Chronique Web Ellis, la finale de 1995 : Afrique du Sud - Nouvelle Zélande

  • l’année dernière
Revivez en humour l'un des grands moments de la Coupe du Monde de rugby avec Lucien Gasparac.
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##NO_EPISODE-2023-09-29##

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Sport
Transcription
00:00 « Je suis le capitaine de mon âme, le maître de mon esprit ».
00:03 Cette phrase qui n'a pas traversé l'esprit de Mohamed Awas lorsqu'il a molesté sa femme
00:07 en juin dernier, est un extrait issu d'un poème qui a aidé Nelson Mandela à tenir
00:11 lors de ses 27 années de prison.
00:16 Il s'est aussi répété « la prison c'est dur, mais la sortie c'est sûr #libérezNelson ».
00:20 Mais ça, ça reste à confirmer.
00:21 En tout cas, dès sa sortie de prison en 1990 et son accession à la présidence de
00:25 l'Afrique du Sud en 1994, Mandela, aussi appelé Madiba, va tout faire pour réunifier
00:31 la nation arc-en-ciel en proie de sérieuses tensions ethniques.
00:33 Et quoi de mieux que le sport pour perdre du poids, évidemment, mais surtout rassembler
00:37 un pays ?
00:38 T'es licencié.
00:39 Alors comme événement en Afrique du Sud, c'était là.
00:42 Il y avait bien la coupe inter-province de chasse à l'antilope avec fléchette tranquillisante,
00:45 mais ça, ça manque un peu de relief.
00:46 Et ça tombe bien puisque en 1995, la Coupe du monde de rugby est organisée, messieurs,
00:52 en Afrique du Sud.
00:53 Et Nelson Mandela va donc utiliser cet événement pour unifier la nation.
00:56 Pourtant, ils sont pas terribles au rugby les Sud-Africains dans les années 90.
00:59 C'est pas la grande période.
01:01 Oui Alex, c'est un pari osé puisqu'à cette époque, l'Afrique du Sud au rugby,
01:04 c'est un peu comme Maître Gims sans autotune.
01:05 C'est horrible.
01:06 Mais l'Afrique du Sud, justement, il semblerait qu'ils aient pris un peu d'autotune sportive
01:11 pour booster leur pef, le tout au péril de leur vie.
01:14 * Extrait de « Je me tire » de Vendée Havestuzen *
01:25 Et oui, je me tire.
01:26 Effectivement, beaucoup de joueurs sud-africains nous ont quittés prématurément après cette
01:29 Coupe du monde.
01:30 Après avoir crevé l'écran, évidemment, sur des maladies qui peuvent, on parle au
01:34 conditionnel, on se protège, qui peuvent être associées au dopage.
01:36 Comme juste Vendée Havestuzen, décédée à 47 ans des suites de la maladie de Charcot,
01:41 ou les éliés Chester Williams, James Ball, qui ont succombé à une crise cardiaque,
01:44 ou le troisième mine, Ruben Kruger, qui s'est éteint d'une tumeur au cerveau.
01:48 Et ce ne sont pas les seuls de cette génération.
01:50 Faire ce décompte macabre sur l'équipe sud-africaine, j'ai l'impression d'être
01:53 Olivier Véran qui annonce les chiffres du Covid pendant le premier confinement.
01:56 En tout cas, on comprend tout de même qu'il n'y avait pas que de la pulpe dans le jus
01:59 de dopage, dans le jus d'orange des sud-af.
02:02 - Oui, mais le dopage, ça ne suffit pas pour devenir une bonne nation au rugby.
02:06 Physiquement, oui, mais rugbystiquement, non.
02:08 - Effectivement, Alexandre, dopez un zèbre et il ne fera pas forcément le Grand Prix
02:11 de l'Arc de Triomphe à Longchamp, c'est vrai.
02:13 - A priori, c'est vrai que ça devrait.
02:17 Imaginez la scène, t'amènes un zèbre.
02:19 - Il y a le Grand Prix de l'Arc de Triomphe d'ailleurs, dimanche, c'est pas par hasard.
02:22 - Les zèbres, je vois que ça court plus vite que les chevaux.
02:24 - Peut-être plus.
02:25 - Merci pour cette info, Rémi de Santos.
02:28 On arrête la chronique, on est à Pouche.
02:31 C'est une info Sud Radio.
02:33 - Il faut le reconnaître, tout au long de la compétition, ils ont été soutenus.
02:36 Ils avaient à chaque match une épaule sur laquelle s'appuyer.
02:39 Ils étaient galvalisés à chaque rencontre par le 16ème homme.
02:42 - Le public, évidemment.
02:44 - Non, Alex, l'arbitre a quel soutien.
02:45 De la première à la 80ème minute, ça n'a pas arrêté de siffler.
02:48 Pour eux, mettant vraiment une ambiance sonore dans chaque stade où ils jouaient, ça sifflait,
02:52 ça sifflait pour l'arbitre.
02:53 C'était les prémices du "vous, vous, elle, à".
02:54 Effectivement, avoir un arbitre avec soi, c'est plus efficace que le soutien de tout
02:57 un pays.
02:58 - Oui, mais bon, ils ont quand même atteint la finale et on connaît la suite.
03:01 - Oui, après avoir battu la France en demi-finale, un match sur lequel je ne préfère pas revenir,
03:05 au risque de reprendre un ticket chez l'Arkham, même si j'ai désormais le soutien sans
03:08 faille de mon ami, Philippe Spanguero.
03:10 - Jusque là.
03:11 - Jusque là.
03:12 - Jusque là.
03:13 - Et la finale, parlons-en.
03:14 Déjà, l'avant-match, la rencontre a lieu au stade de l'Hélice Park et un avion, sans
03:18 hélice mais à moteur, va survoler l'enceinte.
03:20 Cette manœuvre, qui donnera sûrement des idées à un groupe terroriste à New York
03:23 6 ans plus tard, va faire trembler tout l'édifice.
03:25 Les Springboks, voyant les murs trembler dans le vestiaire, ont sûrement dû se dire que
03:30 leur cocktail d'avant-match préparé par le médecin était sûrement trop chargé.
03:33 - Non plus.
03:34 - Non plus.
03:35 Passons au terrain maintenant.
03:36 Les Sud-Africains ont un face-deux logre néo-zélandais.
03:39 Les All Blacks, dans un pays marqué par l'Apartheid, ce n'est pas forcément le meilleur surnom
03:43 à deviner une équipe, mais bon, passons.
03:45 Et malgré l'écart de niveau entre les deux nations, c'est une partie serrée qui va avoir
03:49 lieu puisqu'il faudra une prolongation pour départager les deux équipes.
03:52 Mais ce jour-là, bizarrement, les néo-z ne sont pas dans leur assiette, au propre comme
03:57 au figuré, car deux jours avant la finale, les joueurs du Pacifique sont victimes d'une
04:00 intoxication alimentaire.
04:01 Ces mêmes joueurs qui ont été si dominants durant la compétition, infligeant par exemple
04:06 en face de poule un 145 à 17 aux joueurs japonais, qui étaient pourtant venus armer
04:11 les joueurs du Mont Fugy.
04:13 Et durant cette finale, beaucoup de déchets, normal quand on a une intoxication alimentaire,
04:18 rendant le match à chier.
04:20 Pour vous dire, notre consultant Andro Mertens de Sud Radio, titulaire à l'ouverture ce
04:25 jour-là, va manquer 4 drops.
04:27 4 drops, mais victoire sud-africaine !
04:29 Oui Alex, mais vraiment, ils vont s'imposer 15 à 12 grâce à un drop du bienheureux
04:36 numéro 10 BOK, Joel Stransky, qui exultera une fois le ballon passé.
04:40 Oui, joyeux Joel comme on dit.
04:42 Et Nelson Mandela qui va venir sur la pelouse, comme le veut le protocole, pour remettre
04:46 le trophée au capitaine sud-af, Juan Pinar, lui qui a bouchonné tous ses adversaires
04:50 toute la compétition, et pour qui cette année 1995 restera comme un grand cru, en espérant
04:54 que le château du pont de 2023 soit encore meilleur.
04:57 Carton bleu, c'est François Pinar.
04:59 Pinar, c'est ce que j'ai dit ?
05:01 Oui, mais Juan Pinar, c'était un joueur de Montpellier.

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