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Transcription
00:00 et elles vont vraiment, vraiment faire du bien, Thomas.
00:02 C'est des vacances de tous.
00:04 - Oui, elle tombe à pic avec cette actualité dramatique.
00:06 Dans une interview au Journal du Dimanche,
00:08 Gérald Darmanin prévient
00:09 "les cellules extérieures se reconstituent,
00:12 la menace intérieure est très forte".
00:14 Le ministre de l'Intérieur appelle à la vigilance de tous.
00:17 C'est dans ce climat de djihadisme d'atmosphère,
00:19 selon les mots du ministre,
00:20 que beaucoup de Français sont sortis
00:22 en ce premier jour de vacances,
00:24 faire du shopping avec ces menaces au-dessus de nos têtes.
00:26 A constater notre correspondante européen,
00:28 Noémie Loisel à Lyon.
00:30 Dans la grande rue piétonne de la République,
00:32 lyonnais et touristes sont nombreux à s'attromper
00:34 pour regarder les danseurs et animations devant les boutiques.
00:37 Alors beaucoup, bien sûr, sont inquiets à l'idée d'impossibles attentats,
00:40 mais tous, venus ici, refusent de vivre dans la peur.
00:43 - Quand je vois des rues noires de monde,
00:45 bien sûr qu'on se dit "tiens, il y a très bien un taré
00:47 qui pourrait arriver de n'importe où avec un AK-47
00:49 et se mettre à dézinguer tout le monde", bien sûr.
00:51 Mais je pense que c'est justement en faisant acte de présence dans la rue,
00:53 en faisant voir qu'on n'a pas peur et qu'on est là,
00:55 qu'on va essayer de réfuter cette possibilité-là.
00:57 - Si on leur montre qu'on a peur et qu'on ne sort plus,
00:59 ils auront gagné finalement.
01:01 Continuer de sortir, continuer de vivre, le sourire et puis voilà.
01:03 - On rentre dans un musée, voilà, on se dit "tiens,
01:06 j'espère que tout va bien se passer",
01:07 mais on le fait quand même, on essaye d'être serein.
01:09 Serein, mais toutefois vigilant,
01:11 dans un contexte de risque d'attentat, beaucoup se méfient.
01:14 - Les gens n'ont pas envie de parler à des gens qu'ils ne connaissent pas,
01:17 une espèce de fermeture d'esprit complète.
01:19 - Que les gens aient un peu plus peur de discuter avec d'autres personnes,
01:23 je trouve ça un peu triste.
01:23 Face à ce climat anxiogène,
01:25 beaucoup m'ont également avoué se couper des réseaux sociaux
01:28 et filtrer les informations qu'ils écoutent.
01:30 Nous, Noémie Loisel, Europe 1.

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