Avec Vincent Niclo, chanteur et Mathilde Damoisel, réalisatrice
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NewsTranscription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Christine Bouillaud, Gilles Anzmann.
00:05 Et on est ravis de vous retrouver pour la partie Média sur Sud Radio.
00:08 Bonjour Gilles.
00:09 Bonjour Cécile.
00:10 Ça va bien ? En ce jour, on est de mardi.
00:14 On va faire un petit coucou à notre invité Vincent Niclot.
00:18 Bonjour Vincent.
00:19 Bonjour à tous les deux.
00:20 Merci beaucoup d'être là.
00:21 Chanteur, vous allez nous accompagner, nous autres téléspectateurs, pour ces fêtes
00:25 de fin d'année, la soirée de Noël, la soirée du Nouvel An.
00:28 Le costume, vous plaît d'accompagner les gens pendant cette période un peu… c'est
00:32 une bulle.
00:33 C'est ça, c'est un peu une bulle, on en a besoin en ce moment.
00:36 Une bulle dans laquelle on peut rentrer et puis se laisser bercer par toutes ces lumières,
00:41 ces chants, et puis ce semblant de joie de vivre quand même, dans une période qui est
00:48 un peu triste.
00:49 C'est pas un peu bizarre d'être en studio télé avec du champagne en plein mois fin
00:53 d'octobre et novembre et souhaiter Joyeux Noël ou Bonne Année ?
00:57 Il y a encore plus bizarre, je me souviens très très bien quand j'ai enregistré,
01:00 on en parlera tout à l'heure, cet album de Noël, c'était au Canada, et on a toujours
01:03 nous six mois de décalage.
01:05 Donc j'étais en plein mois de juillet à Montréal au bord d'une piscine, et j'étais
01:08 en train de… je ne me rendais pas compte, j'avais un casque et j'étais en train
01:11 de chanter des chansons de Noël, et il y avait tous les gens qui me regardaient à
01:13 côté, mais il était dingue quoi !
01:15 C'est ce qu'on entend.
01:20 Mais est-ce que quand on fait des émissions de télé en décalage, c'est pas bizarre ?
01:24 Non, parce que vous voyez, par exemple, tout simplement hier j'ai déjà fêté la nouvelle
01:29 année, donc j'ai déjà fait les douze coups de minuit, donc on est habitué dans
01:33 nos métiers à être toujours en décalage, donc non.
01:36 En direct ça ne changerait rien ? Vous l'accepteriez vous ? De jouer du 31, de travailler le 31
01:43 ?
01:44 Je l'ai déjà fait plein de fois.
01:45 Donc il n'y a pas de problème pour les artistes d'être en direct sur une émission
01:48 de télé ?
01:49 Il n'y a pas de problème, mais je pense que c'est plutôt pour les productions.
01:50 Oui, c'est plutôt pour ça.
01:51 Ah oui, ça coûte cher.
01:52 Bon, on va parler de tout ça avec vous, Vincent, il y a beaucoup d'actualités, on
01:56 va parler chant, on va parler musique, mais avant cela, on va s'intéresser à ce qui
02:00 s'est passé ces dernières heures à la télévision.
02:02 C'est le zapping.
02:03 Sud Radio Média, l'instant zapping.
02:07 Hier, Christine BFM a ressorti sa série sur la libération des otages, qui est devenu
02:14 un triste rendez-vous, ou un joyeux rendez-vous, suivant de quel côté on se trouve.
02:20 On peut reprocher quand même à BFM, je ne sais pas si vous êtes de mon avis, Christine,
02:25 du suspense.
02:26 Ils prennent l'antenne pendant trois heures maintenant avec "Y aura-t-il des Français",
02:31 "L'échange aura-t-il lieu".
02:32 Hier, BFM était en live et en attente de ça.
02:37 Et évidemment, on meuble et on ne dit pas grand-chose.
02:39 On le voit à l'instant sous vos yeux, Nicolas Kouadou, vous êtes à proximité de cet hôpital,
02:44 donc les premiers otages qui visiblement arrivent ce soir dans cet hôpital de Tel-Aviv.
02:48 Oui absolument, vous entendez sûrement ce bruit maxime assez assourdissant des pales
02:53 d'un hélicoptère.
02:54 Alors c'est un hélicoptère militaire de Tsal, de type Yasour pour les connaisseurs.
02:58 C'est habituellement utilisé pour faire du transport de troupes.
03:01 Désormais, il est utilisé ici pour ramener ce premier groupe d'otages dans l'hôpital
03:06 à Ressilov, dans le centre de Tel-Aviv.
03:09 Oui, alors après, toutes les chaînes d'info continue, je dirais, du monde entier suivent
03:14 cet événement de libération des otages qui sont à un moment charnière dans ce qui
03:19 se passe dans la bande de Gaza.
03:21 Mais c'est de revenir à un rendez-vous comme un feuilleton sur lequel il y a de la
03:25 pub avant et de la pub après.
03:27 Et ça fait partie de l'information et comme on ne maîtrise pas le timing qui est là-bas,
03:32 c'est vrai que ça demande du meublage de la part des chaînes de télé.
03:35 Vous avez suivi tout ce qui se passe enregistré ?
03:38 Bien sûr, je ne vais pas dans une bulle.
03:39 Oui.
03:40 Oui, j'ai malheureusement suivi tous ces événements.
03:44 Que dire ? Moi, je pense vraiment à tous ces gens qui souffrent d'une façon ou d'une
03:50 autre, d'un côté comme de l'autre.
03:52 Les artistes doivent parler, s'engager ou doivent rester artistes ?
03:56 Moi, je fais partie des artistes qui restent artistes parce que je pense qu'il y a trop
04:00 d'artistes qui parlent pour dire souvent des choses pas vraiment efficaces, en tout
04:08 cas qui peuvent être entendues.
04:09 Moi, j'ai toujours eu ce recul par rapport à l'information, par rapport à beaucoup
04:13 de choses d'ailleurs.
04:14 Je pense que j'ai juste envie d'essayer d'être un artiste et de divertir.
04:18 Je n'ai pas envie d'entrer dans des grands débats.
04:20 Alors moi, je l'avoue, Cyril Hanouna vraiment est un être qui me fascine.
04:25 Je suis très sérieux, il me fascine.
04:27 Hier à 19h, France 2 a communiqué qu'il y aurait donc bien le complément d'enquête
04:31 qui va être diffusé ce jeudi, qui lui est consacré.
04:34 Alors au lieu d'attendre la diffusion, d'observer et tout, alors pas du tout.
04:39 Hier, il a retourné le plateau, vraiment, c'est d'ailleurs improvisé, il a retourné
04:44 le plateau, l'antenne.
04:45 Il était très fier d'être dans un complément d'enquête au même titre qu'un Politic,
04:50 c'est vrai.
04:51 Et il a diffusé la bande annonce de l'émission dans son émission, ce qui est quand même
04:56 fou.
04:57 C'est 8 qui diffusent une bande annonce de France Télévisions.
04:59 Mais attention, il veut faire au minimum le million, le Hanouna.
05:03 On a la bande annonce de complément d'enquête qui vient d'arriver, qui vient de sortir,
05:07 qui sera jeudi.
05:08 On va regarder.
05:09 Apparemment, on prépare un complément d'enquête sur moi.
05:10 Au début, il était ravi.
05:12 Puis complément d'enquête a enquêté et l'a inquiété.
05:15 Ce complément d'enquête, vous allez voir, ils vont le faire.
05:18 Ce sera la fin du complément d'enquête.
05:19 Portrait de Cyril Hanouna, le bouffon devenu roi, un troubillon désormais courtisé par
05:24 les milliardaires et qui tutoie les politiques.
05:27 Comment ça va Président ? Ça va très bien.
05:30 J'espère juste qu'on va terminer devant TF1 sur les audiences.
05:33 D'ailleurs, je remercie Arnaud Lagardère qui a parlé.
05:36 Je viens de le voir.
05:37 Arnaud, merci Arnaud.
05:38 Ça me fait toujours plaisir de voir une photo de Vincent Bolloré.
05:40 Donc là, je suis très content.
05:41 J'ai vu que des gens que j'aimais bien.
05:42 Pour l'instant, j'adore.
05:43 Tranquille.
05:44 Vraiment, j'adore.
05:45 J'adhère.
05:46 Vous allez regarder ?
05:47 Écoutez, en tout cas, tout est fait pour teaser au maximum.
05:51 Ça, ça veut dire oui.
05:52 Non, je ne sais pas.
05:53 Je regarde, je ne devrais pas dire ça, mais je regarde de moins en moins la télé.
05:55 Et peut-être que je le verrai en replay.
05:59 En ce moment, c'est un peu speed.
06:00 C'est dur de faire l'émission d'Hanouna pour un artiste ?
06:03 C'est-à-dire que je trouve qu'il ne faut pas y aller si on n'est pas prêt à déconner,
06:07 si on n'est pas prêt à être léger, si on n'est pas prêt à jouer le jeu.
06:10 Je trouve que c'est d'ailleurs ce qu'ils détestent.
06:12 Et moi, j'y vais parce que j'ai ce recul aussi.
06:17 J'ai l'air très sérieux comme ça dans mon costume, mon petit nœud pape souvent.
06:20 Mais en fait, j'aime beaucoup rire.
06:22 J'aime beaucoup déconner.
06:23 Et je sais que quand j'y vais, il faut faire le show.
06:26 Et d'ailleurs, la dernière fois, j'ai été invité avec Manon.
06:29 On a chanté le titre.
06:30 On s'est mis la salle.
06:32 Tout le monde chantait le tube de Manon.
06:34 C'était très sympa.
06:35 Alors, vous sentez, Valérie,
06:39 enfin, Christine,
06:41 vous sentez cette odeur du cannel, de sapin, c'est Noël.
06:45 Et ces calendriers de l'Avent.
06:47 Alors, d'habitude, c'était des chocolats quand même au début.
06:49 Les calendriers de l'Avent, des bonbons.
06:51 Il y a des produits de beauté.
06:52 Ou des clémentines.
06:53 Alors, les choses ont un peu évolué.
06:55 Oui, alors là, je vais aller dans autre chose.
06:57 Oui, les produits, tout a été évolué.
07:00 Au point que les calendriers de l'Avent se font de la concurrence.
07:04 Alors, cet Instagrammeur n'a pas résisté aux calendriers de saucisson.
07:09 Oh non !
07:11 Je m'attendais à tout, mais je n'arrivais pas à chercher le saucisson.
07:15 Mais si, évidemment.
07:16 Alors, il y a un gros souci, je ne vous le cache pas.
07:19 Est-ce que je dois acheter le calendrier de l'Avent de Justin Bridoux ?
07:23 Ou le calendrier de l'Avent de Grandfrais Saucisson ?
07:27 Lui, il a fait son choix.
07:29 Grandfrais, ils ont sorti un calendrier saucisson.
07:31 C'est l'un des calendriers les plus durs à avoir.
07:33 Je crois qu'il m'a coûté plus de 30 euros.
07:35 Et est-ce que vous pensez que ça vaut le coup ?
07:37 J'ai dû le réserver pour l'avoir.
07:39 Et c'est ouf parce qu'il n'y a qu'un saveur différente.
07:41 Et 63 saucissons.
07:42 Dans le calendrier de Justin Bridoux, il n'y a que 4 saveurs.
07:45 Alors que dans lui, 15.
07:47 Alors qu'ils se vendent au même prix.
07:48 Allez, on l'ouvre.
07:49 Oh là là !
07:51 Il y a Peppa Pig partout.
07:52 Même Peppa Pig en marche, Simpson.
07:54 J'espère qu'il y a des bonnes surprises.
07:56 Et même une petite phrase.
07:57 J'espère que c'est des gros bouts de saucisses.
07:59 Oh là là !
08:01 Ça fait plaisir, c'est vraiment des vrais sticks.
08:03 Par rapport au calendrier Justin Bridoux,
08:05 lui de Grandfrais, il est largement mieux.
08:07 Il y a bien des problèmes dans la vie.
08:09 Il est suisse, non ?
08:10 Oui, il a un accent très prononcé suisse.
08:13 Donc voilà mon conseil du jour.
08:15 Si vous voulez acheter un calendrier de saucisson,
08:19 prenez le calendrier de Grandfrais.
08:21 Mais pourquoi ?
08:22 Ah non, pas un calendrier de Lavant saucisson.
08:24 Enfin, voyons.
08:25 Vous les parlez.
08:26 Non, non, non.
08:27 On est dans la tradition des chocolats, des petits cadeaux.
08:29 Vous n'aimez pas vos saucissons ?
08:31 J'adore ça, mais pas pour un calendrier de Lavant.
08:33 Je ne sais pas si ça fait révéler Maum.
08:35 Mais c'est pour les enfants, le calendrier de saucisson.
08:37 Ça permet de faire patienter jusqu'à aujourd'hui.
08:40 Ah oui, il y a des autres calendriers de Lavant.
08:42 Bon bah voilà.
08:43 Le calendrier de Lavant.
08:45 Vous voyez, je ne suis pas loin du pré-Pauly Desert.
08:47 C'est ça.
08:48 C'est de l'enquête, c'est du journalisme.
08:50 Je pense que ça va beaucoup plus vous plaire.
08:53 Le 2 décembre, Maria Callas aurait eu 100 ans.
08:56 Et oui, le 2 décembre, comme l'a rappelé Pierre Lescure dans "C'est à vous",
09:01 avec une petite archive également de la Callas, rien que pour vous.
09:05 Samedi prochain, on va célébrer le centenaire de Maria Callas
09:09 et un coffret est sorti à l'occasion qui, en 131 CD,
09:13 propose tous les enregistrements studio et public.
09:16 Et dans le concert enregistré à Hambourg, Maria Callas interprétait bien sûr Rossini.
09:22 Dans quelle tessiture vous sentez-vous le plus à l'aise ?
09:32 Les sopranos et sûrement dans la tessiture de Rossini dans "Les Etudes Belles-Lunes" évidemment.
09:38 C'est là où vous vous sentez complètement à l'aise ?
09:40 Oui, c'est mon monde aussi, vous savez.
09:43 C'est ma manière d'exprimer que je me trouve mieux.
09:46 La Callas, on vous entend, on vous voit là, ailleurs.
09:53 Ah oui, vous avez les yeux qui brillent.
09:55 C'est pour ça que j'ai voulu faire...
09:56 C'est incroyable !
09:57 C'est la perfection, c'est la quintessence.
10:01 Je veux dire, qui peut rester insensible ? Pas moi en tout cas.
10:06 Incroyable !
10:07 En tout cas, c'est un sublime objet cet album qui sort de la Callas.
10:12 130 CD, wow !
10:13 Oui, il y a une exposition, vous l'avez dit avant même.
10:15 Il y a des expositions absolument, il y a tout un cheminement autour de la Callas.
10:19 Et pour ceux qui aiment l'opéra, ceux qui aiment le lyrique, c'est un événement parce que personne ne l'a remplacé.
10:26 Je comprends votre étonnement mais en fait c'est parce que moi ça a bouleversé ma vie.
10:29 J'étais pas du tout prédestiné à faire un peu de classique comme ça, à être autodidacte.
10:33 J'étais parti dans la pop, dans la comédie musicale.
10:37 C'est un jour en écoutant Pavarotti, je le dis toujours mais c'est vrai, Nessun Dorma, j'ai reçu une claque, j'en ai chialé.
10:44 Je me suis dit "mais c'est quoi ? Comment est-ce qu'on peut être comme ça en écoutant la radio,
10:49 arriver à frapper l'émotionnel d'une personne ?"
10:52 Et moi c'est venu me frapper en plein cœur et je me suis dit "je veux faire ça dans ma vie".
10:57 Mais comment on peut être autodidacte dans l'opéra ?
10:59 Vous saviez que vous aviez une tessiture qui te permettait ?
11:01 Non pas du tout, je n'y connaissais rien, je ne savais rien.
11:04 Oui oui, autodidacte parce que j'ai travaillé, j'ai rencontré un professeur de l'Opéra de Paris
11:09 qui m'a formé en fait. Donc autodidacte parce que j'ai pas eu un cursus normal.
11:14 Oui, pas de conservatoire, etc.
11:16 Non j'ai pas fait de conservatoire, mais j'ai travaillé de mon côté, ma voix.
11:20 Il m'a fallu, pour ceux qui nous écoutent et qui pourraient avoir envie de faire ça,
11:24 on ne sait pas ce qu'on a vraiment comme organe, on ne peut pas le soupçonner, même lui ne le savait pas.
11:29 Et il m'a dit "écoute, j'ai l'impression que tu apprends très vite,
11:32 donc en deux ans je vais pouvoir te donner un diagnostic".
11:34 Donc il faut tenir quand même pendant deux ans, vous courez après quelque chose
11:38 et vous ne savez même pas si vous allez l'obtenir.
11:40 Et le premier son que j'ai sorti comme ça, ça a été en plus comme une thérapie pour moi.
11:47 J'ai pleuré, j'avais des choses à sortir, je ne peux pas expliquer.
11:51 Et j'étais étonné même de mon propre son.
11:54 Et puis après il m'a dit "écoute, je pense qu'on est sur la bonne voie, tu vas pouvoir faire ça".
11:57 - Vous allez nous présenter votre album de Noël, entre autres, on va en parler tout à l'heure.
12:02 Participez à des shows de Noël comme l'a dit Christine.
12:06 Aimé, c'est devenu incontournable, c'est le fameux, je l'ai choisi aussi pour vous,
12:11 ce sont le fameux "All I Want For Christmas" de Maria Carey.
12:15 Mais cette fois-ci ce sont les stars qui ont chanté la chanson de Maria Carey.
12:20 Ils l'ont chanté dans la fameuse voiture, je pense, vous voyez la voiture karaoké de James Corden aux Etats-Unis ?
12:26 Et bien là il a reçu plein de stars pour chanter cette chanson.
12:29 Alors je vous laisse reconnaître Adèle, Chris Martin, Lady Gaga, Elton John, Selena Gomez et Maria Carey.
12:36 - Un petit casting. - Ouais.
12:37 Moi c'est les grenouilles que j'adore.
12:48 - Voilà comme ça on l'aura bien dans la tête toute la journée. - Vraiment les grenouilles, les petits ou les gros grenouilles ?
13:02 - Non mais je trouve ça mignon, voilà, vous êtes sur mon côté l'enfant, les clochettes. - Les clochettes.
13:06 - Ah attend, attend, attend, on est pas comme ça. - Ah bah attendez.
13:09 J'ai un gros souci, je vous ai pas entendu chanter dans la voiture de James Corden.
13:14 - Bah non, bah non, ils m'ont pas appelé. - Bah dans le studio Sud Radio, si je vous remets leur chanson.
13:20 - Ah de bon matin comme ça. - Allez-y, allez-y.
13:22 Je préfère que vous écoutiez l'album, que vous passiez un bout de l'album.
13:26 Ah il est tôt quand même là, faut laisser l'organe se reposer un peu.
13:28 Allez on va s'arrêter parce qu'on fait une petite pause dans cette émission Média.
13:33 On se retrouve avec vous Vincent Niclot pour parler effectivement des fêtes de fin d'année et de toute votre actualité.
13:38 A tout de suite.
13:40 Le 10h30 Sud Radio Média, Christine Bouillaud, Gilles Gansman.
13:46 Sud Radio Média, l'invité du jour.
13:50 Et on est en compagnie avec Gilles Gansman de Vincent Niclot et on parle de la soirée de Noël, de nos réveillons qui arrivent.
13:56 - Oui c'est vrai. - Noël pour vous c'est un moment incontournable qu'on prépare, qu'en famille, qu'on se retrouve, c'est vraiment la fête.
14:04 La fête a pas manqué.
14:06 Oui bon cette année ça va être un peu particulier, je viens de perdre mon papa donc ça va être un Noël un peu bizarre.
14:11 Mais disons que j'ai toujours été en décalé en fait.
14:15 Souvent je travaille pour Noël, en tout cas dans la période, donc dans la famille on a toujours fait ça en décalé.
14:21 L'important c'est de le faire, c'est pas la date, c'est pas le 24 au soir.
14:24 Soit on le fait bien avant, soit on le fait après.
14:26 Mais l'important c'est de le faire.
14:28 Mais quand vous étiez enfant, c'est un rituel. Quel est le plus beau cadeau, le cadeau d'enfance qui vous a marqué ?
14:34 Un micro.
14:36 Mon premier micro c'était comme...
14:38 Ah oui oui je m'en souviens exactement, je rêvais d'avoir...
14:42 Vous aviez quel âge ?
14:43 Je devais avoir 6-7 ans.
14:45 Et je prenais toujours quelque chose qui ressemblait à un micro, une brosse, n'importe quoi, une brosse à dents.
14:50 Et je me mettais devant mes nounours et je m'imaginais déjà artiste en train de chanter.
14:54 Et je rêvais d'avoir un micro et un jour j'ai ouvert un cadeau, il y avait un micro et ça a été un bouleversement pour moi.
15:01 Vincent Niclot, on vous retrouve le 24 décembre sur France 2 dans "Les enfants de la télé de Noël",
15:06 la soirée du Nouvel An le bétisier également, mais il y a cet album que je montre à la caméra de l'édition Deluxe,
15:12 Vincent Niclot, l'Opéra Celte, mais il y a le bonus avec les chants de Noël.
15:17 Oui c'est un double CD, donc avec Opéra Celte avec deux inédits dedans en plus,
15:22 et l'album de Noël que j'avais sorti au Canada l'année dernière et que je mets en cadeau dans ce coffret.
15:28 Et je vous propose d'écouter "Let it snow".
15:31 Cette musique jazzy, groove, des chants de Noël un peu à l'américaine, c'est votre partie préférée ?
15:55 Complètement, c'est vraiment ce que je préfère. J'ai été élevé à ça, vraiment.
16:02 Et d'ailleurs mon rêve absolu c'est de faire, pas seulement sur Noël,
16:07 j'ai eu la chance de faire un show avec Michel Legrand avec un big band et de partir en tournée avec lui.
16:14 Je ne savais pas du tout ce que c'était que le jazz, enfin je savais ce que c'était mais je n'avais jamais chanté.
16:18 Et il m'a dit "T'inquiète, je vais t'apprendre", ça m'a donné un goût incroyable
16:22 et mon rêve absolu serait vraiment de faire un album très crooner, gentleman, très jazz et big band à la fois.
16:31 Alors quand on dit "c'est son rêve", ça veut dire qu'il faut de l'argent, il faut une maison de disques qui suit.
16:35 Pourquoi vous ne réalisez pas votre rêve ?
16:38 Je vais le réaliser, je vais le réaliser, j'en suis sûr.
16:40 Mais après, il faut trouver le bon moment.
16:43 J'ai été pris dans un tourbillon depuis quelques années.
16:47 Souvent mes envies viennent aussi sur l'actualité et parfois l'actualité me rattrape.
16:53 Il y a des choses qui ne sont pas prévues, comme Obispo qui me propose de faire tout un album, ce n'était pas prévu donc je décale aussi.
17:01 J'ai pas mal d'idées dans la tête, vous savez j'ai les trois prochains albums,
17:04 donc je vais trouver le bon moment pour le faire et surtout la bonne équipe.
17:10 Depuis que j'ai initié une carrière au Canada, il y a un savoir-faire nord-américain et je pense que je le ferai là-bas.
17:21 Et comme vous parlez du Canada, vous allez reprendre des chansons de Celine Dion avec Hansina, on va en parler après.
17:30 Sur l'album, vous pouvez trouver "My heart is"
17:34 Quoi ?
17:36 "Will go on"
17:39 Ah oui d'accord !
17:41 Oui, oui, tout à fait, pardon.
17:43 Le Titanic !
17:45 L'externe album, c'est "My heart is"
17:52 Je ne sais pas, je ne suis pas au courant.
17:54 Et donc à l'occasion des 30 ans de l'album de Celine Dion, vous allez du rentrant soirée du 29 février au 2 mars,
18:03 on va vous retrouver avec Hansina et des guests.
18:08 C'est un défi quand même de reprendre du Celine Dion ?
18:10 C'est un gros défi.
18:11 En fait, il faut savoir qu'on m'a contacté depuis le Canada, c'est un projet qui est initié depuis le Québec
18:20 et l'idée c'était de reprendre ses plus grands titres, vraiment axés aussi autour de l'album 2 avec Jean-Jacques Goldman, avec un symphonique.
18:29 Et tout de suite, ma première réaction ça a été "Est-ce qu'elle a validé ? Est-ce qu'elle est au courant ?"
18:33 Parce que je ne l'aurais jamais fait sinon.
18:35 Et la réponse a été "Oui, elle valide, elle est au courant, elle a tout validé"
18:40 donc pour moi ça a été comme un honneur de le faire.
18:43 Est-ce que vous êtes proche d'elle ?
18:45 On ne peut pas dire que je suis proche d'elle, je ne veux surtout pas que ce soit repris ça.
18:47 Non, mais vous êtes proche d'elle.
18:49 Non, je suis disons...
18:51 Vous êtes en contact avec elle ?
18:53 Non, pas du tout.
18:55 Personne n'est en contact avec Céline Dion.
18:57 C'est vrai.
18:59 Non, mais parce que vous savez, c'est repris à chaque fois.
19:01 Non, Céline Dion a toujours été très sympathique avec moi, elle a été un booster de carrière pour moi,
19:09 elle m'a pris en première partie, j'ai eu l'audace de chanter "All by myself" devant elle, c'est ça qui a été vraiment un détonateur.
19:17 Après, elle m'a fait des messages quand j'étais à l'étranger pour ma première télé en Angleterre,
19:21 enfin voilà, elle a toujours été plus que généreuse me concernant et vis-à-vis moi.
19:25 Vous êtes encore sensible à ce qu'on peut dire sur les journaux ?
19:29 "Ok, je connais Céline Dion, j'adore Céline, je lui parle souvent."
19:33 En quoi ça vous gênerait que ce soit dans Public ou dans Voici ?
19:36 Parce que c'est souvent repris en mode "genre c'est ma meilleure amie, on s'appelle tous les jours", pas du tout.
19:41 Et alors ?
19:42 Non, non, c'est pas vrai.
19:43 Mais c'est pas grave.
19:44 Comment ?
19:45 C'est pas grave, pourquoi ça vous...
19:46 Mais si c'est très grave.
19:47 Pourquoi vous êtes sensible à ce qui est dans la presse ?
19:49 Parce que par rapport à elle, en fait, les médias, c'est pas mon souci.
19:53 Vous avez peur que vous l'utilisez pour votre autorité ?
19:55 Non, je veux pas, c'est une forme de respect.
19:57 Elle a été tellement incroyable envers moi, tellement généreuse.
20:02 On n'a pas le même producteur, elle n'est pas obligée de faire ça me concernant.
20:05 J'ai pas envie qu'elle pense une seule seconde que je l'utilise pour telle ou telle raison.
20:09 C'est juste qu'on ne s'appelle pas tous les jours, on n'est pas proches, on n'est pas proches.
20:15 On est juste, voilà, par moments dans la vie, on a vécu des moments qui sont restés des moments très importants.
20:21 Elle est bienveillante à certains moments dans votre vie ?
20:23 Oui, plus que bienveillante, bien sûr.
20:25 Donc voici, peut titrer "Je ne suis pas proche de Céline Dion".
20:28 Ah là là !
20:29 Si vous voulez !
20:30 Mais est-ce qu'elle reviendra ?
20:32 Je ne veux pas.
20:33 Mais ça, je ne crois que personne n'a la réponse à cette question.
20:37 On l'espère tous.
20:38 Céline Dion, pour moi, ça a été un modèle.
20:40 C'est un modèle pour beaucoup, beaucoup de chanteurs dans le monde.
20:43 Je ne connais pas trop de chanteurs qui n'aiment pas Céline Dion.
20:46 Elle a une voix incroyable, c'est une artiste incroyable.
20:48 Elle est adulée dans le monde entier.
20:50 Elle est peut-être une des plus grandes chanteuses du siècle.
20:52 On est tout cœur avec elle.
20:55 Elle nous manque.
20:57 Et donc ce spectacle, c'est histoire de faire aussi...
21:00 Elle ne sera pas là.
21:02 Elle ne sera pas là, je tiens à le préciser.
21:04 Elle a validé, elle sait, elle est au courant.
21:06 Mais elle ne sera pas dans le spectacle.
21:09 Nous, on essaye à notre façon.
21:11 Ce n'est pas un hommage du tout.
21:13 On a cette occasion de pouvoir porter son œuvre sur scène.
21:18 Et on est très heureux de le faire.
21:20 Vous avez parlé de votre premier micro et de votre envie profondément d'être chanteur.
21:25 Est-ce que vous regardez la Starac ?
21:27 Non.
21:29 Mais ce n'est pas du tout parce que je n'aime pas.
21:31 C'est parce qu'en ce moment, vous pourrez demander à mon tasse d'achat de voix.
21:33 Parce que là, c'est bien un peu...
21:35 Bien sûr, bien sûr.
21:37 Qu'est-ce que vous pensez de ce genre d'émission ?
21:39 Et de ceux qui rêvent d'être chanteurs ?
21:44 Et sur les 16, il n'y en aura peut-être qu'un ou deux.
21:47 Je trouve que pour être passé par là...
21:49 Parce que moi, je n'ai pas fait ce genre d'émission.
21:51 Mais quand on passe une audition, un casting, quel qu'il soit,
21:53 ça peut démolir quelqu'un ou le propulser.
21:55 À partir du moment où c'est bien fait,
21:57 qu'il y a un accompagnement aussi.
21:59 Vous savez, je pense à tous ces jeunes qui arrivent,
22:03 qui ont 18-20 ans, qui rêvent de faire carrière dans la chanson.
22:05 Il n'y aura pas beaucoup d'élus.
22:07 Ils le savent dès le départ.
22:09 Mais ça dépend de la manière dont c'est fait.
22:11 Si ce n'est pas brutal.
22:13 Parce qu'on peut vraiment décourager quelqu'un.
22:16 - Ça vous est arrivé, qu'on ait un jugement comme ça,
22:18 péremptoire, sur vous ?
22:20 - Oui, bien sûr. Je suis sorti parfois d'auditions
22:22 où j'ai dit "j'arrête".
22:24 Mais après, il y a quelque chose...
22:26 Si vous n'avez pas une petite flamme dans le bide,
22:28 qui vous pousse plus que...
22:30 Moi, je ne vais pas faire du Zola,
22:32 mais j'ai connu des moments très compliqués.
22:34 Je n'avais pas beaucoup d'argent.
22:36 Mes cours de chant, ça me coûtait très cher.
22:38 Je me disais que je vais un jour y arriver.
22:40 Et puis, il y avait toujours une petite flamme en moi
22:42 qui me disait "non, allez, go".
22:44 Ou quelqu'un autour de moi, bienveillant,
22:46 qui me disait "non, Vincent, ne t'arrête pas".
22:48 - C'était quoi, votre plan B ?
22:50 - Quoi ?
22:52 - Votre plan B ? Genre, la chanson ne marche pas ?
22:54 Vous auriez fait quoi ?
22:56 - On n'avait pas.
22:58 - Donc, ça devait marcher ?
23:00 - Oui.
23:02 - C'est peut-être pour ça que ça a marché, alors.
23:04 - Je ne sais pas ce que je peux dire,
23:06 ça peut paraître prétentieux, mais c'est vrai.
23:08 Quand j'étais dans ma chambre,
23:10 à chanter devant mes nounours,
23:12 je ne peux pas vous dire pourquoi.
23:14 Je savais, il fallait que je sois patient,
23:16 ça ne s'est pas venu tout seul,
23:18 et ce n'est pas venu sans effort, sans travail.
23:20 Mais avant tout, si je peux leur donner un conseil,
23:22 alors qu'ils sont assez grands pour se débrouiller tout seul,
23:24 c'est juste de prendre ça comme
23:26 peut-être un tremplin pour eux,
23:28 qui peut ne pas en devenir un,
23:30 mais c'est le jeu.
23:32 Quand on rentre dans un programme comme Starac,
23:34 ou comme Nouvelle Star, ou The Voice,
23:36 il faut savoir ne pas aller jusqu'au bout.
23:38 Mais vous savez, il y en a qui ne sont pas allés jusqu'au bout
23:40 et qui ont été repérés.
23:42 C'est une super vitrine quand même.
23:44 Aujourd'hui, il faut se faire repérer
23:46 pour que des producteurs
23:48 aient envie de travailler avec vous.
23:50 - On va finir en musique.
23:52 On va mettre l'Ave Maria,
23:54 qui est incroyable avec Sarah El Bratman,
23:56 qui est une chanteuse incroyable du Fantôme de l'Opéra,
23:58 entre autres, qui joue bien, si je ne me fais rien conclure.
24:00 - Le chanteau m'a été créé pour elle.
24:02 * Extrait de l'Opéra *
24:04 * Extrait de l'Opéra *
24:06 * Extrait de l'Opéra *
24:08 * Extrait de l'Opéra *
24:10 - On est malheureusement pris par le temps.
24:12 Vincent Niclot, l'album pour Noël,
24:14 Opéra Celt, la collection Deluxe,
24:16 donc on recommande chaudement.
24:18 Le 24 au soir, les enfants de la télé de Noël,
24:20 c'est sur France 2, la soirée du Nouvel An,
24:22 le Bétisier du 31 également.
24:24 Et puis ensuite, on rappelle ce concert symphonique
24:26 du 29 février au 2 mars.
24:28 Cet album Céline Dion,
24:30 avec Anne Sylla,
24:32 on vous retrouvera également
24:34 sur ce concert exceptionnel
24:36 ces soirées exceptionnelles
24:38 avec des guests.
24:40 - Avec des guests et un symphonique.
24:42 - Un symphonique, allez-y,
24:44 c'est tellement beau.
24:46 - Vous l'avouez, vous êtes la lune.
24:48 - Merci beaucoup
24:50 Vincent Niclot,
24:52 bonne continuation et bonne fête de fin d'année.
24:54 - Bonne fête à tous.
24:56 - Exactement, dans un instant on reçoit Mathilde Damoiselle
24:58 qui est réalisatrice pour un très joli documentaire
25:00 qui sera diffusé demain soir également sur France 2.
25:02 Ça s'appelle "Infermières au plus réel",
25:04 "Notre histoire",
25:06 c'est vraiment une plongée dans ce métier
25:08 de celles ou ceux
25:10 qui nous soignent au quotidien. A tout de suite.
25:12 - Avec Mathilde Damoiselle, réalisatrice,
25:22 bonjour. - Bonjour.
25:24 - Demain soir sur France 3 à 21h10,
25:26 vous proposez ce documentaire
25:28 "Infermières au plus réel"
25:30 et vous mettez "Notre histoire"
25:32 parce qu'effectivement, toutes ces femmes
25:34 et tous ces hommes aussi, parce qu'on les oublie pas,
25:36 accompagnent
25:38 le citoyen,
25:40 les personnes. Vous remontez,
25:42 vous faites le fil
25:44 de l'histoire de ce métier
25:46 tourné vers les autres. Je propose qu'on écoute
25:48 déjà la bande-annonce, ville, et ensuite on en parle
25:50 avec vous.
25:52 - Inédit,
25:54 les infirmières, iconiques
25:56 et familières,
25:58 - Je vous dis à ce soir !
26:00 - Du premier cri au dernier souffle,
26:02 elles traversent notre histoire
26:04 et ont pris part au grand combat du siècle.
26:06 - Je crois que pour pouvoir tenir le coup dans ce métier,
26:08 il faut être une sainte ou une folle.
26:10 - Mais les patients,
26:14 ils nous applaudissaient.
26:16 - Un travail sans fin et une reconnaissance toujours à
26:18 conquérir. - Je suis prête à battre pour pouvoir
26:20 exercer ce métier. - Qu'on prenne soin de nous
26:22 aussi !
26:24 - Soirée exceptionnelle avec "Infermières, Notre histoire"
26:26 mercredi prochain à 21h10,
26:28 suivi de "Nos soignants"
26:30 sur France 3 et sur la plateforme France.tv
26:32 - On est avec la réalisatrice
26:34 Mathilde Damoiselle de ce documentaire
26:36 "600 000 infirmières en France"
26:38 - Oui. - Alors,
26:40 on insiste sur le fait que ce soit essentiellement
26:42 des femmes qui composent ce corps de métier,
26:44 tournées vers les autres, et vous commencez
26:46 votre documentaire évidemment par cette image
26:48 où on est là,
26:50 au printemps 2020, à applaudir
26:52 le personnel soignant.
26:54 Depuis, on les a oubliées.
26:56 - On ne les a pas vraiment oubliées, mais je pense qu'on s'habitue
26:58 au mauvais sort qui leur est fait.
27:00 Et c'est vrai que ce film,
27:02 le désir de ce film, il est né
27:04 de cette contradiction, de cette
27:06 incroyable mobilisation du printemps
27:08 2020, on était tous à nos fenêtres,
27:10 on les a applaudis, on les a célébrés.
27:12 Et puis quelques mois plus tard, il y avait ces
27:14 images de manifestations, et d'infirmières
27:16 qui se faisaient peut-être
27:18 maltraitées dans les manifestations, et qui
27:20 rappelaient que, en fait, ça ne va toujours pas,
27:22 les salaires, les effectifs, les horaires, les conditions
27:24 de travail. Mais cette petite musique, on a
27:26 fini par s'y faire. Et ça a été
27:28 un des grands chocs, je dois dire,
27:30 de ce travail documentaire, de recherche
27:32 dans l'histoire, c'est de retrouver des archives
27:34 des années 60, avec
27:36 des soignantes, qui disent exactement
27:38 la même chose.
27:40 C'est trop long, les horaires ça va pas,
27:42 on est mal payés, c'est épuisant,
27:44 c'est éreintant. On a une
27:46 archive de 1965, avec une toute jeune
27:48 infirmière, qui nous dit à quel point elle aime
27:50 ce qu'elle fait, mais qu'elle n'est pas sûre qu'elle va tenir
27:52 très longtemps. - Mais alors pourquoi
27:54 elle continue ? Qu'est-ce qui les fait tenir
27:56 à ce que c'est de voir
27:58 une vie sauvée ? Qu'est-ce qui les
28:00 maintient ? - Alors je pense que chacune
28:02 a son moteur. Nous, ce qu'on a vraiment
28:04 voulu souligner, c'est cette flamme qui est
28:06 toujours là. Il y a une très belle idée,
28:08 qui est prendre soin, prendre soin des autres.
28:10 Et toutes les infirmières
28:12 et les jeunes infirmiers aussi, qu'on a rencontrés,
28:14 qui nous ont confié, ou leurs souvenirs
28:16 pour les anciennes, ou leurs expériences,
28:18 pour celles qui sont toujours en activité,
28:20 on sent qu'il y a toujours cette flamme
28:22 de ce sens, de récupérer
28:24 quelqu'un qui ne va pas bien,
28:26 et de le remettre sur pied. - Et puis, au moment de la
28:28 première et de la seconde guerre mondiale,
28:30 c'est les seules femmes qui sont sur les champs de bataille,
28:32 qui sont véritablement,
28:34 puisqu'évidemment, à l'époque, il n'y avait pas de femmes
28:36 dans l'armée, donc ce sont les seules femmes,
28:38 les premières femmes, à avoir été
28:40 sur les terrains de guerre,
28:42 avec des archives assez
28:44 étonnantes, mais elles n'ont pas peur de la mort.
28:46 - Non, c'est ce que
28:48 dit... On a retrouvé le journal intime d'une infirmière,
28:50 Léonie Bonnet, quelle belle trouvaille,
28:52 c'est tellement émouvant de retrouver
28:54 ses écrits, c'est vraiment un carnet
28:56 qu'elle tenait au jour le jour, et elle parle
28:58 à fleur au fusil, elle est comme un poilu,
29:00 elle est patriote, elle a envie
29:02 d'y être, et puis elle est confrontée
29:04 à l'horreur, et à la fin de la guerre,
29:06 elle écrit "J'ai plus peur de la mort", et non,
29:08 elles n'ont pas peur de la mort, ça ne veut pas dire que ça ne leur fait
29:10 rien, j'ai revu hier,
29:12 Eva Rossi, qui est dans le film, qui est infirmière libérale
29:14 dans le Morvan, qui est la seule présence médicale
29:16 sur 20 kilomètres à la ronde,
29:18 et donc qui est...
29:20 qui assiste ses patients vraiment du
29:22 tout début de la vie, ça lui arrive de faire des accouchements
29:24 en urgence, et
29:26 beaucoup sur la fin de vie, et elle me disait
29:28 la semaine dernière... - C'est ça qu'on voit coiffer une vieille
29:30 dame, et que c'est
29:32 un passage assez émouvant, où elle
29:34 la rembelle, elle est... - Elle la rembelle...
29:36 - Il n'y a que des... Enfin voilà, c'est une dame très très
29:38 âgée, et
29:40 on ne la voit pas prendre un pouls,
29:42 faire une piqûre ou pas, l'image
29:44 que vous avez choisie, moi ça m'a touché en le voyant,
29:46 c'est... Elle la rembelle,
29:48 elle la coiffe, et c'est aussi ça d'être infirmière.
29:50 - Et c'est ça, ça, prendre soin. Absolument.
29:52 Et Eva me disait "La semaine dernière, j'ai perdu trois
29:54 patients." Et
29:56 elle nous expliquait que dans le... On met
29:58 quelques fois des barrières thérapeutiques,
30:00 on explique aux infirmières qu'il ne faut pas s'attacher,
30:02 mais c'est pas possible. Donc il y a
30:04 un poids humain, un coût humain...
30:06 - C'est ce qui m'a monté dans votre doc, dans votre documentaire,
30:08 j'aurais bien aimé qu'elle nous raconte
30:10 aussi plus d'intimité, c'est-à-dire
30:12 la première fois où ils se sont confrontés
30:14 à un patient qui meurt,
30:16 la première fois où ils ont vu le cancer,
30:18 la première... Voilà, mais après,
30:20 bon, évidemment... - Alors c'est la plus pour toi, hein ?
30:22 - Ouais, voilà, c'est... Mais moi ça m'a
30:24 manqué de pas avoir leur propre expérience.
30:26 Je sais pas si... Parce qu'on a eu la chance de voir...
30:28 - Alors, on a vu le documentaire, la question moi je voulais vous
30:30 poser, c'est justement ce travail de documentaire,
30:32 pourquoi c'était important de confronter la parole
30:34 des infirmières d'aujourd'hui
30:36 et en miroir
30:38 à ce qu'elles ont vécu,
30:40 et l'historique de la profession ?
30:42 - Bah c'était une façon de leur rendre hommage, résolument,
30:44 de rappeler quelle est leur histoire,
30:46 d'où elles viennent, de rappeler
30:48 tous les combats qui ont été nécessaires
30:50 pour que cette profession existe comme elle est,
30:52 pour se former, pour être connue, pour exister.
30:54 Et c'était important
30:56 de le confronter aujourd'hui, puisque
30:58 il y a des permanences. Les combats,
31:00 ils sont toujours là, et cette grande
31:02 idée de prendre soin, cet engagement,
31:04 il est toujours vivace. Et je trouvais
31:06 qu'il y avait une grande émotion à faire résonner
31:08 les mots d'une telle jeune infirmière d'aujourd'hui
31:10 avec celle du passé. - Mais pourquoi ne pas
31:12 avoir pris les soignants, au sens large ?
31:14 - Ah oui, il y a un documentaire après, "Soins les soignants".
31:16 - Oui, oui, mais dans le documentaire,
31:18 les médecins, les aides-soignants, tout ce
31:20 personnel qui fait
31:22 qu'on prend soin des autres. - Parce que les infirmières,
31:24 elles sont souvent dans l'ombre.
31:26 Elles ont souvent, elles ont
31:28 rarement été
31:30 mises en avant comme un groupe.
31:32 Vous savez, il y a ce, je pense au livre
31:34 de Ladie de Vançois, de
31:36 Romain Garon, qui disait "Madame Rosa est une femme qui méritait
31:38 un ascenseur". Bah moi je trouve que les infirmières,
31:40 elles méritaient un film,
31:42 voire même, pourquoi pas, un livre.
31:44 Elles ont
31:46 une histoire propre, et qui est aussi une histoire
31:48 de femmes. Vous parliez des femmes,
31:50 des infirmières sur les champs de bataille. Et c'est
31:52 vrai que la Première Guerre mondiale,
31:54 paradoxalement, c'était aussi un moment d'émancipation.
31:56 On pouvait sortir de sa condition
31:58 pour partir sur les champs
32:00 de bataille, pour soigner et accueillir
32:02 un médecin. - Il y a une dimension aussi qui est tournée vers,
32:04 on va dire, les
32:06 sœurs, qui au départ étaient les infirmières
32:08 avant l'hôpital public.
32:10 D'où on comprend
32:12 la blouse blanche,
32:14 beaucoup de choses. Ça aussi, c'était
32:16 important de tourner son regard
32:18 vers ces femmes. - C'est important parce
32:20 que les congrégations religieuses
32:22 ont dominé l'hôpital pendant
32:24 des siècles. On a beaucoup oublié
32:26 que comme l'école, l'hôpital ça a été aussi
32:28 un champ de bataille de la laïcité
32:30 et de la République. Et puis
32:32 c'est un passif.
32:34 Je pense qu'aujourd'hui,
32:36 souvenez-vous en 88, c'était un des slogans des infirmières.
32:38 "Ni bonne, ni nonne,
32:40 ni conne". Une façon de dire
32:42 on n'est pas corvéable à merci et on n'est pas
32:44 dans la dévotion, ce qu'on fait c'est un vrai job.
32:46 Mais ça reste
32:48 malgré tout cette idée de
32:50 la compassion, de l'assistance
32:52 aux plus vulnérables,
32:54 de la présence sans condition.
32:56 - Est-ce que la Covid les a divisées ?
32:58 Est-ce que le fait, il y a eu
33:00 évidemment ces infirmières qui ne voulaient
33:02 pas se faire vacciner, qu'ils ont
33:04 sorti du système
33:06 sur plusieurs radios et évidemment
33:08 sur ceux de radio on en a beaucoup parlé.
33:10 Est-ce qu'il y a encore des traces de ça ?
33:12 - Je n'ai pas
33:14 forcément beaucoup entendu parler.
33:16 Je pense qu'il y a une rancœur. Et même de la
33:18 part des soignants qui
33:20 sont restés dans les services,
33:22 qui ont joué le jeu, qui ont suivi
33:24 les règles. - Une rancœur envers leurs collègues
33:26 ou envers le gouvernement ?
33:28 - Une rancœur envers
33:30 le gouvernement ou envers
33:32 ces règles qui ont exclu leurs collègues.
33:34 On leur demande beaucoup.
33:36 C'était injuste de les
33:38 mettre de côté. Ça je l'ai entendu.
33:40 - Ils ont eu des augmentations promis par
33:42 Emmanuel Macron ou pas ?
33:44 C'est payé combien une infirmière ?
33:46 - Ça dépend de son degré. En moyenne,
33:48 c'est 2000-2500 euros par mois.
33:50 C'est pas ramineux.
33:52 Il y a eu des petites augmentations suite au
33:54 Grenelle de la Santé.
33:56 Mais c'est effacé par
33:58 l'inflation. De toute manière, les revendications
34:00 salariales, elles demeurent. - Et puis, le retard
34:02 est tellement grand depuis des années que
34:04 le temps de rattraper la moyenne européenne,
34:06 ou dans tous les cas, des pays comme équivalent à la France,
34:08 c'est justement compliqué.
34:10 Vous dites que ça mériterait un livre ?
34:12 Vous avez ça en tête ?
34:14 - J'aimerais bien. C'est pas encore très concret.
34:16 Mais je pense que ça pourrait se justifier.
34:18 Et puis il y a une belle matière iconographique aussi
34:20 à partager, je trouve.
34:22 - C'est à voir. Demain soir ? - Oui.
34:24 - C'est le France 3. 21h15,
34:26 je dis pas de bêtises, 21h10.
34:28 Donc, "Infermières", au pluriel,
34:30 notre histoire. C'est réalisé par vous,
34:32 mademoiselle. Merci beaucoup d'avoir été
34:34 ce matin. - Merci à vous. - Et suivi d'un autre
34:36 documentaire consacré aux soignants.
34:38 En fait, c'est toute une soirée thématisée
34:40 sur France 3. - Nous soignons.
34:42 Souvenons-nous. Ne les oublions pas.
34:44 Merci beaucoup. - Demain, on en parlera
34:46 aussi, parce qu'ils ont été
34:48 très importants, les infirmières.
34:50 Demain, on parlera de 40 ans de
34:52 télé consacrée aux sida avec Julien Belvert.
34:54 Et on viendra aussi sur
34:56 le milieu médical
34:58 qui a dû changer, parce qu'à l'époque,
35:00 on ne pouvait pas approcher les malades.
35:02 Et on voit des
35:04 images dans le documentaire assez incroyables
35:06 de cette époque, et des infirmières
35:08 qui, là aussi, ont été au front. - On en parlera
35:10 demain. Les infirmières, qui sont d'ailleurs le seul
35:12 encore personnel médical à se déplacer
35:14 chez les gens. Les médecins n'y vont pas
35:16 longtemps. - C'est important.
35:18 - Bon, on les embrasse. Elles sont peut-être sur la route.
35:20 Et ce documentaire est fait pour vous,
35:22 mais pour les autres aussi. Merci beaucoup.
35:24 Dans un instant, on va ouvrir le débat.
35:26 On va essayer de se mettre d'accord avec
35:28 nos quatre débatteurs et les sujets d'actu.
35:30 Gilles, on se retrouve demain. - Avec plaisir.
35:32 - Belle journée. A tout de suite.
35:34 [Musique]
35:36 [Musique]
35:38 L'ultime édition du E-Trophée Andros,
35:40 c'est cet hiver avec
35:42 Sud Radio. Les 9 et 10 décembre
35:44 à Val Thorens. Les 15 et 16
35:46 décembre en Andorre. Les 12 et 13
35:48 janvier, le E-Trophée Andros
35:50 est à Isole à 2000. Les 19
35:52 et 20 janvier à L'Anse en Vercors.
35:54 Et l'ultime épreuve le 27 janvier
35:56 à Superbess avec Sud Radio.
35:58 Retrouvez les virtuoses
36:00 de la glisse pour la plus grande course
36:02 sur glace au monde. Toutes les infos
36:04 sur trophéeandros.com
36:06 Sud Radio, parlons vrai.