L'éco d'ici
AIMEE, une friperie à Tours d'un genre nouveau.
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00:00 La Touraine, du côté de ses entreprises, c'est ça l'écho d'ici.
00:03 C'est tous les jours aux alentours de 7h15 sur France Bleu Touraine et France 3 Centres Val de Loire
00:07 avec notre invitée Mathilde Ayrault. Bonjour !
00:09 Bonjour !
00:09 Mathilde, vous avez créé Aimée, une boutique à tour une friperie mais d'un genre nouveau.
00:14 Qu'est-ce qui différencie Aimée, votre boutique, des autres friperies qui existaient déjà dans la métropole, dans l'agglomération ?
00:21 Alors, plusieurs choses. Moi, j'ai fait le choix de chiner moi-même toutes mes pièces.
00:25 Donc, je sélectionne vraiment pièce par pièce et j'achète au détail.
00:28 Et en fait, au particulier, je rencontre toutes les personnes à qui j'achète des vêtements.
00:31 Donc, ce que j'aime, c'est avoir l'histoire du vêtement et ça, je trouve que c'est très intéressant aussi pour les acheteurs.
00:36 Ça leur permet d'avoir le suivi de la pièce qu'ils viennent acheter en fait.
00:39 Et je cherche aussi à avoir un suivi du style et des modes actuels pour proposer en fait une sélection de vêtements vintage
00:47 mais en lien avec les tendances du moment.
00:48 Ce qui veut dire que vous avez un rôle de prescriptrice peut-être auprès de vos clients et de vos clientes ?
00:54 On peut dire ça. C'est plutôt flatteur.
00:57 On va le dire comme ça alors.
00:58 On vous a aidé pour le lancement et la création de votre boutique qui, je le précise, est rue Marceau à Tours.
01:03 Est-ce que vous avez reçu des aides ? Vous avez réussi à toquer à des bonnes portes ?
01:07 Alors non, pas du tout.
01:09 D'accord, très bien.
01:09 J'ai eu aucune aide.
01:10 Question suivante.
01:12 Non, je n'ai pas eu d'aide. En tout cas, pas d'aide financière.
01:14 Après, j'ai eu l'aide évidemment de ma famille, de mes amis, de mon compagnon.
01:18 Non, mais je pensais à des organismes comme LADI par exemple ou même l'Option de commerce.
01:22 Alors, j'ai bénéficié de l'ACRE dans le cadre de la création de ma société. Mais c'est tout.
01:26 D'accord. Et c'est facile de se lancer, vous êtes très jeune, c'est facile de se lancer sur un tel projet.
01:31 Ce n'est pas commun.
01:32 Alors facile, je ne dirais pas ça.
01:35 Mais ce n'est pas non plus très compliqué.
01:36 À partir du moment où on a mûri son projet et qu'on a réussi à obtenir les bonnes informations,
01:40 en fait, c'est ça la partie la plus compliquée.
01:42 C'est de réussir à avoir toutes les informations et les mettre en lien les unes avec les autres.
01:46 Vous y pensez depuis combien de temps à ce projet ?
01:48 Depuis des années.
01:49 Ça fait des années que j'ai envie de travailler à mon compte et dans ce domaine-là.
01:52 Et globalement, ça vous a pris combien de temps ?
01:55 À partir du moment où j'ai vraiment décidé de me lancer à l'ouverture de la boutique, je dirais à peu près six mois.
02:01 Ah oui d'accord, ce n'est pas si long que ça en fait.
02:03 Donc ces vêtements, vous savez précisément, vêtement par vêtement, d'où ils viennent.
02:07 Oui, tout à fait.
02:08 C'est plus avantageux pour nous d'aller chez vous, nous consommateurs, je dis bien.
02:12 Qu'est-ce qu'on peut s'offrir et à quel prix chez vous ?
02:14 Alors les prix sont plus avantageux que dans le commerce traditionnel, ça c'est une évidence.
02:17 Après l'avantage, moi je le mets principalement sur la qualité.
02:20 Parce que le vêtement va être d'une qualité toute autre que ce qu'on trouve aujourd'hui.
02:24 On a vu, je ne vais pas citer de marque, mais il y a quelques vêtements de marque de luxe,
02:28 disons-le clairement, presque de haute couture.
02:30 Bien sûr.
02:31 Pour le coup, en tout cas dans le prêt-à-porter, mais de marque de haute couture,
02:33 en tout cas, là on n'est pas dans des quatre chiffres, dans des 3-0, c'est beaucoup moins cher.
02:39 Oui, le but c'est d'avoir vraiment des prix abordables, ça reste de la seconde main.
02:42 Donc l'idée c'est d'avoir des prix plus bas que dans le commerce traditionnel.
02:45 Et vraiment je mets l'accent sur la qualité parce que c'est ça qui fait la différence aujourd'hui avec nous.
02:51 Enfin entre mes pièces et celles qu'on peut trouver ailleurs.
02:53 Vous allez toujours chercher cette qualité-là justement dans les pièces que vous allez proposer ?
02:58 Ça restera votre marque de fabrique au sein de la boutique Aimée ?
03:01 Oui, c'est vraiment mon principal critère de sélection,
03:03 c'est d'avoir un vêtement qui est bien coupé, qui est dans une matière agréable et qui va durer dans le temps en fait.
03:10 Alors j'ai vu sur votre site internet des vêtements pour les enfants, des vêtements pour les femmes et les hommes.
03:14 Il y en a un peu aussi ?
03:15 Non, les hommes... Alors j'ai un petit peu d'unisexe, des vêtements qui peuvent être portés par les femmes, par les hommes
03:19 et après chacun est libre de porter ce qu'il souhaite.
03:21 Je fais comment moi ?
03:22 Mais malheureusement pour l'instant, en tous les cas...
03:24 Tu me prends les jupes ?
03:25 C'est ça.
03:27 Pour l'instant ma boutique est trop petite pour pouvoir faire les trois.
03:31 Alors mon portant pour enfants c'est un tout petit portant, c'est vraiment pour les minis on va dire.
03:35 Et après j'aimerais effectivement dans le futur pouvoir diversifier et proposer une sélection pour les hommes.
03:40 Mais c'est plus difficile d'obtenir justement des pièces pour eux ?
03:44 Non, le problème c'est pas du tout le sourcing parce que ça j'ai une demande en tant que client,
03:48 j'ai aussi une demande en tant qu'acheteuse on va dire.
03:51 Mais par contre ma boutique est vraiment petite, actuellement j'ai 25 m²
03:55 donc trop petit pour pouvoir accueillir les deux sélections.
03:58 Donc il va falloir penser à s'agrandir.
04:00 Justement il y a des projets, l'agrandissement en fait peut-être partie déjà ?
04:03 Dans l'immédiat non parce que la boutique est récente, elle a que deux ans.
04:06 Donc j'attends vraiment d'avoir bien établi mon commerce, d'avoir une clientèle fidèle,
04:10 ce qui est déjà le cas mais je veux continuer de la développer.
04:13 Et quand ce sera le cas, je penserai peut-être à une extension "Aimer Hommes"
04:17 mais c'est pas encore dans les tuyaux.
04:18 Alors en tout cas on va suivre ça avec grand intérêt. Merci beaucoup.
04:21 Merci beaucoup Mathilde Ayrault d'être venue.
04:23 27 rue Marceau si je ne me trompe pas pour le reste de votre boutique à Tours.
04:27 Une friperie pas tout à fait comme les autres avec une recherche en tout cas de qualité, on l'a bien compris.
04:31 Merci Mathilde Ayrault.
04:33 Merci à Mathilde Ayrault et à tous les partenaires de la boutique.
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