Ces groupes qui se trouvent dans le département de Bayakoro aujourd'hui, sont partis vers le sud.
04:23 On est parti par le Togo, en sud de sud, et puis on est arrivés ici.
04:28 Les Bawre sont venus nous trouver.
04:31 Et puis, à force de se côtoyer, on a parlé un peu et on a aménagé.
04:38 Ce peuple travailleur est en majorité cultivateur.
04:43 Il est l'acteur de l'essor de l'ancienne boucle du cacao.
04:46 Nous, on était grands cultivateurs de cola dans cette région.
04:51 Donc, le monde est là.
04:53 C'est nos commerçants.
04:55 Avant, on faisait du cacao, mais maintenant, il n'y a pas de cacao.
04:58 C'est du café et du nakad.
05:00 Et puis, on fait du maïs.
05:04 Avant, on vendait du cola.
05:06 Bon, maintenant, il n'y a plus de cola.
05:08 Les gens ne peuvent pas rester sans travailler.
05:10 Voilà pourquoi on fait un peu à peu.
05:12 Du nakad, du café, du maïs, des arachides.
05:16 On fait un peu à peu.
05:18 On est devenus comme les Guilas.
05:20 On vend le kabato et les riz.
05:23 Avant, c'était vraiment le niam.
05:25 Les Mbeigne, Onguei sont un peuple guerrier, aujourd'hui très islamisé.
05:31 Les vendredis, ils affluent vers la grande mosquée de Banguera,
05:35 vêtus de leurs plus beaux habits pour glorifier Dieu.
05:38 On était animistes.
05:40 Mais nous sommes islamisés.
05:43 Donc, nous sommes musulmans à peu près à 90 %.
05:47 On a été colonisés par les gens de Cong.
05:52 Les anciens ou les plus âgés parlent presque tous le Baoli,
05:56 la langue de leurs voisins.
05:58 Nos voisins sont venus nous trouver.
06:00 Et on les a appris comme nos interprètes.
06:03 On a essayé de parler leur langue et de prendre leur nom.
06:08 Sinon, typiquement, on avait nos noms.
06:11 Les Ngueis avaient le trimali, le kossia.
06:15 Il y a épini, il y a kangan.
06:21 Le peuple Onguei, ou Mbeigne, a abandonné sa culture
06:26 liée à l'usage des masques lors des cérémonies festives.
06:29 Aujourd'hui, ce sont plutôt des danses au style de la josse,
06:33 en Pays baoulé, qui impactent leur style de vie.
06:36 (musique)
06:45 - Quand on est arrivés, les danses de résistance,
06:49 on les faisait comme les Yakoubalas.
06:52 Il y a des danses de fétiche, tout ça, on les faisait.
06:56 On s'habillait même normalement comme eux.
06:59 Même accouplement, on a tout abandonné.
07:02 La révision ne nous permet pas de faire ces gens des trucs.
07:06 - Ce petit peuple, à l'image de son chef-lieu de sous-préfecture,
07:10 est non seulement méconnu, mais enclavé.
07:13 Il vit dans une véritable léthargie,
07:16 ce qui oblige son sous-préfet à vivre à Mbaya-Kro.
07:20 Il plaide pour une amélioration des voiries à Bongira
07:23 et celle qui les relie aux autres villages
07:26 répartis entre Mbaya-Kro et Prikro.
07:29 - La circonscription a d'énormes problèmes d'eau potable.
07:33 Il y a également les réseaux routiers qui enterrent,
07:37 qui se dégradent avec les eaux de ressortement
07:40 dues aux pluies souvent diluviennes.
07:43 Et l'absence de logements fait qu'on a du mal
07:47 à vraiment loger des cents mois de fonctionnaires
07:50 qui vivent dans la circonscription, notamment les enseignants.
07:53 Tout cela fait aujourd'hui 16 ans,
07:55 16 ans que la circonscription et la résidence
07:59 se trouvent à Mbaya-Kro.
08:02 Vous avez vu des panneaux tourner,
08:05 des bureaux qui ont commencés.
08:08 Un marché public, malheureusement, n'a pu être achevé.
08:12 Et pour cela, nous appuyons toujours
08:16 à nos supérieurs pour que une solution soit trouvée.
08:21 L'hôpital, on n'a pas d'ambulance.
08:24 La situation des malades est souvent un problème.
08:27 J'appelle au rassemblement des cadres.
08:30 J'appelle également à la cohésion,
08:33 la bonne cohésion sociale des fils d'abord du village,
08:37 associée à celle des cadres qui prennent en main
08:41 le destin de leur cité.
08:44 Lenguins sont un peuple qui fait partie
08:47 du canton Adje-Abe du département de Mbaya-Kro.
08:50 Bien qu'ils aient une langue où se retrouvent
08:53 les langues de plusieurs autres langues locales de Côte d'Ivoire,
08:57 c'est un peuple unique à part entière.
09:00 Véritable découverte.
09:09 Merci Théodore Zuzu et Maïsako Gueye.
09:12 Un dossier à suivre également demain dans le 12h30.
09:15 Les usagers de l'accès au rivier Abe-Gerville
09:18 vivent un calvaire depuis le début des travaux
09:21 des échangeurs de la rivière Afaya.
09:24 Ces travaux ont occasionné de nombreuses déviations
09:27 qui obligent les automobilistes à faire plusieurs détours
09:30 et en durée de longues heures dans les bouchons
09:33 avant de se rendre à leur destination.
09:36 Abdoulguira Aziz.
09:38 Il est 15h au carrefour du nouveau camp d'Akwédo
09:41 dans la commune de Kokodi.
09:44 Nous sommes bien loin d'une heure de pointe
09:47 et pourtant tous les véhicules sont au point mort.
09:50 Les bouchons sont présents tout le long du boulevard Mitterrand,
09:53 rébaptisé boulevard Germain-Cofigado.
09:56 En raison de ces travaux, plusieurs harterts
09:59 des lacs Riviera-Palméré-Bégerville sont rétrécis.
10:02 Les usagers de cette chaussée se retrouvent
10:05 le plus souvent embarqués dans d'énormes bouchons.
10:08 C'est une route difficile.
10:11 Souvent même si on passe un chemin,
10:14 on se rend sorti d'un coin où on ne peut même pas passer.
10:17 Après, tu oublies de faire le grand tour encore
10:20 pour plus se rattraper où tu t'en vas.
10:23 En principe, je devais partir vers Faya,
10:26 mais on a oublié de passer ici parce qu'ils ont carrément
10:29 fermé l'autre côté. On a oublié de passer dans le couloir
10:32 pour sortir ici. Donc c'est tellement difficile
10:35 que cette société qui fait les travaux là-dessus
10:38 peut accélérer un peu pour qu'on puisse être libre.
10:41 Sinon, on sait que c'est bon, c'est pour l'évolution
10:44 mais on a un peu d'effort pour nous les usagers.
10:47 C'est difficile. Actuellement, le bouchon est au niveau
10:50 de l'ancien camp. On a fait près d'une heure de temps.
10:53 - Ce carrefour se trouve à moins de 5 km de là.
10:56 Ce difficile trafic empiète sur l'activité des transporteurs
10:59 de la zone. La recette quotidienne a connu
11:02 une légère baisse.
11:05 - Pour le moment, comme ils ont réduit la voie,
11:08 ça agit sur nos mains. Quand ça va finir, ça va aller.
11:11 On n'a pas trop ça. On fait comme c'est pas rien le pays.
11:14 - Il y a le jour où on a vu le vaccin, on a voulu avoir
11:17 beaucoup d'argent. Ça vient tout le temps dans le bouchon.
11:20 Ça, ça nous appelle souvent de faire ça en voile.
11:23 - Pour rattraper le coût, ces transporteurs ont augmenté
11:26 les prix du transport aux grandes dames de population.
11:29 - Nous avons constaté depuis un moment donné
11:32 que les prix du transport ont augmenté
11:35 depuis Agyamé jusqu'à la voie de Benjaimville.
11:38 Agyamé, ici, 200, 300.
11:41 Aujourd'hui, Agyamé, ici, j'avoue que quasiment c'est 500 francs.
11:44 Donc le prix a presque doublé.
11:47 - Ces échangeurs en construction vont contribuer
11:50 à décongestionner le trafic sur le boulevard Germain-Coffie-Gadot
11:53 lancé en avril dernier.
11:56 Ces travaux vont durer 33 mois
11:59 pour un coût de 75 milliards de francs CFA.
12:02 En attendant de pouvoir profiter des bienfaits
12:05 de ces échangeurs, les usagers du boulevard Coffie-Gadot
12:08 devront encore supporter ces files d'attente dans le bouchon.
12:11 - À quelques jours de la Coupe d'Afrique des Nations,
12:17 la Coupe d'Ivoire-Pays Hort se prépare.
12:20 Sur le terrain, les travailleurs ne pèdent pas de temps.
12:23 Ils s'activent pour donner fière allure à la vie d'Abidjan.
12:26 Ces travaux concernent toutes les rues principales
12:29 des différentes communes d'Abidjan.
12:32 La Coupe d'Ivoire-Pays Hort a fait le constat pour vous.
12:35 Voici son reportage.
12:38 - À 62 jours de la Canne, les travaux d'embellissement
12:41 des voies avancent à grands pas sur l'autoroute du Nord
12:44 en partance pour Yopougon.
12:47 Le travail est meticuleux.
12:50 Les ouvriers doivent d'abord dépoussiérer ces barres
12:53 de protection, passer au lavage soigneusement
12:56 avant de poser la peinture.
12:59 - On a mis du bois sur les toits séparataires
13:02 pour que la peinture puisse bien prendre.
13:05 - On est fiers de travailler dans le paysage.
13:08 Quand on arrive chez nous, on est fiers de ça.
13:11 - Ces travailleurs sont à la tâche 7 jours sur 7
13:14 depuis fin octobre pour tenir dans le délai.
13:17 Chaque jour est mis à profit pour avancer dans les travaux.
13:20 - Les bornes que vous voyez, d'abord,
13:23 c'est la debaie-lurette.
13:26 C'est normal pour un marché pareil.
13:29 Il faut nettoyer pour que la poussière, l'humidité
13:32 qui demeure depuis tant de temps soit écartée
13:35 pour qu'avant que la peinture passe,
13:38 elle marque un peu la beauté de ces trottoirs-là.
13:41 - Pour l'heure, toutes les voies principales
13:44 des différentes communes d'Abidjan sont concernées
13:47 par ces travaux d'embellissement.
13:50 Au rond-point de la rivière Troie dans la commune de Kokodi,
13:53 les travailleurs sont également à la tâche
13:56 pour donner une fière allure à la ville d'Abidjan
13:59 avant janvier prochain.
14:02 Le premier responsable du projet est lui-même sur les lieux
14:05 pour s'assurer du bon déroulement des travaux.
14:08 - Toute la côte du Val a changé.
14:11 Les gens sont là pour faire peinture partout.
14:14 C'est trop joli à voir.
14:17 Ceux qui vont quitter là-bas pour venir,
14:20 on a une équipe de nuit et on a des équipes de jour.
14:23 Pour le bien-être de la population,
14:26 on est obligé de se mettre au travail,
14:29 surtout pour la réussite de la canne.
14:32 C'est un défi pour toute la côte d'Ivoire,
14:35 y compris le président de la République.
14:38 Donc c'est à nous de faire le travail.
14:41 C'est pas quelqu'un d'autre qui va le faire à notre place.
14:44 - Pour la canne de l'hospitalité, la côte d'Ivoire s'est engagée
14:47 en 2017 dans la lutte contre l'immigration irrégulière
14:50 et pose des actions sociales en faveur des victimes du fléau.
14:53 Aujourd'hui, cette fondation veut amplifier ces actions
14:56 en ouvrant officiellement ses portes au grand public.
14:59 Un commentaire, Clément Boko.
15:02 - Les amis et connaissances de Jean-Luc Olivier Niabo
15:05 ont répondu présents à l'invitation
15:08 de la Fondation Maboussole pour faire face
15:11 à la situation de la canne d'Ivoire.
15:14 - Les amis et connaissances de Jean-Luc Olivier Niabo
15:17 ont répondu présents à l'invitation du jeune promoteur
15:20 de la Fondation Maboussole qui ouvre ainsi ses portes
15:23 aux jeunes vivants en côte d'Ivoire.
15:26 Cette fondation s'est assignée des missions précises.
15:29 - Maboussole est dans le domaine de l'immigration canadienne
15:32 et de l'accompagnement des jeunes.
15:35 A ce titre, nous avons fait plusieurs dons.
15:38 Nous avons débuté déjà derrière la secourssée.
15:41 Nous avons fait des dons aux jeunes qui souhaitaient
15:44 s'adonner à l'entrepreneuriat ou des jeunes qui souhaitaient
15:47 passer par l'étranger. Nous avons aussi fait des dons
15:50 à Dallois, la zone où il y a le plus d'immigrants clandestins.
15:53 Nous avons aidé à créer des métiers et à s'orienter.
15:56 Nous avons fait des dons à la prison où certaines personnes
15:59 ont voulu partir à l'étranger, d'autres étaient dans des difficultés
16:02 et ont été arrêtés. Nous sommes disponibles pour les jeunes.
16:05 Nous sommes prêts pour les accompagner.
16:08 - Les directeurs des études ont fait un séminaire
16:11 de renforcement de capacité venu de tous les horizons
16:14 de la Côte d'Ivoire et se sont retrouvés à la préfecture
16:17 de Dallois, au centre-ouest du pays.
16:20 Une rencontre pour mieux s'outiller, mais également
16:23 pour une meilleure compréhension des fonctions
16:26 en vue de prendre une part active dans la réalisation
16:29 d'une école de formation.
16:32 - Nous avons fait des dons à l'école de formation
16:35 pour mieux s'outiller, mais également pour une meilleure
16:38 compréhension des fonctions en vue de prendre une part
16:41 active dans la réalisation d'une école de qualité
16:44 en Côte d'Ivoire.
16:47 - Réunis au sein de la Ligue des directeurs des études
16:50 de Côte d'Ivoire, les directeurs des études des établissements
16:53 privés ont pris part du 2 au 6 novembre à ce séminaire
16:56 de renforcement de capacité. Une rencontre à travers
16:59 laquelle ils ont voulu réaffirmer leur volonté de contribuer
17:02 à la formation d'une école de qualité.
17:05 - Un directeur bien formé engage une école d'excellence.
17:08 Donc se former et bien évidemment prendre part au débat,
17:11 porter sur l'éducation nationale et de faire nos contributions
17:14 permettre véritablement de rehausser l'image
17:17 de l'école ivoirienne.
17:20 - Cette convention nous a rassurés. Nous cherchons
17:23 à atteindre l'objectif d'aller vers l'excellence en trouvant
17:26 les issues nécessaires pour valoriser notre corporation
17:29 et le travail à faire surtout.
17:32 - Ces outils de pilotage que nous avons jugés assez nécessaires
17:35 et stratégiques pour eux, ce sont le projet d'établissement
17:38 et la matrice d'action et le programme d'activité.
17:41 Nous avons souhaité les instruire sur ces différents outils
17:44 de pilotage pour mieux les accompagner dans la mise en oeuvre
17:47 de leurs missions.
17:50 - Représentant le préfet de région, le secrétaire général
17:53 de la préfecture de Daloa, Kwame Kofi, a félicité
17:56 les élèves et les enseignants pour leur grande mobilisation
17:59 à ce séminaire.
18:02 - Monsieur le préfet de région, perçois votre organisation
18:05 comme un élément catalyseur et fédérateur de toutes les énergies
18:08 et de toutes les sommes de vos expériences enrichissantes
18:11 en vue du relèvement du niveau des élèves.
18:14 - Outre le renforcement de capacités, les directeurs
18:17 des études des établissements privés entendent oeuvrer
18:20 pour nos élèves et nos enseignants.
18:23 Les directeurs des études des établissements privés
18:26 entendent oeuvrer pour l'excellence des collèges privés
18:29 à travers notamment l'organisation périodique
18:32 d'activités de formation.
18:35 - En religion, à prison, en communauté de coutume,
18:38 dans les églises du christianisme céleste,
18:41 chaque paroisse choisit un jour en cours d'année
18:44 pour dire merci à Dieu pour ses bienfaits.
18:47 Cette action est appelée "fête des moissons".
18:50 La fête de laquelle fidèles invités apportent des présents
18:53 à la maison du Seigneur pour témoigner leur gratitude
18:56 à la paroisse de la bonne sémence de Youpougon, Toit Rouge.
18:59 Cette fête a été célébrée avec ferveur,
19:02 nous dit Kémon Boko dans nos prochaines éditions.
19:05 Hors de la Côte d'Ivoire, l'armée malienne
19:08 mène depuis samedi des combats contre la rébellion toireg
19:11 dans la région de Kidal, dans le nord du pays
19:14 selon plusieurs responsables militaires.
19:17 Une offensive qui pourrait être le début
19:20 de la bataille annoncée pour la ville bastion
19:23 des séparatistes et enjeu majeur de souveraineté
19:26 pour l'État central. Le nord du Mali a le théâtre
19:29 depuis août d'une escalade entre les acteurs présents,
19:32 à savoir armées régulières, rebelles et tchadistes.
19:35 Le retrait de la mission de l'ONU, MINUSMA,
19:38 poussée vers la sortie par la gente,
19:41 a déclenché une course pour le contrôle du territoire.
19:44 Les autorités centrales réclament la restitution des camps,
19:47 les rebelles si opposants
19:50 et les djihadistes tâchants
19:53 d'en profiter pour affermir leur emprise.
19:56 Et voilà, c'est la fin de ce journal.
19:59 Merci de l'avoir suivi.

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