• l’année dernière
Avec Hélène Segara, chanteuse et Richard Orlinski, sculpteur

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##SUD_RADIO_MEDIA-2023-10-31##

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News
Transcription
00:00 Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles, bonjour Valérie, et tout à l'heure on va recevoir Hélène Ségarra.
00:05 Hélène Ségarra qui viendra nous parler d'incroyables talents en nouvelle saison.
00:10 Et aussi ce soir l'épisode 2.
00:12 Ce soir l'épisode 2, ça a cartonné la semaine dernière, c'est des numéros incroyables,
00:17 donc on est ravis de la voir avec nous.
00:19 Et puis on aura également Richard Orlinsky à 10h30, sculpteur, artiste, c'est un type
00:25 qui est bourré de talents et il revient lui aussi pour une nouvelle saison de Sur les
00:30 murs sur TV5MONDE, ce sera à partir de 10h30.
00:34 Et on commence avec le zapping.
00:35 Alors juste d'abord, hier on a fait un très gros coup avec notre Thomas entre guillemets,
00:47 candidat recalé de la Starac, effectivement on a levé un lièvre comme on dit.
00:54 Pour l'avoir eu après, ça lui a fait vraiment du bien.
00:58 Et pour tous ceux dont j'ai lu que c'était une fake news sur Twitter, il y a eu beaucoup
01:05 de gens en disant qu'il veut devenir célèbre, c'est une fake news.
01:08 Pas du tout, on a vraiment vérifié des infos, on a discuté avec les gens de TF1 et des
01:14 gens de Dandemol, et donc on vérifie toujours nos informations.
01:18 Et visiblement hier, les trois arguments qu'on lui avait donnés, c'était qu'il y avait
01:21 une émission, c'était la perte de revenu financier dû au rugby, le conflit israélo-palestinien,
01:27 on ne voit pas bien l'engagement de plus de journalistes, et une émission qui coûte
01:31 très cher.
01:32 Vous avez dit Secret Story, visiblement c'est la nouvelle émission de Bruce Toussaint qui
01:35 est en train de se monter, pour laquelle il y a un très très gros recrutement et un gros
01:39 budget.
01:40 Voilà un peu l'info et la news, et puis on va voir tout ce qu'on peut faire pour aider Thomas.
01:47 Absolument.
01:48 Donc le zapping, vous commencez par quoi ?
01:50 Hier en direct, je pense que vous avez regardé, non vous n'étiez pas branché sur l'équipe
01:54 TV, vous me décevez.
01:55 C'était quoi sur l'équipe TV ?
01:57 C'était la grande cérémonie du Ballon d'Or.
02:00 Bravo madame ! Sans grande surprise, c'est l'argentin Lionel Messi qui pour la huitième
02:05 fois à 36 ans a reçu ce prix des montées sur scène, il était accompagné par ses enfants,
02:11 ses petits lingots, et il a évidemment répondu à la question que tout le monde se pose.
02:16 Va-t-il arrêter sa carrière maintenant ?
02:18 Eh bien j'ai envie de répondre très longtemps.
02:23 Je ne sais pas, je ne sais pas, il va falloir voir comment je me ressens physiquement.
02:30 Et je ne peux pas vous donner de date.
02:35 Je ne sais pas ce qui peut se passer demain.
02:38 Les choses changent du jour au lendemain.
02:40 Mais j'espère que ça va encore durer très longtemps, parce que c'est ce que j'aime
02:46 faire.
02:47 Et j'espère pouvoir continuer.
02:49 Hier, Gérard Lanvin a été l'invité de Cyril Hanouna sur C8.
02:53 Et comme à son habitude, il n'a pas sa langue dans ses poches, il a critiqué les réseaux
02:58 sociaux.
02:59 C'était un moment délicieux.
03:00 Ça sert à faire brayer les minables, mais si tu veux, il faut bien qu'ils brillent ces
03:07 gens-là aussi, de leur manière.
03:09 J'avais lu une phrase pas mal, c'était "à l'époque où les téléphones étaient attachés,
03:14 on était plus libre".
03:15 Mais c'est la réalité.
03:17 Donc aujourd'hui, on fait avec tout ça.
03:19 Je ne suis pas dans un monde qui correspond à ça dans ma tête.
03:22 Moi, je vis à la campagne, j'observe des poules.
03:26 Je peux te dire que depuis que j'observe les poules, je me dis "putain, mais avec les coques
03:30 même et tout".
03:31 Je me dis "mais putain, c'est une espèce de société, mais hyper intelligente, hyper
03:36 respectable".
03:37 C'est emmerdant de se prendre plus con qu'une poule.
03:41 Vous l'aimez bien, Gérald.
03:45 Oui, beaucoup.
03:46 Dans "C'est à vous", David Lissnard, le maire de Cannes, s'est réjoui, j'imagine que vous
03:50 allez en parler dans vos débats, du projet de loi interdisant l'écriture inclusive.
03:55 Ben, Elisabeth Lemoyne a voulu jouer la plus maligne.
03:58 C'est encore raté.
03:59 Je pense que cette écriture est inesthétique, n'apporte rien et qu'elle détourne même
04:07 le combat féministe nécessaire de ces vrais objets.
04:10 Il faudra changer les cartes d'identité.
04:12 Il y a écrit "né" entre parenthèses, "naît" et entre parenthèses "e".
04:15 Non, mais ce n'est pas l'écriture inclusive.
04:17 Ah bon ?
04:18 Entre parenthèses.
04:19 Ah non, non.
04:20 Il renvoie à une qualification d'état civil qui est le sexe.
04:23 Donc c'est entre parenthèses, mais ce n'est pas le point "e".
04:25 Ce n'est pas de l'écriture inclusive.
04:26 Ben oui, non, ce n'est pas de l'écriture inclusive.
04:28 Le point inclusif de la parenthèse.
04:29 Mais bon.
04:30 Il y a un auditeur qui me demande pourquoi il a été évincé, Thomas.
04:33 Il a été évincé parce qu'il fallait choisir trois candidats et qu'après il y a des équilibres
04:37 à respecter entre hommes, femmes, etc.
04:40 Et ce n'est pas lié au talent parce que visiblement il en avait beaucoup.
04:44 Je peux même vous révéler qu'il devait chanter, car on l'a eu hier, il avait une voix grave,
04:50 il devait chanter "Marilou" de Michel Polnareff qui monte vraiment dans les aigus.
04:54 Donc il n'y avait pas de raison de talent.
04:56 Il avait une chanson solo.
04:57 Oui, oui, oui.
04:58 Je pense que tous ceux qui rentrent ont du talent.
05:03 Restons dans cet avoué avec Pierre Lescure qui saluait la sortie cette semaine d'un
05:06 album de Cabu.
05:07 Cabu "Vive le sport" qui est un énorme album collector, un ouvrage jouissif et ça
05:14 veut Véronique Cabu à expliquer le talent que le dessinateur avait pour dessiner le
05:19 mouvement des personnages qu'il faut quand on dessine le sport.
05:23 Même si vous êtes prix Nobel des œuvres de Cabu, notre ami dessinateur pour l'éternité,
05:28 vous allez découvrir des tas de choses extraordinaires dans les 430 dessins réunis dans un volume
05:33 intitulé "Cabu, vive le sport" qui vient de sortir.
05:36 C'est quasiment une œuvre d'art.
05:38 On avait donc envie de poser la question à Véronique Cabu.
05:42 Le rapport au sport du Grand Du Duche.
05:45 Son rapport au sport était distant mais c'est quelqu'un qui sait dessiner les corps en
05:51 mouvement comme personne.
05:52 Et c'est joyeux pour un dessinateur qui passe toute sa journée de 9h du matin à minuit
05:58 du soir à dessiner, à chercher des idées et aussi avoir son regard de journaliste.
06:03 Donc avoir un angle et jamais deux fois le même dessin.
06:06 - Il souffrirait en voyant toutes ces guerres à l'huit était-elle ?
06:10 - Oui mais il s'amuserait aussi beaucoup.
06:11 Il y aurait de la matière pour tous nos dessinateurs qui ont été assassinés le 7 janvier 2015.
06:19 - Et puis dans tous les médias, vous allez en avoir jusque là, mais jusque là d'Halloween,
06:26 les citrouilles, les bonbons dans les JT sont sortis.
06:30 Alors je voulais vous symboliser, j'avais soit un thriller Michael Jackson, j'avais
06:35 si je voulais vous épouvanter "Voilà" de Barbara Pravin.
06:38 Vous auriez eu très peur.
06:39 Et puis finalement j'ai choisi un truc un peu festif, la salsa du démon.
06:44 - Ça met en forme le matin.
07:00 - Vous avez des bonbons prévus chez vous ?
07:01 - Oui plein, plein.
07:02 J'ai des faux yeux en génétique, des fourches.
07:06 - Je vais bien frapper.
07:07 - Allez, on se retrouve dans un instant avec Hélène Séguara.
07:10 A tout de suite.
07:11 - L'invité du jour, c'était Hélène Séguara.
07:17 Bonjour Hélène.
07:18 - Bonjour Hélène.
07:19 - Merci d'être avec nous aujourd'hui, on est ravis de vous recevoir.
07:21 C'est toujours un plaisir, ça faisait longtemps que vous n'étiez pas venue nous voir.
07:23 - Oui, c'est ce que je vous ai dit en arrivant.
07:25 - Donc là, on va parler évidemment de cette 18e saison d'incroyables talents.
07:30 Ça a démarré la semaine dernière en fanfare évidemment.
07:33 - Vous vous avez été étonnée par cet imitateur qui était incroyable ?
07:38 - Ce jeune homme, oui.
07:39 On n'en a pas beaucoup des imitateurs dans l'émission et puis ça peut être très raté
07:44 parfois.
07:45 - Très ringard.
07:46 - Et lui, pas du tout.
07:47 Il amène vraiment une touche de nouveauté et puis il est vraiment talentueux.
07:52 - Et puis ce qui a marqué les internautes, c'était aussi cette chanteuse qui se dit
07:56 être une...
07:57 - Je vais vérifier.
07:58 - Je vais vérifier.
07:59 - Moi j'en suis une aussi.
08:01 - Il y a des sacrés numéros quand même comme toujours.
08:04 C'est une saison très riche.
08:05 On a eu la chance d'avoir quelques épisodes en preview.
08:08 C'est assez remarquable.
08:10 Et puis la semaine dernière, il y avait la programmatrice qui était là et qui racontait
08:14 justement la sélection des numéros des castings.
08:17 Et puis Hélène, vous chantez, c'est votre métier.
08:20 Vous êtes retournée sur scène.
08:23 Il y a un album, les 25 ans de carrière avec un nouvel album avec des duos, des inédits.
08:29 On va peut-être parler de ça avant de parler de...
08:31 - Si vous voulez.
08:32 - Donc des duos originaux ?
08:33 - Pas forcément.
08:34 Alors il y a des inédits, mais il y a aussi les grands succès que je vais revisiter en
08:38 duo.
08:39 Et pour moi, c'était une manière de fêter les 25 ans qui sont...
08:42 Des 25 ans et demi on va dire, mais comme j'ai été retardée dans mes projets pour
08:46 des causes personnelles, j'ai remis.
08:48 Je me suis dit qu'il fallait vraiment que je les fête ces 25 ans.
08:51 - Et d'ailleurs comment est-ce que vous allez ?
08:52 On sait que vous avez des problèmes aux yeux.
08:54 - Ça va, ça va.
08:55 Merci.
08:56 - Dans votre vie quotidienne, c'est compliqué.
08:57 - Vous savez, moi je trouve un petit peu impudique de se plaindre aujourd'hui avec tout ce qu'on
09:03 entend et tout ce qui arrive.
09:04 - Non mais vous pouvez...
09:05 - Ça n'empêche pas la souffrance.
09:06 C'est pas parce que d'autres souffrent qu'on ne souffre pas soi-même.
09:08 - Oui mais il faut relativiser.
09:09 Je crois qu'on n'est vraiment pas les plus...
09:11 Bien sûr, chacun ses combats, j'en ai, mais je trouve qu'on n'est pas les plus à plaindre.
09:16 - Mais ça peut aussi aider des gens quand des gens partagent, racontent qu'ils ont eu
09:20 un cancer, montrent qu'ils ne sont pas seuls et que les stars comme vous...
09:24 - Moi je reçois énormément de messages de gens qui se retrouvent face à des problèmes
09:29 de vision et qui ne savent pas quoi faire, qui sont désemparés.
09:32 C'est vrai que j'essaie de prendre le temps de répondre et sinon je les oriente sur l'association
09:38 pour laquelle j'ai levé des fonds cette année qui est l'association Inflameuil, qui est
09:42 dans les hôpitaux et qui conseille tous les gens qui tout à coup souffrent de maladies
09:47 des yeux inconnues, inflammatoires, etc.
09:49 - Est-ce que quand vous êtes seule chez vous, vous vous êtes imaginée être aveugle ? Est-ce
09:53 que des fois vous vous dites "qu'est-ce qui m'arriverait si je perdais la vue ?" Vous
09:57 êtes arrivée d'avoir cette pensée-là et de se dire "comment je continue mon métier,
10:01 comment je bouge dans mon appartement ?"
10:03 - Je suis quelqu'un qui essaie toujours de positiver mais de toute façon je l'ai quasiment
10:07 vécu.
10:08 Il y a eu des moments où je voyais quasiment plus rien.
10:10 Donc je ne me suis pas imaginée, je l'ai vécu.
10:12 - Je vous ai posé la question des lumières parce qu'on a beaucoup de lumière dans les
10:15 studios, sur scène aussi, vous êtes obligée de vous adapter ?
10:18 - Disons que je n'ai pas la même fluidité que beaucoup d'artistes que je connais qui
10:24 vont d'un côté et de l'autre qui courent, etc.
10:26 Moi je ne vois pas la 3D donc je ne vois pas les reliefs, je ne vois pas s'il y a une marche,
10:31 je ne vois pas si c'est plat, si ça ne l'est pas.
10:33 Donc je marche, je me déplace avec prudence.
10:35 Et pour la petite anecdote, je vais vous raconter un truc rigolo avant de passer à autre chose.
10:39 J'avais fait un concert en Belgique et j'étais totalement aveuglée par la lumière et quand
10:45 je suis sortie de scène, les rues étaient pavées donc je ne voyais absolument pas où
10:50 je marchais et c'était très très instable, etc.
10:52 Donc il y avait des gendarmes qui étaient là et j'ai demandé aux gendarmes de m'escorter
10:56 et de me tenir parce que j'avais peur de tomber.
10:59 Donc j'avais un gendarme à chaque bras et le lendemain j'ai vu que j'étais bourrée.
11:03 Ils ont marqué Hélène Séguéra bourrée recadrée par deux gendarmes.
11:08 Mais qu'est-ce que vous voulez répondre à ça ? Je ne bois pas une goutte d'alcool en plus.
11:12 Je préfère en rire mais vous voyez un peu la violence.
11:14 - Mais c'est arrivé à des gens qui étaient en situation de handicap et dont on s'est moquée.
11:19 Alors un concert symphonique à venir à la salle Pléiel le 21 décembre et puis je pense
11:24 que vous préparez d'autres surprises également.
11:26 - Alors ça symphonique c'est quoi ? C'était important pour vous ?
11:29 - Oui symphonique c'est un orchestre en fait avec des petits...
11:32 - Des vilains ! - Méchants !
11:34 - Il y a la méchanceté dans le corps.
11:35 - Non mais ça fait longtemps que je l'avais envie.
11:39 Je pense que j'ai des mélodies avec des cordes qui s'y prêtent et que ça va être somptueux tout simplement.
11:43 - Oui, ça va être un moment assez unifiant.
11:46 - Et puis surtout vous avez votre base de fans qui est incroyable.
11:48 Encore une fois quand vous venez dans un studio on a des lettres de fans, des SMS.
11:52 - Oui ils sont très présents.
11:54 - Et ils vous ont jamais lâché.
11:56 - Jamais.
11:57 Mais vraiment je pense leur donner beaucoup mais ils se rendent pas compte de ce qu'ils m'apportent aussi.
12:02 - Incroyable talent.
12:03 Donc 18ème saison, c'est une aventure qui vous excite toujours autant.
12:08 Vous allez pas me répondre non ?
12:09 - Non, non, non je vais pas répondre non.
12:11 - On voit que vous êtes fascinée en tout cas à chaque fois.
12:14 - En fait ça maintient ce côté enfant en moi.
12:18 Moi je suis pour l'émerveillement.
12:20 Honnêtement je pense que les gens ne s'émerveillent plus assez.
12:23 Alors je ne les critique pas, je pense qu'on est en train de tuer nos rêves petit à petit.
12:28 Mais il est quand même important d'arriver à voir les points positifs autour de nous.
12:32 Aujourd'hui j'aurai la chance de voir la nature.
12:36 Et quand on passe par des épreuves, on essaie de rester comme ça.
12:41 Et c'est aussi une nature.
12:43 Mais je crois que cette émission nourrit totalement cet esprit enfantin chez moi.
12:48 C'est à dire que je peux me laisser vivre dans mes émotions.
12:51 Qu'elles soient des émotions de drôlerie, que ce soit des émotions de mélancolie, d'admiration.
12:57 - De peur parfois pour certains numéros.
12:59 - J'imagine que vous ne savez pas à l'avance quels sont les numéros qui sont programmés dans les émissions.
13:04 - J'en sais jamais.
13:05 - Alors comment vous faites pour jouer un Golden Buzzer ?
13:08 Puisque peut-être il va y avoir un numéro dix fois mieux dans des émissions.
13:12 - C'est le risque. En fait c'est pour ça que souvent on attend.
13:14 C'est le risque. Moi je sais que là cette année, vous savez que ce n'est pas monté dans l'ordre.
13:19 Mais cette année c'est Eric et Marianne qui ont Golden Buzzer les plus vite.
13:24 Et moi j'attendais quelque chose de spécial.
13:27 Et c'est drôle parce que l'année dernière mon Golden Buzzer c'était Ryan avec qui j'ai gardé un lien très très fort.
13:31 Avec qui je parle beaucoup.
13:33 - Qui joue au piano.
13:34 - Je l'ai invité sur l'émission.
13:36 Et je lui ai dit "tu sais ça va pas être facile pour moi d'avoir un Golden Buzzer qui m'émeuve autant".
13:42 Et quelques jours après, mais il y avait déjà plusieurs jours de tournage.
13:46 Eh bien mon Golden Buzzer est apparu et j'ai su immédiatement que c'était pour moi.
13:52 - Que ce serait lui.
13:53 - Et j'ai appelé Ryan, je lui ai dit "regarde j'ai Golden Buzzer ça ça".
13:56 - Et pour nos éditeurs on est d'accord que les petits sujets que nous on voit, vous ne les voyez pas non plus.
14:01 Du coup ce qu'ils racontent, leur vie, leur passé, ça vous influence pas ?
14:04 - Vous ne voyez que les numéros.
14:05 - En fait il y avait des artistes qui avaient tendance à le faire sur scène.
14:07 C'est à dire les premières années, il y avait des artistes qui venaient et qui viennent "bon bah voilà je viens chanter pour ma mémé, pour mon chat etc."
14:14 Et qui essaient de nous émouvoir.
14:15 Et on s'est très vite senti pris en otage.
14:18 - Ah oui vous préférez pas savoir.
14:21 - Oui.
14:21 Et par exemple pour Ryan, l'exemple de Ryan pour moi c'est l'idéal.
14:25 C'est à dire que Ryan, les gens n'imaginent pas ce qu'il a traversé.
14:27 C'est un garçon qui s'est retrouvé dans un foyer avec des raisons personnelles pas drôles du tout.
14:32 Et le garçon ne nous raconte rien de ça.
14:34 Il dit juste qu'il y a un an, j'ai découvert le piano dans un moment de ma vie.
14:39 Et que bon bah il allait dans une gare tous les jours pour s'entraîner et qu'il a appris sur Youtube.
14:43 Mais en fait il faut savoir pourquoi il s'est tourné vers la musique classique.
14:46 Et en fait ça on l'a su qu'après.
14:47 - Vous l'avez su qu'après.
14:48 C'est ça qui est assez formidable.
14:49 C'est vraiment l'artiste que vous jugez sur sa prestation, sur ce qu'il produit devant vous.
14:56 - C'est difficile.
14:57 Là par exemple cette année on a une petite jeune fille qui est arrivée avec une canne etc.
15:01 Son papa lui a fait la surprise.
15:02 Il était dans le public, il s'est levé etc.
15:05 Elle savait pas qu'elle allait venir sur ça.
15:07 - Ah oui ?
15:07 - Voilà.
15:07 Et cette jeune fille, enfin cette adolescente de 13 ans,
15:11 elle a vécu des opérations terribles, terribles, terribles.
15:14 Et c'est un miracle qu'elle ait encore de la motricité.
15:18 Et puis son papa l'a fait monter sur scène pour qu'elle vienne chanter.
15:21 Et c'est sûr que comme elle n'est pas du tout préparée, qu'elle a un track de dingue,
15:25 elle va pas être à la hauteur de peut-être de certains candidats.
15:28 Mais moi cette fille-là j'ai quand même envie de l'encourager.
15:30 D'abord parce qu'elle a pas eu de répétition, qu'elle a pas eu de préparation psychologique.
15:34 Et que j'entends quand même dans son timbre de voix qu'elle a un beau potentiel.
15:37 Mais qu'est-ce qui va se passer si j'encourage cette jeune fille ?
15:39 On va dire que c'est parce qu'il y a une story ou je ne sais quoi.
15:42 Donc en fait c'est un peu toute la difficulté.
15:44 Il faut essayer d'être juste.
15:46 Moi j'essaie toujours de ne pas blesser les gens.
15:49 Mais par contre j'essaie d'être honnête et surtout honnête avec moi-même.
15:52 Et cette année j'ai beaucoup plus buzzé que d'habitude.
15:56 - Beaucoup plus... Mais peut-être que les numéros étaient mieux aussi ?
15:59 - Alors non, je veux dire par là j'ai buzzé, j'ai dit beaucoup plus de non que d'habitude.
16:03 - C'était Madame Ruy souvent,
16:04 elle repréchait d'être toujours mielleuse et de toujours dire oui.
16:08 - Mais bon vous savez la gentillesse c'est pas une tarte dans ce monde.
16:10 Si beaucoup plus de gens en faisaient usage, je pense qu'on n'en serait pas là où on est.
16:14 On peut dire les choses, on peut ne pas aimer quelque chose,
16:17 mais on le délire avec beaucoup de gentillesse.
16:18 - Et alors votre grande copine c'est Marianne James.
16:23 - Oui.
16:23 - Et Marianne James elle vous avait chanté et dédicacé une chanson.
16:26 - Ah bon ?
16:27 - La belle ségara a des yeux de velours. La belle ségara vous invite à l'amour.
16:41 Elle a joué Esmeralda plus d'un millier de fois sur les scènes de France.
16:47 Courtisée par tous ses chanteurs, car où fiorit la voix, amoureux tous en transe.
16:54 - C'était trop mignon vraiment.
16:56 - Elle a une voix magnifique.
16:58 - Ah mais Marianne elle peut faire ce qu'elle veut avec sa voix.
17:00 C'est une cantatrice, mais c'est une cantatrice qui à la fois peut avoir son humour, son charme, etc.
17:06 sa folie, parce que je pense que c'est nécessaire.
17:08 Et Marianne, ne vous trompez pas sur cette personne.
17:13 Marianne c'est une personne qui est hyper cash,
17:15 qui parfois ne met pas les formes dans ce qu'elle dit,
17:17 mais qui a un cœur d'or.
17:20 Enfin je veux dire, Marianne dans la seconde où mon fils arrive sur l'émission,
17:23 même si elle ne l'a jamais vue, elle regarde ses yeux et dit
17:25 "je connais tes yeux".
17:27 Et elle est d'une tendresse.
17:29 Et moi c'est ce qui m'intéresse chez les gens.
17:31 Ce n'est pas les points négatifs, ou tout ce qu'on va essayer de raconter, je m'en fous.
17:36 Souvent je rencontre des gens dans ma vie qui me disent "tu vas voir, il est pas machin".
17:39 Et en fait il se trouve que parfois quand on part sans préjugé,
17:43 - Et qu'on est bienveillant soi-même.
17:45 - Il peut se passer autre chose.
17:47 On peut peut-être faire tomber l'armure par moment.
17:49 - Avant de finir, j'ai un autre extrait pour vous.
17:54 Et j'aimerais vous interroger là-dessus.
17:56 Vous avez chanté sur France 2 dans le Grand Échiquier.
17:59 - "De l'ayaman"
18:01 - Vous avez chanté en effet "De l'ayaman".
18:04 - "De l'ayaman", oui.
18:06 - Écoutez.
18:08 * Extrait de "De l'ayaman" *
18:26 - Avec tout ce qui se passe, est-ce qu'on n'est pas en train d'oublier l'Arménie ?
18:30 - Vous savez, je disais ça à ma mère avant-hier.
18:34 Je disais qu'un conflit en remplace un autre, et en étouffe un autre, et en étouffe un autre.
18:40 Évidemment, l'Arménie c'est un tout petit pays.
18:44 Donc je crois qu'il y a beaucoup de gens qui s'en foutent.
18:47 Dernièrement j'ai fait un post sur mon Instagram, où j'ai dit clairement les choses.
18:52 J'ai dit qu'il fallait arrêter de demander aux artistes de prendre des positions politiques.
18:57 Je précise politiques.
18:59 Il faut arrêter de prendre les gens en otage,
19:01 de croire que nous sommes des experts politiques et que nous pouvons parler de conflits,
19:04 nous ne connaissons pas tout.
19:06 Moi, la seule chose qui me blesse aujourd'hui,
19:11 c'est de me rendre compte que dans tous les camps, les gens souffrent.
19:15 Et qu'on bafoue avec violence notre humanité.
19:21 Quels que soient les camps, pour moi les gens sont des humains.
19:25 C'est-à-dire que je me souviens un jour avoir été en Turquie,
19:28 et on me disait "surtout ne dis pas que tu as des origines arméniennes".
19:31 Et je nageais, et quelqu'un vient me parler,
19:35 et il me dit "ah vous, vous me parlez en turc".
19:37 Et je lui dis "je suis désolée, je ne parle pas turc".
19:39 Et il me dit "ah j'ai pensé que vous étiez turc".
19:41 Et je lui dis "non, mais j'ai des origines arméniennes".
19:43 Alors là mes amis me regardent comme si c'était un tabou énorme.
19:46 Et la personne me regarde et me dit "ah bah moi je suis moitié turc, moitié arménienne".
19:49 Pour moi c'était un résumé de tout ça.
19:52 Aujourd'hui, la situation, tout ce qu'on entend, ça fait très mal.
19:56 Dans mon poste je dis "la seule chose que je peux faire,
19:58 moi je chante en 10 langues, je voyage dans tous les pays".
20:01 J'ai chanté en hébreu, en arabe, en russe, en ukrainien.
20:04 Vraiment, j'ai chanté dans tous ces pays là.
20:07 Et les gens que j'ai rencontrés, étaient des gens formidables dans tous ces pays.
20:11 Je pense qu'il y a des imbéciles et des monstres dans tous les pays,
20:15 dans toutes les origines.
20:16 Mais il y a aussi des humains.
20:17 Et c'est ça qu'il faut souligner aujourd'hui.
20:19 - Oui, à part ces humains sont impuissants.
20:21 - Pardon ?
20:22 - Ces humains sont impuissants.
20:23 - Nous sommes impuissants, bien sûr.
20:25 Je veux dire que moi, quelqu'un me dit "prends la parole, exprime-toi".
20:28 Mais qu'est-ce que ça va changer ? Qu'est-ce qu'on s'en fout ?
20:30 Moi, ce que je veux, moi je dis une chose, et c'est la vérité,
20:33 je ne peux que prier, je ne peux que dire aux gens
20:36 "n'oubliez pas qui vous êtes, n'oubliez pas qui sont vos frères,
20:39 peu importe le pays dans lequel...".
20:41 D'abord, est-ce qu'on choisit le pays où on est ?
20:43 On choisit rien.
20:45 Donc à un moment donné, il faut arrêter de chercher tous les moyens
20:48 et les excuses possibles et inimaginables pour nous diviser.
20:51 Et je pense que nos divisions profitent à certains, mais pas à nous-mêmes.
20:56 - Et bien, je t'aime, quoi.
20:58 - Oui, c'est parce qu'on était...
20:59 - Je vous aime, adieu !
21:00 - Non, non, mais comme le sujet a été fort, je te comprends.
21:02 - Oui, oui, c'est ça, j'étais un peu troublée.
21:04 Ok.
21:05 - C'est toi qui l'as cherché, hein.
21:06 - Bah oui, mais c'était magnifique, la chanson.
21:08 - Merci beaucoup, Hélène Séguin.
21:10 On vous retrouve ce soir à côté de vos acolytes sur M6.
21:14 Incroyable talent, saison 18, et le spectacle est toujours là.
21:18 - Vous y êtes tous malheureux.
21:19 - Oui, bah oui.
21:20 - On va faire un numéro, vous me buzzerez.
21:22 - Je vais vous buzzer direct, Valérie.
21:24 Et j'embrasse tous vos auditeurs.
21:25 Gros, gros bisous, et à mes poussins aussi.
21:27 - Et bien, on vous aime, Hélène Séguin.
21:28 Merci à vous, et tout de suite, le Supplément Média.
21:31 - Le Supplément Média, on était en train de papoter avec Richard Orlinsky.
21:45 Bonjour, vous êtes sculpteur.
21:47 Vous êtes DJ, vous êtes un artiste complet.
21:52 On est ravis de vous recevoir ce matin.
21:54 - Je lui ai mis plasticien.
21:55 - Plasticien, ouais, ou artiste pluridisciplinaire.
21:58 - Voilà, j'ai dit artiste complet.
22:00 - Surtout humoriste, c'est ça la vérité.
22:02 - Humoriste.
22:03 Bah oui, vous êtes monté sur scène.
22:05 - J'étais hier sur scène encore, j'étais avec la Comédie de Paris hier soir,
22:08 et c'était sympa, c'était resté plein, et je suis content,
22:10 parce que c'était, en des périodes compliquées comme ça,
22:12 de voir qu'il y a du monde qui vient de rigoler, c'est sympa.
22:14 - Alors, on vous connaît évidemment.
22:15 Si on dit Orlinsky, on pense à vos sculptures, au gorille,
22:19 - Au Kong.
22:20 - Au Kong, oui, c'est le Kong.
22:22 C'est un peu ça, non, qui vous identifie aujourd'hui ?
22:25 Quand on dit Orlinsky, on pense à vos sculptures d'abord ?
22:28 - On pense à moi parce que je suis très beau.
22:30 - Oui, bien sûr.
22:31 - Oui, aux sculptures absolument, oui, au Kong, c'est vrai, c'est le symbole un peu.
22:35 - C'est le symbole un peu, les panthères, moi j'aime bien les panthères.
22:37 - Bah le Kong, c'est-à-dire qu'en fait, comme ça représente,
22:39 c'est plus proche de nous, de l'être humain,
22:41 donc quelque part, je pense que les gens s'identifient plus à ça, c'est pour ça que c'est là.
22:44 - Et alors Stéphane, notre auditeur fidèle, dit,
22:47 c'est le monsieur qui avait fait l'émission sur les œuvres dans le monde,
22:51 et c'est pour ça qu'il est là, le monsieur Richard Orlinsky.
22:54 Monsieur, on va parler avec vous de cette série documentaire
22:57 que vous incarnez, qui est diffusée sur TV5MONDE,
23:00 qui est formidable, moi, toujours un plaisir fou à vous découvrir,
23:05 parcourir les villes à la recherche des street artists,
23:08 et là, on en est à la troisième saison ?
23:10 - Ouais, troisième saison.
23:11 - Alors qu'est-ce qu'on va voir dans cette nouvelle saison ?
23:14 Vous êtes à Paris ?
23:15 - Oui, à Paris, c'est important, Paris, c'est une ville très importante,
23:19 avec plein de street art,
23:21 on est à Paris, mais en fait aussi, on traverse le monde.
23:25 En fait, moi j'apprends, comme un enfant,
23:28 et au fil des émissions, au fil des séries, des années,
23:33 et des nombres de tournages,
23:35 on rentre plus encore dans l'univers,
23:38 on partage vraiment quelque chose de très fort,
23:41 parce que je suis comme un apprenti qui va à la rencontre d'un artiste,
23:45 et je rentre dans son cerveau, je rentre dans son univers,
23:47 je partage des choses avec lui,
23:49 j'apprends plein de trucs, c'est un truc génial,
23:51 parce que l'idée de cette émission, c'était, post-Covid,
23:53 d'aller donner un coup de projecteur à des artistes émergents,
23:56 qui ont été privés d'expression,
23:58 puisque le street, c'est dans la rue,
24:00 et on ne pouvait pas sortir avec le confinement.
24:02 Et du coup, là, je me retrouve aussi, moi,
24:04 à apprendre plein de trucs, donc je trouve ça génial,
24:06 et je pense que le spectateur se retrouve aussi dans ça,
24:08 parce qu'on apprend, c'est super instructif, c'est ludique,
24:10 et on ne va pas se mentir,
24:12 moi, quand j'ai accepté de faire cette émission,
24:14 une émission d'art, c'est un peu boring, c'est un peu chiant,
24:16 et là, vraiment, on s'amuse, on rigole,
24:18 c'est très vivant,
24:20 et vous l'incarnez,
24:22 franchement, vous l'incarnez très bien,
24:24 parce qu'à la fois, vous connaissez évidemment ce monde de l'art,
24:26 donc vous posez les bonnes questions,
24:28 et en même temps, il y a une forme de curiosité,
24:30 qui fait qu'on s'identifie totalement à vous,
24:35 parce qu'on sent que vous êtes passionné, que ça vous plaît.
24:37 - Oui, et puis même les artistes, qui au début,
24:39 ils n'ont jamais fait de télé,
24:41 donc ils sont un peu troublés, etc., mais ils rentrent dans le truc,
24:43 et ils se livrent vraiment,
24:45 il n'y a pas de sujet tabou,
24:47 c'est vraiment une vraie liberté,
24:49 même si parfois, ils parlent de tout,
24:51 vraiment de tout, sans aucune encombre.
24:53 - Alors, évidemment, comme ils s'expriment dans la rue,
24:55 de différentes manières,
24:57 ce n'est pas ça qui leur rapporte de l'argent,
24:59 est-ce que les gens qui font du street art,
25:01 arrivent à avoir de l'argent,
25:03 ou c'est souvent des gagnes misères,
25:05 et que c'est des artistes,
25:07 avec un grand "A" pour caricaturer ?
25:09 - Écoutez, j'ai envie de dire qu'il y a les deux,
25:11 les deux cas existent,
25:13 il y a de plus en plus, aujourd'hui,
25:15 de commandes qui sont faites par les villes,
25:17 pour des murales,
25:19 pour des fresques murales,
25:21 il y en a qui arrivent à s'en sortir,
25:23 quand ils arrivent à sortir du lot,
25:25 et puis c'est comme dans tout,
25:27 l'offre et la demande, et c'est la compétition,
25:29 mais effectivement, il y en a pour qui ce n'est pas facile,
25:31 et quand même, aujourd'hui, il y a une volonté,
25:33 pas qu'en France, parce que moi,
25:35 je fais des villes, je vois des street artists francophones,
25:37 pour être clair,
25:39 c'est le but de l'émission,
25:41 - Le but de TV5 ? - Oui, évidemment,
25:43 et donc du coup, il y a quand même beaucoup,
25:45 beaucoup de pays, de gouvernements, de villes,
25:47 qui oeuvrent pour, effectivement,
25:49 une promotion de cet art de rue,
25:51 et donc c'est vraiment,
25:53 c'est très trendy, donc il y a quand même
25:55 beaucoup plus d'argent, et beaucoup plus de moyens,
25:57 qui sont donnés aux artistes. - Mais je poursuis la question de Gilles,
25:59 c'est-à-dire, ces artistes, quand on voit qu'ils peignent
26:01 sur des murs, ça ne leur rapporte rien,
26:03 il y a un prolongement derrière ?
26:05 - Ah bah si, si, si, justement,
26:07 il y a des commandes de villes, parce qu'aujourd'hui, on paye pour des murs.
26:09 - Ah d'accord. - Non, non, non, justement, il y a...
26:11 - Ceux qui font, par exemple,
26:13 à Paris, il y a beaucoup
26:15 de Tetris, vous savez,
26:17 - C'est l'espèce Invader.
26:19 - Invader, oui. - Ça vaut une fortune.
26:21 - Oui, mais lui, il travaille, il ne se voit pas d'Invader.
26:23 - Oui, mais au départ, ça lui a servi
26:25 de publicité, en fait. - Tout à fait, tout à fait, mais aujourd'hui,
26:27 ce qui se passe aussi, c'est que tous ces artistes qui n'ont pas forcément,
26:29 qui n'ont pas de commandes murales, ils arrivent... - Ça leur sert de pub.
26:31 - Oui, puis ils deal avec des galeries, après.
26:33 Et après, en fait, ce qui se passe, là, j'étais
26:35 tourné, j'étais à Lausanne,
26:37 la semaine dernière, et donc
26:39 j'ai été voir un artiste, qui lui, effectivement, est un artiste de rue,
26:41 et ensuite, il adapte son travail sur des toiles.
26:43 Et donc, les toiles sont exposées en galerie, et les toiles sont vendues
26:45 en galerie. Et là, il commence à être exposé
26:47 dans deux, trois galeries, enfin, c'est petit à petit,
26:49 doucement, doucement. - Il est très riche, le monsieur de Space Invaders.
26:51 - Ah là là, mais ça vaut, je sais pas,
26:53 80, 100 000 euros.
26:55 - Ça sert de prix. - C'est vrai ?
26:57 - Oui, ça sert de prix. - Oui, absolument. - C'est très cher.
26:59 C'est un des artistes contemporains. - C'est une des stars.
27:01 - Vous savez ce que je veux pour Noël.
27:03 - C'est pas Space Invaders, c'est Invaders. - Vous aimez ça ?
27:05 - Ah, je trouve ça bien. Ah, vous aimez pas, vous, Space Invaders ?
27:07 - Non, je suis pas fan. - T'as même des gens qui les décrochent.
27:09 Tu sais, qui cassent et les décrochent des murs. - Ah, pour le revendre ?
27:11 - Ouais, ouais. Après, il y a des faux aussi qui sont mis.
27:13 Enfin, il y a plein de trucs beaux, bien sûr. - Moi, je suis pas fan, mais...
27:15 Bon, après, il y a de tout.
27:17 - C'est la culture, c'est la pop culture.
27:19 C'est le jeu vidéo, en fait, Space Invaders.
27:21 - Vous êtes pas une gamer ?
27:23 - Dans cette nouvelle saison,
27:25 vous allez rencontrer le Diamantère,
27:27 vous allez rencontrer Vortex, Jody Bonin.
27:29 Alors, qu'est-ce qu'ils font, tous ceux-là ?
27:31 Et comment vous les choisissez ?
27:33 - Alors, en fait,
27:35 on essaie, effectivement, pour que
27:37 l'émission soit intéressante, la série soit intéressante,
27:39 il faut avoir de la diversité.
27:41 Typiquement, Diamantère, lui, il taille des miroirs
27:43 en forme de diamants,
27:45 il les appose dans les rues et il fait
27:47 des installations qui sont vraiment sympas.
27:49 Après, avec Jody Bonin,
27:51 lui, il découpe des affiches,
27:53 il réécrit des noms.
27:55 En fait, c'est que des trucs nouveaux, mais c'est vachement intéressant.
27:57 Vraiment, on découvre des trucs.
27:59 Donc, il y a vraiment une vraie diversité,
28:01 même moi, en tant qu'artiste, je pensais pas
28:03 qu'on pouvait avoir autant de diversité
28:05 dans le street art.
28:07 Pour moi, le street art, tu prends une bombe,
28:09 tu peins trois lettres en bubble,
28:11 ou je sais pas, en calligraphie,
28:13 ou tu fais un bande dessinée, mais non, pas du tout.
28:15 Il y a vraiment une diversité,
28:17 et ça, je trouve ça génial, et ça qui est intéressant.
28:19 - Jody Bonin
28:21 est impliqué
28:23 dans la cérémonie d'ouverture,
28:25 c'est un des choses à l'affiché ? - Oui, il fait une grande fresque.
28:27 Je crois que ça s'indique,
28:29 on l'a vu, un truc énorme et tout.
28:31 Ils sont de plus en plus sollicités, et lui, il est top.
28:33 L'artiste est vraiment génial, super émission.
28:35 Je crois qu'elle a déjà été diffusée,
28:37 mais c'est vraiment à revoir,
28:39 on peut le voir sur TV5+. Et d'ailleurs,
28:41 ce qui est intéressant sur cette émission, c'est important de le préciser,
28:43 c'est le replay, et puis c'est visible maintenant
28:45 sur Prime Vidéo, sur Apple TV,
28:47 et sur Orange.
28:49 - Ah d'accord ! - Et depuis 15 jours.
28:51 - Très bonne information. Alors, il y a une auditrice
28:53 qui nous dit, en ce moment, des papillons
28:55 peints sur Roubaix,
28:57 la chenille devient papillon. Vous êtes au courant
28:59 de ça ? - Non, mais c'est génial,
29:01 si la chenille devient papillon. - Super idée, bravo !
29:03 - Et il y a plein de gens qui s'intéressent,
29:05 on vous demande ce que vous pensez de Banksy.
29:07 - Je sais pas, on le connaît pas,
29:09 Banksy, c'est l'homme invisible. - C'est pas vous ?
29:11 - Si, justement, c'est Banksy,
29:13 il y a un "X" là-dedans,
29:15 mais c'est pas bon. Non, non, Banksy,
29:17 j'en sais rien, il a fait un mythe, il a créé
29:19 une histoire, c'est malin, très malin,
29:21 très intelligent. - C'est des tableaux qui se détruisent,
29:23 et juste, c'est du génie. - Il en a fait plein d'autres,
29:25 avant, il avait fait un moment, je crois
29:27 que c'était au Musée du Louvre, il était venu avec une toile,
29:29 il s'est accroché, enfin, il a fait plein,
29:31 c'était vraiment un buzzman, quoi.
29:33 - Vous allez participer aux Jeux Olympiques
29:35 Paris, vous allez faire quoi ?
29:37 - Je vais faire plusieurs choses,
29:39 Marseille, Paris, dans plusieurs villes,
29:41 effectivement,
29:43 avec des interventions,
29:45 l'arrivée de la flamme olympique à Marseille,
29:47 essayer de faire des choses avec des enfants, j'ai envie de faire des choses
29:49 plus, on va dire,
29:51 plus immersives, que juste
29:53 accrocher ou mettre des oeuvres, etc. - Non mais vous auriez aimé
29:55 dessiner, par exemple,
29:57 le porte-flamme, non ? - Oui, oui, ça aurait été sympa,
29:59 on ne m'a pas demandé. - Il aurait été plus beau,
30:01 peut-être. - Peut-être, oui. - Ah, bah allez-y.
30:03 - Je suis très en forme, ce matin. - Oui, je vois ça.
30:05 - C'est vrai que c'est des choses, parfois, qui sont
30:07 un petit peu... - C'est un peu banal, quoi.
30:09 - C'est vrai qu'il faut se réinventer, on a du mal,
30:11 parfois, à se réinventer, mais il y a quand même des gens qui prennent...
30:13 Moi, typiquement, j'ai refait
30:15 les trophées de la Formule 1, les Grands Prix de Formule 1
30:17 de France, et ça a beaucoup plu, et il y a eu
30:19 un classement de tous les plus grands trophées,
30:21 j'en ai vu en tête des trophées. - On en essaye un autre,
30:23 Valéry ? - Ouais ? - Qu'est-ce qu'ils font,
30:25 qu'est-ce qu'ils font, Alicia et
30:27 Antonio Miedio ?
30:29 - Antonio Miedio ? Je sais pas.
30:31 - Ah, et Alicia, c'est dans la liste.
30:33 Vous ne vous souvenez plus ?
30:35 - Vous ne vous souvenez pas de tous les noms ?
30:37 - Bah non, les noms... - Alors, vous allez être
30:39 enfermé dans un musée, bientôt ?
30:41 - Ah oui, alors ça, c'est un super projet,
30:43 aussi sur TV5MONDE, c'est un Prime,
30:45 on m'a confié la direction
30:47 d'un Prime, donc je suis assez content,
30:49 et je vais donc faire venir
30:51 des jeunes adultes, issus
30:53 de catégories de milieux très différents,
30:55 et je vais les emmener à la découverte
30:57 d'un musée, donc c'est à Roubaix,
30:59 avec plein de...
31:01 ils vont voir plein d'artistes, et je vais essayer de recueillir
31:03 leurs émotions, leurs sensations
31:05 par rapport à des profanes qui n'ont jamais
31:07 eu accès à l'art, et de voir un petit peu
31:09 et de leur expliquer, de faire un parcours avec eux,
31:11 et de rentrer un petit peu, en tout cas
31:13 de leur donner envie, et surtout de recueillir
31:15 leurs émotions, c'est important,
31:17 pour moi l'échange est important. - Vous trouvez que les jeunes
31:19 n'ont pas d'éducation sur l'art, que
31:21 ça mériterait d'avoir des enseignements,
31:23 ou de... vous êtes une des rares
31:25 émissions, il faut saluer TV5 pour ça,
31:27 il y avait "D'art, d'art" qui a disparu sur
31:29 France Télévisions, mais d'émissions sur l'art
31:31 à proprement dit, il y en a beaucoup
31:33 sur la BBC, sur les chaînes
31:35 anglaises, il y en a beaucoup en Allemagne,
31:37 en France on n'a aucune émission
31:39 sur l'art, pas celle-là, il n'y a rien du tout.
31:41 - Il n'y a rien, et en plus une émission ludique,
31:43 c'est ça qui est pas chiant. - C'est important, parce que j'en ai vu des émissions
31:45 sur des peintres, mais au bout de 5 minutes
31:47 on ne peut plus quoi. Donc là vraiment, l'idée,
31:49 c'était ma volonté, c'est de donner
31:51 de plus en plus, de pouvoir donner envie,
31:53 et les jeunes, pour répondre à votre question,
31:55 il y a un travail qui a été fait par rapport à
31:57 une cinquantaine d'années, mais c'est vrai qu'on est
31:59 encore très loin de ce qu'on pourrait,
32:01 il n'y a pas de classe vraiment,
32:03 il n'y a pas d'accessibilité. Alors aujourd'hui,
32:05 c'est les marques en fait, c'est drôle, parce que c'est les marques
32:07 qui amènent, puisque les marques font beaucoup de collabs,
32:09 pour avoir de la crédibilité avec les artistes.
32:11 - T'as voiture Picasso ? - Oui, Picasso,
32:13 il y a plein, il y a plein.
32:15 - Non, regardez pas, qu'est-ce qu'il y a ?
32:17 - C'est pas vraiment une collab,
32:19 c'est John One
32:21 qui avait fait avec Air France,
32:23 - Mais même dans la fashion,
32:25 dans la fashion, il y a beaucoup.
32:27 - Mais est-ce que c'est encore de l'art ? Là il nous reste
32:29 20 secondes, donc c'est difficile. - Alors c'est de l'art,
32:31 - C'est une vraie question, c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
32:33 - Alors c'est pas forcément de l'art sur la collab,
32:35 mais ça permet de connaître l'artiste, et du coup d'aller
32:37 découvrir son univers, parce que quand tu portes un sweatshirt qui a été fait par X,
32:39 et bien quelque part, tu vas regarder ce qu'il fait l'artiste,
32:41 et du coup tu t'intéresses,
32:43 tu collectionnes, il y a un côté...
32:45 - Mais il n'y a pas un truc artificiel avec l'art
32:47 contemporain, il y a tout un débat là-dessus,
32:49 sur les cotes,
32:51 il y a un côté business, complètement.
32:53 - Mais vous vous accepteriez de faire une boîte de cassoulet ?
32:55 - Bien sûr. - Il y a bien une soupe.
32:57 - Oui, c'est une crédible, moi l'appartement
32:59 c'est crédible, c'est de qualité, si le cassoulet il est bon
33:01 à l'intérieur, moi j'avais grand plaisir. - Quel rapport
33:03 avec Orlenski ? - Je désignerais la boîte,
33:05 moi la vache qui rit, je suis avec Monopoly,
33:07 j'ai plein de propositions.
33:09 J'ai une proposition, enfin effectivement la vache qui rit,
33:11 mais l'idée c'est d'avoir
33:13 des choses qui sont
33:15 intéressantes, pour les enfants,
33:17 faire des jeux, il faut apporter quelque chose,
33:19 une valeur ajoutée, moi faire pour faire ça ne m'intéresse pas, mais dès qu'on
33:21 apporte une valeur ajoutée, et qu'on est qualitatif,
33:23 c'est génial, je trouve ça génial.
33:25 - Ça intéresse nos auditeurs en tout cas,
33:27 Laurence qui nous signalait ce qui se passe à Roubelle,
33:29 elle nous dit que l'artiste s'appelle Sabrina
33:31 Beretta, et Stéphane
33:33 nous dit "j'ai rencontré une personne handicapée
33:35 très lourde lundi, qui est un artiste
33:37 incroyable, il y a aussi chez les personnes
33:39 vous intéressez aussi
33:41 évidemment à toute forme
33:43 de création. - Ah bah complètement,
33:45 c'est très ouvert,
33:47 et de toute façon l'art, tout le monde peut être artiste,
33:49 on est tous artistes en réalité, c'est dans la tête.
33:51 - Ouais. - Si, surtout vous je pense.
33:53 - Oui, non, pas vraiment.
33:55 - Vous êtes l'artiste la plus incroyable
33:57 de ce drapeau. - La plus incroyable, absolument.
33:59 - C'est la flingueuse.
34:01 - Sur les murs, saison 3, TV5
34:03 Monde, et puis bah oui on l'a appris
34:05 sur Amazon Prime,
34:07 Orange et Apple TV.
34:09 Donc on vous retrouve avec cette nouvelle
34:11 saison qui se passe
34:13 à Paris. - Et puis dans le musée au moment des fêtes.
34:15 - Absolument, merci Richard Orlinsky
34:17 d'avoir été avec nous, et on se retrouve dans
34:19 un instant pour les débats, tout de suite.