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L'école maternelle Robert Desnos de Petit-Quevilly ne réouvrira pas ses portes à la rentrée après avoir été incendiée lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel.

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Transcription
00:00 C'est une école qui comprend environ 80 à 90 élèves selon les années scolaires.
00:06 Les enfants seront scolarisés à la rentrée dans une école maternelle d'un quartier limitrophe,
00:13 qui est à peu près à 600 mètres à pied.
00:15 C'est l'ensemble des élèves et des classes de cette école qui seront accueillis,
00:20 de l'école Robert Desnos qui a été incendiée, qui seront accueillis dans l'école Jean-Baptiste Clément.
00:25 Vous pouvez nous rappeler quels types de dégâts, à quel niveau du bâtiment de l'école
00:31 les dégâts ont été les plus importants lors de ces émeutes ?
00:35 L'incendie a pris dans la partie restauration scolaire et salle de jeu.
00:42 A la fois l'office qui sert aux agents municipaux à préparer les repas,
00:48 ensuite le réfectoire, la salle de jeu, la salle d'activité.
00:52 Ce sont les lieux qui ont vraiment été pris par l'incendie.
00:56 Néanmoins, il y a eu des fumées, des dépôts de suie dans certaines classes de l'établissement scolaire.
01:02 Il y avait 13 écoles partout en France qui avaient été très fortement dégradées.
01:06 Finalement, il n'y en a que 5, d'après le ministre de l'Éducation nationale, qui ne rouvriront pas.
01:10 C'est le cas de cette école de Petitguéville.
01:12 Comment on explique que les réparations n'aient pas pu être faites à temps ?
01:16 C'était trop important, tout simplement ?
01:18 Déjà, il a fallu un certain temps pour réussir à faire les expertises pour vérifier l'état du bâtiment.
01:27 La particularité de Petitguéville, c'est que l'école concernée se situe dans un quartier en plein renouvellement urbain.
01:33 Elle a donc vocation, d'ici 3-4 ans, à être démolie.
01:38 On a préféré prendre le temps, à la fois de l'expertise et de la réflexion avec l'Éducation nationale,
01:44 pour trancher la question d'une réparation ou non, étant donné qu'elle est vouée à la démolition.
01:52 C'est la question qu'on va trancher avec l'Éducation nationale au premier trimestre de l'année scolaire.
01:57 Une dernière question, quelle a été la réaction des enfants, des parents ?
02:00 Ce n'est pas facile, évidemment, de ne pas pouvoir aller dans son école habituelle.
02:04 Est-ce qu'il y a eu beaucoup de plaintes, de déceptions qui se sont remontées ?
02:08 On a essayé de faire en sorte, avec l'Éducation nationale toujours, de les prévenir assez tôt.
02:13 On les a prévenus dès le jeudi ou le vendredi, veille des vacances scolaires, pour qu'ils aient le temps de se préparer.
02:20 On regarde aussi la situation cas par cas.
02:23 Si jamais il y a une fratrie avec un enfant qui est scolarisé dans le quartier, en école élémentaire,
02:30 pour éviter justement d'éloigner les familles.
02:33 Donc on a fait en sorte de regarder la situation des familles cas par cas, pour éviter de rendre difficile la rentrée pour les familles.

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