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Le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé ce lundi matin que le port de l'abaya, une robe longue ample et couvrante majoritairement portée par les femmes musulmanes, serait interdit à l'école dès la rentrée prochaine

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Transcription
00:00 - On va mettre en place ce qu'on faisait avec l'ensemble des signes religieux,
00:04 c'est-à-dire mettre en place un dialogue avec l'élève et sa famille si nécessaire.
00:10 Il faut dire que dans de nombreux établissements, la situation ne se présente quasi jamais
00:15 et que dans 99% des cas, quand elle se présente, elle se règle à travers les échanges,
00:20 le dialogue et l'intelligence collective.
00:21 - Vous êtes en train de nous dire que notre ministre montre une polémique gratuite ?
00:24 - Non, pas du tout.
00:24 Je pense qu'il répond à une demande, et d'ailleurs une demande des chefs d'établissement,
00:29 qui depuis un an disait, suite notamment à une circulaire précédente, enfin un texte,
00:36 qui nous faisait porter la responsabilité du choix, du statut de cette tenue.
00:42 Et donc ça faisait un an qu'on disait, ça n'est pas au chef d'établissement de décider,
00:46 c'est l'État qui doit le faire et se positionner clairement.
00:49 Voilà qui est fait.
00:50 Donc ça va nous faciliter professionnellement le travail.
00:53 - Donc vous me dites à contrario, nous sommes soutenus.
00:56 Ce sont des phénomènes, si je vous écoute, que vous estimez pour l'instant, comment dirais-je,
01:00 rare, ou rare, je ne sais pas quel terme il faut employer,
01:04 mais en tout cas vous aviez besoin d'entendre un ministre prendre la parole telle que cela vient d'être fait
01:09 pour pouvoir prendre des mesures effectives, je vous ai bien compris ?
01:11 - C'est ça, c'est un phénomène qui n'est pas si rare dans son volume.
01:16 C'est-à-dire qu'on voit bien, vu les statistiques, que ça existe,
01:18 mais ça existe dans un nombre d'établissements extrêmement localisés.
01:21 Mais ce que je vous ai dit surtout, c'est que la plupart du temps, ça se règle plutôt correctement.
01:27 Là où ça ne se règle pas...
01:28 - Ce que vous me dites là, c'est le fruit de vos échanges avec vos confrères ?
01:31 - Tout à fait.
01:31 - Ils vous disent "je suis confronté", en tout cas chez moi, ça prend de l'ampleur et on se dépatouille.
01:37 - C'est ça.
01:38 C'est posé la question, et le ministre en a parlé,
01:43 des établissements où le phénomène est bien plus large.
01:46 On a une soixantaine peut-être d'établissements en France
01:49 où la situation est un peu plus développée que la situation individuelle qui se présente,
01:55 alors que ça n'était pas le cas depuis le début de l'année.

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