Le 19 Heures 30 de RTI 2 du 17 janvier 2024 par Alassane Drabo

  • il y a 8 mois
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00:00 [Musique]
00:15 Madame, Monsieur, bonsoir et bienvenue dans le journal, dans l'actualité de ce mercredi.
00:20 Le maillot de la sélection nationale de Côte d'Ivoire coûte cher.
00:23 Les Ivoiriens, qui veulent être dans la couleur de leur équipe, ont du mal à s'en procurer.
00:28 Le coût des maillots est exorbitant.
00:30 Ils crient leur colère dans ce journal.
00:33 La guerre au Soudan s'intensifie et des sites religieux sont pris pour cibles,
00:37 ainsi que des patrimoines de l'UNESCO saccagés.
00:39 Les sites de Naka et de Mouzawarata Soufra, dans l'État d'une île au nord du pays, ont été le théâtre de combat.
00:47 Voilà pour le sommaire. Vous suivez le 19h30.
00:49 Et quel meilleur choix pour vous informer ?
00:51 La première journée des matchs de poules de la Calme 2023 prend fin ce soir avec le groupe F.
00:56 Les éléphants ouvriront le deuxième match ce jeudi 18 janvier au stade Alassane Ouattara des Bimpe face au Nigeria.
01:03 Le match suscite beaucoup d'engouement puisqu'il est vu comme un derby.
01:07 Les éléphants pourraient décrocher leur ticket pour la huitième de finale dès demain.
01:10 Et pour les soutenir, les Ivoiriens sont à la recherche des maillots de la sélection nationale.
01:15 C'est une œuvre tellement difficile.
01:18 Les prix des maillots sont exorbitants.
01:20 Ils flambent chaque jour au marché d'Ajamé.
01:22 Vous le verrez, certains supporters n'ont pas manqué d'exprimer leur désarroi face à cette hausse du coût des maillots de la sélection.
01:29 Le constat de Justin Kouassi est ainsi tendira.
01:32 - Maillot de 7 000 francs. On vend ça à 12 000, 14 000 francs.
01:36 Vous voyez ça qu'il y a là ?
01:38 On l'a pris. Là, je vais te dire 15 000, 20 000. On ne veut pas ça.
01:41 Ajamé Black Market.
01:43 Ici, les supporters et fans des éléphants s'arrachent les maillots de la Côte d'Ivoire à la fin du deuxième match de nos pachudermes contre le Nigeria.
01:52 Ces supporters font du port des maillots une priorité.
01:55 C'est le cas de Frank Momboy, venu des États-Unis.
01:59 - Je supporte le beau football.
02:01 La Coupe d'Afrique, c'est la fête du football africain.
02:06 C'est vrai que je suis Cameroonien, mais je porte aujourd'hui le maillot de la Côte d'Ivoire parce que demain, ils vont jouer.
02:11 Donc, je serai au terrain.
02:13 Donc, pour présenter et montrer mon amour avec mes frères ivoiriens, tu dois assumer ton choix.
02:20 Donc, tu dois porter les couleurs de l'équipe que tu supportes.
02:24 Mais cette fierté de porter les couleurs de son pays durant la canne de l'hospitalité est devenue un luxe pour certains supporters.
02:31 Le prix des maillots a connu une hausse considérable depuis la première victoire des éléphants.
02:36 - Je n'ai pas porté le maillot. Effectivement, c'est à cause du prix des maillots que je n'ai pas porté.
02:41 Le fait que je n'ai pas les moyens de pouvoir acheter le maillot, ça fait mal.
02:44 Puisque le ticket, on peut le gagner à 5 000, à 2 000, à 3 000.
02:47 J'ai payé 3 000 pour aller regarder. Une fois que je suis là-bas, en train de voir les partis de demain jouer, ma voix peut porter.
02:54 - Avant la canne, il achetait au moins 5 maillots pour garder la maison.
02:58 Il m'a dit que dès qu'il va gagner le premier match, il va augmenter le prix des maillots.
03:03 C'est comme ça. C'est ça qu'on nous revoit, là.
03:05 Les maillots qu'on vendait à 7 000, 8 000, aujourd'hui, on nous dit 15 000, 17 000.
03:10 Demain, c'est pour Paris, avant la canne.
03:12 - Un des théâtres où, à raison, grossistes et revendeurs se justifient.
03:16 - Les maillots ont augmenté parce qu'on marchait ici, là. Les maillots manquent, actuellement.
03:21 Au début, on faisait, en gros, à 8 000, 10 000. Maintenant, ça a augmenté à 15 000 francs.
03:26 Voilà. Donc, les clients sont obligés de payer à 30 000.
03:28 Jamais, ici, là, on fait un maillot à 15 000, 15 000. Mais ils sont venus. Tout le monde, on va vendre original.
03:34 Voilà. Donc, original, là, maintenant, c'est 7 000, 9 000, on vend ça.
03:37 - Où est-ce qu'on va le gagner, demain, là ? Le prix, là, ça monte encore.
03:40 - Si le déroulement de la 34e Coupe d'Afrique des Nations canne se passe bien pour les éléphants des Côtes d'Ivoire,
03:47 Fossey a dû constater que la flambée du prix des maillots reste une problématique pour les supporters.
03:54 - Par ailleurs, c'est toute la Côte d'Ivoire qui vibre au rythme de cette 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations.
04:00 Dans la région du Ouoruba, au nord-ouest du pays, les étoiles du Baffin,
04:04 un groupe d'artistes ressortissants de la région ont sorti une musique de soutien à nos éléphants,
04:10 un single qui a été présenté aux fils et filles de la région la semaine dernière. Joël Gosset.
04:16 (Musique)
04:21 - Ambiance Ouoruba, un énième joyau musical en soutien à l'équipe nationale ivoirienne à l'occasion de la Canne Coupe d'Afrique des Nations.
04:30 Un single, le fruit du travail abattu par le groupe, les étoiles du Baffin.
04:35 Objectif, créer un mouvement de soutien au nom de tous les ressortissants du district du Ouoruba.
04:42 - Nos éléphants, il faut les soutenir.
04:44 Etant artistes, c'est à travers la voix qu'on peut faire passer le message,
04:48 interpeller et dire aux Ivoiriens de vraiment soutenir nos éléphants parce qu'ils ont besoin de ça.
04:53 Voilà, étant aussi le terrain, ils ont besoin de ces encouragements-là pour être motivés et nous faire venir ce qu'on a besoin, comme la Coupe.
05:00 - Le producteur du groupe se dit honoré d'avoir contribué à la réalisation de ce délice artistique.
05:06 (Musique)
05:12 - On attend d'abord que la population d'Ouoruba s'approprie l'oeuvre, qu'il y ait de très belles factures,
05:19 et qu'ensuite les autres populations de la Côte d'Ivoire s'en approprient
05:25 et que partout, c'est face à la promotion de l'oeuvre qui vient de sortir et que je suis convaincue peut compéter avec la proche tête de ce pays-là en matière de soutien aux éléphants.
05:37 - À cette cérémonie, les étoiles du Bafing ont aussi annoncé la sortie du prochain album intitulé "Yeya, espoir".
05:45 Composé de 10 titres, cet album dépeint un monde emprunt d'hypocrisie, de méchanceté et de beaucoup d'autres mots.
05:54 (Musique)
05:57 Et puisque nous parlons de la Cannes, le groupe E est entré en lice hier mardi au Stade Amadou Gonkou Libaly de Corogo.
06:04 Le directeur général de la RTI, radio-télédiffuseur hôte de cette édition de la Cannes, s'est rendu avant les matchs dans la cité du Poro.
06:11 Fosé Nidambélé est allé encourager ses équipes sur place à produire de bons résultats,
06:15 mais il a aussi rassuré la Côte d'Ivoire tout entière, mais aussi le monde, sur la qualité du travail fourni par la RTI,
06:22 et dont vous êtes forcément des témoins. Sur place, la correspondance de N'Gamlé Konaté.
06:27 Le directeur général de la RTI, Fosé Nidambélé, entouré de ses plus proches collaborateurs,
06:32 rend visite au personnel de la radiodiffusion télévision ivoirienne à Corogo.
06:37 Une visite pour encourager l'ensemble des agents issus des différents services impliqués dans la production
06:42 et la transmission des matchs prévus au stade Amadou Gonkou Libaly de Corogo.
06:46 Nous nous sentons rassurés de savoir que le premier responsable de notre entreprise s'inquiète déjà pour nous.
06:51 Nous sommes rassurés et nous aussi à notre tour, nous voulons le rassurer, qu'on va donner le meilleur de nous pour que tout puisse bien se passer.
06:59 Ce genre de visite, ça booste. Ça booste parce que Corogo, de tous les six sites, je veux dire que la RTI court en tant que RTDH,
07:06 c'est la base de la RTI, où on a l'ensemble des équipes de la RTI.
07:10 L'occasion était également belle pour le directeur général de la RTI de passer en revue les différentes installations techniques,
07:16 notamment le cas régi de production, la transmission et le service médical.
07:20 En bon capitaine, Fosseni Dambélé montre ainsi le chemin à son équipe,
07:24 forta d'une centaine d'agents déployés dans la cité du Poro depuis le 10 janvier 2024.
07:29 Nous avons des déploiements sur l'ensemble des stades, mais le gros de la troupe est ici à Corogo.
07:34 C'était très important de venir voir un peu le dispositif mis en place, voir un peu l'organisation également mise en place,
07:42 échanger avec les équipes, nous assurer que tout se passe bien et que la team RTI est prête pour l'entrée en compétition du stade Amado Goncouli Valley à Corogo.
07:55 Ce que le président de la République, son excellence Arassane Ouattara, a dit, c'est de rouler effectivement sur le terrain.
08:02 Nous avons des infrastructures de très haut niveau. Nous avons une organisation parfaitement exécutée.
08:10 Tout est fait pour que tout se passe dans les meilleures conditions et tout se passe selon les standards voulus par la CAF, qui sont les standards internationaux.
08:20 Après le succès des premiers matchs du groupe E, l'éléphant de la production est décidé d'assumer son statut de télédiffuseur hot.
08:26 Le match est issu jusqu'au 11 février 2024, date de la finale de la 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations.
08:33 La maestria des agents de la RTI a encore une fois été de mise durant la confrontation entre le Mali et l'Afrique du Sud.
08:40 Les Aigles ont dominé et remporté la partie sur le score de 2 buts à 0.
08:44 C'était une ambiance de folie dans les fan zones, notamment dans la commune d'Atekoube, qui abrite,
08:48 vous le verrez, de nombreux ressortissants maliens, le témoignage de Joël Gossé.
08:53 - Commune d'Abobo, quartier Oupira, à la Sainte-Gérande et ce kiosque séparé d'un vêtement aux couleurs du drapeau de son pays, le Mali.
09:02 S'il est physiquement présent, son esprit et son cœur se trouvent dans la ville de Kourougo, au nord du pays,
09:08 où son équipe, les Aigles du Mali, disputent son premier match de la CAN contre l'Afrique du Sud.
09:14 - Nous sommes ici et les joueurs sont à Kourougo. Ce sont nos soldats.
09:20 Nous sommes avec eux et nous allons les soutenir. Que Dieu donne la victoire au Mali.
09:25 Dans les rues Juston, le kiosque de Alassane, les échos de Vuvuzela se font entendre
09:30 et cet espace en plein air, choisi par les supporters maliens, pour suivre le match.
09:36 À peine le coup d'envoi donné par l'arbitre, que les Aigles du Mali sortent leur griffe et investissent la défense de Bafana-Bafana.
09:45 Lien d'un moment décisif de la rencontre, ce pénalty manqué par l'équipe sud-africaine.
09:51 C'est l'extase totale. Les supporters maliens sont plus que jamais profonds quant à la victoire de leur équipe.
09:59 - Le Mali a des très bons joueurs. Vraiment, j'ai confiance en eux.
10:02 On veut qu'ils fournissent plus d'effort. La manette dont nous voyons, on croit qu'à la longue, ça peut aller.
10:08 Le match va se terminer dans les bonnes conditions et avec une suite de 2 à 0.
10:12 Pour le Mali, c'est reconfiant. Que le Mali va gagner.
10:15 La prophétie ne tardera pas à se réaliser. Au retour des vestiaires, le Mali plante debout.
10:22 Et puis le match, c'est la joie chez les supporters.
10:25 - Mali ! Mali ! Mali !
10:30 Les matchs de la Cannes sont aussi des moyens de retrouvailles et de convivialité entre les ressortissants de différentes nations.
10:37 Dans la commune d'Ategoube, les villages Cannes ont été mis en place à cet effet, comme celui-ci, situé au quartier de la mairie.
10:45 - Ici, Ategoube, c'est la Côte d'Ivoire miniature. Et pour ne pas dire que c'est l'Afrique en miniature.
10:50 Nous avons beaucoup de populations de la CDIO ici.
10:53 C'est pourquoi nous avons voulu partager ce moment de bonheur avec toutes nos populations en offrant la Cannes à Kouaba, à nos populations d'Ategoube.
11:00 - Le plus important, c'est de vivre cette Cannes dans une joie indescriptible. Faire honneur à la Côte d'Ivoire.
11:06 Dire à tout le monde entier que la tête ivoirienne est une tête de totalité.
11:10 Si des villages Cannes existent dans la commune, certains riviereux, eux, ont préféré suivre le match depuis leur domicile avec un proche des nationalités maliennes.
11:19 L'objectif ici est de montrer l'hospitalité des Ivoiriens vis-à-vis des ressortissants du Mali, pays voisin.
11:26 - Chacun a son Malien à Ategoube. Chacun a son Nigérian à Ategoube. Chacun a Ategoube, là, est tuteur d'un étranger.
11:35 Donc c'est dans ce sens que vous voyez mon frère Malien qui est là. On l'a réussi, comme on sait, par le ministre Pauline Claude dans lui-même.
11:44 Alors on a suivi le match ensemble, on a regardé, on a vibré. Et bon, félicitations à lui. Il a remporté ce match.
11:51 Et je lui disais tantôt que ça, c'est notre acrobat. Mais quand on va aller voir le Malais, on va aller montrer qui a mis l'eau dans le coco.
11:59 Vainqueur du match, les supporters maliens répatrent, satisfaits et fiers de leur équipe nationale.
12:06 Ils ont désormais les yeux rivés sur le prochain match face à la Tunisie. Objectif, s'assurer de la qualification pour les huitièmes des finales.
12:17 Dans un autre chapitre, la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises a présenté la nouvelle disposition prévue dans les textes de l'annexe fiscale 2024.
12:26 Face à certains textes contraignants, la Fédération souhaite faire un plaidoyer aux autorités compétentes.
12:31 Elle espère ainsi bénéficier d'un allègement fiscal propice aux affaires.
12:35 Le siège social de l'organisation a abrité la rencontre le vendredi 12 janvier 2024 dans la commune de Kokodi.
12:41 Le témoignage de Georgette Hiddo Fofana.
12:45 Après un toilettage approfondi des mesures contraignantes aux affaires, la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises, FIFPME,
12:55 présente et explique les nouvelles dispositions prévues dans les textes de l'annexe fiscale 2024. Elle fait des doléances aux autorités.
13:03 L'objectif, c'était donc de présenter exactement, de fond en comble, les nouvelles dispositions contenues dans cette loi de finances-là.
13:11 Au terme des échanges, franchement, au niveau de la Fédération, nous restons encore sur notre faim parce qu'un certain nombre de dispositions,
13:20 un certain nombre également de propositions faites, bien sûr, par la Fédération n'ont pas été prises en compte, malheureusement.
13:30 C'est vrai que certaines mesures que nous avons proposées ont été prises en compte, mais nous pensons que beaucoup de choses encore peuvent être faites.
13:37 Nous avons, au niveau de la Fédération, entrepris un certain nombre d'actions, d'abord vis-à-vis de notre ministère de tutelle,
13:44 donc le ministère du Commerce et de l'Industrie. Nous avons également entrepris de rencontrer le nouveau ministre en charge du budget
13:51 parce que pendant que l'annexe fiscale s'écrivait, ce n'était pas le même ministre aujourd'hui. Nous sommes très confiants que cela va donc se faire.
13:57 Nous, on a très grand espoir que, même si l'annexe fiscale est sortie avec encore cette disposition,
14:04 il y aura des réaménagements qui permettront de supprimer ces minima des perceptions patentes et BIC, compris.
14:11 Les participants espèrent que des mesures soient trouvées à leurs inquiétudes.
14:16 Les nouvelles dispositions qui ont été évoquées, je pense qu'elles ont été très bien négociées par notre Fédération également,
14:21 qui a été associée à toutes ces décisions. Mais nous pensons que l'État de Côte d'Ivoire pourra améliorer, encore une fois, notre situation en tant qu'entrepreneurs, surtout transporteurs.
14:33 L'annexe fiscale, elle-même, a 31 mesures. Nous avons présenté l'essentiel, en tout cas, des mesures qui concernent le secteur, enfin, les PME.
14:41 Il y a des revendications diverses. L'auditoire a généralement accueilli positivement certaines réformes.
14:49 Le ressenti général est que l'annexe fiscale 2024 ne prévoit pas de mesures significatives de soutien au secteur privé,
14:57 où il est attendu un signal fort des autorités fiscales vis-à-vis de la réforme fiscale menée conjointement avec l'administration depuis 2014, pour laquelle des mesures sont attendues.
15:11 Les années passent et les divorces se multiplient dans la société ivoirienne. Quelles sont les causes de ces nombreuses ruptures ?
15:18 Et comment y remédier ? La communauté musulmane des résidents de la cité Biabou II cherche des réponses à ces questions.
15:25 Elle a organisé un panel sur la prolifération des divorces. C'était le week-end dernier dans la commune d'Abobo.
15:31 Giorgetti Dofofana nous en dira un peu plus dans nos prochaines éditions.
15:35 Et dans le reste de l'actualité, hors de nos frontières, la guerre au Soudan s'intensifie et des sites religieux sont pris pour cibles, ainsi que des patrimoines de l'UNESCO saccagés.
15:43 Les sites de Naka et de Mouzawarata Soufra, dans l'État du Nil, au nord du pays, ont été le théâtre de combat.
15:49 Le Regional Network for Cultural Rights dit dans un communiqué condamner fermement l'incursion des forces de soutien rapide, les FSR, les redoutés paramilitaires du général Mohamed Hamdan Daglo,
15:59 en guerre contre l'armée du général Abdel Fattah El-Burhan depuis le 15 avril. Sur ces sites, l'ONG dit avoir consulté des sources fiables, des images et des vidéos mises en ligne sur les réseaux sociaux
16:10 montrant des combats entre l'armée et les FSR qui ont probablement exposé les sites au vandalisme, à la destruction, au pillage et au vol.
16:19 En plateau avec nous ce soir, celui que l'on appelle désormais Dr Kwame Kwadio.
16:23 Son histoire a ébloui toute la Côte d'Ivoire et au-delà. Conducteur de bus à la Sotra pendant 21 ans, il a obtenu le 21 novembre 2023 un doctorat à l'Université Alassane Ouattara de Boitier,
16:34 un doctorat qui a porté sur le thème "Alphabétisation et formation professionnelle aux normes ISO, études appliquées à la Société des transports abidjanais".
16:42 Bonsoir Dr Kwame Kwadio.
16:44 - Bonsoir monsieur.
16:44 - C'est ton rêve qui se réalise ?
16:47 - Oui, justement.
16:49 - C'est un rêve, vous avez toujours voulu poursuivre les études et devenir donc docteur ?
16:54 - Oui, c'est un rêve d'enfant. J'ai toujours souhaité embrasser la carrière de professeur de lettres.
17:05 Au départ je voulais être grammairien et il faut dire que pour y arriver, mon chemin a été parsemé de beaucoup d'embûches.
17:14 - Un chemin parsemé de beaucoup d'embûches, notamment vous commencez à la Sotra, vous y exercez pendant 21 ans.
17:21 Comment est-ce que l'aventure avec la Société des transports abidjanais démarre ?
17:26 - J'ai été recruté par la Sotra en 2002 à l'occasion d'un test de recrutement.
17:36 Et comme j'avais le permis de conduire, j'ai présenté ce test et j'ai été reçu pour y exercer en tant que machiniste.
17:45 - Vous y avez gravi les échelons, vous êtes passé de simple machiniste à formateur. Comment est-ce que ça s'est fait ?
17:51 - Oui, au départ on a commencé par être receveur.
17:57 - D'accord.
17:58 - Après mon recrutement, j'étais receveur pendant près d'un an et par la suite, j'ai été formé à la conduite.
18:07 J'ai exercé ce métier, cette profession, de 2003 jusqu'en 2019.
18:16 Et après, j'ai été affecté au service contrôle pour conduire les contrôleurs.
18:23 - Très bien. Être conducteur de bus à la Sotra ne doit pas être du tout aisé puisque vous êtes constamment tous les jours sur les routes abidjanaises.
18:34 À quel moment est-ce que vous arriviez à étudier lorsque le projet de devenir docteur a refait surface dans votre vie ?
18:42 - Justement, le poste de machiniste n'est pas une sinécure.
18:47 Ce n'est pas un métier facile, mais quand on a un idéal, on y travaille pour y arriver.
18:57 Et au-delà de mes heures de service, quand j'arrive à la maison et quand ma petite famille doit dormir, je commence à bosser.
19:05 Et souvent, je termine les études jusqu'à 4h, 5h. Je vais me coucher un peu pour repartir ensuite au travail.
19:15 J'ai fait cela pendant quelques années et après ça, j'ai décroché mon titre de docteur.
19:25 - Le thème, le sujet sur lequel vous avez justement travaillé est très intéressant.
19:30 Alphabétisation et formation professionnelle aux normes ISO, études appliquées à la Société des transports abidjanais.
19:36 Pourquoi le choix de cette thématique ?
19:40 - À l'accoutumée, quand on parle d'alphabétisation, on fait allusion au secteur informel.
19:48 Et cette fois-ci, j'ai bien voulu innover en collaboration avec mes encadreurs,
19:57 surtout mon directeur de thèse, professeur Kwame Kwaku,
20:03 professeur titulaire des sciences du langage à l'université à la Sangoattara de Buaké.
20:07 J'ai voulu appliquer à l'alphabétisation le management d'entreprise.
20:14 - Très bien. Merci beaucoup, Dr Kwame Kwaku.
20:18 Il ne faudrait pas faire en torse à votre titre que vous avez si précieusement acquis.
20:22 Vous êtes aussi au couleur des éléphants de Côte d'Ivoire.
20:24 Prenons ce titre pour le match de demain contre le Nigeria.
20:27 - Moi, je vois 2-1 en faveur de la Côte d'Ivoire.
20:32 - 2-1. Souhaitons que ce soit 2 euros pour ne pas rentrer dans les calculs.
20:34 Merci beaucoup. C'était un véritable plaisir.
20:37 Merci d'être passé par le 19h30.
20:38 Vivement que votre exemple de vie et ce courage puissent inspirer les générations futures,
20:43 la postérité tout simplement.
20:44 Merci à vous aussi de nous avoir suivis.
20:46 Merci aux équipes techniques et aux rédactions.
20:48 Excellente soirée sur les antennes du groupe RTI parce que la Cannes, c'est chez nous.
20:51 C'est beau.
20:53 [Musique]

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