• l’année dernière

Chaque mardi, mercredi et jeudi dans la matinale de Dimitri Pavlenko, Gaspard Proust livre son regard sur l'actualité.
Retrouvez "Gaspard Proust - Les signatures d'Europe 1" sur : http://www.europe1.fr/emissions/gaspard-proust-les-signatures-deurope-1

Category

🗞
News
Transcription
00:00 - Bonjour Gaspard Proust. - Bonjour, bonjour.
00:05 - Alors vous avez vu que Laurent Nunez, notre invité, le préfet de police de Paris, est resté pour votre chronique.
00:09 - Et merci, merci à l'équipe, merci Sonia d'avoir invité ce saint homme dans la matinale.
00:14 - Oh saint homme !
00:15 - Ah bah oui, un homme qui fait dire régulièrement à Anne Hidalgo "qu'est-ce qui m'emmerde encore celui-là" à chaque fois qu'elle raccroche au téléphone avec lui, ça peut être qu'un mec bien.
00:22 Non mais moi j'imagine quand il y a une manif ou une visite d'État organisée à Paris, qu'ils font une réunion, travaillent ensemble,
00:27 tu dois avoir Anne Hidalgo qui est là à vouloir imposer ses petites idées, puis Laurent qui arrive "non madame, pour des questions de sécu, on va pas faire ça comme ça, on va plutôt faire ça comme ça, chut, chut, chut"
00:35 puis vous serez gentil, amenez-moi un petit café, je vais bien l'avouer respectueusement.
00:38 En fait ce matin on reçoit tout simplement un homme qui a vraiment du pouvoir.
00:41 - C'est quoi un homme qui a vraiment du pouvoir ?
00:43 - Bah d'habitude on reçoit des hommes politiques qui ont à peu près tous le même truc en commun, l'agitation en façade et l'impuissance en coulisses.
00:49 Vous les entendez en off, bon les mecs de gauche ou de droite, ils pourraient tous faire mannequin pour le Viagra mais avant la prise.
00:54 Mais attention, je dis ça, c'est vrai pour tous les ministres, sauf Darmanin, qui accomplit un travail remarquable.
01:00 - Mais quel failleau, vous dites ça à tous les membres du gouvernement qui viennent dans le studio de rencontre.
01:03 - Ça leur fait tellement plaisir, c'est vrai qu'en off, dès qu'on a la ministre de la Macronie, je leur dis "heureusement que vous êtes là, vous au moins vous imprimez".
01:08 La dernière fois j'ai dit ça à Marc Fesneau, il s'est mis à chialer "ah bon vraiment, on sait qui je suis ?"
01:12 J'ai dit "mais bien sûr monsieur le ministre, des anciens combattants et des paules naturellement".
01:16 - Mais en quoi vous trouvez que Laurent Nunez a vraiment du pouvoir ?
01:19 - C'est quand même le préfet de Paris, c'est le shérif de Notre-Dame, c'est le haragorn de Lutèce, c'est les gars qui regardent les caméras de surveillance de la ville et qui disent "bon allez hop, on envoie la Bravem".
01:26 Et la Bravem, si ils nous écoutent, moi je veux bien un t-shirt, un goodies.
01:29 D'ailleurs je trouve que c'est une bonne idée d'avoir appelé ça comme ça.
01:31 - Comment ça ?
01:32 - Parce qu'à l'époque ça s'appelait les voltigeurs, ça fait un peu foire du trône, tu vois.
01:35 T'as l'impression qu'il va pas envoyer des flics sur des casseurs mais des mecs qui vont faire de la GRS sur un guidon de moto.
01:40 - Mais vous trouvez qu'on y gagne avec Laurent Nunez comme préfet de police ?
01:44 - Vous voulez dire par rapport à l'ancien préfet ?
01:46 - Oui.
01:47 - Bah déjà comment dire d'un point de vue purement physique, c'est qu'on a un gars un peu moins petsec.
01:50 C'est plus, parce qu'il faut être honnête, Didier Lallement on dirait quand même un suricate avec un képi.
01:55 Il y a un moment, tu vois, s'appeler Lallement quand tu fais du maintien de l'ordre, bon déjà que les gars en face voient des nazis partout.
02:00 Enfin je veux dire, c'est comme si tu nommais ministre de l'égalité homme-femme une nana qui s'appellerait Couillard.
02:05 Ça serait too much.
02:06 - C'est le cas, la ministre de l'égalité homme-femme s'appelle Bérangère Couillard.
02:10 - Ah oui ? C'est vrai ?
02:12 - Oui.
02:13 - Oups.
02:14 - Ah oui, bah parlons d'autre chose.
02:15 - Si vous voulez.
02:16 Dites-moi, on ne vous a pas entendu réagir sur la phrase de Sandrine Rousseau qui a lancé le week-end dernier à Fabien Roussel.
02:21 "Fabien, tu ne gagneras pas avec un steak".
02:23 - Elle a raison, avec un steak, tu as le début d'une fondue bourguignonne, pas un programme politique.
02:27 Ceci dit, avec une merguez végétale, tu ne sauves pas le monde non plus, il faut être honnête.
02:30 Mais je pense que c'est une phrase qui a été mal interprétée.
02:32 D'ailleurs, j'ai une dénonciation à faire pour monsieur le préfet.
02:34 - C'est-à-dire ?
02:35 - Je pense que c'était un message codé.
02:37 - Les Français parlent au français.
02:40 - Fabien, tu ne gagneras pas avec un steak. Je répète, Fabien, tu ne gagneras pas avec un steak.
02:45 En réalité, tu entends ça, ça veut dire qu'un groupuscule doit aller libérer des orques du Marineland d'Antibes pour les foutre dans un étang en Sologne.
02:51 Et je pense que c'est que le premier message.
02:52 - À vous penser.
02:53 - Ah, il y en aura d'autres qui sont passées inaperçues.
02:55 Marine et Jean-Luc cirent les babouches de Médine, je répète, Marine et Jean-Luc cirent les babouches de Médine.
03:00 Et puis un jour on l'entendra, le tofu est sorti de sa cage, je répète, le tofu est sorti de sa cage.
03:05 Ça voudra dire que Julien Bayou est accouché.
03:07 - Dites donc, j'y pense. Vous êtes toujours en couple avec Sandrine Rousseau ?
03:10 - Pardon ?
03:11 - Mais oui, on ne vous entend plus du tout là-dessus.
03:14 - Vous voulez parler de la rumeur ? Mais faites votre joli métier. Allez jusqu'au bout.
03:19 Quelle est la réponse que vous voulez que je vous apporte ?
03:22 - J'en sais rien, moi. Quelle est la vérité ?
03:24 - La vérité sur quoi ? Sur le texto "si tu reviens, je cancelle tout" ?
03:28 Vous savez, M. Pavlenko, je suis un homme public, qui s'exprime presque tous les jours.
03:33 Il est normal quand en public je réponds aux questions.
03:36 Mais est-ce que vous ne trouvez pas que parfois, ça va un peu loin ?
03:40 Est-ce que mes amours méritent aussi d'être respectées ?
03:43 Alors la vérité, elle est très simple.
03:45 Comme des millions de familles, la mienne a connu des difficultés.
03:49 Ces difficultés, nous sommes en train de les surmonter.
03:52 Est-ce que je dois en dire plus ? Je ne le pense pas.
03:55 Mais je vais vous dire, si on devait se séparer de sa femme parce qu'elle raconte des conneries du matin au soir,
03:59 je pense qu'il n'y aurait plus beaucoup de couples encore ensemble dans ce pays.
04:02 - Et c'est réciproque. - On va en rester là-dessus.
04:04 - Vous me l'enlevez de la bouche, Sonia, j'allais vous dire.
04:07 Pour équilibrer la balance. Merci beaucoup, Gaspard Fauss.
04:09 Merci, Laurent Nunes, d'être resté avec nous.
04:11 Merci à vous aussi.

Recommandations