Regardez On Refait la coupe du monde de Rugby du 10 septembre 2023 avec Jean-Michel Rascol.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Eric Sylvestreau, on refait la coupe du monde de rugby sur RTL.
00:08 Bonsoir à tous, ravis de vous retrouver. On refait la coupe du monde de rugby sur RTL
00:16 durant 7 semaines, tous les vendredis, tous les samedis, tous les dimanches de 20h à 20h30.
00:20 Beaucoup de choses à vous raconter. Tous les gros ont joué, désormais quasiment,
00:24 même s'il reste Pays de Galles-Fidji. Tout à l'heure à 21h, on va faire un premier tour d'horizon des favoris
00:29 de cette compétition qui nous a impressionnés. Autour de la table, Jean-Michel Rascol, évidemment,
00:34 Monsieur Rugby, qui va faire 7 semaines non-stop. Non, il aura droit à un jour de repos de temps en temps
00:38 quand même, parce que c'est obligatoire pour le droit du travail. Ça va Jean-Michel ?
00:40 Ça va très bien.
00:41 Vous n'êtes pas seul à avoir travaillé beaucoup ces derniers jours. Nous avons également avec nous
00:46 Laurent Depré, journaliste sur M6, notamment, qui a commenté hier sur les chaînes favorites.
00:50 Ça va Laurent ?
00:51 Ça va Eric, salut.
00:52 Ravi de te retrouver sur l'antenne de RTL. Également avec nous, Marisan Perret.
00:56 Bonjour, ancienne joueuse, consultante, qui est avec nous dans le groupe M6 pour cette Coupe du Monde.
01:00 Salut Maris.
01:01 Salut, salut.
01:02 On va parler donc de ces matchs qu'on a vécu depuis vendredi, qui vous a impressionnés.
01:06 On reviendra également sur le problème d'accessibilité au stade Vélodrome.
01:10 Notamment, ça a été compliqué hier pour arriver jusque dans les tribunes.
01:14 Petit souci également de climatisation dans le tramway à Bordeaux.
01:17 Avec des petits quacks de l'organisation, tout ça va se régler évidemment.
01:21 Julien Marchand, forfait pour 4 semaines. Faut-il le conserver dans le groupe France ?
01:24 Faut-il appeler un renfort ? Nous en débattrons dans On refait la Coupe du Monde.
01:28 Et puis, comment prolonger l'engouement populaire formidable depuis le début de la compétition ?
01:33 C'est l'un des enjeux des organisateurs pour tenir pendant cette semaine, garder le public concerné évidemment.
01:38 Xavier Domergue, également, va nous rejoindre pour ce On refait la Coupe du Monde de rugby.
01:43 Et puis à partir de 20h30, n'oubliez pas, nous prolongeons jusqu'à 22h avec le football.
01:47 L'actu des Bleus avant le match en Allemagne, Hans Zifflik, le sélectionneur de la Mannschaft,
01:52 a été licencié cet après-midi. Et puis un grand conseil de l'Europe, entre 21h et 22h,
01:56 on parlera de toutes les sélections européennes. Soyez les bienvenus, pour l'instant c'est parti,
02:00 pour le rugby jusqu'à 20h30.
02:02 On refait la Coupe du Monde de rugby sur RTL.
02:05 L'équipe de France a donc battu la Nouvelle-Zélande, on s'en est félicité.
02:08 L'Irlande a été impressionnante face à la Roumanie.
02:11 On attendait beaucoup du gros choc, Jean-Michel Rascol cet après-midi,
02:14 entre l'Afrique du Sud et l'Écosse dans la poule B, celle de l'Irlande,
02:18 et qui croisera avec les Bleus, on le rappelle, en quarts de finale.
02:20 Les Spring-Box champions du monde en titre ont gagné 18 à 3.
02:24 On a donc vu à peu près tous les gros, je le rappelle, il y a Pétegal Fidji à 21h ce soir,
02:28 qui vous a le plus impressionné ? Je commence par toi Jean-Michel,
02:31 depuis le début de la compétition.
02:33 Pour revenir sur ce match, les Écossais ont tenu une mi-temps avant de subir l'affrontement.
02:37 J'entends cette petite musique, "les Écossais, les Écossais",
02:40 et bien ils ont pris comme tous les autres le rouleau compresseur.
02:43 Quelle équipe m'a le plus impressionné ? J'ai presque envie de dire l'équipe de France.
02:47 Et bien sûr, c'est Spring-Box qui marche sur l'adversaire du classique.
02:52 Laurent ? Pour se faire une idée, il faut une opposition,
02:55 parce que gagner 6-0, 6-0 au tennis quand on est -15 et qu'on joue contre un 30,
02:58 bon ça ne veut pas dire grand-chose, mais quand 2 -15 jouent les uns contre les autres,
03:02 effectivement on peut... Donc oui, la grosse opposition, c'était François Leblanc,
03:05 moi c'est les Français qui m'ont impressionné.
03:07 Oui, ça c'est le petit tag pour l'Irlande, contre la Roumanie, qui n'a pas d'opposition,
03:10 on a bien compris, même s'ils ont marqué.
03:12 Je vais dire qu'il a joué -15 sur toi.
03:14 Ah je croyais que c'était lui le 30 moi !
03:15 C'était moi le 30.
03:17 Marie, d'accord avec ça ? Spring-Box Écosse, c'était quand même aussi un vrai duel.
03:20 Oui, c'est un vrai duel qui a accouché de la même manière avec une des Spring-Box
03:23 plus impressionnantes que l'Écosse à mon sens,
03:25 qui sont dignes de leur statut de champion du monde et de favori.
03:27 Marie ?
03:28 Je suis d'accord, vraiment le gros match de cette première journée,
03:30 c'était vraiment le match d'ouverture France - Nouvelle-Zélande,
03:33 et c'était un gros gros combat, et remporté à la main levée par les Français.
03:38 Donc honnêtement, sans être chauvine,
03:40 l'équipe qui m'a le plus impressionnée sur cette première journée,
03:42 c'est vraiment l'équipe de France.
03:44 Vous aviez aussi ?
03:45 J'ai l'impression que tout le monde est d'accord, c'est pas possible ça !
03:47 Non, après je comprends ce que disent Marie et Laurent,
03:50 ils sont bien raisons par rapport à leurs arguments.
03:53 Maintenant, moi j'aime beaucoup l'Irlande depuis plusieurs mois,
03:58 et je trouve que, en plus c'était le match de Laurent et de Marie,
04:02 donc je trouve que c'est une équipe qui impressionne,
04:05 je trouve qu'effectivement il y avait très peu d'opposition,
04:08 mais c'est une équipe qui a été sérieuse, appliquée,
04:10 et qui ne s'est pas privée d'aller chercher plus de 80 points.
04:14 82 à 8 contre la Roumanie, 12 essais, 14ème victoire consécutive.
04:18 C'est une victoire marquante, malgré tout.
04:20 Parce que c'est un groupe, c'est peut-être le groupe le plus difficile.
04:22 C'est l'une des trois poules les plus difficiles sur les quatre,
04:27 où il y a des nations majeures,
04:29 et puis il y a aussi des nations qui sont peut-être moins importantes,
04:32 mais qui peuvent de toutes les manières mettre des coups de griffe,
04:34 et pourquoi pas priver certaines équipes de joueurs importants.
04:36 Jean-Michel me titille un peu sur la musique de certains Voile-Ecosse,
04:39 parce que moi je fais partie de ceux qui se disent
04:41 "Ah l'Ecosse, attention, c'est une équipe qui peut être dangereuse".
04:43 Là, le fait que les Springboks aient battu l'Ecosse,
04:45 c'est un peu comme la France avec la Nouvelle-Zélande,
04:47 ils sont un peu plus tranquilles.
04:48 Maintenant, ça va être le Irlande-Ecosse qui va devenir Marie important.
04:51 Les Ecossais, s'ils veulent faire la surprise, sont obligés de battre l'Irlande.
04:53 Exactement. Il va falloir un Finn Russel un peu plus inspiré que cet après-midi.
04:57 J'ai trouvé qu'il avait joué avec un peu de profondeur,
05:01 un peu nonchalant, il n'a pas réussi à briller comme il sait le faire.
05:06 C'est souvent lui, c'est ou tout ou rien, Finn Russel.
05:09 Ils ont été surtout étouffés par les Sud-Africains,
05:12 ils n'ont pas eu un ballon, ça a été très difficile pour eux.
05:15 Après, Jean-Michel, on a peut-être vu dans ce match Afrique du Sud-Ecosse,
05:17 les deux plus beaux gestes depuis le début de la compétition.
05:20 La cuillère, quand même la spécialité, c'est en rugby, la cuillère, vous avez expliqué, de Finn Russel.
05:24 Si vous partez du concept que la cuillère est un beau geste, on va être d'accord.
05:27 Et les gestes défensifs, c'est beau aussi.
05:29 Oui, c'est vrai.
05:30 Elle est belle cette cuillère de Finn Russel pour empêcher le…
05:32 Il faut aller la faire.
05:33 Il faut aller la faire dans les pattes.
05:36 Il faut la faire, effectivement, mais c'est vrai que c'est un geste défensif en dernier recours.
05:40 On attrape le pied du coureur adverse qui nous échappe.
05:44 On fait un cranche-pied avec la main.
05:46 Et c'est vrai qu'il y a eu de belles actions de la part des éliés et des centres Sud-Afrique.
05:51 Une fois que ça s'est un petit peu ouvert sur les intervalles, il y a quand même des joueurs,
05:55 on parle des Sud-Afrique qui ont tendance à venir à l'affrontement en permanence,
06:00 et derrière, quand ça s'ouvre un petit peu, ils ont aussi les cannes de joueurs exceptionnels,
06:04 élevés au rugby français, pratiquement.
06:06 Arenze et Colby sur les ailes, évidemment, ça va très très vite.
06:09 Ma Pimpi, etc., ça va très vite.
06:10 Et en plus, ce sont des électrons libres, c'est-à-dire qu'on a l'impression qu'ils peuvent jouer le schéma,
06:14 c'est-à-dire courir comme des lévriers pour rien, pour mettre la pression sur les chandelles.
06:18 Mais dès qu'il y a un ballon, c'est les Matrix.
06:21 Franchement, c'est Matrix.
06:22 Ils voient les intervalles, ils comprennent tout.
06:23 Ça va très très vite.
06:24 J'ai bien compris que la cuillère ne vous a pas spécialement enthousiasmé,
06:27 mais alors, la passe extérieure à moitié aveugle, avec le visage tourné de l'e-book pour l'essai sud-africain,
06:31 ça c'est fantastique.
06:32 Passe au pied.
06:33 40 m, légèrement extérieur, passe au pied sans regarder.
06:36 C'est Magic Johnson au rugby.
06:38 Oui, et puis, on a une petite influence foot aussi, malgré tout, il faut le dire.
06:41 Quand on voit un petit geste comme ça, on a plus le neymar.
06:44 Une petite passe aveugle, comme on dit, effectivement, c'est un geste exceptionnel.
06:48 On en a beaucoup parlé déjà avec Jean-Michel,
06:50 et j'ai eu beaucoup d'affection pour un joueur qui m'a fait rêver, qui m'a fait aimer le rugby,
06:53 c'est Juan Martín Hernández.
06:55 Et quand je vois ce geste-là, ça me rappelle un petit peu lui.
06:58 Donc, c'est des gestes que je trouve fantastiques.
07:00 Qui lui, en plus, il était grand, il pouvait jouer à l'arrière, à l'ouverture.
07:02 Il était partout, l'argentin, il était exceptionnel.
07:04 Non mais, ça illustre.
07:05 Ben, Eric, ça illustre tout simplement que le rugby n'est qu'une forme de football.
07:08 Le football tel qu'on le pratique dans la vie de rugby depuis 200 ans.
07:11 D'ailleurs, les anglais ne disent pas "he's a good rugby player", ils ne comprennent pas.
07:13 Ils jouent pour rugby.
07:14 "He's a good footballer, he's got good rugby skills."
07:18 C'est d'abord "footballer" rugby, maintenant, en anglais.
07:20 Alors, j'ai souligné ce geste de Lee Bok, jeune ouvreur de 22 ans, des Sud-Africains.
07:24 Mais on a aussi vu un peu, peut-être, un point faible qui sera important pour l'Afrique du Sud,
07:28 c'est qu'il a très mal botté, ce garçon, Marie.
07:30 En termes de buteur, il a raté deux pénalités, une transformation.
07:33 Et puis, pas qu'un peu, quand on a, nous, par exemple, un Tom Aramos,
07:36 qui est sur les rails, et en général, c'est du 80-90% de réussite, ça, ça peut jouer.
07:41 Exactement, c'est pas mon Einstein, c'est pas presque 90% de réussite en face des potes.
07:47 Donc, évidemment, sur les matchs à élimination directe, tous les points vont compter,
07:51 et ça peut être la faiblesse des Sud-Africains, effectivement, de ne pas avoir un buteur fiable.
07:55 En fait, la question, c'est de savoir si une équipe peut être championne du monde sans un buteur à 80%.
07:59 C'est ça, la question, de fond.
08:01 Et la réponse, on va la voir.
08:03 On verra.
08:04 La réponse, c'est non.
08:05 La réponse, on est d'accord.
08:06 C'est pour ça que les Anglais, ils font "youuuu, on est encore là, je m'appelle George Ford,
08:10 et moi, je suis un grand buteur, et mes joueurs, ils vont monter en puissance.
08:13 Faut faire attention à l'Angleterre."
08:14 Moi, ce que j'ai bien vu...
08:15 Il nous a fait la table de 3, et on a beaucoup rigolé avec ça, 3x3, 3x4, 3x5,
08:18 on s'est révisé la table de multiplication, 27 points de Ford au pied avec 3 drops.
08:22 En plus, j'en plaisantais avec Ian Delegge, je m'en amusais,
08:25 et on en a beaucoup parlé dans nos émissions rugby,
08:28 je trouvais qu'il y avait de moins en moins de drops.
08:30 Et je lui ai dit ça hier après-midi.
08:32 Et donc, il m'a envoyé un message très vite, très vite, hier soir, en me disant
08:35 "bah tiens, tu me disais qu'il y avait de moins en moins de drops aujourd'hui,
08:37 finalement, il n'en a passé 3."
08:39 Effectivement, Ford hier, qui était assez exceptionnel, mais...
08:42 Je vais revenir au match qu'on a eu la chance de commenter,
08:44 mais l'Italie n'a pas été brillante hier,
08:46 mais a fait une deuxième mi-temps beaucoup plus intéressante offensivement.
08:51 Et moi, je crois...
08:54 Capable de titiller les blagues ?
08:55 J'ai pas l'expertise de Marine, de Jean-Mini, de Laurent,
08:58 mais j'ai envie de croire en la possibilité que les Italiens viennent embêter les blagues,
09:03 parce que je trouve qu'aujourd'hui l'Italie a peut-être plus de talent,
09:06 notamment sur ses ailes, que les All Blacks.
09:08 Les All Blacks n'ont peut-être plus la qualité qu'ils ont eue par le passé.
09:10 Ah, c'est intéressant. Eric Blanc ne croyait pas du tout, hier, dans cette émission.
09:13 Mais c'est vrai que les blagues ne nous ont pas du tout impression...
09:15 Enfin, pas du tout, on n'exagère.
09:17 Pas beaucoup impressionné contre les Français,
09:19 même si sur la première mi-temps, Marie, c'était pas mal.
09:21 On se demande, ces blagues, s'ils sont si faibles que ça,
09:23 et si quelqu'un d'autre peut les embêter.
09:24 Mais c'est ça la question.
09:25 Est-ce que c'est les Français qui sont vraiment très forts,
09:27 ou est-ce que c'est les blagues qui sont un peu plus faibles ?
09:29 Moi, j'ai envie de dire que c'est les blagues qui sont un peu plus faibles.
09:31 Ils ont un peu compliqué l'après-Covid,
09:33 ça a été très difficile pour eux à gérer,
09:35 ils ne jouaient pas beaucoup.
09:37 Et puis, c'est une histoire de génération, aussi,
09:39 Dan Carter est parti.
09:40 Alors, même s'ils ont des baudins de barrettes,
09:42 on ne les sent pas vraiment intouchables,
09:45 comme on aurait pu les sentir avant.
09:46 On a l'impression que la légende s'effrite un peu.
09:48 Il y a des marqueurs qui ne trompent pas.
09:50 C'est qu'on reste, nous, Français, sur deux victoires consécutives contre eux.
09:53 Ce n'était pas arrivé depuis 1994.
09:55 Ils ont perdu un match de poules,
09:57 ça n'était jamais arrivé depuis la première Coupe du Monde, 1987.
10:00 Et ils restent sur deux défaits.
10:02 Ils ont pris une déculottée monumentale
10:05 par l'Afrique du Sud Championne du Monde
10:07 pour le dernier match de préparation.
10:08 Ils n'ont pas la tête sous l'eau.
10:10 Ils ne savent plus où ils en sont, à mon avis.
10:12 Juste un petit mot sur les Anglais, aussi.
10:14 On fera un point-étapes, évidemment, régulièrement dans cette émission
10:16 sur les différents matchs des favoris.
10:17 L'Angleterre, qu'on a annoncé ultra moribonde
10:19 et qui ne nous a pas délivré un rubis extraordinaire,
10:21 mais qui a quand même battu à 14 contre 15 pendant tout le match,
10:23 l'Argentine, avec, on l'a dit, le pied de Ford.
10:26 Est-ce que les Anglais, on les a enterrés trop vite,
10:28 comme ils disent eux-mêmes, Marie ?
10:29 Oui, c'est possible.
10:30 Et puis, quand on est joueur, on se nourrit de ça.
10:32 On imagine un peu les discours dans les vestiaires.
10:35 Personne ne croit en nous, ils nous parlent.
10:37 On imagine un peu ce qu'ils se racontent.
10:39 Donc, forcément, c'est des leviers de motivation
10:41 dont on se sert toujours en tant que joueur.
10:43 En fait, ils n'ont rien à perdre, les Anglais,
10:45 à part essayer d'agacer le plus possible tout le monde.
10:48 Juste un petit détail technique.
10:49 On a vu justement que George Ford
10:51 a besoin de beaucoup de profondeur pour taper ses coups de pied.
10:54 Et comme ça lui a réussi,
10:55 il a continué justement à se tenir assez loin de son pac.
10:58 Les Argentins n'ont pas pu réagir à ce détail technique, Marie ?
11:01 Oui, parce que c'est la clé quand on est ouvreur.
11:04 Déjà, il faut avoir un bon paquet d'avant pour jouer,
11:06 comme on dit, dans un fauteuil.
11:08 Et quand on a le recul et la profondeur nécessaires,
11:10 ça permet de faire les bons choix.
11:12 Et quand on est un bon dropper comme George Ford,
11:15 on a besoin de cette profondeur pour ne pas se faire agacer
11:17 par la défense qui vient vous monter dessus.
11:20 Donc, ils se sont adaptés.
11:22 Ils ont joué le coup comme il fallait.
11:23 Laurent, ça va poser un problème aux sélectionneurs
11:25 avec le retour de Farrell ?
11:26 Ford, Farrell, comment on va gérer tout ça ?
11:28 Non, absolument pas.
11:29 Il n'y aura vraiment pas de soucis,
11:30 puisque le sélectionneur est tributaire des joueurs qui le font gagner.
11:33 Et je pense qu'il a suffisamment perdu de crédit
11:36 pour ne pas faire l'économie d'une polémique
11:39 avec sa très puissante et influente presse.
11:41 Tant que Ford enquille les points, il reste à sa place.
11:43 Et puis en plus, ils sont interchangeables.
11:45 L'un peut jouer 10, l'autre 12.
11:47 Il a déjà fait jouer les deux dans un match.
11:49 Le 5/8e, ça peut être Ford comme ça peut être Farrell, bien sûr.
11:52 Un dernier mot, on n'a pas cité du tout l'Australie d'Eddie Jones
11:55 qui a gagné son premier match en 2023,
11:56 qui n'a pas impressionné non plus l'Australie face à la Géorgie.
11:59 Mais bon, ça reste une nation forte quand même, Marie.
12:01 Oui, ils peuvent se réveiller, mais moi je n'y crois pas trop.
12:03 Franchement, je crois plutôt à des surprises comme Fidjian.
12:06 Les Italiens que je trouve vraiment impressionnants
12:09 avec Capuzzo qui fait des miracles.
12:13 Ils ont récupéré aussi Monti Iuani
12:15 qui n'était pas là pendant le tournoi,
12:16 mais c'est un sacré chasseur d'essais aussi.
12:18 Et puis on connaît la qualité des avants italiens qui ne lâchent rien.
12:22 Piperolo, Garbisi à la charnière.
12:24 Ils ont tout les Italiens pour faire une belle Coupe du Monde.
12:27 Rendez-vous le 6 octobre d'ailleurs pour le France-Italie.
12:29 Et ils ont un buteur aussi, Thomas O'Hallan qui a été brillant,
12:33 qui a été plutôt efficace et qui a beaucoup d'expérience.
12:36 On a presque hâte d'être déjà à ce France-Italie.
12:38 De toute façon, on aime tous les France-Italie en football, en basket, en rugby.
12:41 On les aime tous.
12:42 Marie, parler des Fidjis, ça va être intéressant
12:46 parce qu'on va voir ce soir contre le pays de Galles.
12:49 Ça peut être une des premières belles surprises de cette Coupe du Monde.
12:53 Derrière, il y a la match croix face à l'Australie.
12:55 Donc ça peut être intéressant, pourquoi pas l'une des surprises.
12:58 Il y a très peu de surprises, je crois, dans le rugby.
13:00 Nous, dans le foot, on aime bien les belles histoires.
13:02 Dans notre Coupe de France, il y a souvent des histoires sympathiques.
13:04 On a eu le Japon à une certaine époque.
13:05 Qui a gagné le Japon aujourd'hui d'ailleurs, 42-12 contre le Chili.
13:08 C'est un petit peu moins le cas en rugby.
13:10 Et c'est vrai que pourquoi pas l'Italie, les Fidjis, on se dit que ça peut être ouvert.
13:14 Rendez-vous ce soir pour Galles-Fidjis.
13:16 Tout le monde aura joué son premier match dans cette Coupe du Monde.
13:18 Avec Laurent Depré, Marie St-Paris, Jean-Michel Rascol et Xavier Demer.
13:25 Je voudrais qu'on parle des petits problèmes, des petits couacs.
13:28 Il y a eu la Marseillaise un peu ratée au Stade de France.
13:30 Ça n'a pas apporté préjudice pour la victoire des Bleus face au All Black.
13:33 Et puis, il y a eu ces soucis de tramway, de clim à Bordeaux.
13:35 Et surtout à Marseille, de billets avec les Anglais qui, comme à leur habitude,
13:39 ont attendu la dernière minute et les litres de bière gurgitées
13:43 avant de rentrer dans le stade.
13:44 Et on a eu du mal à faire rentrer tout le monde.
13:46 Il n'y avait pas de signalétique non plus, seulement en français dans le métro.
13:51 Ça a posé problème quand on a eu peur de revivre la Ligue des Champions il y a deux ans.
13:55 Effectivement, tu l'as résumé Eric, c'est multifactoriel.
13:58 Quand il y a un couac, comme un peu en navigation,
14:00 ce n'est pas une chose qui provoque l'incident.
14:02 Puisque là, heureusement, on ne peut parler que d'un incident.
14:04 Il n'y a rien de très grave.
14:06 Ils ont encore quelques minutes de jeu, tant mieux.
14:08 Mais on a frôlé le pire.
14:10 Puisque décision d'ouvrir les portes pour éviter qu'il y ait un accident
14:15 et non pas un incident, ça aurait pu permettre à des gens mal intentionnés,
14:18 sans billets, de rentrer dans le stade.
14:20 Heureusement, ça ne s'est pas fait.
14:21 Alors, on peut en vouloir à nos amis anglais qui sont arrivés à la dernière minute.
14:24 Jean-Michel, mais bon, on le sait, c'est culturel, ils le font toujours.
14:26 Donc, on aurait peut-être pu l'anticiper.
14:28 Et puis, cette histoire de signalétique quand même dans le métro,
14:30 comment pour une Coupe du Monde ?
14:31 Pas seulement dans le métro, autour du stade.
14:33 Et autour du stade ?
14:34 Quand elle existait, elle n'existait qu'en français.
14:36 Et à Marseille, pour ces matchs, le public français, c'est 40% à peine du public.
14:43 Il y a 60% d'étrangers.
14:45 Et si on ne leur parle pas en anglais pour leur dire de quel endroit ils doivent se diriger,
14:48 ils sont perdus.
14:50 La deuxième chose, c'est qu'on a laissé passer, justement,
14:52 à cause de cet incident éventuel qu'il fallait redouter,
14:55 on a laissé rentrer des gens sans qu'ils puissent valider leur ticket.
14:59 Ça veut dire qu'on a pu laisser rentrer des gens qui n'avaient pas de ticket.
15:02 Et donc, qui potentiellement, pouvaient être néfastes pour l'événement.
15:04 Alors ça, c'était pour éviter, évidemment, un attroupement et peut-être des poussées.
15:07 Du coup, des gens qui tombent et qui se font marcher dessus,
15:09 c'était sans doute pour éviter un accident.
15:11 Mais, en effet, on n'a pas contrôlé les billets.
15:13 Et surtout, on n'a pas retenu la leçon.
15:15 La leçon, effectivement, de la Ligue des Champions.
15:17 Ouh là ! Incident, problème, affrontement.
15:22 Absolument rien de tout ça hier soir.
15:24 Toujours est-il qu'il y avait quand même les ingrédients pour que ça se passe mal.
15:28 C'est un petit peu dommage, quand même.
15:29 Ça fait un peu tâche, Xavier.
15:30 Même si, encore une fois, heureusement, il n'y a pas eu de problème à l'arrivée.
15:33 Il faut corriger ça très vite ?
15:35 Il faut le corriger très vite.
15:36 Malheureusement, est-ce qu'on doit être surpris par ce qui arrive ?
15:38 C'est-à-dire que Jean-Michel rappelait ce drame de la Ligue des Champions.
15:42 Parce que ça a été un drame pour beaucoup de supporters anglais,
15:45 pour beaucoup de personnes.
15:47 Ça a été très mal géré.
15:48 Là, on appréhendait un petit peu cette Coupe du Monde de rugby.
15:52 Même si on sait que les valeurs du rugby et tout ce qui s'en dégage
15:56 sont quand même nettement différentes de celles du football.
15:59 Donc, on se disait que ça allait plutôt bien se passer.
16:01 Pour revenir à Bordeaux, c'est un stade que je connais plutôt bien.
16:05 Bordeaux, c'est une catastrophe.
16:06 Mais que ce soit Coupe du Monde de rugby, ou Championnat de France de football,
16:09 ou n'importe quoi.
16:10 C'est-à-dire que les problèmes de tramway, à Bordeaux, il y en a tout le temps.
16:13 C'est-à-dire que ça a été très mal pensé, très mal réfléchi.
16:16 Et dès que ce stade est plein, dès qu'il y a du monde qui arrive à Bordeaux,
16:19 c'est un enfer pour y arriver, c'est un enfer pour repartir.
16:22 Et malheureusement, ça dure depuis maintenant plusieurs mois.
16:25 Laurent et Marie, ils ont passé un très bon moment avec 250 Irlandais
16:28 ivres de bonheur après leur succès, bien collés-serrés dans le tramway.
16:33 - A 50 degrés au soleil, c'était merveilleux. - Mais oui !
16:36 - C'est un stade magnifique. - Ça me fait des souvenirs.
16:38 C'est un stade magnifique, mais je peux vous dire que quand vous y allez en voiture,
16:41 c'est un enfer.
16:42 Vous pouvez mettre deux heures et demie pour rentrer chez vous,
16:44 pour faire 5 kilomètres. C'est pas possible.
16:46 Donc, en tramway, ça reste envisageable.
16:49 Mais moi, j'ai beaucoup d'amis supporteurs de la Gérondale de Bordeaux.
16:52 Je peux vous dire que c'est compliqué.
16:53 Bon, ça s'est bien passé au Stade de France,
16:54 mais on rappelle qu'il y a les Jeux Olympiques à Paris dans un an.
16:56 Tout ça sert un peu de répétition générale aussi, Jean-Michel.
16:58 Oui, ça sert. D'ailleurs, le PC Sécurité qui a été inauguré
17:02 doit servir justement de répétition pour les Jeux Olympiques.
17:06 Sur le match d'ouverture, il y avait cette cérémonie d'ouverture
17:09 qui a drainé un petit peu dans la longueur, l'arrivée du public.
17:12 Dès 20h, il y avait la cérémonie d'ouverture.
17:14 Dès 19h, les gens étaient dans le stade.
17:16 Bon, alors, pour l'accessibilité et pour les signalétiques en anglais,
17:20 pourtant, nous, ici, on a tout ce qu'il faut.
17:21 On a des professionnels sur RTL. Il faut qu'on s'inspire de nous.
17:24 Can you see the video, please ?
17:26 Is possible to see the video ?
17:28 Voilà, Jean-Michel Rascol et Olivier Main, pour l'anglais,
17:30 si on a besoin d'un traducteur pour la signalétique, il n'y a pas de souci.
17:33 Vous avez même compris que j'ai abusé un peu.
17:35 Oui, en fait, vous imitez Antoine Dupont qui demandait à l'arbitre.
17:38 J'étais dans le même colis que Laurent, donc bon, j'étais un petit peu au fond de la table.
17:41 I put the shock on the blackboard.
17:43 Non, mais on n'est pas très doués en langue, d'ailleurs, en France.
17:46 Il faut le reconnaître.
17:47 Vous savez ce qu'on dit, quelqu'un qui parle trois langues, il y a trilingue,
17:50 deux langues, bilingue et une langue, français.
17:52 Voilà, c'est à peu près ça.
17:54 On n'est pas très forts, il faut qu'on fasse des progrès.
17:56 On refait la Coupe du monde de rugby sur RTL.
17:59 Nous sommes ensemble jusqu'à 20h30, comme tous les vendredis, samedi et dimanche,
18:02 pour "On refait la Coupe du monde de rugby".
18:03 Je voudrais qu'on parle de Julien Marchand, le talonneur de l'équipe de France,
18:06 blessé lors du premier match contre la Nouvelle-Zélande,
18:09 déchirure aux ischios jambiers, diagnostic encore provisoire,
18:13 mais qui s'affine quatre semaines d'indisponibilité.
18:15 La question, Marie, c'est est-ce qu'on le garde dans le groupe bleu ?
18:18 Est-ce qu'on le remplace ?
18:19 C'est un élément important, Julien Marchand, le talonneur.
18:22 Qu'est-ce qu'on fait avec quatre semaines d'indisponibilité ?
18:24 C'est un cadre.
18:25 En fait, je pense que s'ils avaient pris leur décision, le staff,
18:28 on aurait déjà été au courant.
18:29 Là, bonne nouvelle, enfin pas de nouvelle, on peut se dire bonne nouvelle.
18:33 Je pense qu'ils hésitent vraiment.
18:34 Je pense que peut-être ils vont laisser la chance à la récupération de Julien Marchand,
18:39 en se disant est-ce qu'on a un peu de chance ?
18:40 Faire confiance au staff médical pour qu'il récupère,
18:43 c'est l'importance qu'il va avoir sur les matchs de phase finale.
18:46 Donc, j'ai l'impression qu'ils veulent essayer de tenter le coup.
18:50 Laurent, il y a deux facteurs peut-être qui peuvent être positifs pour Julien Marchand.
18:53 D'abord, la longueur de la Coupe du Monde de rugby.
18:56 Quatre semaines, ça nous emmène avant le quart de finale.
18:58 Sachant que la France a battu les Blacks, théoriquement,
19:00 la qualification est quand même très bien embarquée.
19:02 Donc, on peut se dire qu'il pourrait revenir pour les quart de finale.
19:05 Et puis, il y a quand même des joueurs à son poste qui peuvent en attendant jouer.
19:08 Alors, il y a plusieurs facteurs, effectivement.
19:11 Là, il y en a deux qui sont cités.
19:12 Il y a le réservoir, au poste de talonneur, on n'est pas sous-équipé, heureusement.
19:15 Tout va bien.
19:16 Bon, 24, très bonne rentrée.
19:17 Il y a Bourguerite aussi.
19:18 Tout à fait.
19:19 Et puis, il y a le talonneur de Castres, il y en a d'autres.
19:21 Il n'y a pas de souci.
19:22 Deuxième chose, effectivement, il y a l'écartement des matchs de 5 à 7 jours entre deux rencontres.
19:27 Le troisième, c'est qu'on est chez nous.
19:29 On est en France.
19:30 Donc, il n'y a pas de problème de faire venir...
19:32 On guérit plus vite quand on est chez nous.
19:33 Non, mais un Sedate Gomessa, lorsqu'il remplace Demba Bamba,
19:36 il est obligé de se taper 12 heures d'avion.
19:38 Là, c'est une heure de TGV pour n'importe qui ou d'avion.
19:41 Tu prenais l'exemple de la Coupe du Monde précédente au Japon.
19:45 Donc là, moi, je serais le staff.
19:47 Je n'ai pas d'info.
19:48 Je ne sais pas s'ils l'ont fait, mais à mon avis, ils l'ont fait.
19:50 Ils ont dû prendre le talonneur qui est sur la liste "réputé caché",
19:53 mais qui est fourni officiellement à Rugby World Cup Limited.
19:56 Et ils lui ont dit, mon gamin, je pense que tu peux vraiment commencer à faire des pompes
20:00 et à te préparer à rentrer parce que si on voit que pour Julien, ça sent le sapin,
20:04 évidemment, tu prends sa place.
20:06 On pourra agir beaucoup plus vite avec Xavier.
20:08 Oui, évidemment, quand on organise une compétition et quand on a tous les moyens sur place,
20:12 c'est beaucoup plus simple.
20:13 Après, tout dépend de la gravité de la déchirure.
20:16 Marie le disait, aujourd'hui, ils n'ont pas communiqué,
20:19 ils n'ont pas officialisé un éventuel forfait.
20:21 Une déchirure, ça peut être...
20:23 Il y a des longueurs de déchirure.
20:24 Ça peut être une déchirure assez courte, une déchirure...
20:27 Si c'est Novak Djokovic, il joue le lendemain en finale de Grand Chemin, il gagne.
20:29 Il n'y a pas de problème.
20:30 Ce monde n'est pas Novak Djokovic.
20:31 Sans une couche de sfeur.
20:32 On l'a vu ce soir avec Medvedev, à partir de 22h pour la finale de la Ligue des Sommes.
20:35 Effectivement, si c'est une déchirure assez profonde,
20:37 ça peut être beaucoup plus compliqué.
20:39 Après, ça reste un joueur très important.
20:41 Et puis, c'est un sport de poussée.
20:43 C'est un poste de poussée.
20:45 Il ne pose pas la main dans la mêlée.
20:48 C'est talonneur, c'est méga pression.
20:50 Il n'y a pas pire poste.
20:52 Désolé pour mon mari Laurent,
20:54 mais c'est vrai que c'est le poste le plus exigeant.
20:56 On a les bras en croix, on subit la pression
20:58 et on doit exercer une pression tout en talonnant
21:00 et en restant lucide pour faire les meilleurs lancers en touches.
21:02 On ne peut pas le garder que pour faire les touches.
21:04 Il faut aussi qu'il puisse...
21:05 Et accessoirement, au standard international,
21:07 10 à 15 plaquages par match.
21:09 Est-ce que la victoire contre les Blacks change la donne
21:11 dans le choix du staff pour la suite par rapport à Julien Marchand ?
21:13 Est-ce que le fait d'avoir gagné contre les Blacks
21:15 et donc d'avoir, je ne dis pas un pied en quart de finale,
21:17 mais disons que c'est bien avancé,
21:18 est-ce que ça peut changer la réflexion ?
21:20 Marie ?
21:21 Je ne sais pas.
21:22 En tout cas, ce qui est sûr,
21:23 c'est qu'on a vu un pied à Tomu Waka
21:24 qui ne nous a pas rassuré,
21:25 parce qu'on connaissait déjà ses qualités,
21:26 mais on voit qu'il a les costumes d'un titulaire,
21:28 d'un patron et d'un meneur.
21:30 Et qu'avec Bourgarit aussi, on est bien armés.
21:32 Je ne pense pas...
21:34 Je pense que bien sûr, ils ont moins de pression.
21:36 On se dit, OK, même s'il n'a pas dit Galtier,
21:38 le plus dur est fait quand même dans ce pouls.
21:40 Ils ont fait le plus dur.
21:41 Si tout se passe bien
21:42 et qu'ils respectent tous les adversaires,
21:44 on va terminer premiers de pouls.
21:45 Après, on rencontrera en quart,
21:47 ça ne dépend pas que de nous,
21:49 mais en tout cas,
21:50 tout ce qu'ils peuvent le contrôler,
21:51 maintenant, il l'a dans les mains.
21:53 Donc, il y a peut-être un petit peu moins de pression
21:55 quand tu as l'absence de marchand, c'est sûr.
21:57 C'est vrai que Mouwaka a fait un super match.
21:59 On ne l'avait jamais vu sur 70 minutes.
22:01 Il a été présent pendant 70 minutes.
22:03 Il a même joué les Eliott, de temps en temps,
22:04 à un moment, il a fait un débordement.
22:05 Donc, ça, c'est rassurant.
22:06 Et puis, Bourgarit, excusez-moi,
22:08 le petit taureau de la Rochelle,
22:10 je veux qu'on lui donne sa chance.
22:12 Je suis tout à fait d'accord.
22:13 D'ailleurs, l'un des points forts
22:14 de cette équipe de France,
22:15 c'est son bord.
22:16 Ce qu'on n'a pas vu chez les Blacks, par exemple.
22:18 Les finisseurs, comme on les appelle,
22:19 c'est du costaud aussi, partout,
22:20 à toutes les lignes et à tous les numéros.
22:22 C'est le constat qu'ont fait nos confrères néo-zélandais
22:25 le soir et le lendemain du match,
22:27 en disant que les finisseurs,
22:28 les remplaçants qui auraient dû, normalement,
22:30 mettre de la souffrance sur les Français,
22:32 ils ont subi la loi des remplaçants français
22:35 puisqu'ils ont infligé, ces remplaçants français,
22:37 un 18-0 aux remplaçants All Blacks.
22:40 On termine, il nous reste deux petites minutes
22:42 sur l'engouement populaire.
22:43 Ça a été fantastique, évidemment,
22:44 autour de France-Nouvelle-Zélande.
22:46 Mais dans tous les autres rencontres aussi,
22:47 des stades pleins,
22:48 beaucoup d'enthousiasme pour cette Coupe du Monde de rugby.
22:50 Xavier, comment on va alimenter ça,
22:53 faire vivre ça,
22:54 durant les semaines suivantes,
22:55 sachant que certaines affiches,
22:56 notamment pour les Bleus du Rugby de Namibie,
22:58 les prochaines seront un peu moins excitantes que les Blacks.
23:00 Comment on va nourrir le public
23:02 pour faire vivre cette Coupe du Monde ?
23:03 Moi, je pense assez naturellement.
23:04 Le rugby est un sport très fédérateur.
23:06 On parle toujours du football
23:07 comme le sport le plus populaire,
23:09 mais tout le monde s'identifie aux valeurs du rugby.
23:12 On a suffisamment tendance à en parler.
23:14 Et là, on le voit, il y a un engouement naturel.
23:17 Les gens ont envie de prendre du plaisir,
23:19 ont envie de retrouver le sourire
23:21 dans une période compliquée.
23:23 Et aujourd'hui, on sent vraiment un engouement
23:25 très naturel, très spontané.
23:27 Il y a la bande-annonce.
23:28 Il y a la bande-annonce,
23:29 c'est le 15 de France.
23:30 Ça nous passe devant les yeux la toute journée.
23:32 97% d'images favorables, le 15 de France.
23:35 C'est plus un plébiscite.
23:37 Le 15 de France, mais pas que.
23:39 Hier, on était à Geoffroy-Guichard,
23:41 c'était quasiment plein.
23:42 C'est l'un des monuments du football français.
23:44 Il y avait quasiment 40 000 personnes.
23:46 Il ne va pas faire 30 degrés le soleil
23:47 toute la Coupe du Monde.
23:48 Non, ça va un peu tomber.
23:49 Il faut se dire que ça va tomber.
23:50 Normalement, ça devrait retomber la semaine prochaine.
23:52 Il nous faut un peu de boue aussi pour le rugby.
23:54 Un peu de neige.
23:55 À Bordeaux, il y avait beaucoup de monde.
23:56 À Marseille aussi, on a vu un stade Vélodrome
23:58 qui est un outil formidable pour voir des matches de rugby.
24:01 On l'a vu avec les finales du top 14,
24:03 des finales européennes aussi
24:05 qui ont été jouées là-bas.
24:06 Donc, je pense que ça va monter crescendo.
24:09 C'est bien parti en tout cas.
24:10 Oui, Bordeaux 47 760 places pour 42 060 au maximum.
24:16 Le peu de places qui manquaient,
24:17 c'est des gens qui ont été découragés
24:18 par les 55 degrés au soleil.
24:20 30 degrés à Londres.
24:21 On va se régaler dans cette Coupe du Monde.
24:23 Merci beaucoup à Marie-Sophia d'être venue jusqu'à nous.
24:24 Laurent Depré.
24:25 Xavier Demers, reste avec nous pour le foot.
24:27 Jean-Michel Rascol, un peu de repos
24:28 après ce week-end intense.
24:29 Il y a quand même un match à regarder ce soir.
24:31 Oui, mais bon.
24:32 Galfidji sur le canapé
24:33 en écoutant RTL Foot.
24:34 J'espère bien.
24:35 Allez, ça va être parfait Jean-Michel.
24:36 Ça se fait aussi.
24:37 On se retrouve très vite vendredi, samedi et dimanche.
24:39 Votre rendez-vous en refait la Coupe du Monde de rugby.
24:41 Ne bougez pas juste après la pub.
24:43 On enchaîne avec le foot.
24:44 Merci à tous.
24:45 On refait la Coupe du Monde de rugby sur RTL.
24:48 !