A-t-on une idée du profil de ceux qui lancent de fausses alertes à la bombe? BFMTV répond à vos questions
Chaque jour, Roselyne Dubois et son équipe répondent à vos questions sur l'actualité.
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00:00 4 alertes à la bombe au château de Versailles.
00:02 En 6 jours.
00:03 A chaque fois c'était faux, heureusement.
00:05 Mais ça commence à faire quand même beaucoup pour le château, les forces de l'ordre, sans
00:08 parler à des visiteurs déçus.
00:09 A-t-on une idée du profil de ceux qui font ça ? se demande Dominique.
00:13 Alors, Info BFM TV, un homme a été interpellé ce matin par la PJ de Versailles.
00:17 Il est en garde à vue actuellement.
00:18 Il est soupçonné d'être responsable de l'alerte d'hier.
00:20 En fait, il avait appelé le 17 et on est remonté tout simplement jusqu'à lui grâce à son numéro.
00:25 Il a 37 ans, il souffre de schizophrénie, il habite toujours chez ses parents sans profession
00:29 et il dit qu'apparemment il ne sait pas pourquoi il a fait ça, qu'il regrette.
00:32 Ça n'est que pour l'alerte d'hier.
00:34 Pour les autres, pour l'instant on n'a pas de piste, mais évidemment les enquêteurs
00:37 travaillent dessus parce que ces canulars font perdre beaucoup de temps.
00:40 D'abord le domaine est immense pour aller chercher tout le monde.
00:42 Dans le parc du château de Versailles, il faut du temps et du monde, de l'énergie.
00:46 Et puis ça coûte de l'argent aussi, explique le maire de Versailles, parce que les touristes
00:50 qui ont réservé pour un horaire, pour un créneau précis, s'ils sont évacués, ils sont remboursés.
00:54 C'est une perte financière, mais c'est surtout une profonde désorganisation.
01:03 Ça mobilise beaucoup aussi les forces de police.
01:06 Ça a un impact aussi sur le tourisme parce que c'est su à l'étranger.
01:11 Vous savez que par exemple les Américains sont très sensibles aux questions de sécurité.
01:15 Et donc les tours opérateurs nous disent que d'ores et déjà, ils sentent qu'il y a des
01:21 frémissements d'annulation ou de report de voyage.
01:24 Et ça c'est vraiment très préoccupant.
01:26 Justement, on va aller voir ce que ça donne devant le château de Versailles avec Sonia
01:30 Carnero en direct.
01:31 Sonia, les touristes, qu'est-ce qu'ils en disent de tout ça ?
01:33 Eh bien pour l'heure, les touristes ils sont là, ils sont toujours là et bien présents
01:39 encore en ce vendredi matin.
01:41 Ce sont des dizaines et des dizaines de cars qui continuent d'affluer depuis ce matin,
01:46 remplis de touristes qui n'ont qu'une hâte, c'est de visiter ce château de Versailles.
01:52 Nous sommes allés à leur rencontre avec Sébastien Rioux.
01:54 Sont-ils inquiets ? Pensent-ils à ces fausses alertes ? Ont-ils hésité à venir ? Ont-ils
01:59 pensé à annuler leurs réservations ? Eh bien écoutez leur réponse.
02:03 On n'a pas peur.
02:05 On sait qu'il y a eu des accidents, des faux alarmes dans les derniers jours.
02:10 On n'a même pas réfléchi sur le fait qu'il y ait des alarmes.
02:16 On a choisi de garder la visite et visiter le château.
02:19 Je sais qu'il est arrivé des événements récemment.
02:22 Ils ont annulé des visites, n'est-ce pas, sur les derniers jours.
02:25 Mais je comprends.
02:26 Je me suis senti en sécurité à Paris.
02:29 Il y a beaucoup de policiers.
02:31 C'est bien.
02:32 Je n'aurais pas voulu annuler.
02:35 Je suis impatient de visiter le palais.
02:37 Je sais que c'est un endroit magnifique.
02:39 Près de 15 000 personnes visitent le château de Versailles chaque jour.
02:44 Ça fait du monde évidemment à évacuer.
02:46 Même si le maire le disait, il commence à sentir ses premiers frémissements d'annulation
02:50 pour l'heure.
02:51 Ils sont toujours là.
02:52 A la veille des vacances scolaires, c'est évidemment très important de le souligner.
02:56 Ils sont là et on va surveiller Roselyne dans les prochaines nuits.
02:59 Car rappelez-vous, les dernières alertes sont toujours données à l'heure du déjeuner.
03:02 On va rappeler quand même, c'est toujours utile, qu'une fausse alerte à la bombe, c'est
03:09 une grosse amende et ça peut aller jusqu'à deux, voire trois ans de prison.