Le président du district de pamelap parle des planteurs

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Transcription
00:00Comment se portent les planteurs et leurs plantations dans Pamelap ?
00:04Quels sont les problèmes qui minent les planteurs et leurs plantations ?
00:07Les recommandations de ces planteurs ?
00:09Pour parler de cette actualité dans ce district de Pamelap,
00:12Rélevant de Farmoria, préfecture de Foricaria,
00:15Nous sommes en face d'un habitué de cette émission qui s'appelle ?
00:19Je m'appelle Momen Lamensissé,
00:21Président du district de Pamelap,
00:23Planteur de préfecture,
00:25Né à Pamelap et...
00:27Vice-président aussi !
00:29Non !
00:31Je suis là en tant que président du district !
00:35Non, tout à fait !
00:37Une fois encore, re-bonsoir,
00:39M. Momen Lamensissé,
00:41planteur dans le district de Pamelap.
00:45Je remercie d'abord M. Basir Baldé,
00:49qui a bien pris son temps,
00:51pour venir vers moi,
00:53pour cueillir quelques renseignements,
00:55pour être ma personne,
00:57Je lui livrer aujourd'hui,
00:59ce dont il a besoin,
01:01parce qu'on dit,
01:03il y a un probable secrétaire
01:05qui me paye cette dette,
01:07vis-à-vis de la société produite.
01:09Il faut produire !
01:11Dans d'autres pays,
01:13les patrons sont les grands planteurs.
01:15Très bien !
01:17M. le président du district,
01:19M. le patron des planteurs,
01:23planteur, agriculteur,
01:25c'est ça aussi la vie.
01:27Pendant le régime de Fessé-Coutouré,
01:29la plupart des cadres locaux
01:31se donnaient corps et âme
01:33par rapport à l'agriculture.
01:35On se rappelle, on parlait de FAPA.
01:37A l'époque, il y avait
01:39l'autosuffisance alimentaire.
01:41Et comment se portent les planteurs
01:43dans Pamelap ?
01:45Les planteurs se portent très bien,
01:47car nous ne sommes pas envahis
01:49par les éleveurs.
01:51Les éleveurs qui sont là,
01:53c'est parce qu'ils ont besoin
01:55de leur bétail.
01:57C'est pourquoi il n'y a pas eu
01:59beaucoup de problèmes
02:01entre éleveurs et planteurs.
02:03Si il n'y a pas l'autosuffisance,
02:05c'est parce que les gens
02:07ne veulent pas travailler.
02:09Si ils travaillent, on va gagner.
02:11Moi, personnellement,
02:13je me suis fait largement
02:15à partir de mes plantations,
02:17à partir de mes petits travaux,
02:19la patate, le manioc,
02:21mais à savoir,
02:23les planteurs de Pamelap,
02:25c'est les grands producteurs,
02:27le manioc que vous voyez à Conakry,
02:29le tennis,
02:31beaucoup de choses proviennent de Pamelap.
02:33Mais seulement, ils ne sont pas bien organisés
02:35en groupement pour être assistés.
02:37Pourquoi ? Nous nous demandons.
02:39Surtout les grands patrons
02:41qui veulent faire les maniocs,
02:43ils passent, ils disent,
02:45ils promettent, ils ne viennent pas.
02:47Ils restent à l'attente, ils ne viennent pas.
02:49Pamelap est un village
02:51agro-pastoral,
02:53dont les 50-60%
02:55de la population
02:57vivent
02:59de leur sierre.
03:01Ce sont des planteurs agriculteurs.
03:03Ce sont des planteurs agriculteurs.
03:05C'est pourquoi l'huile ne manque pas,
03:07la patate ne manque pas,
03:09le manioc ne manque pas,
03:11l'huile ne manque pas.
03:13Beaucoup de choses,
03:15en tout cas,
03:17entre nous seulement,
03:19à Pamelap, nous sommes autosuffisants
03:21parce que nous travaillons.
03:23Il n'y a aucun d'eux ici
03:25qui ne mange même pas
03:27de riz importé. Nous, c'est le barabaraco
03:29que nous voulons. Entre nous, ici,
03:31c'est un moyen jusqu'à
03:33Farmola. Vous êtes gâtés ?
03:35Non, nous sommes à l'aise.
03:37Nous ne sommes pas en crise d'huile,
03:39nous ne sommes pas en crise de riz.
03:41Mais à vue d'euil,
03:43doit insister,
03:45il se porte comme une charme.
03:47Ici, il a une bonne mine.
03:49On dirait qu'il a
03:5145 ans.
03:53Avant, nous, on avait
03:55un vieux qui faisait des centaines d'années.
03:57Mais aujourd'hui, quand on a 60 ans,
03:59on est fatigué. C'est parce que
04:01les maniocs importés, on s'en donne trop.
04:03Hier,
04:05c'est le manioc que j'ai mangé.
04:07Un manioc bien préparé
04:09avec huile rouge
04:11et des bons poissons comme ça.
04:13On mange bien.
04:15Il y a un bon vent.
04:17L'oxygène...
04:19C'est bien.
04:21Le village est saigné.
04:23Vous respirez l'air pur.
04:25L'air pur. Il n'y a pas de saleté
04:27comme à Côte d'en-Conakry.
04:29On voit l'eau noire
04:31pas sûr qu'elle est...
04:33C'est pourquoi on a préféré rester en Brousse.
04:35Ici, on est là. Il n'y a pas de moustiques
04:37qui nous embêtent.
04:39C'est parce que...
04:41En rase, la campagne est meilleure
04:43que la vie en ville.
04:45Ceux qui sont habitués de Côte d'en-Conakry,
04:47ils restent. Mais nous, ici,
04:49nous sommes à l'aise.
04:51Nous sommes à l'aise.
04:53Consommer des produits
04:55impropres à la consommation,
04:57ce n'est pas bon. A vue d'oeil,
04:59tous les
05:01citoyens qui ont l'âge
05:03de douane laminacisé
05:05souffrent de l'hypertension artérielle
05:07ou du diabète.
05:09Alors que, je dois insister,
05:11à vue d'oeil,
05:13on se porte bien.
05:15Quel est
05:17votre secret ? Comment ça se passe ?
05:19Mon premier secret,
05:21c'est que je ne bois pas.
05:23Je n'ai pas envie d'alcool.
05:25Je n'aime pas boire d'alcool.
05:27Si je fume, c'est la cigarette.
05:29Mais les autres contaminants,
05:31non, non, non, je ne me fume pas.
05:33Et je choisis
05:35ce que je dois manger.
05:37Vous avez le poids normal aussi ?
05:39J'ai le poids...
05:41L'âge est là, mais
05:43le poids, pour le moment,
05:45vous supportez le poids ?
05:47En tout cas, mon poids...
05:49On dirait
05:51que quelqu'un qui a un régime
05:53alimentaire normal.
05:55En tout cas, moi, personnellement, je vous dirais,
05:57monsieur, depuis que j'ai quitté Conakry,
05:59je suis venu vers la campagne.
06:01Je me suis presque, je suis rajeuni,
06:03parce que ceux qui sont mes amis,
06:05les promotionnels qui sont dans Conakry,
06:07ils sont là-bas ballonnés,
06:09fatigués,
06:11abattus par...
06:13Ils sont devenus diabétiques.
06:17Ou hyper tendus.
06:19Bon, nous,
06:21hyper tendus, nous aussi,
06:23difficilement parce que le matin,
06:25on va au champ, le matin,
06:27en tout cas, il faut faire quelque chose.
06:29Vous faites pratiquer le sport.
06:31Le sport, vous avez vu, même la fois
06:33que la campagne a été organisée, après,
06:35nous, nous avons des gens ici
06:37qui sont prêts à nous attirer
06:39vers ce fait.
06:41Donc, je peux faire
06:435 kilomètres, 10 kilomètres partout,
06:45et puis, bon,
06:47il y a la sueur qui sort,
06:49et je connais quand manger, où manger.
06:51Parce que le manger, il ne faut pas dire,
06:53bon, tu te débrouilles à gagner
06:55tout ce que tu gagnes, tu vas manger.
06:57Mais quand tu choisis ton manger,
06:59tu as la possibilité,
07:01je crois que tu peux le faire.
07:03Consommer l'huile rouge,
07:05les maniocs, etc.,
07:07la patate,
07:09ensuite,
07:11le riz du pays,
07:13c'est bon,
07:15mais les prix aussi sont
07:17exorbitants.
07:19Le prix n'est pas
07:21à la portée parfois
07:23des citoyens. Nous, chez nous, vers
07:25Coba, actuellement, le kilo du riz
07:27du pays se discute à 10 000.
07:29Et?
07:31C'est quoi ça?
07:339 500, 9 000, 10 000!
07:35En fonction de la distance?
07:376 000, 6 500,
07:39et puis nous, c'est plus qu'on mange ici.
07:41Mais le mouvement n'est pas tout ce concentré qu'on a créé.
07:43Pourquoi? Pourquoi qu'on a créé?
07:45Il y a nos plaines qui s'ouvrent,
07:47il y a les machines,
07:49il y a les tracteurs,
07:51mais ils n'ont qu'à mettre
07:53les tracteurs à la disposition des paysans.
07:55Mais quand on les met à l'intérieur,
07:57quand on donne ça
07:59à un patron,
08:01il ne travaille pas,
08:03c'est à suivre.
08:05Tout ce qui est bénéficiaire de ces tracteurs,
08:07on doit voir ce qu'il a fait annuellement.
08:09Le gouvernement aussi s'est
08:11beaucoup investi ces 10 dernières
08:13années au niveau
08:15du département de l'agriculture.
08:17La santé, l'éducation,
08:19mais l'agriculture, les entrants,
08:21les herbicides,
08:23on en a vu beaucoup.
08:25Il y a des tonnages et des tonnages
08:27qui viennent à Conakry.
08:29Et même la fois passée,
08:31le député préfecteur de l'agriculture
08:33disait que le biljet
08:35était le biljet
08:37le plus élevé.
08:39Le biljet de l'agriculture
08:41était le biljet le plus élevé
08:43car ils ont mis tous les moyens
08:45à leur disposition pour pouvoir...
08:47Ils ont organisé les états généraux
08:49de l'agriculture?
08:51Pour au moins atteindre l'autosuffisance
08:53alimentaire que nous voulons
08:55en Guinée-Bissau jusqu'ici.
08:57Ceux qu'on donne,
08:59c'était le feu, ils vont également
09:01jusqu'à la pollution.
09:03Pourtant, pendant le régime de feu sec
09:05autour, on trouvait des tracteurs
09:07dans les districts.
09:09À l'époque,
09:11les PRL, on appelait
09:13les FAPA, Fédération Agropastorale.
09:15Ça s'est donné
09:17vraiment, ça s'est donné
09:19cinq-cinq. Moi, je me rappelle
09:21dans ma localité d'origine,
09:23mon oncle, c'était
09:25un ingénieur agronome. Il avait
09:27le tracteur
09:29du FAPA. À l'époque,
09:31il nous ravitaillait la patate.
09:33Quand tu as une patate,
09:35tu peux manger la patate
09:37pendant deux jours
09:39en utilisant le couteau
09:41pour couper la patate.
09:43Oui. Dans Mali aussi.
09:45J'ai même vu la patate.
09:47Trois jours, quatre jours,
09:49tu peux consommer.
09:51Non, ça se voit à vous. Parce que moi-même,
09:53j'ai vécu ce temps. J'ai vu ces patates
09:55là qui venaient de Futa,
09:57de Futa vers la Basse-Côte.
09:59Mais nous, nos patates...
10:01En tout cas, consommons ce que nous produisons,
10:03produisons ce que nous consommons.
10:05En tout cas, c'est ça que nous devons faire,
10:07M. Badiou. On va encourager les gens.
10:09Nous allons encourager les gens
10:11à travailler. Parce que
10:13il ne faut pas
10:15qu'on
10:17se mette là-dessus,
10:19nous sommes en Afrique, on veut travailler.
10:21On s'adonne maintenant
10:23aux rues qui travaillent en Europe.
10:25Les Européens travaillent, les Chinois travaillent.
10:27On nous envoie, nous, Africains,
10:29qui sont chez nous, nous avons les mêmes
10:31moyens de souci. On doit travailler
10:33comme ça. Mais
10:35l'État des Asies...
10:37On finit de travailler.
10:39On ne finit pas de travailler.
10:41Je voudrais que
10:43la source sûre
10:45de l'eau suffisante
10:47alimentaire d'un pays,
10:49c'est la bourse.
10:51C'est la bourse, il faut travailler.
10:53Je lance un appel maintenant, M. Baldé,
10:55et vous-même. Est-ce que
10:57je ne ferais pas un tour, passer chez vous, là-bas,
10:59voir comme vous êtes là-bas,
11:01dans Kouryakou, bien?
11:03Oui, dans le Buramaya.
11:05Est-ce que vous êtes
11:07venu là-bas en pétition de manière...
11:09Exactement. Cette année,
11:11c'était ma priorité.
11:13J'ai compris qu'il faut
11:15se lancer dans l'agriculture.
11:17Si ce n'était pas la polémique...
11:19J'ai un champ de manioc chez moi.
11:21Si ce n'était pas la polémique, je vous ferais voir
11:23quelques images de mes plantations,
11:25parce que j'ai eu du mal
11:27que je n'ai pas gagné le terrain dans un même lieu.
11:29J'ai 10 hectares à part,
11:31à droite, j'ai 5
11:33à gauche,
11:35j'ai 12... Vous voyez ce que ça fait.
11:37Mais je vous ferais voir...
11:39C'est éparpillé partout.
11:41J'ai pas gagné le domaine dans un même lieu.
11:43Donc, ici,
11:45croyant que je ne pouvais pas beaucoup faire,
11:47j'ai eu 3 hectares, j'ai planté,
11:49j'ai eu 4, j'ai planté.
11:51Bon, maintenant, je suis excité
11:53à augmenter.
11:55Aujourd'hui, c'est 10, 11 autres,
11:57mais un peu embêtés par le feu du brousse,
11:59M. Baldé.
12:01Le feu du brousse.
12:03Le feu du brousse ravage parfois
12:05les plantations. Il y a des plaintes
12:07partout, des planteurs
12:09à Paméloc.
12:11Et puis, il y a les incendies
12:13dont l'origine est inconnue.
12:15Et enfin, on dit, à cause de Dieu,
12:17il faut laisser ce problème.
12:19Mais les incendies ne cessent pas.
12:21Il y a un truc qui ravage les plantations.
12:23Sinon, pour moi, ça devient
12:25une forêt, M. Baldé.
12:27Pour moi, ça devient une forêt
12:29parce que chacun s'est attelé
12:31à la plantation. Planter, planter, planter.
12:33C'est pour ça que nous, on n'a plus
12:35de brousse
12:37de brousse qui chômait.
12:39Tous nos domaines
12:41sont occupés.
12:43Maintenant, aujourd'hui, nous sommes obligés
12:45de travailler sur nos plantes.
12:47Sur les plantes plantées.
12:49Nous travaillons sur ceci
12:51pour les permettre
12:53d'épanouir
12:55rapidement.
12:57Maintenant, c'est ce
12:59que M.
13:01Baldé...
13:03Quelles sont les plaintes
13:05par rapport aux incendies
13:07à l'incendie
13:09qui a ravagé
13:11l'année dernière votre plantation ?
13:13Il y a eu des problèmes, des difficultés ?
13:15Comment cela a été
13:17vraiment vécu par vous ?
13:19Et comment vous avez pu
13:21trancher avec
13:23celui qui a provoqué
13:25l'incendie ?
13:27Ceux qui provoquent les incendies,
13:29c'est les inconnus. Tu vois qu'il y a un incendie
13:31et le feu est venu.
13:33C'est l'origine.
13:35Et tu prends
13:37les
13:39chefs d'entraînement forestier, ils viennent,
13:41ils marchent, marchent, marchent, marchent.
13:43Et enfin, ils trouveront
13:45quelqu'un qui n'est
13:47même pas...
13:49Vous voyez, soit c'est l'exclumené,
13:51soit c'est les petits enfants qui le font.
13:53Vous voyez ce que ça nous fait.
13:55Parfois, c'est la jalousie.
13:57Il y a la jalousie.
13:59C'est pourquoi je suis en train encore de replanter
14:01à l'heure où nous sommes.
14:03J'ai laissé ma train.
14:07Je suis maintenant avec le Mélina
14:09qui est résistant au feu de Bourse.
14:11Les jours d'aujourd'hui, je suis
14:13déjà avec 3 états
14:15à planter cette année.
14:17Donc si j'ai
14:19mon bâtiment construit à Buramaya,
14:21je peux venir auprès
14:23de mon ami El Azlam
14:25à Sissé pour avoir...
14:27pour faire ma charpente.
14:29Mesdames, parce que moi,
14:31j'ai commencé à recorter
14:33maintenant quelques bois que j'ai plantés
14:35à ma plantation. Mais je ne regarde plus
14:37quand j'ai commencé par
14:39le milieu.
14:41Si je plantais seulement
14:43les échantillons forestiers,
14:45ça peut me faire quelque chose à l'heure
14:47du jour d'aujourd'hui. Parce que,
14:49bon, le peu que j'ai fait,
14:51pour la limite,
14:53j'ai commencé à recorter ceci.
14:55J'ai eu des plantes de chevrons et autres que j'ai mis
14:57en banque avec un de mes amis.
14:59Les chevrons, les bastings,
15:01les cipors et les bandos.
15:03Et ça résiste aussi
15:05contre le feu.
15:07C'est pourquoi
15:09maintenant, nous qui sommes vers
15:11les savannes comme ça,
15:13nous sommes obligés de planter mélina
15:15pour intercepter
15:17les feux de brousse.
15:19Pour protéger l'environnement aussi.
15:21Pour protéger l'environnement.
15:23Et nous voulons que l'environnement,
15:25là, ils sont en train de travailler,
15:27mais qu'il soit plus sévère que ça.
15:29Qu'il rampe fort comme hier.
15:31C'était comme le 16, non?
15:33On a même suivi une information,
15:35un entretien avec le procureur
15:37général de Conakry, qui nous a
15:39beaucoup conseillé, qui nous a beaucoup parlé
15:41et qui a orienté les légendes.
15:43Ça a été bien compris hier.
15:45Parce que chacun doit
15:47faire maintenant son travail.
15:49Donc, nous, qui nous concernons ici...
15:51C'est l'ensemble de présents des districts de Forcaria.
15:53On était hier à Forcaria.
15:55Nous l'avons sensibilisé.
15:57Bon, nous, nous considérons ça comme
15:59une prise de contact, mais
16:01à vulgariser encore quelques textes,
16:03quelques lois au sein de la population
16:05pour que nous nous méfions.
16:07C'est pour connaître
16:09de quoi faire,
16:11quoi qu'il faut faire
16:13pour être d'accord avec la loi.
16:15Donc, monsieur...
16:17Monsieur Lamine Assise,
16:19cette année, il y a eu
16:21trop de chaleur
16:23en République de Guinée.
16:25Il y a eu...
16:27Probablement, il y aura
16:29trop de pluie aussi,
16:31selon ce que disent
16:33les météorologues. Donc, qu'est-ce que vous en pensez ?
16:35Parce qu'il y a eu trop de chaleur.
16:37Trop de chaleur, trop de chaleur.
16:39Est-ce que vous n'avez pas ressenti
16:41la chaleur par là ?
16:43On a bien ressenti la chaleur.
16:45On a bien ressenti. Mais cela est dû
16:47aux coupes de bois
16:49abusives,
16:51avec ces coupes de bois
16:53qui sont maintenant
16:55dans notre pays
16:57où le monde
16:59s'approvisionne comme du charbon.
17:01Or, il n'y a pas de gaz.
17:03Il n'y a pas de...
17:05Je ne sais pas comment dire.
17:07Ils n'ont qu'à activer ceci. Parce que s'il faut
17:09que tout le monde se prépare
17:11à partir du charbon, vous voyez,
17:13cela sera un problème
17:15entre nous. Donc, c'est pourquoi
17:17il y a eu beaucoup de chaleur. Parce que moi, la chaleur
17:19que j'ai eue cette année, j'ai difficilement
17:21gêné. Difficilement.
17:23Tellement chaud.
17:25Moi, je vais vous raconter
17:27une courte histoire. Cette année,
17:29je suis
17:31allé chez moi
17:33dans ma localité d'origine. Vous savez,
17:35le climat de Mali-Mberne
17:37et le climat de Dalaba, en République de
17:39Guinée. Dalaba, on l'appelle
17:41la Suisse d'Afrique.
17:43Donc, mais,
17:45de Guinée. Mais, chez nous,
17:47on était obligé de passer
17:49toute la journée
17:51sous l'ombre
17:53des manguiers. On prend
17:55une natte, on vient, on passe
17:57la journée là.
17:59C'est calme. Mais,
18:01la chaleur était excessive.
18:05C'est tout. Et puis bon,
18:07c'est comme ça. Et nous qui sommes
18:09ici maintenant, nous, on n'en parle pas.
18:11On n'en parle pas. Parce que
18:13la fraîcheur que j'ai vue
18:15dans le Futa.
18:17Surtout, dans la baie
18:19Mali-Mberne,
18:21Dalaba et autres. Si vous aussi,
18:23vous souffrez de la même température,
18:25je crois que nous ici,
18:27c'est le pire.
18:29C'est le comble. Et puis,
18:31ça concerne aussi
18:33la coupure continue
18:35du courant. Comment
18:37allumer ton ventilateur? Comment se
18:39transplanter? Nous sommes mobilisés.
18:41Tu as vu l'anacardée derrière moi ici?
18:43C'est mon lit là-bas.
18:45Donc, j'ai vu que
18:47M. Lamine a fabriqué
18:49un lit sur l'anacardée.
18:51L'anacardée, ça, bon,
18:53tellement que
18:55il y a un seul
18:57risque. L'anacardée
18:59n'a pas été plantée. C'était
19:01ma pépinière. Ma pépinière,
19:03pour une année, il y avait
19:05des anacardées qu'on ne pouvait plus transplanter.
19:07On a laissé un ici
19:09pour nous servir
19:11d'exemple. Et aujourd'hui,
19:13c'est devenu l'ombre
19:15maintenant pour nous. Et si on a besoin
19:17de l'oxygène, on va là-bas. Mais sinon,
19:19les saisons de cette année,
19:21on a beaucoup chauffé
19:23en température très, très,
19:25très élevée. Selon vous,
19:27qu'est-ce qu'il faut
19:29à l'immédiat? Comment
19:31alerter les citoyens
19:33analfabetes ou
19:35les complices au
19:37niveau du département de l'environnement
19:39dans la coupe abusive du bois?
19:41Parce que pour le moment,
19:43dans la région, en tout cas, chez nous,
19:45vers le Buramaya,
19:47vous rencontrez peu de gens,
19:49rencontrez peu de machines.
19:51C'est...
19:53Il est dit que le gouvernement a passé
19:55un communiqué interdisant
19:57la coupe du bois. Pour le moment,
19:59nous sommes en stand-by.
20:01Et les bois, les chevrons,
20:03les plastiques qu'on est en train de revendre
20:05aux gens qui veulent
20:07faire des toitures,
20:09ils disent que vraiment,
20:11les prix ne sont pas à la portée des citoyens aussi.
20:13Oui, oui, ça ne doit pas être...
20:15Encore, le gouvernement a sonné
20:17l'alerte.
20:19Ils ont qu'à attendre la fin
20:21de l'interdiction pour couper le bois
20:23ou bien pour construire. Les maisons en dur,
20:25là, les maisons en dur,
20:27même si c'est de la logistique à 3 mois, 4 mois, 5 mois,
20:29c'est en temps de mouillé, ça ne crée pas de problème.
20:31Si c'est interdit, c'est interdit.
20:35Moi, j'ai vu l'an passé,
20:37on était sur le rubragement
20:39qui, je ne sais pas,
20:41de planter et protéger les arbres, non ?
20:43Vous n'avez pas vu
20:45l'an passé ?
20:47Bon, cette année, je veux que ça
20:49soit
20:51continuel,
20:53que ce ne soit un feu de paille,
20:55on commence en juillet. Tant qu'on plante,
20:57tant qu'on reçoit un augment,
20:59je crois que la salaire va diminuer.
21:01Mais surtout, d'être très exigeant.
21:03Pour les gens, c'est là
21:05qui mettent le feu de paille.
21:09Dans le jumeau bouddhisme, c'est pas bon.
21:11Qu'ils soient sensibilisés.
21:13Ils n'ont qu'à se sécher.
21:15Ils ont vu les rues tomber.
21:17Ils ont vu ce qui vient maintenant.
21:19Ils ont vu la sécheresse. Ils ont vu le vent
21:21maintenant qu'on respirait dans les mois de mars,
21:23avril. Ils ont vu.
21:25En cas de sports publicitaires,
21:27ils peuvent passer dans
21:29les radios communautaires.
21:31Au niveau des préfectures, les préfets,
21:33les sous-préfets, même, pourquoi pas,
21:35vous, président du district.
21:37Il faut une franche collaboration
21:39pour sonner l'alerte,
21:41alerter les populations.
21:43Vous avez deux, il y a des fleuves
21:45ici, des marigots ou des rivières
21:47qui, pour le moment,
21:51ça risque d'aller souvenir
21:53maintenant. Ça reste dans les souvenirs.
21:55Euh, monsieur,
21:57je vous remercie, mais si les gens se comprenaient,
21:59on a beaucoup sensibilisé
22:01sur les maladies, non?
22:03Ebola et Corona.
22:05Pourquoi pas sensibiliser sur
22:07l'ascenseur et sur les incendies?
22:09Le feu précoce
22:11que les gens se mettent comme ça.
22:13Si le citoyen est bien informé,
22:15bien sensibilisé, il va
22:17choisir, il va connaître quoi qu'il faut faire.
22:19C'est de ça qu'on a parlé hier.
22:21Mais si on parle à
22:23on ne passe pas dans
22:25on ne passe pas dans.
22:27Il faut qu'il y ait des semaines
22:29de sensibilisation.
22:31Cette fois-ci, nous sommes tels, tels, tels.
22:33Le chef-contournement doit sortir,
22:35sensibiliser la population
22:37localité par localité,
22:39qu'il sache
22:41d'abord l'impact et qu'il sache
22:43les inconvénients qui pourraient venir
22:45en cas qu'on arrive à prendre quelqu'un
22:47dans cette
22:49telle pratique.
22:51Monsieur Ben,
22:53je vous ferai voir,
22:55après cette nuit-là,
22:57je vous ferai voir
22:59quelques
23:01quelques plans
23:03que j'ai
23:05plantés pour contribuer
23:07au développement
23:09de la nation.
23:11Moi, je vais mourir,
23:13je vais mourir, laisser ça aux enfants.
23:15Il y a des gens qui vont se satisfaire avec.
23:17J'ai contribué aussi.
23:19Donc, je me demanderai
23:21à tout un chacun, et surtout les patrons.
23:23Il y a les deux mains,
23:25ils n'ont qu'à venir vers
23:27le village,
23:29ils cherchent des deux mains
23:31plantées.
23:33Il y a d'autres pays où presque
23:35tout est en volant,
23:37mais nous ici, on voit les plaines,
23:39les savants,
23:41nos occupés.
23:43C'est ça, monsieur Ben.
23:45Vous voyez ici, il y a une fille qui passe,
23:47vous voyez le manioc,
23:49est-ce que vous voyez ?
23:51C'est ça, il faut consommer
23:53le naturel, c'est ce qui est bon
23:55pour la santé humaine.
23:57Consommons naturel, la salade,
23:59la tomate, l'aubergine,
24:01etc., etc.,
24:03le manioc, la patate,
24:05c'est ça.
24:07Consommons ce que nous produisons,
24:09ce que nous consommons.
24:11C'est à bon entendeur, ça lui.
24:13Mais ceux-ci, c'est
24:15les administrateurs territoriaux
24:17dans l'arrière-pays, je me rappelle
24:19Péa Sonam, Elazabdraman Baldé,
24:21préfet de Tougué à l'époque,
24:23c'est un grand cultivateur
24:25de riz local.
24:27Péa Sonam, il est décédé,
24:29mais il était à Tougué,
24:31à Coïn, dans les
24:33plaines de Malipan et de Colou,
24:35mais il ravitaillait
24:37ses enfants à Conakry,
24:39qui faisait l'université
24:41en riz du pays.
24:43Est-ce que c'est votre cas
24:45ici à Pamelap?
24:47Nous, ici.
24:49Est-ce que vous avez
24:51des enfants à Dibreka
24:53ou à Conakry,
24:55partout, ou dans les institutions
24:57d'enseignement supérieur à l'intérieur
24:59du pays, que vous appuyez
25:01parfois à travers
25:03ce que vous cultivez ici?
25:05Les récoltes,
25:07par exemple.
25:09Moi, à chaque fois, ici à Conakry,
25:11j'envoie du riz, j'envoie des maniocs.
25:13Même les fagots du Baye, j'envoie chez mes enfants.
25:15Chez ma femme,
25:17qui s'occupe de mes enfants.
25:19Il y en a quelqu'un qui a fait l'université.
25:21Il y en a quelqu'un qui a fait...
25:23Mais est-ce que ces enfants-là sont conscients
25:25que leur papa les a appuyés
25:27à manger?
25:29Bon, comme les enfants, d'abord, ils n'ont pas commencé à servir,
25:31il y a un autre qui a fait
25:33gestion des droits, gestion des affaires.
25:35Ça fait quatre ans.
25:37Droits des affaires.
25:39Donc, à l'heure où nous en sommes,
25:41je n'ai pas compté sur lui.
25:43Moi, je continue toujours à le soutenir.
25:45Comme il a eu le courage
25:47de franchir
25:49cet handicap très dur
25:51et l'accepter.
25:53De suivre les conseils du papa
25:55jusqu'à terminer l'université?
25:57Il a sa licence?
25:59Il a sa licence.
26:01Je compte sur lui, mais même s'il mange,
26:03je crois qu'il pourra faire quelque chose
26:05tôt ou tard.
26:07C'est le fils de la
26:09ministre.
26:11C'est ça que nous cherchons.
26:13Il faut qu'à votre passage,
26:15qu'il y ait des traces, vos traces,
26:17et ceux qui viennent maintenant derrière vous,
26:19qu'on le sache,
26:21qu'ils soient issus d'un papa
26:23connaisseur
26:25ou d'un papa intellectuel.
26:27Parce qu'il ne faut pas qu'il te sorbonne
26:29que tu viennes pour former ici.
26:31Et nous, c'est le cas.
26:33Il faut préparer la relève aussi?
26:35En tout cas, les fils des patrons
26:37deviennent les plus bandits du village.
26:39Mais pourquoi?
26:41Parce qu'ils voient leur papa
26:43l'a menacé,
26:45qui est là, convoité par tout le monde,
26:47chargé des affaires transfrontalières
26:49entre la République de Guinée
26:51et la Salle à Léon.
26:53Ils font le beau temps.
26:55La pluie, le beau temps.
26:57Ce poste est bon.
26:59Ils vont passer toute la journée à faire le thé,
27:01passer dans le café,
27:03prendre un café.
27:05Mon papa, c'est moi-même l'a menacé.
27:07Et ce n'est pas bon
27:09pour un lendemain meilleur.
27:11Les affaires transfrontalières,
27:13nous, on les fait maintenant.
27:15C'est le volontariat maintenant.
27:17Depuis qu'on a enlevé Hayasara,
27:19et la présidence est revenue au Libéré,
27:21à Mamie,
27:23qui n'a pas brillé.
27:25Et c'est finalement que j'ai appris
27:27que Moriba,
27:29qui était le résident de la Mano au Libéré,
27:31monte maintenant au trône.
27:33Donc, on va aussi voir
27:35la suite de ceci.
27:37Sinon, il y a
27:39le chapard du Zapato
27:41qui était à Konakry,
27:43qui travaille bien. Tous ceux qui sont partis à la retraite
27:45et ceux qui sont venus.
27:47Je ne sais pas si ils ont érité de ces textes.
27:49Maintenant,
27:51nous sommes en train de se battre
27:53vraiment entre nous parce qu'on a les notions.
27:55Sinon, ça ne marche pas.
27:57D'abord, l'union
27:59avec le fleuve Mano, ça ne marche pas.
28:01D'abord.
28:03Pour le moment, les activités sont au ralenti.
28:05Elles sont au ralenti.
28:07Et même la dernière union qui devait se tenir
28:09au Libéré,
28:11vu la crise politique
28:13qui a traversé le pays,
28:15qui a traversé le pays,
28:17on n'a pas pu faire des placements
28:19pour partir là-bas.
28:21Mais je vous jure, monsieur, quand tu quittes
28:23Bo, Kenema,
28:25tu vois les forêts, les plantations,
28:27nous sommes en train de gâter nos bourses.
28:29La comparaison n'est pas raison.
28:31Donc, la Sierra Leone bat le record
28:33sur la Guinée en matière de forêts.
28:37Comme ça, je ne dis pas tout.
28:39En tout cas, j'aime mon pays.
28:41Je ne veux pas le diffamer.
28:43Mais bon.
28:45Faudrait sûrement que nous soyons en retard.
28:47Parce que nous, on détruit.
28:49On détruit, on ne plante pas.
28:51Et vers là-bas.
28:53C'est des personnes mal intentionnées
28:55qui sont complicitées avec certains
28:57des écogardes.
28:59La région de Bo,
29:01la région de Kenema,
29:03Kailaou, Moyamba,
29:05tout ça, c'est les forêts denses.
29:07Ça, je vous l'ai dit.
29:09Mais nous aussi, à Massenta, il y a la forêt dense.
29:11Vers Gawal, Télémélé,
29:13il y a des forêts classées.
29:15Il y a des forêts aussi
29:17dans d'autres préfectures de la Guinée.
29:19Mais, monsieur, comparativement,
29:21si toi, tu as 33 préfectures
29:23pour une forêt de 10 préfectures
29:25et la seule
29:27à 14 préfectures
29:29pour une forêt
29:31de 7 préfectures,
29:33qui est en avant?
29:35Le gouvernement va en tirer les conséquences.
29:37C'est sûr. Le gouvernement va penser à ça.
29:39Parce qu'il faudrait un défi à relever.
29:41Ces derniers temps,
29:43ça ne marche pas de ce côté.
29:45Ils n'ont qu'à assister
29:47les apprentis.
29:49Ils n'ont qu'à créer des conditions.
29:51Des conditions.
29:53L'environnement,
29:55ils n'ont qu'à prendre les domaines.
29:57Avec la notabité, planter, planter les forêts.
29:59Comme, tu vois,
30:01bon,
30:03je ne peux pas comparer.
30:05Je n'ai pas beaucoup visité.
30:07Mais je vous dis,
30:09entre Giké et Zérékouré,
30:11oui,
30:13j'ai vu la forêt.
30:15Exactement.
30:1740 et quelques kilomètres.
30:19Si on récupérait
30:21nos domaines qui sont vers la basse,
30:23qui ne sont pas exploités,
30:25qui sont abandonnés au fur et à mesure,
30:27si l'État récupérait ces domaines,
30:29à créer les moyens
30:31aux
30:33comment dirais-je,
30:35aux diplômés.
30:37Les diplômés sans emploi.
30:39Le gouvernement est en train de faire,
30:41parce qu'il y a un recrutement à la fonction publique,
30:43dans tous les départements,
30:45presque,
30:47de matériel.
30:49Et au fur et à mesure, on publie les résultats.
30:51Bon, même s'il y a parfois
30:53des
30:55des plaintes,
30:57des candidats,
30:59mais quand même, le gouvernement
31:01fait un effort, un plus.
31:03M. Ebaldi, bon, je vous remercie de cela.
31:05Le temps que vous avez voulu prendre
31:07avec moi, et moi, c'est mon mélange ici.
31:09Je suis le président du district de Pamela.
31:11Et
31:13président planteur.
31:15J'ai lancé un compte qui était le président paysan.
31:17Président paysan.
31:19Maintenant, selon vous, M. Sissé,
31:21quels sont les garde-fous
31:23que vous avez posés
31:25pour empêcher
31:27le débordement
31:29par là. En tant que
31:31président du district, est-ce que
31:33vous appelez parfois, vous mobilisez
31:35les chefs de secteur
31:37pour une sensibilisation
31:39dans le district,
31:41afin d'empêcher
31:43cette coupe abusive du bois
31:45qui gagne du terrain dans le pays.
31:47Les fleuves, les rivières,
31:49les marigots, c'est un très souvenir
31:51parfois, par endroits dans le pays.
31:53Bon, là, ce qui se passe,
31:55il y a
31:57ces machines-là, il y a les
31:59tractionneurs-là, et ils vont en pleine
32:01brousse, où on n'entend même pas
32:03les bruits de moteur. Sinon,
32:05nous, dès qu'on entend les bruits de moteur,
32:07on appelle le chef contrôlement français.
32:09Mais vous êtes représenté partout
32:11dans le secteur. Si, dès qu'une
32:13machine passe,
32:15normalement, on doit
32:17souffler à l'oreille du président du district,
32:19qu'il y a une machine dans tel secteur.
32:21Bon, mais, maintenant, sur ça,
32:23on avait
32:25l'habitude de le faire, et on est là-dessus.
32:27On le fait jusqu'ici.
32:29Nous veillons sur les mouvements
32:31même des machines, et nous veillons
32:33sur les mouvements
32:35des
32:37interdictions.
32:39Mais nous, par relation à l'interdiction,
32:41c'est respecté.
32:43Donc, si tu vois ici un bois,
32:45ça vient de l'Assemblée nationale.
32:47Sinon, nous, on ne coupe pas ici.
32:49Parce que nous veillons à la
32:51police, tout ça, tout ceci,
32:53la veille. C'est hier que j'ai appris.
32:55Tout...
32:57Un bon citoyen est
32:59un policier pour le gouvernement de son pays.
33:01Un bon citoyen
33:03doit être policier pour son bon pays.
33:05Exactement, parce que c'est ce que disait
33:07je me rappelle
33:09l'ancien directeur préfectoral
33:11de l'agriculture de Kankan.
33:13Il me disait que le régime de Alpha, c'était un régime
33:15policier. Tout ce qui se passe
33:17lors d'une interview,
33:19il l'a rappelé. J'ai même oublié
33:21son nom. Le directeur préfectoral
33:23d'agriculture de la préfecture de Kankan
33:25à l'époque. Nous étions là-bas
33:27pour réaliser cette émission. Il nous dit
33:29que dès que quelque chose se
33:31passe ici, le professeur Alpha
33:33est informé à la minute. Donc,
33:35et en dépit des efforts
33:37du gouvernement
33:39pour soulager les populations
33:41dans le domaine de l'environnement,
33:43il reste beaucoup à faire.
33:45Vous, qu'est-ce que vous en pensez ?
33:47Euh...
33:49Du crier ? Moi, c'est ce que je pense.
33:51Comme...
33:53Bon, comme l'a fait
33:55l'ancien président
33:57Americain Côtouré
33:59qui veut... Si on me dit
34:01tu plantes. Qui a un baptême, tu plantes.
34:03Qui veut ça, ça plante.
34:05Et on crée des forêts communautaires.
34:07Créer des forêts communautaires
34:09dans chaque district. Obligé.
34:11Ça, c'est pour moi, c'est pour moi
34:13ce que l'État n'a pas besoin. Une plante pour un citoyen.
34:15Ah, en tout cas.
34:17Pour créer des... Chaque citoyen plante
34:19un arbre. Parce qu'il y a un
34:21proverbe qui dit, on nous a
34:23enseigné en sixième année à l'époque.
34:25Celui qui a planté un arbre
34:27n'a pas vécu inutilement.
34:29N'a pas vécu inutilement. Comme...
34:31Bon, je vois vers...
34:33Ça, c'est les années 85,
34:3584. C'est ce qu'on nous disait
34:37à l'époque. Dans le district de
34:39Hourou, j'ai rencontré un groupement
34:41qui s'est fait implantation
34:43de Mélina. Implantation de Mélina.
34:45Il a vu ça. Il a demandé.
34:47Vous aussi, vous êtes demandeur. Vous avez
34:49des groupements ici. Il faut...
34:51Il suffit juste de se mobiliser.
34:53Se bien
34:55préparer. Remonter les choses.
34:57Vous serez appuyé par le gouvernement.
34:59Actuellement, il y a des fonds pour ça.
35:01Il y a les bailleurs qui sont là.
35:03Les bailleurs sont là pour nous.
35:05Citoyens, le gouvernement aussi.
35:07Donc, nous mettons
35:09en domaine tous les citoyens.
35:11Tous nos citoyens.
35:13Faire face
35:15à l'agriculture. Ils n'ont qu'à planter.
35:17Si les propriétaires de domaine refusent,
35:19parce que... Il y a aussi un domaine
35:21pour planter ici.
35:23C'est le problème aussi quand il n'y a pas d'argent.
35:25Mais nous...
35:27Nous sommes là à arranger, à trouver
35:29des solutions favorables pour ceux qui veulent
35:31faire quelque chose. S'ils viennent vers nous,
35:33nous allons les assister. Et que chacun
35:35ait un domaine pour planter.
35:37M. Bradley, nous,
35:39à vrai dire, on a planté.
35:41Il y a eu un avancement.
35:43Depuis votre enfance, vous faites des plantations.
35:45Moi, depuis que j'ai quitté l'école.
35:47Depuis que j'ai quitté l'école,
35:49je suis venu...
35:51J'ai commencé par le commerce.
35:53J'ai commencé
35:55par le commerce. Et enfin,
35:57je me suis lancé
35:59dans l'agriculture. Si vous voyez
36:01mes plantations, je vous ferai voir.
36:03Parce que je ne vais pas tout dire.
36:05Vous voyez ça à la télé.
36:07Il faut faire et laisser dire.
36:09C'est ça. Vous allez voir.
36:11Avant que je ne commence, je ne vais pas commenter
36:13le vide sans le faire voir.
36:15C'est une émission radiophonique
36:17qu'on entendra mais on ne voit pas.
36:19On va sillonner les plantations
36:21pour s'inquiérir des réalités tout de suite
36:23après la réalisation
36:25de cette émission.
36:27Je serai
36:29très content
36:31de vous pour ça.
36:33Mais comme je dois d'abord partir
36:35dans quelque part, je reviens.
36:37Quand il y a
36:39un petit délaissement
36:41de bruit,
36:43on va bouger vers les plantations.
36:45Parce que moi, je ne veux pas
36:47que je m'arrête et que vous voyez tout ça.
36:49On va voir, marcher,
36:51voir tout ce qu'il y a là-bas à faire
36:53pour que vous-même vous ayez confiance.
36:55Parce que je suis à votre retour,
36:57que vous faites comme moi.
36:59Donc,
37:01parlez ce que vous voyez.
37:03Allez-y à la source.
37:05C'est ça le journalisme.
37:07S'informer avant de
37:09déformer.
37:11Il faut s'informer,
37:13utiliser toutes les méthodes
37:15pour avoir la vraie information,
37:17la traiter,
37:19l'écouter, vérifier
37:21plusieurs fois avant de diffuser l'information.
37:23C'est ça.
37:25En tout cas, j'irai
37:27après la réalisation de l'émission
37:29pour s'inquiérir des réalités sur vos plantations.
37:35Je réalise l'émission
37:37avant de s'inquiérir des réalités.
37:39Mais on ira ensemble.
37:41Je connais certaines plantations
37:43de vous.
37:45En tout cas, vous allez voir.
37:47Mais nous allons
37:49gagner un temps
37:51pour pouvoir faire autre chose
37:53avant d'être dans les plantations.
37:55Ceux qui auront la chance
37:57de suivre ça à la télé
37:59verront nos réalisations.
38:01Si chacun faisait comme nous,
38:03je crois que la Guinée
38:07pourrait combattre
38:09la famine de notre pays.
38:11Donc,
38:13on va même
38:15importer, importer, importer.
38:19D'où ça provient ?
38:21D'où on commence ?
38:23Nous avons le même domaine.
38:25On peut faire aussi comme eux.
38:27Mais on ne s'est pas beaucoup basé.
38:29Le ministère de l'Agriculture
38:31n'a pas créé
38:33des groupements.
38:35Il n'a pas renforcé.
38:37En tout cas, si c'est renforcé,
38:39mais de manière vague.
38:41Parce que quand tu assistes à un groupement,
38:43il n'y a pas de groupe.
38:45Mais à chaque fois,
38:47il y a un remaniement ministériel.
38:49Un ministre vient,
38:51il a son programme
38:53d'innovation.
38:55Maintenant, s'il quitte,
38:57il y a un autre ministre qui vient.
38:59C'est comme ça.
39:01L'administration est une continuité quand même.
39:03Donc,
39:05pour beaucoup
39:07renforcer la capacité.
39:09Pour beaucoup renforcer
39:11Le ministre de l'Agriculture
39:13doit être un agriculteur.
39:17S'il y a des hectares,
39:19de plantations,
39:21des cadres qui s'attellent
39:23à la plantation,
39:25il va renforcer
39:27ses amis à faire comme lui.
39:29Oui, il y a des ministres ici
39:31qui sont agriculteurs.
39:33Ils ont des plantations, des hectares.
39:35Les ministres,
39:37par exemple, ceux de Farana,
39:39je sais que
39:41le Général Idi Amin et d'autres,
39:43je ne pouvais même pas imaginer,
39:45ils ont des champs de riz.
39:47Il y a d'autres par là,
39:49en Moyenne-Guinée, d'autres en Basse-Guinée.
39:51La plupart des ministres là,
39:53ce sont des agriculteurs.
39:55Ils ont leurs hectares de choses.
39:57C'est ça.
39:59Le temps a été donné par le Président de la République.
40:01En tout cas, moi, ce que je dirais
40:03au patron, il faut dire que
40:05de ne pas faire casser l'argent à l'étranger,
40:07à la banque et autres.
40:09Il n'est pas venu vers les villages,
40:11vers les communautés,
40:13pour prendre le domaine.
40:15Je vous jure, je regrette,
40:17il y a une société là
40:19qui est venue vers Yanéa ici,
40:21dans Far Moria.
40:23Si vous voyez leur réalisation,
40:25si chacun faisait comme ceci,
40:27vraiment, on le dit à partout.
40:29Vous allez à Yanéa tout de suite.
40:31Vous allez carrément voir
40:33ce qu'ils sont en train de faire là-bas.
40:35Si chacun faisait comme ceci,
40:37je crois qu'on a dû manger
40:39et même exporter
40:41chez les autres.
40:43Comme avant, l'indépendance.
40:45On n'a pas envie de quitter la Guinée pour l'Europe.
40:47Votre mot de la fin?
40:49Euh, bon.
40:51Moi, je suis mon maître,
40:53mais comme l'appellation...
40:55Bon, c'est les citoyens
40:57du district de Pamela,
40:59dans les cafés,
41:01partout, on dit,
41:03l'amina, l'amina.
41:05Donc, c'est mon maître l'amine ici.
41:07Mais, le problème,
41:09c'est que les citoyens,
41:11vous êtes habitué aux citoyens tellement,
41:13vous vous confondez aux citoyens.
41:15Non, moi, il n'y a pas de distinction
41:17entre moi et mes citoyens.
41:19Votre mot de la fin?
41:21Euh, le mot...
41:23Je dirais...
41:25J'attirerais votre attention,
41:27d'abord, en première chose.
41:29Un, dire aux gens de travailler.
41:31De travailler, de planter.
41:33Et dire à la notabité
41:35de céder les domaines aux gens de planter.
41:37Ils n'ont qu'à céder,
41:39mais ils refusent de céder.
41:41Et que, bon, s'il faut céder,
41:43c'est à un prix.
41:45Et si l'intéressé n'a pas cela,
41:47il ne prend pas.
41:49Et on prend, et en fin,
41:51ça devient encore des problèmes.
41:53Nous, maintenant, ici,
41:55tu es assis, tu vois,
41:57tu arranges avec mon papa,
41:59tu plantes. Ah, et en fin,
42:01les enfants reviennent, disent,
42:03eux, ils ne sont pas d'accord.
42:05Ils sont assis, ils t'ont vu planter.
42:07Nous, on ne va pas accepter cela.
42:09Le domaine appartient à tous les Guénéens.
42:11Si ton papa cède,
42:13nous, on ne va pas l'utiliser,
42:15pour te remettre, toi, enfant,
42:17qui n'es même pas né dans cette terre.
42:19Mon dernier mot, le travail.
42:21Les travaux,
42:23100 personnes,
42:25en plein cœur, ici,
42:27alors nous en sommes,
42:29nous sommes en train de créer
42:31l'eau fournie, l'eau potable, l'eau manée,
42:33et tout ça.
42:35L'appui du gouvernement compte beaucoup ?
42:37L'appui du gouvernement compte beaucoup.
42:39Surtout aux associations ?
42:41Oui, oui, ils assistent.
42:43Non, l'État assiste.
42:45On a vu tout récemment,
42:47il y a eu un ravitaillement,
42:49il y a eu une assistance
42:51des personnes porteurs d'handicaps.
42:53Ils ont été assistés.
42:55On a vu,
42:57Agnès, qui évolue,
42:59chaque mois, il en va 250.
43:01Si il y a un pauvre à 250 000,
43:03il peut se faire quelque chose.
43:05Donc, chaque mois, ça vient.
43:07Il y a beaucoup d'assistance.
43:09Le gouvernement a beaucoup assisté.
43:11Il a beaucoup assisté.
43:13Et surtout, nous, ils nous ont beaucoup formés.
43:15Ils nous ont beaucoup
43:17formés à la gestion de la communauté.
43:19Je crois que nous pouvons...
43:21L'espoir est permis.
43:23L'espoir que d'ici
43:25la fin de la transition,
43:27il y aura un changement.
43:29Il y aura un changement.
43:31Il y a un changement.
43:33D'ici la fin de la transition,
43:35il y aura un changement.
43:37C'est le mot de la fin
43:39de M. Mohamed Lamine Sissé,
43:41planteur, agriculteur,
43:43président du district de Pamelap,
43:45relevant de la sous-préfecture de Formoria,
43:47préfecture de Foricaria.
43:49Pour changer la Guinée.

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