Ukraine : Un sort scellé par le conflit israélo-palestinien ? - JT du mardi 31 octobre 2023
Au programme de cette édition, nous commencerons par un point sur la situation en Ukraine. Totalement évacuée par les médias du Système hâpés par le conflit israélo-palestinien, la guerre à l’est n’en est pas pour autant terminée. Hervé Carresse nous livrera son analyse de la situation sur place dans cette édition.
Nous repartirons ensuite au Proche-Orient pour s’intéresser à la situation géopolitique.
Et puis nous reviendrons en France pour évoquer la question du terrorisme et de l’emprise du phénomène sur les plus jeunes.
Nous repartirons ensuite au Proche-Orient pour s’intéresser à la situation géopolitique.
Et puis nous reviendrons en France pour évoquer la question du terrorisme et de l’emprise du phénomène sur les plus jeunes.
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00:00 [Musique]
00:14 Madame, Monsieur, bonsoir, je suis très heureuse de vous retrouver ce soir pour ce nouveau journal.
00:19 Au programme de cette édition, nous commencerons par un point sur la situation en Ukraine.
00:23 Totalement évacuée par les médias du système AP, par le conflit israélo-palestinien,
00:28 la guerre à l'Est n'en est pas pour autant terminée.
00:30 Hervé Carès nous livrera son analyse de la situation sur place dans cette édition.
00:35 Nous repartirons ensuite au Proche-Orient pour s'intéresser à la situation géopolitique
00:40 et puis nous reviendrons en France pour évoquer la question du terrorisme
00:44 et de l'emprise du phénomène sur les plus jeunes.
00:46 [Musique]
00:50 Plus de 600 jours de guerre ouverte en Ukraine et une situation relativement figée
00:54 alors que tous les regards sont tournés vers le Proche-Orient.
00:57 Le conflit à l'Est de l'Europe semble parti pour s'éterniser aux plus grandes dames des populations.
01:02 Le point tout de suite.
01:03 Un an, huit mois, sept jours.
01:06 Le conflit en Ukraine s'éternise et semble désormais faire partie du quotidien
01:10 au point d'être mis de côté dans les médias.
01:13 Installée aux portes de l'Europe, cette guerre aborde son deuxième hiver sans perspective de paix.
01:19 Malgré un bilan humain qui s'alourdit, à mesure que le temps passe,
01:22 les évolutions territoriales sont au point mort.
01:25 Du côté de la mer Noire, Hervé Carès, ancien colonel de l'armée de terre
01:28 et spécialiste de la gestion de crise, note une baisse des initiatives ukrainiennes.
01:34 La pression ukrainienne sur la Crimée, sur la flotte de mer Noire, est en train de baisser.
01:39 Depuis environ deux semaines, il n'y a plus de frappes au moyen de storm shadows
01:44 et scalps sur la péninsule de Crimée.
01:47 Alors on pourrait y trouver différentes explications.
01:49 Peut-être l'efficacité des frappes russes sur les vecteurs qui portaient les missiles scalps et storm shadows.
01:56 Peut-être l'efficacité des frappes russes sur les ports ou les structures qui lançaient les drones navals.
02:03 En tous les cas, il y a une baisse de pression qui est très très nette sur la péninsule de Crimée
02:09 et sur la flotte de la mer Noire russe.
02:12 Alors de toute manière, la flotte de la mer Noire a été handicapée
02:15 par cette montée en puissance des frappes aériennes et de l'utilisation des drones navals.
02:21 Mais elle n'a jamais quand même perdu totalement la maîtrise de la mer Noire.
02:25 C'était des actions ponctuelles qui les gênaient de manière circonstanciée
02:31 à certains endroits de la mer Noire et pendant un temps déterminé.
02:36 Ce qui a permis d'ailleurs aux Ukrainiens, de manière épisodique,
02:40 d'exporter quelques carcaisons de céréales avec des bateaux qui bénéficiaient de couloirs protégés.
02:46 Une certaine reprise en main de la zone maritime par les Russes donc.
02:50 Sur terre, les forces ukrainiennes poursuivent leur tentative d'incursion vers l'Est du côté de Kersone.
02:55 Des initiatives exclusivement pédestres qui essuient les ripostes russes.
02:59 Une stratégie de Kiev difficile à comprendre pour Hervé Kares.
03:03 J'ai du mal à comprendre le sens pour l'instant de ce type d'opération
03:09 dans la mesure où elles sont consommatrices en effectif.
03:13 Et que de toute manière, je ne pense pas que les Ukrainiens aient les moyens
03:18 d'assurer un passage en force du Nièvre avec un assaut amphibie avec des moyens lourds.
03:25 Étant donné qu'ils n'ont pas la supériorité aérienne
03:27 et que la supériorité des feux, de manière générale, est du côté russe.
03:31 De quoi permettre à la Russie de lancer des contre-offensives un peu partout sur le territoire
03:36 et tout particulièrement vers Adyvka depuis le 10 octobre.
03:40 Une zone qui s'annonce un peu comme le Barkmouth de la saison 2023.
03:44 Dans la ville d'Advika au nord, où depuis le 10 octobre,
03:48 on assiste à une offensive des forces russes qui a porté ses fruits
03:54 puisqu'ils commencent à boucler de manière opérative la ville d'Advika.
03:59 C'est-à-dire qu'ils peuvent frapper les renforts et l'axe logistique
04:03 qui permet de ravitailler les forces ukrainiennes sur la ville d'Advika.
04:07 Sur la ville d'Advika, il y a environ 15 000 à 20 000 Ukrainiens
04:11 et autour, les forces russes sont d'environ 45 000 hommes.
04:14 Ensuite, lorsqu'on remonte sur Barkmouth,
04:17 on peut considérer que les vérités de progression au sud des Ukrainiens sont actuellement figées
04:24 puisque les forces ukrainiennes actuellement portent sur Advika.
04:26 D'ailleurs, il y a des forces qui étaient sur Zaporizhia,
04:29 qui ont été notamment la 47e brigade mécanisée,
04:31 qui ont été engagées sur Advika.
04:34 Un équilibre des forces qui ne devrait pas se renverser
04:37 au vu des nouveaux engagements occidentaux.
04:39 Ce que l'on peut constater, c'est qu'il y a un mouvement de contre-attaque
04:45 généralisé des forces russes quasiment sur tout le front.
04:48 Sur Advika, il est possible que les Russes déploient une stratégie
04:53 qui est comparable à celle qu'ils ont déployée sur Barkmouth,
04:55 quasiment d'ailleurs sur la même période.
04:57 Donc sur Advika, le but serait bien sûr d'attirer des forces ukrainiennes
05:02 pour continuer la stratégie d'attrition qu'ils ont mis en place
05:05 depuis novembre 2022 avec la traversée rétrograde du Dnieper
05:10 et bien sûr la mobilisation partielle.
05:13 Sachant que sur le plan stratégique, il est possible que l'hiver
05:18 soit difficile pour les Ukrainiens
05:21 parce que les Russes ont recruté environ 350 000 volontaires
05:25 qui sont très probablement en formation et qui pourraient arriver
05:27 sur le front pendant l'hiver.
05:29 Avec une capacité opérative des forces russes
05:32 qui pourrait leur permettre de passer à l'offensive
05:35 sur les zones où ils jugeraient que les forces ukrainiennes
05:39 sont suffisamment affaiblies consécutivement
05:42 à la stratégie d'attrition qu'ils ont mis en place
05:44 grâce à leur supériorité d'artillerie et également d'appui air-sol.
05:49 Une situation délicate pour les forces ukrainiennes
05:52 et qui ne suffit toutefois pas à convaincre Volodymyr Zelensky
05:55 de se rapprocher efficacement de la table des négociations.
05:59 C'est d'ailleurs ce qu'en a témoigné la réunion surréaliste
06:01 des derniers jours à Malte où un plan de paix
06:03 directement préparé par Kiev a été débattu avec une soixantaine d'émissaires
06:08 sans aucun représentant de la Russie.
06:11 Une belle façon de s'assurer un échec.
06:14 Et vous noterez que vous pouvez régulièrement suivre les analyses
06:20 d'Hervé Carès sur la chaîne YouTube de Régis De Castelnau,
06:23 vu du droit.
06:25 Et au Proche-Orient, la paix ne semble pas davantage au programme.
06:30 Depuis le 7 octobre dernier, l'attaque terroriste due à masse
06:34 faisant 1 400 morts, des milliers de blessés et 200 otages,
06:38 les ripostes israéliennes se succèdent sur la bande de Gaza.
06:41 Sur place, la situation humanitaire engendrée par les bombardements
06:45 et les blocus est de plus en plus inquiétante
06:48 et la centaine de convois de camions est loin de pouvoir combler les besoins.
06:52 Si Tel Aviv affirme avoir déjà éliminé plusieurs dizaines de membres du Hamas
06:56 grâce à ses opérations, les dommages collatéraux se comptent par milliers,
07:00 avec parmi eux des enfants.
07:02 Dans ce cadre, Israël a d'ailleurs refusé l'entrée sur son territoire
07:05 du procureur de la Cour pénale internationale.
07:07 Une configuration mortifère qui contribue à rendre
07:11 toute avancée vers la paix totalement impossible.
07:13 D'un côté, des Palestiniens, dont l'essentiel des civils
07:16 n'est pas particulièrement adepte du Hamas, frappés par Israël en représailles,
07:20 d'actes terroristes commandés par des dirigeants réfugiés au Qatar.
07:24 De l'autre, un gouvernement israélien qui doit faire montre de sa puissance
07:28 à sa population, qui a vu 1 400 victimes civiles innocentes
07:32 périr le 7 octobre dernier.
07:35 Une configuration très inquiétante dans la mesure où le dialogue
07:38 est absolument inenvisageable entre les deux parties.
07:41 Entre les deux parties, mais pas seulement.
07:43 En effet, l'exportation du conflit dans les pays soumis à une importante
07:47 immigration afro-maghrébine apporte de l'eau au moulin des tensions.
07:52 Un phénomène que les très éclairés journalistes de LCI
07:54 ont décidé de renommer à leur façon.
07:57 Et puis plus récemment, il faut l'exprimer de façon peut-être un peu brutale,
08:01 il y a un antisémitisme couscous qui est lié au fait qu'il y a un conflit historique.
08:06 Une expression aussi intelligente que respectueuse,
08:09 œuvrant à n'en pas douter et à apaiser les esprits.
08:12 Et de l'autre côté, c'est un besoin israélien compréhensible de venger ces morts,
08:17 au point de ne plus parvenir à entendre les rares appels à la retenue de l'Occident,
08:21 les considérant tout simplement comme des attaques antisémites.
08:24 C'est en quelque sorte la teneur du discours de l'ambassadeur israélien
08:28 à la tribune des Nations Unies lundi, où il a arboré une étoile jaune sur la poitrine.
08:32 Juste comme mes grands-parents et les grands-parents de millions de juifs,
08:37 d'ici maintenant, mon équipe et moi porterons des étoiles jaunes.
08:41 Nous porterons cette étoile jusqu'à ce que vous condamniez les atrocités de Hamas
08:56 et demandez la libération immédiate de nos hostages.
09:01 Nous marchons avec une étoile jaune comme un symbole de pride,
09:04 un rappel que nous avons voulu combattre pour nous défendre.
09:09 « Ne jamais repartir » est maintenant.
09:12 Des déclarations qui demeurent viscéralement marquées par le choc du 7 octobre,
09:16 mais qui ne permettent pas d'apporter de vision diplomatique
09:19 pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise.
09:22 Pourtant, le gouvernement israélien est de plus en plus critiqué par sa population,
09:26 notamment depuis les révélations sur les mises en garde
09:28 de l'ancien ministre de la Défense, Avigdor Lieberman,
09:31 sur la montée en puissance du Hamas,
09:33 que Benyamin Netanyahou n'avait visiblement pas prise au sérieux.
09:37 Le scénario d'attaque prédit par Lieberman ressemblait pourtant à s'y méprendre
09:41 à celle commise par le Hamas,
09:43 des offensives sur les kiboutes, sans passant par les prises d'otages,
09:46 et la faiblesse des barrières de sécurité.
09:49 Sans surprise, le Premier ministre israélien a nié l'existence d'un tel document,
09:54 mais il a consenti à présenter des excuses quant aux failles de sécurité évidentes.
09:58 Pas suffisant pour empêcher le peuple israélien de reprocher à Netanyahou
10:02 son manque de volonté pour faire libérer les otages.
10:05 Peu médiatisé, des manifestations ont été organisées à Tel Aviv
10:08 pour dénoncer les bombardements massifs sur Gaza,
10:11 qui mettent aussi en péril la vie de ces Israéliens toujours retenus par le Hamas.
10:15 Certains manifestants et proches de victimes scandaient même
10:19 « Prenez Netanyahou et rendez les otages ! ».
10:22 De quoi illustrer la crise politique que le gouvernement,
10:25 péniblement constitué, va devoir affronter
10:27 dès que les ripostes militaires ralentiront.
10:30 Une situation interne qui pousse donc ainsi à la poursuite des frappes de représailles,
10:34 incitant à une forme d'unité nationale,
10:37 aiguisée à l'extérieur par le concept de guerre des civilisations.
10:41 Un concept qui fait pourtant fi d'un autre bloc mondial,
10:44 constitué par les plus puissants des BRICS,
10:46 lesquels sont à ce jour les seuls à avoir le courage de brandir
10:51 les perspectives d'une troisième voie,
10:53 celle de la paix, de loin, la plus civilisée.
10:57 [Générique]
11:00 La République est-elle devenue un incubateur de terroristes ?
11:03 Malgré une profusion de mesures contre la radicalisation,
11:06 tout porte à croire que l'État n'est plus capable de protéger les Français.
11:10 Le point de Renaud de Bourleuf.
11:12 Le terrorisme n'attend pas le nombre des années.
11:14 Depuis mercredi, le procès d'incomplice de l'auteur de l'attentat de l'Opéra
11:18 se tient devant la cour d'assises spéciale.
11:20 Rappelons qu'en mai 2018, dans le 9e arrondissement de la capitale,
11:23 un passant avait été tué à coups de couteaux.
11:25 Le tueur abattu par la police était âgé de 20 ans.
11:28 Né en Tchétchénie en 1997,
11:30 Kamzat Asimov était arrivé en France au début des années 2000.
11:33 Naturalisé à l'âge de 7 ans, il était fiché S quand il a commis son crime.
11:38 Hasard du calendrier ou fléau redondant,
11:40 le procès se déroule peu de temps après la mort d'un enseignant tué à Arras
11:43 par un tueur au profil très similaire,
11:45 à l'instar de l'assassin de Samuel Paty, Abdullah Anzoroff.
11:49 Dans chacun de ces cas, outre l'origine ethnique des auteurs,
11:52 le jeune âge des terroristes pousse à s'interroger
11:54 sur les conditions de leur préparation.
11:56 L'ordonnance de mise en accusation d'Abdoul Hakim Anaïef,
11:58 soupçonné d'avoir joué un rôle central dans le conditionnement du tueur de l'opéra,
12:02 explique qu'il a fait la rencontre de son complice dans un lycée de Strasbourg.
12:05 Réunis par la même origine tchétchène,
12:07 ils ont ensuite plongé dans l'islamisme.
12:09 Un professeur témoigne ainsi qu'en classe de première,
12:11 Kamzat Asimov, le futur tueur, refusait de s'asseoir à côté des filles.
12:15 L'accusé, quant à lui, décrivait ouvertement l'État français
12:18 comme un État de "mécréant".
12:20 Un phénomène de plus en plus présent dans les établissements scolaires.
12:22 Ainsi, quelques jours après l'attentat d'Aras,
12:24 dans un lycée de Seine-Maritime,
12:26 un élève de nationalité syrienne, suivi pour radicalisation,
12:29 a été interpellé après avoir tenté d'y introduire une bouteille d'acide chlorhydrique.
12:32 Face à ce phénomène, l'État semble bien incapable de proposer une réponse efficace.
12:36 En 2018, le Plan national de prévention de la délinquance a été établi
12:40 pour compléter le plan d'action contre la radicalisation des terrorismes,
12:43 instauré après les attentats de 2015.
12:45 Concrètement, il s'agissait de faire de la prévention en détectant les profils suspects.
12:49 Chacune de ces personnes est passée au crible des groupes d'évaluation départementaux.
12:53 Si les enquêteurs estiment qu'une personne présente un profil préoccupant,
12:57 elle fera l'objet d'une fiche active
12:59 dans le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste.
13:03 Si l'on considère que le profil signalé ne représente pas un réel danger,
13:07 mais qu'il y a une crainte d'aggravation,
13:09 ce sont les cellules de prévention de la radicalisation
13:12 et d'accompagnement des familles qui prennent le relais.
13:15 On y trouve des représentants de la protection judiciaire de la jeunesse,
13:17 de l'éducation nationale, de Pôle emploi, ainsi que des psychiatres.
13:21 Le niveau de suivi est renforcé, assoupli, mis en veille ou clos sur décision du préfet.
13:27 Mais les résultats du protocole sont loin d'être au rendez-vous,
13:29 dans la mesure où l'essentiel des terroristes ayant commis un crime
13:32 avait bien été détecté comme potentiellement dangereux par les services.
13:35 Par ailleurs, en 2020, parmi les 46 établissements suivis par ces cellules,
13:38 30 ont été contrôlés et 5 déclarés "enseignement non conforme".
13:42 Aucun n'a été fermé.
13:43 De quoi reléguer les déclarations de Gérald Darmanin
13:45 quant aux expulsions d'étrangers fichés S de vulgaire effet d'annonce,
13:48 qui en toutefois mérite celui de pointer le lien
13:50 avec l'immigration incontrôlée de notre pays.
13:52 Et nous restons avec Renaud de Bourleuf,
13:58 cette fois c'est pour faire le tour de l'actualité en bref.
14:00 Le gouvernement continue de passer en force.
14:06 Lundi, à l'Assemblée nationale, les deux motions de censure
14:09 déposées par LFI et l'ERN ont été rejetées,
14:11 entraînant l'adoption en première lecture du volet recette
14:14 du budget de la sécurité sociale.
14:16 Dans la foulée, Elisabeth Borne a utilisé le 49.3
14:19 pour faire passer le reste du texte sans passer par le vote.
14:22 C'est la 15ème fois qu'elle dégaine l'article 49.3 depuis sa prise de fonction.
14:25 Le groupe LFI a tout de même annoncé le dépôt d'une nouvelle motion de censure
14:29 contre ce que Mathilde Panot considère comme un groupe minoritaire
14:32 missionné pour brutaliser le peuple.
14:33 Reste à savoir si le groupe ERN en fera autant.
14:36 Quoi qu'il en soit, là où les motions de censure
14:38 ont peu de chances d'atteindre le seuil des 289 députés
14:41 pour faire tomber le gouvernement.
14:44 Le danger pour la France selon la Macronie.
14:46 Ce mardi, le député Renaissance et Ziv Linn, Karl Olive,
14:49 a déclaré que Jean-Luc Mélenchon devrait être fiché S.
14:53 Motif ? Selon lui, le leader de LFI attise la haine
14:56 par son refus de qualifier le Hamas de groupe terroriste.
14:58 Il serait ainsi un danger pour la société.
15:01 Rappelons que la fiche S, pour sûreté de l'État,
15:03 répertorie les personnes représentant une menace potentielle
15:06 pour la sécurité de la France.
15:07 Les propos du député Renaissance ont suscité les railleries
15:09 des parlementaires LFI, comme Alexis Corbière,
15:11 qu'il accuse de débloquer complètement,
15:13 ou encore le député Adrien Chloé qui se demande ouvertement
15:16 s'il y avait un étudio-test sur le plateau de télévision.
15:18 La langue française en partie sanctuarisée.
15:21 Lundi, le Sénat a voté pour une interdiction de l'écriture inclusive.
15:25 Il s'agit d'empêcher cette pratique dans tous les cas
15:27 où le législateur exige un document en français,
15:29 comme les modes d'emploi, les contrats de travail
15:32 ou les règlements intérieurs d'entreprise.
15:34 Un acte juridique rédigé en écriture inclusive
15:36 pourrait ainsi être déclaré nul.
15:38 Le texte pour être adopté doit maintenant être déposé
15:40 à l'Assemblée nationale.
15:41 Le ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak,
15:43 juge excessif le texte de voté au Sénat.
15:45 Reste à savoir si les députés renaissants s'aligneront
15:47 sur le discours anti-écriture inclusive d'Emmanuel Macron
15:49 lors de l'inauguration de la Cité internationale de la langue française
15:52 à Vieilles-Cotterêts lundi.
15:53 Nidalgo s'offre trois semaines dans le Pacifique.
15:56 Malgré les grandes inquiétudes qui portent sur l'organisation
15:59 des Jeux olympiques de Paris en 2024,
16:01 à Nidalgo, le maire de la capitale s'est envolé pour un mois
16:03 loin des rats et des poubelles de Paris.
16:05 Parti depuis le 16 octobre,
16:07 il est dit de rentrer à la mi-novembre.
16:09 Un voyage savamment organisé
16:10 puisque le maire de Paris a commencé par se rendre en Polynésie
16:13 pour observer le site où se tiendront les épreuves de surf
16:15 des Jeux olympiques,
16:16 puis est allé en Nouvelle-Calédonie.
16:18 C'est à ce moment qu'Annis Nidalgo a décidé de prendre
16:20 quelques jours de vacances dans la région.
16:22 À titre privé, nous présistons.
16:23 On imagine sans mal qui aura payé l'avion et les agapes.
16:26 Le cabinet du maire évoque toutefois une polémique affligeante
16:29 alors que Paris a toujours entretenu un lien historique
16:31 avec la Nouvelle-Calédonie.
16:32 Pas de réconciliation entre Jean-Jacques Bourdin
16:35 et son ex-employeur.
16:37 Lundi, le groupe Altiz, propriétaire des médias BFM TV et RMC,
16:41 a annoncé porter plainte contre le journaliste passé chez Sud Radio.
16:44 Dimanche, il évoquait sur France 5 ses relations difficiles
16:46 avec ses anciens collègues,
16:48 en particulier Marc-Olivier Fogiel
16:49 qui intervenait trop souvent dans son travail.
16:51 Le groupe Altiz pointe des dénigrements
16:53 qui feront l'objet des poursuites judiciaires adaptées.
16:56 Des poursuites de plus puisque Jean-Jacques Bourdin
16:57 avait déjà quitté la chaîne BFM
16:59 à la suite d'une enquête interne après une plainte
17:01 pour agression sexuelle.
17:03 Un poinçonneur ferru de pizza à Cannes.
17:06 Samedi, un restaurateur de 36 ans a été violemment agressé
17:09 par un client mécontent de l'attente pour recevoir sa pizza.
17:12 L'individu s'est saisi du pic à ticket de caisse
17:14 pour s'en prendre au patron,
17:15 lui assénant plusieurs coups à la poitrine.
17:17 Le pronostic vital de la victime a été engagé durant plusieurs heures
17:20 et l'homme a écopé de 15 jours d'interruption totale de travail.
17:24 L'agresseur, un homme de 41 ans,
17:25 connu déjà pour six condamnations,
17:27 était en libération conditionnelle depuis un mois.
17:30 Il a finalement été interpellé et déferré lundi.
17:32 Son expertise psychiatrique n'a révélé aucune altération
17:35 ou abolition du discernement.
17:36 Il sera donc jugé responsable.
17:38 Une piqûre fatale.
17:40 Le 27 octobre dernier, un collégien est mort
17:43 juste après avoir reçu un vaccin contre le papillomavirus,
17:45 selon l'Agence régionale de santé des Pays de la Loire.
17:48 L'officine exclut toutefois tout lien entre le décès et la vaccination.
17:51 En effet, le lèvre est fait d'un malaise après l'injection,
17:54 engendrant une lourde chute,
17:55 laquelle serait à l'origine de son décès,
17:57 causée par un violent traumatisme crânien.
18:00 Une subtilité qu'appréciera sans doute la famille du jeune garçon
18:02 qui venait donc d'être vacciné contre le papillomavirus.
18:04 La guerre réservée aux petites filles
18:06 pour prévenir d'hypothétiques cancères du col de l'utérus,
18:08 l'injection a depuis quelques années été ouverte aux garçons.
18:10 Payé pour protéger ses données.
18:13 À partir de novembre, le groupe META proposera un abonnement payant
18:15 sur Facebook et Instagram pour éviter la publicité.
18:18 Les GJG de l'Union européenne pourront ainsi soit utiliser gratuitement
18:21 les deux plateformes, soit s'abonner pour limiter la collecte de données
18:24 pour cibler les publicités.
18:25 Il faudra donc débourser 9,99€ par mois pour le règlement par ordinateur
18:28 ou 12,99€ pour l'usage sur smartphone.
18:31 Au-delà de l'intérêt financier, il s'agit pour le groupe américain META
18:33 de se conformer à la législation européenne.
18:36 L'idée de l'abonnement payé pour contrôler la publicité n'est pas nouvelle
18:38 puisqu'elle a déjà été lancée par Elon Musk
18:40 pour le réseau Twitter devenu X.
18:42 Retrouvez votre journal avec Terre de France.fr.
18:52 Maroquinerie, textile et parfumerie fabriquées en France.
18:56 Et voilà, on arrive déjà à la fin de cette édition.
19:01 Dans un instant pour le Zoom du jour.
19:03 La journaliste Sylvie Pérez présente son ouvrage "En finir avec le wokisme".
19:08 Il y a un slogan "Woke" qui dit "les mots sont une violence".
19:11 Words are violence.
19:13 Et en même temps, c'est tout le principe,
19:18 quand je vous parlais de wokisme d'État et de wokisme dans la loi,
19:21 c'est tout le principe des lois sur le discours de haine,
19:24 qui à mon sens sont absolument terribles.
19:26 Parce qu'elles mettent une cible sur le dos de certaines opinions.
19:31 Donc c'est l'idée selon laquelle on va éradiquer un sentiment,
19:35 qui est la haine, mais pourquoi pas éradiquer la jalousie ?
19:38 Enfin oui, ça n'a pas de sens.
19:40 Et à partir de là, vous avez des activistes qui se disent
19:45 "mais c'est si grave de penser comme ci ou comme ça,
19:48 ou d'être contre l'avortement,
19:49 ou d'être… enfin, il y a tout un tas d'opinions qui deviennent non autorisées,
19:54 et c'est si grave qu'il faut absolument éliminer les gens qui pensent comme ça.
19:58 Et comme ça, on aura une société idéale.
20:00 Et à présent, c'est le moment de retrouver le directeur de l'Observatoire,
20:02 des journalistes, Claude Chollet,
20:04 pour un portrait piquant de l'animatrice Charline Vanhoenacker.
20:07 Demain, jour de la Toussaint.
20:09 Pas de journal, mais vous pourrez retrouver Anne Brassier
20:11 dans Perle de culture dès midi.
20:13 Et puis, également, un nouveau numéro de Bistro Liberté à partir de 21h
20:17 avec le politologue Guillaume Bigot sur le fameux choc des civilisations.
20:21 C'est à présent la fin de cette édition.
20:23 Merci à tous pour votre fidélité.
20:25 Bonne fête de la Toussaint.
20:26 À jeudi. Bonsoir.
20:28 (Générique)