ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr
Tous les jours, du lundi au jeudi, la France bouge retrace une belle histoire entrepreneuriale.
Retrouvez "La belle histoire de La France bouge" sur : http://www.europe1.fr/emissions/ca-va-bien-pour-eux
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/
Tous les jours, du lundi au jeudi, la France bouge retrace une belle histoire entrepreneuriale.
Retrouvez "La belle histoire de La France bouge" sur : http://www.europe1.fr/emissions/ca-va-bien-pour-eux
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 La France bouge, que sont-ils devenus ?
00:04 - Eh oui, qu'est-il devenu le cofondateur de Béné Bonneau qui est venu dans l'émission il y a déjà trois ans.
00:13 Bonsoir Sven Ripposch.
00:15 - Bonsoir et merci pour l'invitation.
00:16 - Vous allez bien ?
00:18 - Oui très bien.
00:19 - On est content de vous entendre. Vous vous sauvez des produits du gaspillage alimentaire en travaillant en direct avec des producteurs,
00:24 avec des agriculteurs ou des transformateurs qui vont les transformer par exemple en pâte ou en riz.
00:31 Vous étiez venu dans la France bouge il y a trois ans, comment se porte votre entreprise ?
00:37 - Plutôt bien puisque quand nous étions venus il y a trois ans, on avait à peine sauvé quelques dizaines de kilos
00:44 et on a dépassé les 2000 tonnes de produits sauvés depuis. Donc elle avance sur la bonne pente.
00:51 - Donc concrètement, comment ça fonctionne Béné Bonneau ? Ca s'appelait hors norme quand vous étiez venu ?
00:57 - Oui tout à fait. Ca fonctionne assez simplement. Comme vous l'avez dit, on travaille avec notamment des producteurs de fruits et légumes ou des transformateurs
01:05 et on va récupérer chez eux toute la part de production qui est un peu hors norme.
01:10 Quand on pense aux fruits et légumes, on va penser aux ce qu'on appelle parfois les fruits et légumes moches ou organismes,
01:15 tordus, petits, trop gros. On récupère ça et on va le livrer directement à des consommateurs qui veulent à la fois faire un geste
01:24 pour l'environnement, contre le gaspillage, et aussi bénéficier de meilleurs tarifs pour de bons produits.
01:31 - Donc vos clients ce sont les consommateurs en direct ?
01:37 - Voilà exactement. C'est des foyers comme le vôtre ou le mien dans à peu près 300 villes en France aujourd'hui et également en Espagne.
01:45 Donc c'est un foyer qui va avoir sa livraison de fruits et légumes et quelques produits en plus anti-gaspillage.
01:52 - Donc j'entends que ce sont des produits beaucoup de fruits et légumes, pas de produits...
01:58 Parce que quand on pense au gaspillage alimentaire, moi je pense beaucoup aux produits frais, aux produits à la viande,
02:04 des produits un petit peu... qui peuvent être un peu dangereux. Est-ce que vous allez aussi vous attaquer à tous ces produits autour de la chaîne du froid ?
02:11 - C'est un excellent point puisqu'on a commencé par les fruits et légumes, en l'occurrence bio et français.
02:16 On s'est étendu à d'autres types de produits, aujourd'hui des produits secs.
02:20 Et la vision à terme c'est aussi de pouvoir sauver justement les produits que vous décriviez,
02:26 bien qu'ils sont plus compliqués à transporter. - C'est plus compliqué et puis il y a plus de méfiance, il faut rassurer le consommateur.
02:32 - Oui tout à fait, c'est vraiment un travail qu'on se donne pour la prochaine année, la prochaine année et demie, d'aller encore plus loin dans les produits qu'on va sauver.
02:41 - Vous reviendrez nous en parler dans la France Bouge, merci Zven Rypoche, vous êtes le cofondateur de Béné Bono.
02:47 Jean-Bourreau, avant de nous quitter, vous, il y a eu tout ce qui est alimentaire et depuis peu ça va être le gaspillage des fleurs, du terreau,
02:56 ça va être quoi ? C'est quoi la prochaine étape ?
02:58 - Alors ce que vous dites c'est très juste, quand on pense gaspillage, on pense à l'alimentaire, en réalité effectivement des fleurs, des plantes,
03:07 des bouquets de fleurs ont une forme de péremption parce qu'au bout d'un moment ils sont un peu flétris, ils sont plus vendables.
03:11 Et donc nous qu'est-ce qu'on fait ? Soit on les revend à prix cassé, et il y a plein de gens qui sont contents de ne pas payer leur bouquet de fleurs à 45 euros,
03:17 des étudiants, des gens en quête de pouvoir d'achat, et on fait aussi du don aux EHPAD, aux hôpitaux, aux maisons de retraite.
03:27 - Donc là aussi elles ne seront pas jetées ? - Elles ne seront pas jetées, elles ont quelques jours de plus dans des endroits où il y en a bien besoin plutôt que d'aller directement à la poubelle en déchets verts.
03:35 - Et là c'est déjà développé ou c'est en cours de développement ? - Ça c'est déjà développé, avec des enseignes comme Truffaut, avec d'autres aussi.
03:39 - Monstre aux fleurs ? - Exactement.
03:41 - Ça fait du bien d'entendre tout ça Fabrice.
03:43 - Oui je suis très admiratif de voir cette évolution-là en tout cas.
03:47 - De voir les boîtes grandir comme ça et on voit qu'elles deviennent essentielles.
03:51 - J'ai connu Phoenix moi il y a 9 ans effectivement et de voir aujourd'hui ce qu'est devenu Phoenix, je suis très impressionné.