• l’année dernière
Alors qu'une nouvelle fusillade a eu lieu ce samedi matin dans le quartier, les habitants, inquiets pour leur sécurité, doivent désormais faire face à un recul des services publics. La crèche va par exemple accueillir les enfants une heure de moins chaque jour et les transports en commun ne passent plus dans le quartier. 

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Transcription
00:00 C'est la double peine pour les habitants du quartier de Pissevin.
00:03 En plus de subir une multiplication des fusillades,
00:06 ils doivent désormais subir un recul des services publics.
00:09 Aucune amélioration de la situation sécuritaire du quartier ne se dessine.
00:13 La priorité absolue doit être accordée à la sécurité des enfants
00:17 et au personnel qui travaille dans ce quartier.
00:19 Nous allons donc réduire leur durée d'exposition aux risques extérieurs.
00:23 À partir d'aujourd'hui, les crèches par exemple
00:25 accueilleront les enfants une heure de moins que d'habitude.
00:28 Un nouveau coup dur pour cette mère de trois enfants.
00:31 Ça vient à s'ajouter au bus, ça vient à s'ajouter à tout.
00:34 La fermeture de la médiathèque, les médecins qui menacent de fermer, de partir.
00:38 Déjà qu'on se sentait isolés, mais alors là on se sent encore plus isolés de tout.
00:42 On est à l'écart de la ville de Nîmes en fait,
00:44 alors qu'on est des citoyens comme tout le monde.
00:46 En effet, depuis quelques semaines,
00:48 le quartier de Pissevin n'est plus desservi par les transports en commun.
00:52 Des arrêts temporaires ont été mis en place pour contourner cette zone,
00:55 gangrénée par le trafic de stupéfiants.
00:58 Selon le président du comité de ce quartier,
01:00 le maire fait le choix d'abandonner ses habitants.
01:03 Le maire de Nîmes, il est à côté de la plaque
01:05 parce qu'il a délaissé carrément les quartiers dissensibles autour de la ville de Nîmes.
01:09 On ne baisse pas le pantalon devant une trentaine de personnes.
01:13 Ce n'est pas intelligent de carrément baisser les bras devant l'adversité.
01:17 On baisse les bras, oui, oui.
01:19 La mairie n'a pas souhaité répondre à nos questions.
01:21 Dans un communiqué, elle déclare que la sécurisation du quartier
01:25 relève de la responsabilité de l'État.

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