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Art et designTranscription
00:00C'est la première fois qu'on voit ce genre d'événement, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable
00:30Notre but aujourd'hui, nous menons un combat noble. Ce combat, c'est le combat contre la
00:35gabégie financière. Ce combat, c'est contre la destruction de notre entreprise, OGP. Donc,
00:40nous réclamons nos droits de salaire. Nous sommes là à six mois sans salaire. Un travailleur qui
00:45reste six mois sans salaire, imaginez aujourd'hui comment nous souffrons. Nos ménages sont menacés,
00:49il y a eu des gens qui ont été expulsés pour non-payement des logements. Les enfants ne
00:57sont pas inscrits aujourd'hui à l'école. Nous n'avons rien, nous souffrons. Même nos assiettes,
01:02ça se ressent dans nos assiettes aujourd'hui. Donc, nous voulons que la justice soit rétablie.
01:06Donc, c'est ce que nous réclamons aujourd'hui à Mangan. Mangan Sidibé ne peut pas diriger l'OGP
01:10parce qu'un directeur qui veut... Maintenant, le combat que nous nous menons, il veut politiser ce
01:14combat. Alors que nous ne sommes pas contre le CNRD, nous ne sommes pas contre quelqu'un. Nous
01:18sommes juste contre... Il veut instrumentaliser en disant que c'est un combat de peuples malinqués.
01:23Non, nous ne sommes pas au-delà de ça. Nous, nous réclamons nos droits. Qu'il fasse ce que le
01:27président lui a confié. S'il ne peut pas, qu'il dise qu'il ne peut pas. Et qu'il quitte un autre,
01:31viendra gérer l'entreprise. Nous avons fait coup dix ans dans l'entreprise. Nous n'avons
01:34jamais connu cette situation comme ça. Et ils s'entêtent. Ils s'entêtent. Nous avons mené des
01:39démarches pour que nous soyons rétablis dans nos droits. Ils refusent carrément. Donc, nous aussi,
01:43aujourd'hui, nous sommes levés comme un seul homme pour venir réclamer nos droits devant tout
01:47le monde, devant toutes les institutions aujourd'hui. C'est pour ça que nous sommes là
01:50aujourd'hui. Oui, nous sommes au CNTG. Nous avons été appelés par M. Dansakourouma. Donc,
01:58nous sommes là pour ses éventualités. Vive l'OGP ! Vive l'OGP ! Nous sommes là. Nous faisons un
02:04combat noble. Aba Mangan, il ne peut pas. Aba Mangan. Aba Mangan. Nous voulons quelqu'un qui
02:10puisse bien entretenir. Nous voulons quelqu'un qui puisse bien mener le coin. Parce que ça,
02:14c'est une entreprise qui ne doit même pas parler de faillite. Nous sommes travaillant
02:18sous le chaud soleil. Ce n'est pas un problème de politique. Nous sommes loin de la politique.
02:22Nous ne sommes pas concernés par la politique. Nous, nous sommes là pour notre combat,
02:26nos salaires. Il est juste un blogueur. Il n'est même pas un journaliste. Parce qu'un journaliste
02:30évite ces genres de choses. Donc, nos droits, c'est ce que nous réclamons aujourd'hui à Mangan.
02:35Vive l'OGP ! Vive l'OGP ! Vive l'OGP !
02:48Vive l'OGP !
03:19Nous sommes là aujourd'hui parce que nous ne sommes pas payés. Depuis six mois,
03:23nous ne sommes pas payés. C'est l'Office Guinéen de Publicité, OGP. La réaction,
03:28c'est quoi ? Parce que nous sommes passés par toutes les démarches pour les ramener à la raison,
03:34mais ils n'arrivent pas à comprendre. Au fait, on en a ras-le-bol dans ces intimidations. Chaque
03:41fois qu'il est là, dans les réunions, il nous dit non, non, non, qu'il n'a peur de rien,
03:44que même si on veut, on peut aller se plaindre de son excellence, M. le Président de la République.
03:49Et d'ailleurs, même, il a brandi un numéro qui peut oser nous remettre le numéro du Président
03:54de la République, d'aller nous plaindre, qu'il n'a peur de rien et qu'il ne se recule pas.
03:57Pendant ce temps, on a été appelé par le PCA, avant-hier, le collectif, les syndicats. Nous
04:05sommes allés chez le PCA, on a fait la rencontre, on s'est vus, on a discuté. Le PCA lui a ordonné
04:10de nous payer. Comment il peut nous payer ? Il a dit que c'est un mois qu'il peut nous payer,
04:15dans l'immédiat. Le PCA lui a dit non, c'est pas sérieux. Tu dois aux gens 5 mois, 5 mois d'arriéré,
04:21non payé. Et tu me proposes, ça dit, de leur payer un mois, ça ne peut pas aller. Vouloir
04:26virer un mois à la banque, qu'est-ce qu'il va rester pour ton personnel ? Que dalle, zéro. Il
04:30a dit maintenant, bon, je peux revenir à deux mois, je fais le virement, et mardi, comme ça,
04:35d'ici vendredi, ils auront de l'argent. Le PCA a dit ok, ça c'est un peu bien. Maintenant,
04:39le reste, comment tu peux résoudre ça, tu peux payer ? Il a dit, au plus tard, le 5 janvier. Le
04:44PCA a dit non, on ne va plus jamais accepter ça. Que de payer, les impayés de 2024 à 2025,
04:50ça ne marchera pas. Mais comme il a vu maintenant qu'on a tapé à toutes les portes pour nous
04:55plaindre, hier nuit, il a appelé les gendarmes, il allait barricader la direction générale. Hier
05:02nuit, au même moment, il a appelé les stagiaires, il a commencé à payer les stagiaires, c'est-à-dire,
05:07il donne le salaire d'un mois, et en contrepartie, le stagiaire signe deux mois, pendant que ceux qui
05:13ont la CDIC, qui ont la CDD, n'ont pas été payés. Au fait, c'est un clan qui est là en train de gérer
05:17le GP. C'est ça le souci, c'est ça le problème. Et nous ne voudrions pas que le GP soit comme
05:22l'assautelgui, c'est ça le problème. On a vu le danger là venir depuis très longtemps. On a
05:26conseillé Manguian, on a tout fait, on a tout fait. Il ne comprend pas. C'est pourquoi nous sommes
05:30sortis aujourd'hui, sans pagaille, ni bruit, à dresser nos cris de coeur au président de la
05:35République, pour qu'enfin, il arrive à sauver l'office guinéen de publicité. Sinon, là, c'est
05:40pas bon, c'est pas bon. Il ne faut pas qu'à cause d'une seule personne, que plus de trois,
05:44cinq personnes se trouvent à la rue, en chômage, sans travail. Trois, cinq personnes, si ces gens-là
05:49se retrouvent à la rue, sans travail, imagine maintenant, ils ont combien de bouches à nourrir ?
05:53Ils ont combien de bouches à nourrir ? Quand on fait le calcul, ça peut aller jusqu'à 1000 personnes.
05:57Et on a dit de créer l'emploi pour les gens, mais lui, il est là en train de régresser. Le
06:01processus, c'est-à-dire la démarche du président de la République, ça ne marche pas. Le président de
06:05la République, Son Excellence M. Mohamed Dioumbouya, il n'a qu'à revoir le cas de l'EGP. Il n'a
06:11qu'à revoir le cas de l'EGP, sincèrement. Et d'ailleurs, ce qui est écoeurant dans cette
06:14histoire, Mondian est arrivé à dire aux gens que le collectif des personnels pour la survie de l'EGP,
06:21que c'est un mouvement anti-CNRD. C'est là, le bas blesse, que c'est un collectif anti-CNRD.
06:27Vous-même, vous avez vu ? Vous avez vu toutes ces personnes-là ? Une personne peut mentir, mais deux
06:31personnes, trois personnes, et voilà, jusqu'à ce nom, ne peuvent pas mentir. Ne peuvent pas mentir.
06:34S'ils ne sont pas dans l'idiot du président, dans tout ce qu'il a prévu, est-ce qu'on va être là
06:39aujourd'hui ? Si tel est le cas, depuis longtemps, on allait se faire arrêter, là. On allait se faire
06:44arrêter parce qu'il y a la police, il y a les gendarmes qui passent les forces de l'ordre à
06:48gauche, à droite, mais personne ne nous a arrêtés. Nous étions à la direction générale. Vu que c'est
06:53barricadé par les gendarmes, pour ne pas qu'il y ait accrochement, on s'est reculé. Son Excellence,
06:58M. Dansa, le président de CNT, nous a appelés. Donc, on est là, dans ce cadre-là. Nous l'attendons
07:04à son arrivée. Comme ça, on va l'écouter. C'est ça.