• l’année dernière
Violette Spillebout, députée Renaissance du Nord à propos des refus d’élèves habillés avec une abaya à l’entrée de leur établissement : «On avait des professeurs qui étaient parfois très démunis, qui le sont encore aujourd’hui, pour pouvoir de parler de religion à l’école. Le fait d’interdire l’abaya et le qamis, ce n’est pas dire aujourd’hui on refuse les religions».

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Transcription
00:00 aussi ce qu'il faut dire avec ce symbole fort du rejet de la baïa et la consigne très claire du
00:05 ministre en soutien aux professeurs, c'est qu'on a des professeurs qui étaient parfois très démunis
00:09 et que le sont encore aujourd'hui pour pouvoir parler de religion à l'école. Et le fait d'interdire
00:15 la baïa et le camis, ce n'est pas dire aujourd'hui on refuse les religions. C'est un lieu de neutralité
00:20 mais ça n'empêchera pas les professeurs d'histoire-géographie d'enseigner l'histoire des
00:25 religions. Les professeurs d'éducation média, les documentalistes de pouvoir intervenir sur ce
00:30 qu'on voit sur les réseaux sociaux, sur la propagande religieuse, sur l'embrigadement, sur
00:35 les choix, la liberté. Tout ça, ça s'enseigne à l'école mais avec liberté et en ayant conscience
00:41 et esprit critique. Et je crois que ce message, ce qu'on a vu là comme témoignage, c'est peut-être
00:45 qu'on a besoin encore plus de dialogue, encore plus d'éducation aux religions, d'éducation à ce qui
00:52 tourne dans les médias, que chacun puisse être libre de ses choix et en toute conscience avec
00:57 un esprit critique affûté. Et c'est un vrai sujet pour l'école aujourd'hui dont on discute avec Gabriel Attal.
01:02 [Musique]
01:06 [SILENCE]

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