• il y a 6 mois
Didier BOURIEZ

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00:00 Pour le moment, 7h49, Marie d'Orsay, on a une bonne nouvelle à fêter dans les Témoins de l'Actu.
00:06 Ce matin sur France Bleu, les rugbymen du RCO joueront en Nationale 2 la saison prochaine, ça y est.
00:12 Ils ont validé leur montée face à Chartres.
00:14 Explosion de joie, on s'en doute. Au stade Marcel Garcin, c'était fort hier, on l'entend même.
00:21 Et notre invité n'a pas boudé son plaisir, même si maintenant il va falloir penser aux choses sérieuses.
00:26 0238 532525 si vous voulez réagir sur cette bonne nouvelle concernant nos rugbymen orléanais.
00:32 Nous sommes avec le président du RCO ce matin, bonjour Didier Bourrièze.
00:36 Bonjour.
00:37 La nuit a été courte ?
00:39 On va dire qu'elle a été arrosée.
00:42 Vous avez des petits yeux ce matin.
00:44 Vous avez évidemment fêté ça avec les joueurs on imagine.
00:47 Oui, c'était hier avant tout une grande fête populaire.
00:50 Plus de 3000 personnes au stade, c'était vraiment une après-midi d'émotion.
00:56 Et on a fait le job.
00:58 C'était important, une double confrontation contre nos meilleurs ennemis, mais aussi amis, Chartres.
01:04 Et à la fin il ne pouvait en rester qu'un.
01:06 Et il est resté le RCO.
01:08 Et c'est le RCO qui reste à la fin, vous avez dit on a fait le job, la montée en Nationale 2 c'est bon.
01:12 Il reste encore pour la fin de saison l'ennemi final, éventuellement la finale.
01:16 Vous avez dit aux joueurs de ne pas trop se relâcher du coup, c'est ça le mot d'ordre maintenant ?
01:20 Oui, c'est important de rester concentré, de ne pas trop décompresser à la fois intellectuellement et physiquement.
01:26 Il y a encore des objectifs à aller chercher.
01:29 Le club, son premier objectif était la montée en Nationale 2.
01:33 Maintenant, le second objectif c'est la carrière d'un joueur.
01:37 Vous savez dans le CV, on aime tous avoir des grandes écoles.
01:41 On aime tous les joueurs avoir des réussites avec, non pas des diplômes, mais des récompenses qui se traduisent par un bouclier.
01:49 On fête la bonne nouvelle ce matin, les rugbymen orléanais montent en Nationale 2 la saison prochaine.
01:55 Et au 02.38, 53.25.25, on va fêter la bonne nouvelle avec Pierre Dinguay qui nous rejoint maintenant.
02:00 Je crois que vous avez la voix cassée, Pierre bonjour.
02:02 Bonjour Pierre.
02:03 Oui, bonjour Marc, bonjour Didier, je suis porte-drapeau, il va te rappeler de moi.
02:09 Vous avez suivi toute la saison, vous étiez à Marcel Garcin hier ?
02:13 Oui, oui, oui, oui, je suis arrivé vers 13h30, il y avait déjà pratiquement 2000 personnes.
02:20 C'est vraiment une très belle fête et puis le respect entre les supporters etc.
02:24 On a pu boire une bière avec des supporters de Chartres, sympa, l'ambiance était bonne, les joueurs ont été jusqu'au bout.
02:31 Didier l'a bien dit, un match ça se joue pas, ça se gagne.
02:33 Et on a fait, on a eu un peu peur jusqu'à la 47e minute, mais après ça s'est décanté.
02:39 On a senti quand même les soufflements des joueurs de Chartres et on a passé la surmultipliée.
02:43 C'était un très très beau match et franchement, j'ai demandé, j'ai vu Monsieur le maire,
02:48 j'ai demandé à Serge Groix un cadeau, un nouveau toit, merci pour la montée.
02:52 Ça vous fait quoi de savoir que votre équipe va jouer en national de la saison prochaine ?
02:59 Rien que d'y penser, j'ai les poils qui se redressent et franchement, on le mérite.
03:05 Vous savez le sport orléanaire, on a mis beaucoup de valeur, il y a le foot, il y a le basket, etc.
03:09 Je ne suis même pas d'apporter, mais on le mérite et le président a dit, on fera quelque chose de beau et il l'a fait, bravo.
03:16 Et puis j'ai remercié également les entraîneurs parce que, et puis surtout le sérieux, le petit jeune Walsh hier, notre écossais, il a fait un match formidable.
03:24 Ils ont tous bien joué et à la fin, ils étaient tous affalés sur le terrain, c'était franchement, ils étaient lessivés, mais quel beau match.
03:32 Merci beaucoup Pierre pour votre témoignage ce matin, on vous revoit à Marcel Garcin pour la fin de la saison quand même.
03:39 Oui, oui, tout à fait.
03:41 Didier Bourrièze, j'imagine que quand on entend des supporters aussi contents, c'est ce que vous disiez, c'est aussi une fête populaire le rugby, ça fait toujours plaisir.
03:48 Le sport en règle générale, c'est un vecteur d'émotion, de citoyenneté, de vivre ensemble.
03:54 Et comme l'a rappelé Pierre et je l'en remercie, le travail, ce n'est pas le travail d'un président.
04:01 La réussite, celle qui a été la nôtre, collectivement, c'est aussi la réussite d'un groupe, un groupe qui s'est formé, qui a été constitué par des managers,
04:09 David Penalva, Fernando Reche, qui ont fait le job, et plus que le job.
04:13 Donc on les remercie puisqu'ils vont nous quitter, ils partent de, une division au-dessus de nous, puisqu'ils partent en national,
04:21 et ça n'aurait pas pu être possible sans le sérieux, l'abnégation, le sacrifice qui a été le leur.
04:29 Déménager, faire tapis, vendre sa maison, en acheter une nouvelle ici, dans la région, donc se projeter parce que c'est un boulot à 200%.
04:39 - Vous nous confirmez que les informations qui étaient sorties dans les journaux du VAR sont correctes, notamment David Penalva part à hier, à la semaine prochaine.
04:47 - Et Fernando, les deux. C'est comme ça, c'est un cycle qui se tourne pour un nouveau cycle qui va commencer, mais c'est la loi du sport.
04:56 Et encore une fois, c'est peut-être juste un au revoir.
05:00 - Vous l'avez dit, ce n'est pas forcément le travail du président sur le terrain, votre travail maintenant, ça va être aussi de préparer la saison prochaine.
05:08 C'est quoi là où il est différent avec ce passage en national 2 ?
05:13 - Encore plus de joueurs professionnels dans le groupe. - Il va falloir recruter ?
05:17 - Il faut recruter parce que l'organisation de la national 2 fait que les déplacements sont très lointains.
05:25 Donc vous devez partir la veille, il n'y a pas de match simple, quand vous vous retrouvez, allez jouer à Anglette, vous ne partez pas le jour même, sinon vous perdez tous vos matchs.
05:35 Il faudrait partir à 4h du matin, vous sortez du bus et vous perdez. C'est comme ça.
05:41 Donc non, encore une fois, on avait un groupe très équilibré, il faut rester dans cette veine-là.
05:47 On n'a pas des Antoine Dupont, mais on l'a presque aussi bien à tous les postes.
05:53 Donc un équilibre, il faut des jeunes, des moins jeunes, des plus anciens qui apportent l'expérience.
05:58 C'est un gras dans ce sport-là, parce qu'à mon grand âge, qui est le mien, quand on dit ancien, 35-36 ans dans le sport, c'est ancien.
06:06 Mais ils sont tout jeunes, c'est des gamins.
06:09 - Donc là il va falloir monter un peu en puissance, vous l'avez dit, est-ce qu'il y a des joueurs qui ne pourront pas rester parce qu'il va falloir partir la veille pour aller dans le sud, jouer, etc.
06:20 C'est des choses que vous avez déjà abordées avec eux ?
06:23 - Tout à fait. Mais vous savez, ils ont l'habitude, ils savent les contraintes du haut niveau.
06:28 On est au service du club, l'institution prime avant tout.
06:32 On est au service des supporters, des spectateurs, du territoire.
06:36 On a une obligation de réussite.
06:38 On ne retient, vous savez, à chaque fois, on ne retient que la victoire.
06:42 Mais le sport est à ceci de formidable, c'est qu'un match en pousse un autre.
06:46 La mémoire choisit ses souvenirs.
06:48 - Avec cette montée en national 2, est-ce que le budget du club va aussi augmenter ?
06:53 Puisque, vous l'avez rappelé, il va y avoir des trajets à prendre en compte, il va y avoir des recrutements à faire.
06:58 - Oui, ça va devoir augmenter de 20%.
07:01 Uniquement le poste transport, ça augmente de 200 000 euros d'un coup.
07:07 Mais pas parce qu'il y a l'équipe 1.
07:10 Les Espoirs, eux aussi, ont leur bus.
07:13 C'est pas la même compétition, ils ne jouent pas au même endroit.
07:16 Pareil, des nuités d'hôtel, etc.
07:18 Mais on a aussi nos féminines.
07:20 Donc, vous voyez, on maintient le cap sur la construction du club, celle que nous avons voulue collectivement.
07:28 Donc, on n'arrête pas l'équipe féminine.
07:30 Donc, c'est pas un clin d'œil, chacun, encore une fois, comme disait Cyrille Courtin,
07:35 s'il y a des Pères Noël, il faut qu'ils viennent.
07:37 Donc, c'est toujours facile.
07:39 - Pour le rappeler, vous en parlez parce que l'équipe féminine de l'USO ne jouera plus en 2e division la saison prochaine.
07:44 - Nous, ce qui est, encore une fois, à moitié personnel,
07:47 et je ne fais pas d'ingérence dans le club de l'USO Foot,
07:51 je mesure au quotidien comment il est compliqué d'équilibrer les budgets.
07:55 Donc, il faut aussi aider l'USO Foot, parce qu'il ne peut pas tout faire non plus.
08:01 - Et vous, justement, au sein du RCO, est-ce que cette montée en Nationale 2, ça va vous espérer,
08:05 on imagine que ça pousse ensuite les Espoirs, les féminines aussi,
08:09 que ça galvanise un peu tout le club, en fait ?
08:12 - Il est déjà galvanisé. Je suis obligé de mettre de l'eau pour le refroidir de temps en temps.
08:16 C'est vrai en plus. Parce que quand vous voyez le parcours de toutes nos équipes,
08:20 c'est extraordinaire ce qui a été fait, des U16 jusqu'en 8e,
08:24 éliminé, mais à un poil de cheveux, contre Carcassonne, une énorme écurie, bien évidemment.
08:29 Les filles, pour leur première année dans l'entente, avec quelques clubs,
08:33 on s'est tous réunis, avec la volonté de permettre aux filles d'évoluer à 15.
08:38 Vous voyez, on n'a pas eu besoin d'avaler notre chapeau,
08:42 parce que souvent avant, dans le RCO, c'était nous et nous,
08:46 et puis les autres, on verra après. Sous-entendu, on défendait que le RCO.
08:49 On défend le RCO, mais quand il faut faire des ententes intelligentes,
08:53 au bénéfice des joueurs et des joueuses, ça c'est important,
08:57 il ne faut pas oublier pourquoi on est là. On est là pour le vivre ensemble,
09:01 et permettre aux enfants, alors des fois ils sont grands, et puis costauds,
09:05 donc il faut faire attention, leur permettre d'évoluer au plus haut niveau.
09:09 Il n'y a pas de chapelle à défendre, plus une autre que...
09:14 On est ensemble, c'est ça aussi le rugby, c'est l'esprit sport.
09:18 La prochaine étape pour moi, c'est les Sept Horses, à la maison,
09:22 un gros match, il faut qu'ils se maintiennent aussi.
09:26 Mais vous voyez, on n'est que des clubs amis.
09:29 Hier, on avait le meneur de jeu de l'OLB, qui était à la causerie,
09:34 avant le départ du match, dans le vestiaire.
09:37 Encore une fois, c'est la confraternité entre tous les sports.
09:40 - Et justement, au sein des clubs sportifs de la métropole,
09:43 vous vous situez où ? Vous estimez que vous avez assez de financement ?
09:46 Est-ce que ce n'est pas un peu compliqué avec autant de clubs ?
09:49 - Non, on est une grosse métropole. Et n'oubliez pas, aujourd'hui,
09:54 on est le club de rugby qui a la position la plus haute sur l'échiquier de la région.
10:02 Donc, on doit rayonner de Tours à Chartres, il y a six départements.
10:12 Donc, ce n'est pas à l'apanage que de la métropole d'Orléans.
10:16 Maintenant, le RCO appartient à une région.
10:19 Donc, il y a beaucoup d'entreprises, plus de 10 000 entreprises,
10:22 chacun peut donner en mécénat, on est une association,
10:26 il y a 60% de remises fiscales, ils peuvent venir.
10:30 - Et vous porterez les couleurs de la région, en tout cas en national, de la saison prochaine.
10:35 Merci beaucoup Didier Bourrièze d'avoir été notre invité.
10:37 Bon courage pour la fin de saison. On le rappelle, il y a encore les demi-finales
10:40 et potentiellement les finales. Merci beaucoup, bonne journée.
10:43 - Merci, bonne journée.

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