Le 19 Heures 30 de RTI 1 du 24 janvier 2024 par Alassane Drabo

  • il y a 8 mois
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00:00 [Musique]
00:14 Madame, Monsieur, bonsoir et bienvenue dans le journal.
00:16 Très heureux de vous retrouver sur RTU2.
00:19 Voici les titres.
00:21 Jean-Louis Gasset n'est plus le sélectionnaire de l'équipe nationale de football de Côte d'Ivoire.
00:25 Le Français a été limogé par la Fédération Ivoirienne de Football.
00:29 Son résultat insuffisant, il est remplacé par Emers Faye qui est élu de ses adjoints.
00:34 En Zambie, c'est une épidémie de choléra qui inquiète.
00:38 Elle a déjà fait plus de 500 morts.
00:40 La rentrée scolaire a encore une fois été recoussée.
00:43 Elle était initialement prévue le 8 janvier 2024,
00:46 mais il faudra attendre jusqu'au 12 février en raison du nombre croissant de cas de choléra
00:51 pour reprendre les cours.
00:53 Voilà pour le sommaire.
00:55 Vous suivez le 19h30 et vous faites toujours bien.
00:58 Côte d'Ivoire 0, Guinée-Équatoriale 4.
01:00 Encore aujourd'hui, ce score donne le vertige.
01:03 C'était la défaite de trop et elle n'est pas sans conséquence pour l'entraîneur des éléphants.
01:07 Jean-Louis Gasset a été limogé ce matin par la Fédération Ivoirienne de Football.
01:12 Le sélectionneur français avait pour mission d'atteindre au moins la demi-finale de la Cannes 2023.
01:18 Mais ses résultats insuffisants, notamment les deux dernières défaites face au Nigeria
01:22 et 11 Alliangues nationales ont précipité son départ.
01:25 Il sera remplacé par un trio d'entraîneurs avec en tête Emers Fayé, son ancien adjoint,
01:30 l'ancien gardien Alain Guamene et Guy Demel.
01:33 Juste en voici à ce qu'on dira.
01:35 Fin des parcours pour Jean-Louis Gasset avec les éléphants du Côte d'Ivoire.
01:40 Après la défaite écrasante de Pachyderme, 4 buts à 0 face à la Guinée-Équatoriale,
01:45 la Fédération Ivoirienne de Football avec à sa tête Idris Diallo
01:49 vient de mettre fin au contrat du sélectionneur des éléphants.
01:52 Dans les rues d'Abidjan, les Ivoiriens se prononcent sur cette décision.
01:56 Actuellement on est dans une période de compétition, on est pendant la Cannes.
02:01 Aller chercher un entraîneur ailleurs, lui faire signer un autre contrat et tout,
02:04 on verra que c'est pas forcément la meilleure des choses à faire,
02:07 surtout ça va nous perdre beaucoup de temps.
02:09 Et bon, à ce niveau-là je pense que c'est pas la meilleure des choses à faire en ce moment.
02:15 On est tenu de la paix avec Jean-Louis Gasset parce que dans son CV,
02:18 il n'a pas la hauteur, il n'a jamais gagné de trophées.
02:21 Vraiment les Ivoiriens étaient fatigués.
02:23 Vu ce qui s'est passé, vu la défaite des Ivoiriens, il était temps vraiment de passer à autre chose.
02:26 Donc vraiment je suis très content et je salue vraiment l'initiative.
02:29 Au-dessus de la Col d'Ivoire, il est important qu'on prenne l'habitude
02:32 de prendre des sélectionneurs de chez nous qui ont pratiqué le football et qui connaissent le football.
02:37 L'entraîneur d'accord, c'est le bouquet, mais c'est pas la solution pour moi.
02:41 Franchement, c'est pas la solution.
02:43 Et les joueurs qui ont joué, ils ont servi à quoi ?
02:46 Quand vous faites plaisir au peuple ivoirien, ça doit partir de la racine jusqu'aux feuilles.
02:50 Longtemps critiqué pour ses choix tactiques, Jean-Louis Gasset sera remplacé par un trio d'entraîneurs
02:56 des anciennes gloires du football ivoirien, à savoir Umes Faye, Alain Guamene,
03:02 ex-gardien de but des éléphants et guide des mêles.
03:05 Et toujours dans l'actualité de la Coupe d'Afrique des Nations 2023,
03:09 le match entre le Burkina Faso et l'Angola, lui, s'est soldé hier mardi par la victoire,
03:15 le but à zéro des Antilopes noirs.
03:17 Un match vécu intensément dans la rue de la capitale Abidjan.
03:20 La déception des supporters burkinabès qui sont, faut-il le préciser,
03:24 déjà qualifiés pour la huitième dans ce reportage de Fede Nayeo et Georgette Sidofo-Fadda.
03:29 Ils se sont retrouvés dans ce village khan situé dans la commune de Makouri, au quartier Anoumambo,
03:40 pour suivre le match qui oppose le Burkina Faso à l'Angola.
03:44 Eux, ce sont les ressortissants de la communauté burkinabè vivant en Côte d'Ivoire.
03:49 Quelques heures avant le coup d'envoi, ils sont confiants.
03:53 La victoire de leur équipe nationale est sans appel.
03:56 - On quitte Burkina pour venir, le Burkina va gagner.
03:59 On est 4 à 0 pour la première.
04:01 On est venus pour emporter la coupe au Burkina.
04:03 Sans la coupe, on ne rentre pas.
04:05 - Je crois bien que le Burkina va se qualifier ce soir, ce soir-là-même.
04:08 Et je crois qu'on va faire la fierté du Burkina et de la Côte d'Ivoire.
04:12 On va faire 4 à 0.
04:14 - 20h10. Les supporters, en unisson avec le joueur, entonnent l'hymne national.
04:19 C'est le début de la rencontre et le jeu des étalons est rassurant.
04:23 Mais pas suffisant, l'Angoula ouvre le score.
04:26 Un but qui ne mettra pas en mal la ferveur des supporters burkinabés.
04:30 Ils gardent encore l'espoir, malgré le coup de sifflet de la fin des 45 premières minutes.
04:36 - Ça nous effraie même pas, rien même.
04:38 La partie où on a mort, nous vient encore.
04:40 - C'est pas ça.
04:41 - Deux bières, hein!
04:43 - Du retour des vestiaires, dans ce restaurant spécialisé dans la cuisine burkinabé,
04:47 toujours au quartier Anoumambo,
04:49 difficile pour ces supporters de rester concentrés sur le match.
04:53 Si certains s'efforcent à suivre la rencontre,
04:56 d'autres délectent avec appétit le traditionnel riz au sumara, aimé purement burkinabé.
05:02 - On va manger pendant qu'ils sont en train de jouer.
05:05 Depuis matin, on a refait...
05:06 - Cette seconde partie du match est très mouvementée.
05:09 Les burkinabés concèdent un deuxième but.
05:11 Malgré le score de 2 buts à 0, les supporters restent toujours motivés.
05:16 - On n'est pas découragés, voilà. Vu que la course continue toujours,
05:20 donc on soutient toujours le pays.
05:21 Comme on le dit toujours, découragés, on n'est pas ivorais, donc découragés, on n'est pas burkinabés.
05:25 - À l'issue de la rencontre qui a vu la victoire de l'Angola,
05:29 le Burkina Faso se classe deuxième de la poule D avec 4 points,
05:34 assurant ainsi sa qualification pour les huitièmes de finale.
05:38 - Le Burkina Faso qui a donc perdu ce troisième match de la Cannes par 2 buts à 0.
05:44 Il y a une confrontation qui était aussi attendue hier mardi, c'est bien l'affiche Gambi-Cameroon.
05:49 Les Lyons indomptables ont arraché leur qualification en huitièmes de finale
05:53 dans la toute dernière minute de ce match âprement disputé.
05:56 Retour sur l'ambiance qui a prévalu avant, pendant et après avec Abdelaziz Guira et Clément Boko.
06:01 - Il est 17h ce mardi 23 janvier.
06:06 Dans la commune de Kokoudi, au village d'Anono, les yeux des supporters cameroonais sont rivés sur les écrans.
06:13 A leur côté, les Ivoiriens.
06:15 Le Cameroun joue sa survie dans cette Coupe d'Afrique des Nations face à la Gambie.
06:20 L'un des enjeux de ce match, la possible qualification des Ivoiriens en cas d'un match nul ou d'une défaite du Cameroun.
06:28 Le score est de 0 partout jusqu'au début de la deuxième mi-temps.
06:33 Et quand le Cameroun ouvre le score à la 56e minute, la joie s'empare des supporters.
06:39 - Oui, on est au final!
06:42 Et l'espoir d'une qualification de l'équipe camerounaise refait surface.
06:49 - Actuellement, nous sommes très contents parce qu'on vient de faire un but et puis ça nous permet de continuer la compétition.
06:56 Donc là, présentement, nous sommes contents et on espère que les Camerounais vont gagner le cap ou alors ajouter même trois autres buts.
07:03 Tout va bien se passer et si on a passé cette phase de poule, on va aller loin.
07:08 Cet enthousiasme va s'estomper quand la Gambie revient à un but partout et reprend l'air devant grâce à un second but à la 85e minute.
07:18 - J'aimerais vraiment qu'on gagne ce match parce que c'est un match vraiment capital pour nous.
07:24 Il faut qu'on gagne parce que si on ne gagne pas, on retourne.
07:29 Mais bon, on est toujours dans l'espoir.
07:34 - L'égalisation a tout changé et les Gambiens sont en train de menacer.
07:40 On espère que les Camerounais vont se ressaisir.
07:43 Le désarroi se lit sur le visage des supporters camerounais.
07:47 L'espoir d'une qualification s'amenuise au fil des secondes.
07:51 Et pourtant, du côté des supporters ivoiriens, c'est la joie.
07:55 Les affaires s'annoncent bonnes. L'élimination du Cameroun se profile à l'horizon.
08:01 - Je suis vraiment confiant parce que je sais que Cameroun va se retirer du village et la Côte d'Ivoire va se califier.
08:06 Je suis vraiment confiant parce que la Côte d'Ivoire va se califier et je sais que le trophée va rester en Côte d'Ivoire.
08:12 - La joie est plus courte que prévue pour les supporters ivoiriens.
08:16 Les Lyons indomptables reviennent à la marque et plient le match dans les arrêts de jeu.
08:21 Score final, 3 buts à 2 en faveur des Camerounais.
08:25 Ils obtiennent ainsi leur ticket pour les huitièmes de finale.
08:29 Les rues d'Anounau sont aux couleurs du drapeau camerounais, vert, rouge et jaune.
08:35 L'équipe du Cameroun termine deuxième de sa poule après cette victoire.
08:40 La Côte d'Ivoire, quant à elle, devra encore attendre les autres rencontres de ce mercredi 24 janvier avant d'être située sur son sort.
08:51 - Et à l'occasion de cette Cannes 2023, l'Office de la sécurité routière et le ministère des transports sensibilisent au respect du Code de la route.
08:59 Les usagers de la Y4 ou la voie de contournement d'Abidjan, du tunnel d'Abobo et d'autres voies à grande circulation ont été sensibilisés par la Direction régionale des transports des lagunes.
09:10 Une activité fort appréciée des usagers de la route à Kokodi, Aniamma et Abobo. C'est ce lundi 22 janvier 2024.
09:17 Yakouba Koulibaly à Citron Diara.
09:20 Avant d'entamer l'opération de sensibilisation des usagers de la route Y4, le coordonnateur général et le directeur régional des transports d'Abidjan Lagune des Grands Ponts ont procédé à un briefing avec les équipes des agents sensibilisateurs.
09:33 Après quoi, des agents sensibilisent les usagers sur place.
09:37 Les CAP est ensuite mis sur un autre site des opérations. Le lundi, Stade Bimpe, objectif, exhorter les usagers de la route à la culture de la prudence afin d'éviter les accidents en cette période de la CAN 2023.
09:50 Nous sommes sur une voie et nous avons constaté qu'il y a la pratique un peu de la vitesse. Il faut qu'on y aille doucement.
09:56 Beaucoup d'engins, conducteurs d'engins à deux roues n'ont pas de casque. Il faut le mettre.
10:01 Et moi, je crois que c'est dans la continuité que ce truc va se produire. Même après la CAN, nous serons toujours sur ces checkpoints, ces zones estimées accidentogènes pour sensibiliser cette population-là.
10:14 Après avoir sillonné les différents lieux d'opération, Raphaël Hiriébi, coordonnateur général de la sensibilisation, fait le point de sa tournée.
10:23 Nous sommes en pleine CAN. Il faut que la sécurité soit garantie. C'est les instructions que nous avons reçues du ministre des Transports.
10:31 Au niveau de la prestation, nous avons que nous sommes très satisfaits. Nous demandons aux usagers de la route d'être prudents, de respecter le code de la route.
10:41 En ce cas particulier-là, qu'ils roulent à vitesse modérée. Parce que quand on gagne, c'est l'euphorie. Quand on perd, c'est le mécontentement. Ça peut influencer les usagers.
10:52 On doit aller doucement pour sauver la vie des clients avec les piétons. Donc merci beaucoup pour l'intervention.
10:59 C'est un très bon geste. Nous sommes fiers. Et tant ils ne voient rien, on n'a rien à ajouter. Ce n'est pas pour féliciter le gouvernement.
11:06 Pour permettre aux nationaux et non nationaux de vivre la CAN 2023 en toute quiétude, le ministère des Transports entend garantir la sécurité routière et minimiser le nombre d'accidents.
11:17 Cette campagne de sensibilisation des usagers de la route a lieu dans les cinq villes qui abritent les terrains de jeu de la compétition CAN 2023.
11:26 Puisque nous parlons justement de la CAN, les surnoms des sélections nationales, elles aussi séduisent les spectateurs.
11:33 Les différentes équipes portent des noms à consonance animalesques. Les éléphants de Côte d'Ivoire, les aigles du Mali, les aigles de Carthage pour la Tunisie,
11:41 les lions de l'Atlas pour le Maroc, les lions de la Tiranga, les lions indomptables, les antelopes noires, les fenecs et j'en passe.
11:48 Mais que renferment toutes ces appellations ? Avec nous en plateau pour en parler, Dr Yalamous Akoulibaly, enseignant-chercheur au département d'Histoire,
11:56 spécialiste du Peuplement et des Civilisations à l'Université Alassane Ouattara de Boitier. Bonsoir docteur.
12:02 Bonsoir M. Drabot.
12:03 Merci de répondre à notre invitation. D'où proviennent toutes ces appellations, ces surnoms des équipes nationales dans cette CAN ?
12:09 Merci M. Drabot. J'avoue que c'est un plaisir et un double d'honneur pour nous de nous retrouver sur votre plateau.
12:16 Alors ces surnoms des animaux portés par nos équipes nationales ont plusieurs origines. Il y a une origine historique, une origine culturelle et aussi la philosophie.
12:30 On va s'intéresser à certains cas. Prenons les éléphants de Côte d'Ivoire. Puisqu'on le dit, la charité bien ordonnée commence par soi-même.
12:39 Alors quand on prend éléphant, au niveau de l'éléphant, on a aussi les défenses, notamment l'ivoire.
12:46 Donc l'éléphant a fini par donner son nom à la Côte d'Ivoire. C'est cet animal-là qui nous interpelle à la prise, à une prise de conscience nationale.
12:57 Et à côté de cela, on a aussi les pharaons d'Egypte. Et quand on parle des pharaons d'Egypte, on pense tout de suite aux pyramides.
13:07 Et à ce niveau-là, quand on lit les travaux de Cheikh Antadyop, tout commence par l'Egypte antique. Et c'est le Knoun, ou l'océan, primordial.
13:16 Donc quand on dit qu'ils sont pharaons, c'est dire qu'ils sont au-dessus des autres.
13:21 À côté de cela, il y a aussi le nzalang. Le nzalang national, c'est vrai que ce n'est pas une appellation animalesque,
13:30 mais tout de suite, il s'agit d'une expression fang, qui veut dire éclair, notamment au niveau de la Guinée équatoriale.
13:39 À côté de cela, on a les lions indomptables. Et le lion, en Afrique, est vu comme un animal qui est puissant, qui est féroce,
13:47 un prédateur, un animal qui n'a pas peur d'avancer. Et cela se voit avec les lions indomptables.
13:53 – Très bien. Puisque vous parlez de la puissance de ces appellations, vous terminez d'ailleurs avec le cabroun,
14:00 le lion qui est vu en Afrique comme un symbole de puissance. Est-ce que ces appellations, animalesques pour la plupart,
14:07 ont un impact sur la qualité de jeu de l'équipe, de la sélection ? Je prends le cas du Bénin, les écureuils du Bénin,
14:14 qui sont devenus aujourd'hui les guépards du Bénin, parce que le pays a estimé que l'écureuil était moins impressionnant.
14:19 – Effectivement, il faut dire oui et non à la fois. Alors pourquoi oui et non ? Déjà, il faut savoir que quand on prend le nom d'un animal,
14:29 ou quand on en prend le nom d'un animal, cela veut dire qu'on devrait se comporter comme cet animal.
14:35 C'est-à-dire qu'il faut voir les valeurs positives qui se retrouvent chez cet animal, notamment l'éléphant.
14:43 Quand on prend l'éléphant en Côte d'Ivoire, on se rend compte que c'est un animal qu'on retrouve non seulement au niveau de la zone savannicole,
14:51 mais aussi de la zone forestière. Et donc cet animal-là devrait pouvoir nous amener à dire qu'on va faire comme l'éléphant,
14:59 parce que l'éléphant est fort, il intimide les autres. Mais à côté de cela, non, parce que tout simplement, on voit les super-égles du Nigeria
15:08 qui ont fini par transporter l'éléphant de Côte d'Ivoire. C'est-à-dire que c'est…
15:13 – Disons que l'aigle est monté sur l'éléphant pour prendre son envol.
15:18 – Justement. Donc c'est-à-dire que c'est une question de représentation, de représentation culturelle et de représentation philosophique chez les peuples africains.
15:27 – Et tout cela, oui, et tout cela trouve une justification dans l'onomatologie, c'est cela, rationnel ?
15:33 – Alors à ce niveau, on a l'onomastique. L'onomastique, il s'agit là de la science qui étudie les noms.
15:39 Et les noms sont chargés positivement ou encore négativement. Il convient ici pour les individus de pouvoir appliquer la partie positive
15:49 pour tendre vers le bien, vers la force, vers l'union.
15:53 – Très bien. Est-ce que justement cette appellation animalesque que les équipes nationales africaines se donnent
16:01 pourrait avoir un impact aussi sur la génération future, la génération à venir ?
16:06 Est-ce que c'est quelque chose qu'on laisse finalement à la postérité ?
16:09 Parce qu'en Europe ou en Amérique du Sud par exemple, les équipes nationales sont souvent reconnues par la couleur de leur maillot.
16:17 – Effectivement, il y a un héritage pour la postérité, il y a un héritage pour les générations à venir.
16:24 Et là, quand on prend les animaux, il convient de protéger ces animaux-là.
16:29 Effectivement, parce qu'il ne faut pas les éteindre.
16:33 Il faudrait bien que les générations futures sachent qu'il existait tel ou tel animal.
16:38 On a vu le cas de Rhino, ça fait un sarcasme.
16:41 – Le rhinocéros.
16:42 – Oui, le rhinocéros, ils ont dit "nicéros". Effectivement, si on tuait ces animaux,
16:47 on n'allait pas avoir l'occasion de voir cet animal-là, Rhino, qui est devenu célèbre dans ce petit village, Baoulé.
16:56 Il y a aussi l'intérêt de la prise de conscience générale et aussi la prise de conscience au niveau de la collectivité.
17:04 Il y a la notion d'effort, c'est-à-dire qu'il faut travailler fort pour parvenir à ses fins.
17:11 – Très bien. On a vu aussi ces derniers jours une actualité quand même assez brûlante.
17:16 Elle est aussi étonnante pour certains, depuis la défaite cuisante des Ivoiriens face aux Zalangs nationales dont vous parliez,
17:25 que la question de la sorcellerie a été remise au goût du jour.
17:31 Est-ce que vous, en tant qu'historien, vous y croyez ?
17:35 Ce seraient bel et bien des sorciers qui ont empêché cette victoire des éléphants.
17:39 Ils sont capables aujourd'hui, selon vous, l'historien, de rectifier le tir pour la suite ?
17:44 – Alors, à ce niveau, il faut savoir que concernant ces noms d'animaux,
17:49 effectivement, on va se rendre compte qu'il y a un élément réaliste.
17:55 C'est-à-dire que les populations ont une représentation, ont une manière de voir.
18:01 C'est-à-dire que dans les sociétés, ils se disent que la sorcellerie a un impact sur la société.
18:08 Mais quand on essaie de faire…
18:12 [incompréhensible]
18:20 – Oui, quand on essaie justement, comme vous le disiez en offre,
18:23 avec les explications du professeur Boatje Meler-Amsès,
18:26 ça pourrait trouver aussi une explication rationnelle.
18:29 Mais je sais que dans d'autres occasions, on en parlera.
18:31 Merci beaucoup, Dr Yalamoussa Koulibaly.
18:33 Vous êtes historien, enseignant-chercheur à l'université Al-Hassan Ouattara de Boitier.
18:38 Merci d'avoir répondu à toutes ces questions.
18:40 Dans un autre chapitre, en religion, justement,
18:42 la Ligue islamique des prédicateurs en Côte d'Ivoire,
18:45 en collaboration avec l'association ISAN pour le développement et l'éducation, l'ONG AIDE,
18:49 a organisé le samedi 20 janvier 2024 la 22e édition
18:53 de son concours de lecture salmodier du Glorieux Coran.
18:56 Cette activité annuelle s'est déroulée au quartier Plateau d'Aucuy,
18:59 dans la commune de Kokodi, avec pour thème la tolérance,
19:02 l'identité du musulman, le reportage de notre équipe dans nos prochaines éditions.
19:07 Hors de nos frontières, des militaires ont été blessés,
19:11 plusieurs dizaines de terroristes appartenant à Boko Haram
19:14 ont été tués hier mardi au Niger.
19:17 Cela est arrivé lors de combats dans la partie nigérienne du Lac Tchad,
19:20 c'est dans le sud-est du pays, selon un communiqué du gouvernement.
19:24 Selon le ministère nigérien de la Défense,
19:26 Boko Haram a attaqué mardi vers 1h50 un bataillon spécial d'intervention
19:31 positionné à l'aéroport de Oungigmi, une ville garnissant dans la région de Difa,
19:36 près du Nigeria.
19:37 Après des combats qui ont duré une vingtaine de minutes,
19:39 les militaires ont opposé une résistance farouche
19:42 et mis en déroute les assaillants vers les rives du Lac Tchad,
19:45 à cheval entre le Niger, le Nigeria et le Tchad, précise un communiqué
19:49 du ministère publié mardi soir.
19:52 Une poursuite engagée, avec l'appui des vecteurs aériens,
19:55 a permis de localiser les assaillants qui embarquaient dans 10 pirogues sur le Lac Tchad.
20:00 Et pour finir, nous vous le disions déjà en titre,
20:03 en Zambie, c'est une épidémie de choléra qui inquiète.
20:06 Elle a déjà fait plus de 500 morts.
20:08 La rentrée scolaire a encore une fois été repoussée.
20:11 Elle était initialement prévue le 8 janvier 2024,
20:14 mais il faudra attendre jusqu'au 12 février,
20:16 en raison du nombre croissant de cas de choléra pour reprendre les cours.
20:20 L'annonce a été faite par le ministre de l'Éducation,
20:23 M. Siyah Kalima, lors d'une conférence de presse dans la capitale Loussaka.
20:27 Loussaka, qui est aussi l'épicentre de l'épidémie.
20:31 Nous voilà au terme de ce journal.
20:33 Merci aux équipes techniques et de rédaction.
20:35 Merci à vous aussi de nous avoir suivis.
20:37 Excellente soirée et fasse Dieu que le Maroc gagne
20:39 pour que la Côte d'Ivoire soit qualifiée en 8e de finale.

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