• l’année dernière
Transcription
00:00 Présentez-vous madame.
00:02 Présentez-vous.
00:03 C'est madame Sano du Sukondi, activiste guinéenne en Amérique du Nord.
00:07 Nous sommes là aujourd'hui devant le siège de la Nation Unie.
00:10 Il y a deux camps, il y a les pour, les contre, le gouvernement en place.
00:15 Quel est votre médium ? Vous êtes pour qui ?
00:21 Vous m'avez trouvé dans le cadre de l'opposition.
00:25 Malgré que j'ai porté une tenue qui est venue pour soutenir le CNRD,
00:31 mais moi je suis venu pour soutenir la Guinée-Montpellier,
00:34 qui a eu l'honneur d'être invité à une grande session comme ça.
00:38 Il est de mon devoir de venir soutenir Montpellier.
00:42 Vous comprenez bien ?
00:44 Et cette tenue là, je l'ai eue par l'intermédiaire de ma protégée,
00:50 qui est l'épouse du ministre des Mines.
00:53 C'est elle qui est venue distribuer cette tenue à tout le monde.
00:58 Puisque c'est elle ma protégée, elle m'a demandé,
01:01 "Sors du soin de nous, prends cette tenue là."
01:04 Je me dis, je ne veux pas la porter, parce que je suis simplement guinéenne.
01:08 Elle me dit, "Prends pour me soutenir, pour soutenir notre... mon mari."
01:13 Elle a commencé, je lui ai encore dit, "Je prends."
01:16 Je l'ai portée, mais Dieu sait que mon cœur est guinéenne.
01:20 Que reprochez-vous aujourd'hui à Bangadjid Dumboé et à Sandoka Manang ?
01:25 Non, je reproche au colonel Managé de manque de poignet.
01:30 L'homme que j'ai vu le 5 septembre, le message qu'il a lancé,
01:35 l'homme que je vois aujourd'hui est différent.
01:38 Et j'ai peur, parce que Alpha Pondé aussi était comme ça.
01:42 Il y a eu un groupe de sous qui l'a pris en otage.
01:45 Ils ne savaient même plus ce qui se passait là-dedans.
01:48 Ils se battaient.
01:50 Et c'est la même chose qu'il aurait fait pour nous, avec le colonel Managé.
01:54 C'est très grave.
01:56 Quelle pensée avez-vous à donner à mon mari Dumboé ?
01:58 Non, je lui demande, comme il y a eu une évaluation,
02:01 il y a eu des médiocres, des passables et quoi, des excellents,
02:05 mais des médiocres et des passables, on va les dégager.
02:08 Il y a plein de guinéens prêts à aller au coulier.
02:12 Tout le monde est ministrable pour changer profondément.
02:18 Mais paradoxalement, même eux tous sont habitués au luxe aujourd'hui.
02:22 Ils sont tous les meilleurs bruyants, beaux, gazés, machin, machin.
02:26 Il y a d'autres même qui parlent de politique établante du gouvernement,
02:30 de phénomène Ismail Gawad.
02:33 Avez-vous un message particulier à lancer au peuple de Guinée ?
02:36 Je demanderai au peuple de Guinée d'être serein.
02:39 Je comprends leur souffrance. La majorité souffre aujourd'hui.
02:43 Quand j'ai vu l'image de Gauphin, j'étais si déçu.
02:48 Je sais que la majorité souffre. J'ai de la famille là-bas.
02:51 Et les gens ne m'appellent pas. Comprenez bien.
02:55 Ils savent M. Savani. Chaque fois que je l'appelle,
02:58 ils me disent "Suad, non, c'est pas comme ça, ils ont la majorité."
03:02 Je le comprends. Mais je dirais au peuple de Guinée
03:06 qu'il y a l'horizon de bonheur bientôt.
03:09 Vous savez, depuis le 26 mars 2024,
03:14 jour pour jour, il y a 40 ans que M. Preuzam est secteur imparti.
03:19 Et un changement va commencer en Guinée à partir du 26 mars 2024.
03:24 De mentalité, de comportement et le patriotisme reviendra.
03:29 Nous allons redémarrer avec une nouvelle révolution.
03:32 Cela est clair. Chaque 40 ans, même les juifs,
03:36 leur combat a tenu 40 ans pour qu'ils soient ceux qui sont devenus leurs eaux.
03:40 Et je crois que dans mon pays, en Guinée, acceptons tout ça.
03:44 Vous avez vu un moment Boris Helsing en Russie.
03:47 C'était la merde. La Russie était la risée du monde occidental.
03:51 Mais il y a M. Poutine aujourd'hui qui est venu rétablir l'ordre.
03:54 Moi, mon rêve, mon souhait, que c'est Mahatma qui commence à rétablir l'ordre.
03:59 Mais il soit indéfaillant souvent.
04:02 Je le dis sans passion.
04:04 Le militaire que j'aime le mieux sur cette terre, qui est mon fils, est dans ce gouvernement.
04:09 Mais à l'heure où je vous parle, le colonel Mamadou Dumbouiana a qu'à se rétrécir.
04:14 Il est en faillite.
04:16 Soyons sérieux.
04:18 Soyons très sérieux.
04:20 Ce sont des gens qui sont morts.
04:22 Ils ne doivent pas échouer.
04:24 Ce sont des gens qui sont morts.
04:26 Alors si aujourd'hui je vois les mêmes pratiques, vol, pillage, trafic d'influence,
04:31 le luxe aimé, l'argent facile, c'est n'importe quoi.
04:35 Tout récemment, on a pris 3 millions de dollars à l'aéroport, dans un pays où 80% ne mange pas quoi, quoi, quoi.
04:42 Vous ne voyez pas cet argent.
04:44 Je sais que c'est l'argent de la drogue.
04:46 Moi, je sais.
04:47 Mais qu'est-ce que je me dis quand j'ai vu ça ?
04:49 Je me dis que peut-être ceux-là qui sont à l'aéroport n'ont pas été cette fois-ci, n'ont pas eu de petits cadeaux.
04:54 Ce n'est pas une première.
04:56 C'est énorme, énorme, énorme.
04:58 Donc, je suis très triste, profondément triste.
05:01 Surtout maintenant, quand je vois un peu plus de visite, d'autres crient avec les photos de mes morts, mes enfants,
05:07 d'autres dansent autant, ça me fait très mal.
05:10 Merci, madame.

Recommandations