Marion Maréchal, la candidate "Reconquête" aux élections européennes, est l'invitée du 20h de Ruquier pour réagir à l'actualité
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00:00 Je trouve que la réponse est très en de ça, de ce qu'il faudrait, parce que la réalité c'est qu'il existe.
00:04 Vous savez aujourd'hui il y a une chose qui s'appelle la prison dans notre pays,
00:07 il y a des centres de détention pour mineurs qui existent aussi.
00:09 Encore faut-il qu'il y ait des condamnations, des condamnations à la mesure de la gravité des actes,
00:14 et qu'ensuite ces peines soient réalisées et réalisées jusqu'au confort.
00:19 Le problème c'est plus la justice que la police en fait ?
00:21 Oui, c'est d'ailleurs exactement ce que j'allais vous dire.
00:23 De manière générale je trouve qu'il y a toujours cette tentation de vouloir répondre par une présence policière accrue,
00:28 comme s'il suffisait de mettre un citoyen, un policier derrière chaque citoyen pour apporter une réponse,
00:32 alors que pour moi ça se situe davantage au niveau de la justice et de la réponse pénale.
00:35 En l'occurrence Marion Maréchal, je me permets, au premier route, sur la question de ces émeutes,
00:39 plus de 2100 personnes impliquées dans ces violences avaient été jugées et 1989 condamnées.
00:44 Donc 90% à une peine d'emprisonnement.
00:46 Le problème c'est que de manière générale, d'ailleurs c'est du sursis, ça n'est pas de la prison ferme,
00:50 de manière générale également ce sont des peines qui sont en de ça de deux ans,
00:55 ce sont des peines très souvent hors les murs et quand ces peines ont véritablement lieu,
00:59 de manière générale, ils ne vont pas au bout de ces peines.