L'interdiction de l'abaya continue à faire la Une de l'actualité ce matin encore dans tous les médias. Sur Cnews, une enseignante raconte à CNEWS comment certaines élèves contournent l’interdiction de l’abaya en se vêtissant par exemple «d'une chemise ample et d'un pantalon large».
«Sur TikTok, on trouve plein d'idées pour la remplacer depuis que c'est interdit à l'école ! » confirme ainsi une élève, vêtue d'une large chemise noire tombant sur un pantalon de même couleur et portant le voile dans Le Point. « Je n'ai pas d'abaya, mais je cache quand même mes bras et mes formes… » confie une autre, portant un large ensemble kaki, surmonté d'un voile noir.
Lors de son déplacement à Orange vendredi dernier, à la vieille de la rentrée scolaire, Emmanuel Macron s'est montré particulièrement ferme face aux potentielles tentatives de contournement de l'interdiction de l'abaya à l'école.
Quelques jours auparavant, le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, avait annoncé l'interdiction de l'abaya et du qamis à l'école, de longues robes considérées désormais par le gouvernement comme des vêtements religieux et interdites dans l'enceinte des établissements.
«Sur TikTok, on trouve plein d'idées pour la remplacer depuis que c'est interdit à l'école ! » confirme ainsi une élève, vêtue d'une large chemise noire tombant sur un pantalon de même couleur et portant le voile dans Le Point. « Je n'ai pas d'abaya, mais je cache quand même mes bras et mes formes… » confie une autre, portant un large ensemble kaki, surmonté d'un voile noir.
Lors de son déplacement à Orange vendredi dernier, à la vieille de la rentrée scolaire, Emmanuel Macron s'est montré particulièrement ferme face aux potentielles tentatives de contournement de l'interdiction de l'abaya à l'école.
Quelques jours auparavant, le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, avait annoncé l'interdiction de l'abaya et du qamis à l'école, de longues robes considérées désormais par le gouvernement comme des vêtements religieux et interdites dans l'enceinte des établissements.
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00:00 Le débat autour des tenues à l'école ne fait que commencer.
00:03 Pour cette enseignante, certaines élèves musulmanes contournent déjà l'interdiction de l'abaya.
00:08 "Vous allez le couvrir avec une abaya,
00:10 vous allez le couvrir avec une chemise ample portée sur un pantalon fluide large,
00:15 vous allez pouvoir même l'afficher avec un sweat pour couvrir la tête et couvrir les mains."
00:20 Des vêtements en vente dans de grandes enseignes de prête-à-porter,
00:23 facile donc de trouver la parade.
00:25 "Elles proposent des vêtements qui couvrent l'intégralité du corps
00:28 et qui sont très accessoirisés, qui sont très modernes, qui sont volontaires,
00:33 qui affichent des textures très mode avec des coloris très tendances."
00:39 Hormis les vêtements, Marissa tarde désormais sur ce qu'elle définit comme des marqueurs identitaires.
00:44 "Le refus de la mixité au sein de la classe,
00:46 c'est-à-dire que les filles vont rester entre filles,
00:48 elles ne vont refuser de se mettre à côté de garçons.
00:50 Le refus d'enlever le hijab qui est porté systématiquement autour du cou,
00:53 donc si elles refusent de l'enlever, qu'elles refusent de le mettre au fond du sac,
00:56 qu'elles refusent de le poser sur la table, qu'elles refusent de le mettre à un dossier de chaise."
01:00 Une idéologie partagée par les salafistes et les frères musulmans, présentes dès le plus jeune âge.
01:06 "Ça commence déjà très petit avec les écoles maternelles,
01:09 les enfants en pleurs à qui on expliquait qu'ils allaient brûler en enfer
01:12 s'ils ne faisaient pas leurs prières dans la journée."
01:15 Pour freiner le mouvement, cette enseignante appelle à une formation accélérée du personnel éducatif,
01:20 ainsi qu'au port de l'uniforme.
01:22 [Musique]
01:26 [SILENCE]