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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui Didier Barbelivien nous fait découvrir une chanson inédite de Charles Aznavour.

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Transcription
00:00 Pascal Praud sur Europe 1.
00:02 *Musique*
00:10 Didier Barbeulivien, ça vous ennuie pas qu'on soit en direct à l'antenne ?
00:13 Vous êtes obligé de parler Didier Barbeulivien.
00:16 D'abord je tiens à dire que Didier Barbeulivien...
00:18 Bonjour messieurs dames.
00:19 Est-ce que vous pouvez montrer votre portable simplement à l'écran ?
00:21 Voilà, donc ça c'est un Nokia première génération.
00:25 Non, n'enlis pas Bécassine, n'enlis pas.
00:26 Pardon, j'arrête, j'arrête.
00:27 Non mais Didier Barbeulivien a un téléphone qui date de la guerre.
00:33 Non, c'est la création du téléphone.
00:35 De la création et manifestement...
00:36 C'est bien suffisant.
00:37 Ben voilà, ça sert à rien.
00:38 Parce que là-dessus il n'y a pas de réseaux sociaux, il n'y a que d'albums.
00:41 On a une guerre royale.
00:42 On ne peut pas regarder de films depuis Didier.
00:43 Rien, rien.
00:44 Je vous confirme.
00:45 Alors si vous pouviez ne pas prendre les coups de fil pendant l'émission, je sais ce que qui vous a pris.
00:49 C'était un ami proche.
00:51 Ah bon.
00:52 Mais je vais le rappeler.
00:53 Ben oui, vous pouvez après l'émission tant qu'à faire.
00:55 Vous connaissez M. Boubouk, Bécassine.
00:58 Ne soyez pas surpris.
01:00 Vous l'appelez Didier, c'est votre ami ?
01:02 Oui, M. Barbeulivien.
01:05 Non, vous n'en faites pas exagérer.
01:07 Bon, alors je voudrais qu'on écoute le sardou.
01:09 Alors, qu'est-ce que vous attendez ?
01:10 On écoute au moins une minute pour voir.
01:13 C'est un inédit et vous nous parlez de l'histoire de cette chanson.
01:17 Qui fait pleurer sur des notes et des mots
01:21 Toute une génération dans un tempo
01:25 Qui nous renverse toutes les radios
01:29 Y'a toutes les heures une chanson qui décoiffe
01:34 Un pied de batterie qui nous file une barbe
01:38 Un guitariste qui n'avait pas tout dit
01:42 Qui nous emmène à des années d'ici
01:48 Et qui n'est pas encore sorti
01:51 On cherche encore pourquoi.
01:53 On ne sait pas.
01:55 Mais il a été oublié ?
01:56 Ça arrive.
01:57 On enregistre tellement de chansons qu'il faut faire un choix.
02:00 Jacques Reveaux était le producteur.
02:02 Il a choisi celle-là, celle-là.
02:04 Michel, il a peut-être oublié à l'époque qu'on avait enregistré ça.
02:09 Mais ce que je trouve étonnant quand elle est ressortie de la Neftaline,
02:13 c'est que c'est vrai qu'il y a 30 ans, c'était un sujet un peu bizarre.
02:19 Et 30 ans après, aujourd'hui, c'est devenu vrai.
02:22 Tout ce que dit Sardou dans la chanson, c'est vrai.
02:24 Alors je voudrais quand même qu'on l'écoute,
02:26 parce que je ne suis pas sûr que tout le monde ait saisi toutes les paroles.
02:29 Vous allez la repasser longtemps.
02:31 Donc écoutons quelques notes de musique et quelques paroles,
02:36 parce que le thème de la chanson, c'est quoi Didier ?
02:38 C'est l'histoire d'un homme qui se souvient qu'il a aimé Georgia,
02:44 mais c'est la chanson de Ray Charles, Georgia on my mind.
02:47 Et ce qui est bien, c'est qu'il y a l'ambiguïté avec ce prénom de femme.
02:52 Mais en fait, il parle de musique.
02:54 En quelle année ai-je adoré Georgia ?
02:56 Et il raconte ce qu'est la musique aujourd'hui pour lui.
03:00 Et ce qui est fou, c'est qu'à l'époque, c'était un peu improbable.
03:04 Et que si on écoute attentivement le texte, aujourd'hui c'est devenu vrai.
03:08 Elle était précurseur.
03:10 Mais vous vous souveniez de cette chanson ?
03:12 Parce que parfois, pour vous connaître un peu,
03:14 vous avez écrit tellement de chansons que vous ne vous souvenez pas toujours des chansons que vous avez écrites.
03:18 Vous avez écrit combien de chansons ?
03:20 Je ne sais plus, plus de 2000 ou 2005, je n'en sais rien.
03:23 C'est ça qui est si important.
03:24 Mais c'est surtout la vérité.
03:25 Quand Franck Didier, qui travaille à Universal, m'a appelé pour me dire
03:30 "écoute, on a une chanson de toi et de Michel"
03:33 et je ne m'en souvenais pas du tout.
03:35 Et après, ils ont appelé Michel Sardou et lui ont dit "mais t'as écrit une chanson avec Didier"
03:40 et lui non plus disait "mais non".
03:42 Alors j'ai dit "les gars, il faut choisir, si c'est pas Michel, c'est pas moi, c'est qui ?"
03:47 Et c'était personne.
03:48 Dolan Hoey n'était pas là cette année-là.
03:51 Et finalement, Michel m'a dit "si, ça me dit quelque chose"
03:55 et moi ça m'est revenu, je dis "non mais l'idée est de toi, c'est toi qui dis tout le temps
03:59 "moi la musique s'est arrêtée à 'Djordjian in my mind'"
04:02 "donc c'est toi qui as trouvé le titre et l'idée, j'en suis sûr."
04:06 Après, j'entendais des phrases, je me dis "ouais, j'étais dans quel état, dans quel été"
04:13 ça me ressemble un peu ça.
04:14 - C'est du barbe, Olivier.
04:15 - Oui, bon bref.
04:16 Mais toujours est-il que je trouve que c'est un charme fou, ce truc-là, moi.
04:21 C'est bizarre.
04:22 - Alors on va la réécouter encore quelques notes avec Didier Fab.
04:25 - Bonjour.
04:26 - Moi j'aime bien, je trouve que c'est très Sardou de cette année-là.
04:31 - Ah bah oui, oui, oui.
04:32 - Et je trouve qu'effectivement c'est très Barbe Olivier aussi dans l'écriture.
04:37 - J'espère, mon prince, j'espère.
04:39 - Jean-Pierre Borter.
04:46 - Pourquoi vous êtes là ? Vous voulez nous donner un petit point ?
04:56 - Ça fait quelques années que je suis avec vous, mais...
04:58 - Écoute attentivement.
04:59 - Mais oui, je suis venu écouter Didier, enfin M. Barbe Olivier, pardon.
05:02 - M. Barbe Olivier, mais vous vouliez nous donner peut-être des messages ?
05:05 - Deux petits messages, oui, si j'ai le temps, très rapidement.
05:08 On a Annie qui nous écrit "quel plaisir d'entendre Didier, on t'aime Didier"
05:12 et Tatiana qui nous dit "je rêvais de me marier avec Didier quand j'étais jeune,
05:16 mais bon, c'était il y a 30 ans".
05:18 - Ah c'est drôle ça.
05:20 Aujourd'hui, elle précise "c'était il y a 30 ans".
05:24 Ça veut dire qu'aujourd'hui, elle n'est pas tout à fait d'accord.
05:28 - Est-ce que c'est ce qu'il faut souhaiter à quelqu'un ?
05:31 - C'est pas gentil. Oh que c'est pas bien de dire ça.
05:34 - Qu'est-ce que je vais dire ?
05:35 - De se marier avec moi ?
05:37 - Oui.
05:38 - Oh la méchanceté.
05:41 Ça c'est le problème des mecs qui me connaissent bien.
05:44 - On peut citer votre épouse qui nous écoute, Laure, qui est merveilleuse.
05:48 - Qui est une sainte.
05:49 - Qui est une sainte et puis on peut citer évidemment vos enfants
05:52 qui sont merveilleux et qui sont jeunes.
05:55 - Oui, c'est de l'or.
05:56 - C'est pour ça que vous êtes restés éternellement adolescents.
06:00 Chère Céline, Géraud, comment ça va ?
06:04 - Je vais pas mal. J'ai beaucoup ri ce matin.
06:07 Chantal Goya, tout ça.
06:08 - C'était génial.
06:10 - C'était génial et tellement rafraîchissant.
06:12 - Bien sûr.
06:13 - Alors nous, on va parler de sujets moins rafraîchissants.
06:15 Évidemment, on va reparler des campements illégaux,
06:17 des gens du voyage Ludovic Mendes,
06:19 que vous avez, on l'a entendu chez vous, Pascal.
06:22 Il sera avec nous en direct dans le studio
06:24 pour revenir justement sur ces campements illégaux
06:27 et ces communes qui n'en peuvent plus.
06:28 La journée mondiale Alzheimer,
06:30 Philippe Amouyen, spécialiste des maladies du vieillissement,
06:33 sera avec nous.
06:34 Deux millions d'aidants qui souffrent indirectement de cette maladie.
06:37 Des témoignages très forts à suivre.
06:39 Et puis Marseille, vous le savez, en turbulence.
06:41 Christophe Boucher, l'ancien président de l'OM, sera avec nous
06:43 pour nous expliquer les relations avec les supporters, parfois houleuses.
06:46 - Et ça, c'est absolument incroyable.
06:47 En revanche, vous avez raison d'inciter sur les aidants
06:49 parce qu'on ne pense pas assez à eux.
06:52 - Parfois les aidants, je ne veux pas dire qu'ils meurent avant.
06:55 - On a des témoignages très forts. Soyez avec nous.
06:58 - C'est terrible, tellement c'est dur.
06:59 Merci à Géraldine Lamont.
07:00 - Merci Pascal.
07:01 - Merci à notre amie Boubouk.
07:03 - Boubouk Bekassine.
07:04 - On peut citer qui est au standard,
07:06 parce qu'on ne le dit pas tous les jours.
07:07 - Élise et Quentin.
07:08 - Élise et Quentin qui sont au standard.
07:10 Merci à Didier Fab.
07:12 - Ah bonjour.
07:13 - Merci à Didier.
07:14 - Qu'on retrouve dimanche sur le repas.
07:16 - Exactement.
07:17 Et bonjour à toute la famille et à Lulu.
07:19 - Et à Lulu.
07:20 - Lulu c'est la star de la maison, donc il n'y a pas de soucis.
07:23 - A demain.
07:24 - C'était Pascal Fros sur Europe 1, retrouvée sur Europe 1.fr.

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