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00:00 C'est mon boulot, c'est chaque matin, un rendez-vous qu'on vous propose désormais
00:03 pour mieux découvrir des métiers de notre quotidien mais aussi des métiers mal connus
00:07 ou carrément méconnus.
00:09 C'est avec vous Emilie Mendoza.
00:10 Bonjour Emilie.
00:11 Bonjour Nicolas.
00:12 Et votre invité ce matin, alors attention, il a du muscle, il a de la force, il est coach
00:16 sportif.
00:17 Je me suis dit que ça nous ferait du bien Nicolas, à vous et moi.
00:19 Et vous me dites ça en me regardant, moi Emilie, je ne me sens pas visé du tout.
00:23 Je m'inclus, Cyril Hamsler, bonjour.
00:25 Bonjour à toutes et à tous.
00:27 Est-ce que nous faire du bien, c'est votre objectif premier dans votre métier de coach
00:30 sportif ? Et nous faire perdre notre gras ?
00:34 Oui, c'est ça.
00:35 En fait, l'idée c'est de faire en sorte à ce que les gens se sentent mieux.
00:38 C'est surtout ça.
00:39 C'est un chouette métier que j'exerce depuis plusieurs années maintenant.
00:42 Et Nicolas disait que vous étiez en forme.
00:45 C'est une obligation quand on est coach sportif de forcément être soi-même très sportif,
00:50 très affûté ?
00:51 Une obligation, non.
00:52 C'est vivement recommandé.
00:53 Après, les entraînements qu'on propose ou les gens qu'on suit, forcément, on met
00:59 en place des choses.
01:00 On a un rôle modèle d'exemple.
01:01 Donc, l'idée c'est de se maintenir en forme pour être crédible avec notre enseignement.
01:06 Oui, forcément.
01:07 Quand vous animez un cours collectif, vous faites un peu les exercices.
01:10 Et j'ai vu personnellement, de loin, je l'avoue, que ça évolue pas mal dans ce milieu-là.
01:15 Là, en ce moment, c'est la mode du crossfit.
01:18 Depuis quelques années, il y a eu avant la Zumba qui était très présente.
01:21 Il y a constamment des évolutions dans le métier de coach sportif ?
01:24 Oui, c'est un métier qui va à 100 000 à l'heure.
01:28 Pour être assez synthétique, il y a quelques années, j'ai travaillé dans un club un
01:32 peu généraliste qui avait plusieurs espaces d'activité.
01:36 Sur une moyenne à peu près de 50 euros par mois, on avait accès à une salle de musculation,
01:42 à une piscine, un sauna, un hamam, des entraînements collectifs en cours.
01:47 Aujourd'hui, depuis un peu plus de 5 ans, on parle un peu de boutique gym, c'est des
01:52 studios spécialisés.
01:54 Il y a des clubs low-cost avec des grands plateaux musculation.
01:58 Il y a des salles avec des cours, il y a des box de crossfit également.
02:01 Aujourd'hui, il faut être précis dans l'explication et dans ce qu'on propose aux gens.
02:08 On a des gens qui viennent nous voir, qui demandent combien ça coûte de s'entraîner.
02:12 Mais l'idée, c'est vraiment de leur expliquer pour qu'ils soient au clair et savoir ce qu'ils
02:16 veulent et ce qu'ils recherchent vraiment.
02:17 - Pour faire votre métier, il faut aimer le sport, être en forme, se tenir à la page
02:22 de ce qui se fait.
02:23 Est-ce qu'il faut aussi un diplôme ou une formation obligatoire ?
02:26 - De ce que j'ai appris en 1984, il y a une loi qui est sortie.
02:32 Nul n'est censé enseigner, animer et contre-émunération s'il n'est titulaire du brevet d'Etat.
02:35 C'est un brevet d'Etat d'émettre la forme que j'ai passée.
02:38 Ça a dû durer pendant une dizaine d'années.
02:41 Aujourd'hui, c'est le BPGEPS.
02:43 Le BPGEPS, c'est un brevet professionnel que l'Etat valide.
02:46 Le spécifique, c'est AG2F, c'est l'activité gymnique de la forme et de la force.
02:52 C'est le diplôme qui permet de travailler contre-émunération notre activité en temps
02:56 plein ou en temps partiel.
02:57 - Donc obligatoire pour exercer ce métier.
02:59 C'est un métier où on peut gagner correctement sa vie, assez facilement ?
03:03 - Oui, après les évolutions sont hyper vastes.
03:07 On est un petit peu au-dessus d'un SMIC raisonnablement.
03:10 Puis après, en fonction de nos compétences, des choses qu'on valide, on peut évoluer
03:19 au niveau salaire.
03:20 Mais après, ça reste un métier pour lequel…
03:22 Enfin, ce n'est pas la raison principale.
03:25 Ça reste un métier passion.
03:26 Donc souvent, il y a de plus en plus d'écoles privées qui s'installent.
03:29 Les études ne sont pas très longues.
03:31 Ça dure deux ans environ.
03:32 Après, on décroche quelques heures, un temps partiel ou un temps plein.
03:35 Et puis après, on évolue sur du coaching individuel en plus.
03:38 On a le statut d'auto-entrepreneur ou de salarié.
03:40 Donc, c'est assez vaste.
03:41 Et puis, en fonction de ce vers quoi on penche, on peut avoir une activité à côté ou alors
03:52 performer dans ce secteur en multipliant les postes, etc.
03:55 Mais c'est hyper, hyper vaste.
03:57 - Ou en faisant comme vous, en ouvrant sa propre salle, le studio sport à Tours.
04:00 Et là, c'est encore un autre métier de chef d'entreprise.
04:03 - Oui, c'est sûr.
04:04 Alors moi, pendant 15 ans, j'ai été prof.
04:06 Donc, j'avais un manager.
04:07 J'étais salarié.
04:08 On faisait deux, trois cours par jour et du plateau en journée.
04:12 Et je suis passé de l'autre côté de la facette il y a cinq ans.
04:16 Donc, j'ai eu une céssation d'activité.
04:17 Pendant deux ans, j'ai étudié mon projet.
04:19 J'ai mené à bien mon ouverture de studio avec des gens qui étaient un peu récalcitrants,
04:25 qui m'ont dit « tu te rends pas compte », etc.
04:26 Moi, j'avais vraiment envie de vivre ça à 35 ans parce que je ne savais pas faire
04:32 autre chose.
04:33 Et c'était vraiment un projet que j'avais.
04:35 Et après, j'ai continué mon métier de coach en gérant tout le reste en me faisant
04:40 aider.
04:41 Mais c'est sur l'administratif, la compta, le ménage, la gestion, les ressources humaines.
04:46 Et j'en suis bien content aujourd'hui.
04:48 - Très bien.
04:49 Une autre possibilité d'évoluer dans le métier de coach sportif.
04:51 Merci beaucoup Cyril Hamsler du Studio Sport.