Invité FBO : Didier Gérard

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Invité FBO : Didier Gérard

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00:00 - C'est l'heure d'accueillir notre invité en direct avec nous en studio ce matin, c'est Didier Gérard que nous accueillons, le directeur du Comet Orléans Open.
00:08 - Eh oui, c'est le nouveau nom de l'Open de tennis d'Orléans. Bonjour Didier Gérard. - Bonjour.
00:11 - Vous êtes directeur de ce tournoi depuis le début. C'est la 18ème édition.
00:16 - Oui, je l'ai créé en 2005 et maintenant c'est une autre aventure dans un stade exceptionnel.
00:21 - Je suis vraiment très fier et je crois que c'est le mot non seulement de moi-même, de mon sentiment, mais de toute l'équipe, de se dire qu'est-ce qu'on a réussi à faire en 18 ans et ça c'est l'aboutissement d'être dans un stade de ce niveau.
00:33 - Voilà, ce tournoi qui se déroulait jusqu'à maintenant au Palais des Sports d'Orléans et qui donc dorénavant se déroule à l'Aréna de Comet.
00:40 - Le passement au cœur d'avoir quitté le Palais des Sports d'Orléans, il est passé ? - Bien sûr.
00:44 - Vous oubliez non ? - Oui, bien sûr, parce que quand on voit dans quel élément on évolue, mais à chaque fois que je passe devant, encore il y a deux jours, j'avais envie de lui dire "je suis désolé".
00:54 - "Excuse-moi mais j'ai trouvé mieux ailleurs". - Oui, c'est pas trop ma philosophie.
00:58 - Bon, cette Aréna de Comet avec 5500 places, la jauge que vous avez retenue, c'est 2000 de plus qu'au Palais des Sports.
01:06 - Absolument, 2300. - Vous allez remplir tous les jours de la semaine ?
01:08 - Non, absolument pas, aucun tournoi au monde n'a la prétention, à part les Grands Chlems, de pouvoir remplir un tel stade.
01:14 L'objectif de tout directeur c'est d'avoir le mercredi le stade bien rempli parce que les enfants viennent, il faut leur montrer que le sport c'est important.
01:24 Et puis que le week-end, qu'on soit en demi-finale et finale, qu'on soit quasiment complet, c'est l'objectif.
01:30 Le reste de la semaine, il faut qu'on ait du public pour que les joueurs se sentent un peu chez eux.
01:33 C'est ce qu'on a toujours réussi à faire pendant 17 éditions, il n'y a pas de raison qu'avec ce magnifique outil on n'y arrive pas.
01:38 - Alors ça change beaucoup de choses pour les joueurs, on les entend ce matin sur France Bleu Orléans, ils sont émerveillés de cette grande salle et de tout ce qu'il y a autour, évidemment.
01:45 - Oui, parce que quand ils rentrent là, ils se disent "mais on n'est pas dans un tournoi ATP Challenger, on est dans un Master 1000".
01:50 Et donc effectivement, quand on a des écrans qui font tout le tour avec 241 mètres d'écran LED, lorsqu'on a des loges qui font tout le tour de la salle.
01:57 Moi j'ai fait ça pendant 20 ans, je me suis tourné dans le monde entier, il n'y a qu'à Londres, à l'Aréna de Londres, à O2, où j'ai vu ça.
02:05 Et donc je me suis permis de prendre quelques petites bonnes idées de mes amis anglais.
02:09 - Ça veut dire qu'en France on a la plus belle salle après Bercy ?
02:12 - Ah non, non, avant, excusez-moi.
02:14 - Avant ?
02:15 - Oui, Bercy est plus grand, ça c'est le double, donc il n'y a pas à discuter.
02:18 Par contre au niveau technologie et au niveau beauté, il n'y a pas à discuter.
02:21 Ce qui est normal parce que Bercy c'est 1984.
02:24 Donc là on est 40 ans après, heureusement qu'on sait faire des choses un peu mieux technologiquement.
02:28 Mais le cube, les loges, la configuration, le design extérieur, il n'y a pas photo.
02:34 - Les partenaires sont forcément plus nombreux aussi pour cette 18e année ?
02:38 - Forcément, alors ça je vous en parlerai après.
02:40 Mais aujourd'hui évidemment, c'est un peu nouveau, chez nous cette magnifique salle on n'est pas habitué.
02:45 Mais c'était un appel forcé et on a eu beaucoup plus de partenaires nouveaux cette année que toutes les dernières années, ça c'est évident.
02:52 - Les recettes elles seront forcément plus importantes au bout du compte ?
02:54 - Alors oui, mais l'important comme vous le savez, ce n'est pas forcément les recettes, le plus important c'est la balance.
02:58 Et ça honnêtement je ne peux pas vous dire, et ce sera, on me dit toujours "vous êtes comblé".
03:04 Je serai comblé lorsque dans quelques mois, mon expert comptable me dirait "Didier c'est bon, le bateau est à quai, il n'a pas coulé".
03:11 Parce qu'encaisser beaucoup d'argent c'est bien, mais si vous en dépensez 10 fois plus, le Comet Orléans Open est terminé.
03:18 Donc ça ce n'est pas possible.
03:19 - Côté joueurs, Didier Gérard, le plateau n'a jamais été aussi élevé.
03:23 On cite les têtes d'affiches français, Hugo Gaston, Richard Gasquet, Benoit Paire, Pierre Huguerbert, Nicolas Mahut,
03:32 enfin voilà, ils sont tous là.
03:34 Et donc ça c'est une reconnaissance du tennis français pour l'organisation du tournoi et toute l'équipe, donc ça c'est super.
03:40 Mais ce qui a complètement changé à cause de l'aréna, c'est la puissance du tableau.
03:47 Le dernier joueur inscrit était 138e mondial, les années passées c'était 220.
03:52 On a gagné 100 places rien que parce qu'on est à l'aréna.
03:54 Pourquoi ? Parce que ces joueurs-là n'ont pas l'habitude de jouer dans des stades aussi exceptionnels.
03:58 Les joueurs du top 50 comme Richard Gasquet, eux ils sont à Melbourne, à New York, à Madrid,
04:04 ça c'est habituel pour eux, ce qui ne veut pas dire qu'ils ne sont pas contents d'être dans une salle comme ça bien évidemment.
04:08 Mais les joueurs qui sont 80 et au-delà, alors là pour eux c'est "Waouh" tous les jours.
04:13 - C'est "Waouh" tous les jours, ça a commencé dès hier les matchs de qualification,
04:15 il y avait déjà un peu de monde, c'était gratuit, il y avait des spectateurs.
04:19 - J'ai voulu offrir l'aréna gratuitement à tous les amateurs de sport parce que je voulais d'abord leur montrer
04:24 de quoi était capable l'aréna et ce que le tennis peut apporter.
04:28 Et donc on a réussi à faire un super tournoi et je remercie Paul Seychaud et toute son équipe
04:33 qui nous ont reçu formidablement.
04:35 Et là on a une bonne symbiose entre la mienne et la sienne.
04:38 Et je ne doute pas que les années à venir on va faire de très belles choses.
04:42 - Vous pouvez retrouver un voire deux français en demi-finale ou en finale, c'est quoi vos pronostics ?
04:46 - Alors les pronostics, je suis très mauvais donc je ne vais pas y aller.
04:50 Mais en tout cas ce qu'on peut constater c'est qu'au tirage au sort,
04:54 la majorité des français sont dans le haut du tableau avec Richard Gasquet.
04:59 Donc on peut espérer, et c'est le but de tout directeur de tournoi,
05:02 c'est d'avoir un national, moi un français, mon collègue italien, un italien évidemment,
05:06 mais c'est d'avoir un français en finale.
05:08 Et pour qu'on puisse avoir une ambiance un peu coupe-dévisse comme on a eu il y a quelques temps,
05:13 il y a quelques jours malheureusement, notre ami Roger Vastelin et Nicolas Mahut
05:18 qui ont gagné l'Open d'Orléans, pas les esports l'année dernière.
05:22 Et là cette année c'est Nicolas qui revient avec Pierre Gerber.
05:26 Ils ont gagné tous les deux en simple, ils ont gagné tous les deux en double, mais jamais ensemble.
05:30 Et ils ont fait demi-finale à l'US Open en New York, on est très fiers.
05:33 - Et Nicolas Mahut c'est un des chouchous du public orléanais, on le sait.
05:36 - C'est sûr. - À l'applaudimètre.
05:38 - Et je suis très content parce que lors de la finale de l'année dernière, il a dit au public qu'il espérait...

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