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00:00 Bonsoir. Pour les anciens, ces titres de Claudette et Tipierre, c'est un peu la chanson de l'école.
00:08 Pour les plus jeunes, la composition commise en 1981 grince comme une école de la chanson.
00:15 Dans un cas comme dans l'autre, on chantera demain dans toutes les écoles du Cameroun,
00:20 au rythme de la rentrée scolaire. L'école, on ne le dit pas assez,
00:24 est d'essence africaine depuis l'antériorité égyptienne et ses hiéroglyphes d'il y a plus
00:31 de 5000 ans. Aristote et son école péripathéticienne, ancêtre du lycée, n'étaient pas encore là.
00:37 Charlemagne, à l'origine de la toute première école dans un palais au Moyen-Âge, pas davantage,
00:43 même si c'est à lui qu'une certaine histoire conventionnelle et convenue,
00:48 rattache souvent l'avènement de l'école moderne. Au Cameroun, les premières cloches
00:54 ont retenti le lundi 21 avril 1845 à Bimbia, dans le sud-ouest, et le premier cours fut alors
01:01 dispensé par le pasteur jamaïcain Joseph Merrick devant 35 élèves camerounais. Personne à l'époque
01:08 ne connaissait le mot digitalisation, désormais au centre du système éducatif camerounais.
01:14 Le Cameroun des villes et des campagnes est donc sac au dos demain pour une reprise des classes.
01:20 Comment l'envisager dans une école où la violence et les déviants se sont installés
01:27 au premier banc et dans une société où les plus applaudis et les plus suivis par les jeunes ont
01:34 une scolarité plutôt modeste, sinon pas exemplaire, et preuve de rentrée administrée à un titulaire
01:42 d'un doctorat PhD en philosophie politique et éthique, fondateur de plusieurs établissements
01:47 de l'enseignement maternel primaire et secondaire et d'une école normale des instituteurs de
01:52 l'enseignement général à Yaoundé. Alexandre Thomas Esomba n'est pas ici pour faire de la philosophie,
01:59 entretien libre avec lui sur l'école au Cameroun. Alexandre Thomas Esomba, bonsoir et bienvenue.
02:07 Bonsoir et merci beaucoup de m'avoir fait l'honneur de m'inviter sur ce plateau pastigeux de la CRTV.
02:13 Commençons donc par quelques souvenirs. Comme ancien élève, votre dernière rentrée scolaire,
02:19 pour autant qu'ils vous en souviennent, c'était comment, c'était quand, c'était où ?
02:25 La dernière rentrée scolaire c'était au lycée de Bellabau, j'étais pratiquement en 1992. Je
02:34 sortais, je commençais la classe de terminale, je sortais naturellement de la première, j'étais
02:41 euphorique d'avoir eu un probatoire et nous avons commencé l'année scolaire, il fallait partir de
02:46 Yaoundé pour Bellabau, il fallait prendre le train, il fallait faire le sac, il fallait acheter du tapioca,
02:52 il fallait apprêter la bataille à Chine, c'était bien fait, la maman veillait, le père veillait
02:57 également au grand. J'ai pu le train, j'étais content, j'étais enthousiaste, j'ai pu le train,
03:02 comme j'ai toujours dit. Et je suis arrivé à Bellabau et le lendemain, je suis allé à l'école.
03:07 Comment aborder une rentrée comme celle de demain quand on est élève ?
03:11 Il y a généralement l'euphorie pour les élèves qui passent en classe supérieure,
03:16 il y en a qui ont par exemple eu le probatoire, déjà c'est vrai qu'ils font de la philosophie
03:21 en première, ils la feront davantage en terminale, il y a l'euphorie, il y a le plaisir de retrouver
03:26 les camarades, on est joyeux, on est enthousiaste, on reprend le chemin de l'école. Pour ceux qui
03:32 reprennent les classes, c'est avec beaucoup de tristesse, mais pour les élèves en général,
03:37 c'est des écoles primaires et maternelles par exemple, c'est des pleurs, c'est parfois un peu
03:43 la curiosité pour d'autres, au total, c'est un événement très important dans la vie du jeune
03:49 enfant qui va à l'école pour la première fois et très édifiant pour les grandes classes qui vont
03:54 par exemple en terminale, c'est beaucoup d'assurance. Est-ce qu'il y a des précautions à prendre,
03:59 un certain état d'esprit à adopter ? Naturellement il y a des précautions à prendre à tous les
04:04 niveaux, au niveau des classes maternelles, il faut tenir l'enfant par la main, il va plaire le
04:10 matin, peut-être le premier jour il est enthousiaste, le deuxième jour il va commencer à se fatiguer,
04:14 il va dormir longtemps, le revenu devient difficile. Les parents doivent payer, il y a le petit déjeuner
04:20 qu'il faut prendre, il faut lui faire un paquet, il faut apprêter son goûter et le mettre dans le
04:26 cartable pour ceux du collège. C'est qu'en sixième, il y a des conseils, comment traverser la route,
04:33 comment l'environnement devient différent, il faut leur expliquer. Vous aurez beaucoup d'enseignants
04:38 en sixième, vous n'aurez plus un seul maître qui arrive, qui enseigne et tout, vous aurez beaucoup
04:43 d'enseignants qui entourent. Il faut expliquer tout cela à l'environnement scolaire et je me
04:50 rappelle que parfois quand je rencontre les enfants en sixième, ils me disent que le maître n'est pas
04:56 venu, le maître est allé, il a encore l'esprit de l'école primaire alors qu'ils sont dans le collège.
05:01 Il y a beaucoup de précautions à prendre pour rassérer l'élève, pour lui montrer que l'école
05:08 est le bonheur de la vie, l'école est incontournable. Au titre de ces précautions, j'imagine qu'il y a
05:14 un discours que les parents doivent tenir et comparant l'élève justement à cette heure-ci,
05:20 le dimanche, on est déjà pratiquement à un peu plus de 18h30, qu'est-ce qu'il faut faire,
05:28 qu'est-ce qu'il faut dire si on est à la maison? Je voudrais le rappeler, c'est quand même la croix
05:36 et la bannière pour les parents, pour inscrire les enfants à l'école, c'est très difficile,
05:40 les moyens sont rares, il faut les trouver et si un parent s'engage à faire feu de tout bois pour
05:47 trouver de l'argent, il doit nécessairement faire asseoir son fils ou sa fille et lui dire,
05:53 mon enfant, voilà ton avenir, vous voyez comment j'y tire le diable par la queue, quand vous allez
05:59 emprunter le chemin de l'école demain, il faudrait que vous soyez conscient de ce que vous devez
06:06 réussir parce que l'école c'est la vie, l'école c'est la formation et je pense que le meilleur
06:12 héritage qu'un parent puisse laisser, puisse léguer à son enfant, ce n'est pas toujours les
06:17 immeubles, ce n'est pas toujours des comptes en banque, mais c'est davantage la formation,
06:21 elle est donc indispensable. L'idéal serait donc qu'il y ait un échange, un entretien courtois
06:26 et surtout dire, rappeler à l'enfant que la discipline doit être l'impératif qui dépasse
06:33 tous les autres. Est-ce que de votre point de vue et de façon générale, les parents aujourd'hui
06:40 tiennent leur rôle aux côtés de l'école et aux côtés des élèves ? Par expérience, je dirais que
06:51 ce n'est pas toujours le cas. Nous avons les parents de l'ancienne école, de la tradition
06:59 que j'ai fait, je dirais ancienne, qui pensent qu'il faut tenir la main ferme l'éducation de son
07:07 enfant. Il faut lui rappeler, pas d'abord l'éducation se donne à la maison, il faut faire la différence
07:14 entre l'éducation et l'instruction. L'éducation sans ce noble du terme, c'est le parent, ce sont
07:21 les parents qui donnent ces valeurs, qui inculquent ces valeurs aux enfants à la maison de la petite
07:26 enfance. Et l'école ne fait que rancher, développer un continuum avec l'instruction. Il faut donc que
07:36 les valeurs soient enseignées aux élèves, aux enfants, à la maison. Et on découvre de plus en
07:43 plus, malheureusement, que parfois les parents ne sont pas à la hauteur de qu'ils ne sont pas à la
07:49 maison. Et quand ils nous arrivent à l'école, certains sont capricieux, les parents partagent
07:54 cet avis, les enfants ont des doigts, comme si quand nous étions élèves on n'en avait pas. Au total,
08:02 l'école est une synergie. Autant le parent à la maison doit être sérieux, rigoureux, exigeant. Et
08:09 d'ailleurs, un enfant qui n'a pas été formé dans la dureté ne peut pas être au nombre. Dans les
08:13 grandes institutions, à travers le monde entier, la formation a un coût. Et dit-on souvent, la
08:19 discipline est la force des armées. Et quand une armée est disciplinée, elle est forte. Un élève
08:24 discipliné, et surtout quand il s'agit d'une synergie entre parent et ancien, c'est une bonne
08:30 chose. L'ancien n'est pas un faiseur de miracles. A lui seul, il ne peut pas éduquer et élever un
08:36 enfant. Parce qu'il y a un élève, il faut l'élever ensemble, et avec le parent, et avec l'instruction
08:41 scolaire. Au nombre des mesures de fermeté, il y a le bâton. Certains disent la chicotte. Cela a
08:50 été interdit dans notre système. Est-ce que, aujourd'hui, malgré cette interdiction-là,
08:59 il y a une sorte de nostalgie, parfois une envie de retourner au bâton? Oui, mais j'ai failli dire
09:08 même que le bâton constitue pour nous l'âge d'or de l'éducation. Parce qu'avec le bâton, moi je
09:15 l'ai subi. J'ai suivi des fils à l'internat. Nous étions disciplinés, c'est vrai. Mes parents
09:20 n'utilisaient pas beaucoup le feu. Papa, ma maman, en utilisait abondamment. Elle nous a façonnés,
09:26 elle nous a fait travailler. C'est vrai, avec l'ère du temps, on ne peut plus rester dans
09:30 ces dynamiques-là. Les sociétés ont évolué, les droits de l'homme sont là. Les conventions
09:35 internationales engagent les États à mettre de côté l'utilisation du fouet. Nous sommes d'accord,
09:41 mais nous pensons que ce fouet était intéressant. Si tant est qu'il humiliait l'enfant, on peut dire
09:49 qu'il faut le mettre de côté. Mais faudrait-il encore? Faudrait-il maintenant que nous trouvions
09:53 d'autres ressorts, d'autres techniques pour discipliner les enfants? Et je vous assure que
09:57 ce n'est pas facile avec la modernité. La mondialisation a ouvert un boulevard de la
10:03 permissivité de la licence. Aujourd'hui, on regarde les feuilletants, c'est trop facile. Les parents
10:09 sont parfois complexes. Les élèves consomment de l'alcool, les élèves consomment de la drogue,
10:14 les élèves consomment même du sexe. C'est difficile. Alors il faudrait que nous trouvions
10:18 des moyens. Mais je pense qu'il faut commencer par la fermeté. Si le pateau n'est pas utilisé,
10:23 si le fouet n'est pas utilisé, il faut beaucoup de pression, il faut beaucoup de fermeté,
10:27 il faut beaucoup de dureté. Pour revenir sur les théories freudiennes, il faut apprendre à l'enfant
10:33 dès la petite enfance, les interdit. Je ne dois pas faire, je dois faire. Si ces valeurs le sont
10:39 inculquées, et je vous rappelle que Maria Montesoro, qui est une spécialiste, qui fut une spécialiste
10:46 de l'éducation de l'enfant, quoique médecin, rappelait, avait commis un voyage de très grande
10:52 despération intitulé "Tout se joue avant six ans". Si avant six ans, on a préparé l'enfant,
10:58 on lui a inculqué les valeurs, c'est dire que le cheminement qui va suivre sera le meilleur pour lui.
11:05 Alexandre Thomas Isomba, je voudrais vous entendre à plusieurs titres sur cette question,
11:10 comme philosophe, comme formateur et fondateur d'établissements scolaires,
11:17 dans une société comme la nôtre, où il y a une émergence de fortune à travers les affaires,
11:27 à travers des métiers comme les influenceurs, influenceuses, des fortunes parfois spontanées,
11:35 quelle est encore la valeur de l'école aujourd'hui ? Est-ce que l'école a toujours une valeur ?
11:42 J'ai failli dire qu'une société sans école, sans éducation, est une société sans repaix.
11:47 L'école a toute sa plénitude, toute sa place, l'entièreté de sa place dans la société.
11:54 Parce qu'aujourd'hui, on a l'impression que la société va à volo, il n'y a plus de valeur.
11:59 Les influenceuses, comme vous parlez, il y a une propension, un attachement excessif
12:06 au védétariat. Tout le monde pense qu'on peut devenir éthophiste, même si je célèbre la personnalité,
12:15 parce que c'est pas tout le monde qui peut réussir. On prend les chemins de la facilité.
12:20 À un moment donné, on a parlé de la fémania. Sans école, il n'y a pas de société. Je pense donc
12:25 que la société cambrouaise, dans son ensemble, qu'il s'agisse de l'État, au niveau de l'État,
12:30 il faut que la morale retrouve ses droits de noblesse, l'être de noblesse dans les institutions
12:36 scolaires, dans les familles, dans tous les niveaux, que l'Église, que la chrétienté,
12:43 je dis l'Église en tout cas, que la religion prenne toute sa place, pour qu'elle forme les
12:48 pastors, les prêtres, que toute la société cambrouaise se sente concernée.
12:52 Maintenant, comme promoteur d'établissements scolaires, dans le privé notamment,
12:57 on aura l'occasion d'en parler. Une rentrée scolaire, c'est d'abord une haute saison pour
13:04 les affaires, ou alors c'est une nouvelle page dans l'aventure de la formation du Cameroun et des
13:11 Camerounais de demain. C'est un défi, parce que quand on termine un année scolaire, on est stressé,
13:17 parfois plus stressé que les élèves et les parents, parce que nous voulons savoir si nous
13:23 avons de la valeur, si nous avons une expertise, si elle est bonne, si nous avons la capacité,
13:28 si nous ne sommes pas des tricheurs. Je pense que c'est un défi. Il faudrait réussir à tous
13:34 les niveaux. Nous ne sommes pas là pour l'affairisme, je voudrais le dire.
13:38 Vous ne gagnez rien.
13:39 Je ne peux pas dire que je ne gagne rien, mais je pense quand même que je peux manger le matin,
13:45 mes enfants peuvent manger le matin, pareillement, aussi le soir et l'après-midi. Mais je pense que
13:51 si nous nous engageons dans l'aventure, vous ne payez pas les enseignants, vous ne vous engagez
13:58 pas à mettre sur pied une pédagogie de six consenses, puisque je ne donne pas de la pécine.
14:03 Vous ne vous investissez pas à tous les niveaux, le matériel, les équipements, et je vous assure
14:10 que s'il y a l'échec en fin d'année, vous perdez en crédibilité, les parents vous abandonnent,
14:16 les élèves vous abandonnent. Je ne pense pas que c'est de l'affairisme, c'est du pragmatisme.
14:20 Il faut être réaliste, il faut maîtriser la pédagogie, il faut asseoir les disciplines,
14:25 il faut être rigoureux en tout, ce n'est pas de l'affairisme. Nous ne sommes pas là pour
14:29 chercher de l'argent, nous sommes là parce que c'est une passion.
14:33 Je vous propose de prendre un élément sur la vente des uniformes scolaires,
14:40 une activité réprimée par la loi, mais qui se porte plutôt bien. On aura l'occasion de
14:49 vous entendre là-dessus. Pour l'instant, regardons ce qu'en dit Daniel Menangga.
14:55 Reçu d'inscription validée contre uniforme et tenue de sport, la veille de la rentrée scolaire,
15:02 il y a depuis quelques années un business qui prospère autour des fournitures scolaires.
15:07 Dans la scolarité, il y a des choses qu'on remet aux élèves.
15:11 On ne vend pas les tenues dans les établissements, le ministère du commerce est inquiétant.
15:16 Problème, l'activité commerciale se développe au cœur de certains environnements pédagogiques.
15:22 Un communiqué du ministre du commerce signé il y a quelques jours rappelle que la pratique est interdite.
15:29 Quand on a dit livres et autres fournitures scolaires, automatiquement, il faut bien
15:34 comprendre que l'uniforme fait partie des fournitures scolaires qu'il ne faut pas maintenant vendre.
15:41 Même que l'achat, parfois imposé aux parents dans certains établissements scolaires,
15:47 cause de nouvelles dépenses, même subtilement intégrées dans les frais d'inscription.
15:52 Je crois qu'ici c'est un peu moins cher par rapport au niveau de l'établissement.
15:58 Un marché de dupe que l'autorité en charge du commerce au Cameroun sanctionne.
16:03 C'est possible que quelqu'un aille en prison pour cette activité illicite.
16:07 Et l'amende peut aussi aller de 1 million à 5 millions.
16:11 Voilà qui annonce la phase repressive dans les écoles maternelles, primaires, collèges privés.
16:17 Alexandre Thomas Isomba, pourquoi vous vous entêtez à vendre ces choses-là alors que
16:26 la réglementation vous dit stop ?
16:27 Il y a peut-être une politique à plusieurs vitesses.
16:31 Nous sommes des chefs d'établissement respectueux de la réglementation en vigueur dans notre
16:38 pays.
16:39 Il faudrait quand même faire une nuance.
16:42 Nous ne pouvons pas être coupés des confections, de ceux qui payent légalement, normalement,
16:51 les impôts.
16:52 Nous avons quand même des uniformes.
16:55 Nous devons leur appeler le profil de l'uniforme.
16:59 Comment est-ce que cet uniforme doit être confectionné ?
17:03 Ça veut dire qu'il peut exister une relation assez étroite.
17:06 C'est eux ou alors c'est elles les confections qui sont appelées.
17:11 Elles peuvent être très loin des établissements scolaires, mais pour des raisons de facilitation,
17:19 ou bien de facilité, on peut les amener à s'installer plus ou moins proche des établissements
17:25 pour coopération et lieu.
17:26 Mais je voudrais vous dire que les établissements, tout au moins ceux dont j'ai la charge, sont
17:32 complètement éloignés de ces pratiques qui sont réprimées par la réglementation
17:38 en vigueur dans notre pays.
17:40 Vous ne vendez rien à France Fanon ?
17:41 Nous ne vendons rien à France Fanon.
17:43 Il n'y a pas d'étenue vendue à France Fanon, mais les confections peuvent venir les vendre
17:47 à côté.
17:48 Ce n'est pas l'établissement en tant que tel.
17:51 Ce ne sont pas les cousines, les oncles, les neveux du fondateur qui s'installent pour
17:58 faire des business ?
17:59 Ce ne sont pas les cousines, ce ne sont pas les épouses.
18:01 Ce sont tout simplement des confections qui s'installent.
18:04 Et ces confections, avant de leur donner l'autorisation, faudrait-il qu'elles présentent de pâte
18:09 blanche en nous montrant pratiquement toute la documentation, tous les impôts payés,
18:13 comment ça marche.
18:14 Nous ne sommes pas complices, nous respectons la réglementation et nous sommes très stricts
18:20 là-dessus.
18:21 Maintenant, à l'école même, on vous accuse aujourd'hui, quand j'ai dit vous, les responsables
18:28 d'établissement, on vous accuse de tout vendre aujourd'hui dans les écoles et les collèges,
18:33 notamment les places, les notes, les épreuves, etc.
18:37 C'est un phénomène que vous connaissez ?
18:39 C'est un phénomène qui existe.
18:42 Je ne peux pas dire qu'il n'existe pas.
18:44 J'étais étudiant, nous avons vécu ça à l'université, nous vivons ça dans nos
18:48 établissements scolaires.
18:50 Je pense que nous avons quand même des valeurs à préserver, la vertu, la pauvreté.
18:58 Nous sommes sous centre de trois examens officiels.
19:01 Je crois que si nous avons ce mérite-là, cette reconnaissance de la part de l'État,
19:09 c'est parce que nous ne pouvons pas permettre, personnellement, je ne peux tolérer, je ne
19:14 peux tolérer qu'il y ait de vente des notes, que les élèves passent en classe supérieure
19:19 sans qu'il n'ait la note requise.
19:22 Peut-être parce que vous voulez être bien classé au palmarès en fin d'année ?
19:26 On ne peut pas tricher avec l'examen officiel.
19:28 On ne peut pas tricher.
19:29 Il faut que les évaluations se fassent, même de la manière la plus rigoureuse, parce qu'il
19:34 faut procéder à l'annulement des épreuves, il faut les sécuriser, il faut sécuriser
19:42 les épreuves, il faut tout faire.
19:44 Nous, on ne peut pas permettre que les sujets soient à la porte des élèves, ou alors que
19:51 quelques collaborateurs viennent à les mettre à la disposition des élèves.
19:55 C'est une exclusion définitive de l'institution.
19:58 Si une jeune élève de Terminal, par exemple, à Corte, belle, irrésistible, arrive dans
20:05 votre bureau et vous dit "Monsieur le promoteur, permettez-moi de savoir quelles sont les épreuves
20:13 que nous aurons demain, s'il vous plaît", avec le plus beau sourire, vous n'allez pas
20:18 résister et lui donner les épreuves ?
20:20 J'ai parfois la particularité de ne pas facilement garder le sourire.
20:28 Et quand je rentre dans ma salle de classe, dès le premier jour, je suis extrêmement
20:33 raide, extrêmement rigoureux.
20:35 Et mes élèves le savent.
20:37 Il y a plus de 15 ans, plus de 18 ans que j'ai formé des bacheliers, ils le savent.
20:42 Aucun de mes élèves ne peut se permettre d'entrer dans mon bureau pour me présenter
20:49 ou des telles propositions indécentes.
20:50 Ce n'est pas possible.
20:51 Je n'ai jamais eu.
20:52 Au contraire, quand on se voit après, ils sont très contents de me rencontrer, nous
20:57 échangeons.
20:58 "Merci Monsieur pour la formation que vous avez donnée".
21:00 Je ne pense pas que c'est possible, surtout chez moi.
21:03 Dans notre pays, l'école coûte de plus en plus cher alors que le pouvoir d'achat
21:08 des Camerounais reste faible.
21:10 Pourquoi cette inflation du prix de l'école, qu'est-ce qui a changé entre vos périodes
21:16 par exemple, peut-être même les périodes d'avant et aujourd'hui ?
21:19 Tout est devenu cher.
21:20 L'école n'a pas l'exclusivité de la chéreté.
21:25 Tout est cher.
21:26 La vie est chère.
21:27 La vie est chère.
21:28 Aller dans une clinique, c'est cher.
21:31 Aller à l'hôpital, vous allez tout acheter, tout payer.
21:34 Contrairement, aller même dans le public.
21:36 On va vous dire que le public est peut-être gratuit, l'école primaire est gratuite.
21:40 Vous allez constater que le public n'est pas gratuit, même au niveau de l'école
21:44 primaire.
21:45 Et je crois que tout s'enchaîne, tout se tient.
21:49 Si le manuel scolaire coûte cher, si le cahier coûte cher, je crois que l'école
21:55 également va coûter cher.
21:57 Il y a par exemple les cars de transport, le prix du carburant a augmenté.
22:00 C'est un effet d'entraînement, c'est un effet boule de neige.
22:03 Si à un moment donné, les prix augmentent, le transport augmente, nécessairement l'école
22:10 avec.
22:11 Et ce n'est pas toutes les écoles qui sont chères.
22:13 Il y a peut-être certaines qui ont des prix de pensions dithyrambiques, il y a d'autres
22:18 peut-être qui ont des pensions raisonnables.
22:20 Je pense que nous sommes dans la logique des pensions raisonnables.
22:23 Quels sont les critères ?
22:25 Il faut bien payer l'enseignant.
22:27 Nous avons la chance chez nous d'avoir des enseignants d'université qui ont commencé
22:31 avec nous, qui ont été récoltés dans les universités parce que connaissant leur valeur,
22:37 connaissant leur capacité.
22:38 Et nous utilisons pratiquement 90% d'enseignants de lycée qui sont payés à ribut sur angle,
22:44 tout chose qui nous oblige parfois aussi à revoir un peu le coût de l'inscription.
22:50 Quels sont les critères justement sur lesquels vous vous basez, vous les fondateurs, promoteurs,
22:56 et ainsi de suite, pour arrêter le taux de la pension et d'autres prestations scolaires ?
23:03 Je dirais qu'il y a d'abord l'investissement.
23:08 D'abord physiquement, l'établissement doit donner faire à l'œuvre.
23:14 Si l'établissement donne faire à l'œuvre, les salles de classe, le standing, maintenant
23:20 les enseignants, la qualité de l'enseignant, le matériel didactique.
23:24 Nous avons des machines pour la reprographie, nous avons pas mal payant les impôts, nous
23:31 payons la CNPS, tous les enseignants sont permanents, sont engagés à la CNPS, nous
23:37 payons cette CNPS, il y a les impôts.
23:40 Et maintenant, nous pouvons sur la base de tous ces éléments arrêter un coût.
23:48 Les frais d'APE sont l'objet de toutes sortes de combines entre les dirigeants d'établissements,
23:55 y compris publics, et les bureaux d'APE.
23:59 Où va cet argent et pourquoi les taux sont fixés à la tête du client d'un établissement
24:05 à l'autre ?
24:06 Je pense que je voudrais faire une analyse à deux niveaux.
24:11 Si je commence par le public, c'est vrai que je parle directement concerné par le
24:15 public, mais nous vivons ensemble dans la même société.
24:19 Je pense que l'APE a sa place.
24:21 Et puis vous êtes également un ancien fonctionnaire.
24:23 Un ancien fonctionnaire.
24:24 Je crois que l'APE a sa place.
24:25 Pourquoi ? Parce que même si c'est un texte de Mme le ministre, interdit désormais l'emploi
24:34 des anciens vacataires, il fallait les payer.
24:37 Il y a pratiquement dans les lycées de la capitale, les mêmes capitales économiques
24:43 du Cadou, alors on peut utiliser 20% de vacataires.
24:46 Il faut les payer.
24:48 C'est avec l'argent de l'APE.
24:49 Dans les zones rurales, on a 80% de vacataires comme enseignants.
24:53 Je pense que l'APE a toute sa place.
24:56 Maintenant dans le privé, ce n'est pas tout le privé qui exige l'APE.
25:02 Les institutions francophones, par exemple, n'exigent pas l'APE.
25:05 On estime que la pension payée doit supporter tous les engagements.
25:10 Tous les engagements, le paiement des salaires, tout ce qui est quantique.
25:14 Je pense que dans le collège privé, c'est un peu nuancé.
25:18 Même si j'avoue quand même que dans les établissements publics, l'APE a sa place.
25:23 Mais à condition de ne pas en exagérer.
25:26 C'est l'abus, c'est les taux stratosphériques qui dérangent.
25:31 Mais l'APE, quand c'est un montant raisonnable, l'APE a sa place.
25:36 Aujourd'hui, quand on voit les produits de l'école, on a le sentiment qu'on arrive
25:42 trop tard dans un monde trop vieux, selon la formule d'Alfred de Musset.
25:47 Que tout a été déjà bien enseigné par le passé et qu'aujourd'hui la qualité
25:52 n'y est plus vraiment.
25:53 Vous partagez ce sentiment ?
25:55 Oui, nous sommes plutôt nostalgiques du passé.
25:59 La société ancienne avait ses réalités.
26:03 Les gens étaient moins expansifs.
26:05 Les gens étaient moins exubérants.
26:08 Le luxe était plus modeste.
26:11 Aujourd'hui, nous avons une société où on veut tout moderniser.
26:14 Ce sont là les avatars de la modernisation.
26:16 Nous pensons qu'il faut absolument digitaliser.
26:20 Nous pensons qu'il faut absolument utiliser le téléphone portable, Android, etc.
26:27 Cela fait que quand on a revu les programmes, moi je suis nostalgique du passé.
26:32 Je veux le dire.
26:33 Pourquoi ?
26:34 Je me souviens bien de cette discipline, de la langue du français, de l'enseignement
26:41 du français.
26:42 Il y avait des fautes d'orthographe, je crois qu'il y était moins de 2 points, des fautes
26:47 de grammaire et de conjugaison.
26:53 Aujourd'hui, nous avons une approche qu'on appelle la correction orthographique.
27:00 Moi, je vois cet exercice plus souple.
27:02 Quand nous lisons, même aujourd'hui quand nous parlons de l'APC, je voudrais vous dire
27:06 que moi je voudrais exprimer si ma jeune, parce qu'on est moins regardant sur le style,
27:12 on est moins regardant sur la qualité de l'écrit pour privilégier le raisonnement
27:19 de l'élève.
27:20 Je pense que les deux, il faut apprécier le fond et la forme.
27:25 Cela fait qu'aujourd'hui, la conséquence est que les élèves écrivent moins bien
27:28 la langue et le français et l'anglais.
27:31 Nous avons des diplômés.
27:33 Mais nous pensons quand même qu'il y a un avantage avec l'APC parce qu'on permet à
27:38 l'enfant d'être capable par lui-même de se plutôt employer quand c'est possible, de
27:45 pouvoir résoudre lui-même ses problèmes.
27:48 C'est pourquoi on parle d'une approche par compétence.
27:50 C'est la compétence qu'il faut rechercher.
27:52 Mais moi, je voudrais aimer qu'on associe la forme et la compétence.
27:59 Alexandre Toumaissomba, il est souvent curieux de voir les contenus de certains programmes
28:04 et livres même qui s'empressent par exemple de traiter de l'éducation sexuelle, souvent
28:10 de façon précoce par ailleurs, alors même que les élèves ne comprennent pas grand-chose
28:14 à l'histoire du Cameroun, pas davantage à sa géographie.
28:19 De votre point de vue et sur la base de votre expérience, que faut-il changer dans la politique
28:26 des programmes scolaires au Cameroun aujourd'hui ?
28:29 Je voudrais le dire, les pouvoirs publics font beaucoup dans ce sens.
28:35 Quand nous étions à l'école par exemple, le lever d'histoire, je me rappelle, c'était
28:41 la Chine, c'était, c'est pas moi, la première guerre mondiale, même si le Cameroun était
28:45 plus ou moins engagé par la première guerre mondiale et la deuxième guerre mondiale,
28:49 je pense que c'était aussi un peu trop bel-oï.
28:51 Aujourd'hui, nous assistons à une refonte des programmes qui tiennent en compte les
28:56 spécificités camerounaises en termes d'histoire, en termes de géographie, en termes de sexualité,
29:03 en termes de vie commune et de vie pratique, l'éducation civique, on intègre les valeurs
29:10 républicaines à promouvoir.
29:11 Je pense que quelque chose est fait dans ce sens, il ne faut pas dire tout simplement
29:16 que de manière asymptotique, que les pouvoirs publics mettent davantage l'accent pour intégrer
29:23 nos préoccupations, les préoccupations spécifiques à notre pays.
29:27 Comment sont gérées les questions d'eau potable dans vos établissements ?
29:34 En zone rurale, nous sommes…
29:37 Est-ce que les élèves ont accès à l'eau potable, les enseignants également, le personnel,
29:41 ainsi de suite ?
29:42 Oui, nous avons des robinets partout, il y a dans chaque institution scolaire au moins
29:48 quatre points d'eau.
29:49 Eh bien, le ministre de l'eau et de l'énergie a posé cette semaine la première pierre
29:55 d'un projet d'alimentation en eau potable à Garoua Boulaï, c'est à l'est du pays,
30:02 c'est un projet qui est mené en partenariat avec la Chine et qui va augmenter la capacité
30:09 de production et d'alimentation en eau potable dans neuf villes du pays.
30:14 Le récit de Elvis Ngui Mezon, grand reporter, au titre des délibérations du conseil d'administration
30:22 de la CRTV de cette semaine.
30:23 Du beau monde, il y en avait à Garoua Boulaï, ville frontalière avec la Centrafrique, ce
30:32 lundi 28 août 2023.
30:34 Les populations sorties en masse ont salué cette autre grande réalisation du chef de
30:38 l'État qui a autorisé les travaux de construction d'un point d'adduction d'eau potable dans
30:43 la localité.
30:44 La cérémonie qui nous réunit ce jour s'inscrit dans la vision du président de la République,
30:49 son excellence Paul Biya, qui lors de son adresse le 31 décembre 2022, rappelait au
30:56 gouvernement ce qui suit.
30:57 L'accès de nos populations à l'eau potable demeure l'une de mes principales préoccupations.
31:01 Au-delà de nos grandes métropoles, des ouvrages de production ont été réalisés dans certaines
31:08 villes et vont s'étendre à d'autres localités urbaines et urbaines au courant des prochaines
31:13 années.
31:14 La population va vouloir être en santé sur le plan hydrique et nous allions agir sur
31:23 ce plan pour le faire.
31:27 En effet, Garo-Boulaye fait partie des neuf localités retenues au Cameroun pour le projet
31:38 d'alimentation en eau potable de neuf villes, phase 2.
31:41 La deuxième phase concerne les villes de Garoie, Garo-Boulaye, Maroua, Tchang et Yabassi,
31:46 où une production totale de 47 400 mètres cubes d'eau à jour.
31:51 La construction de cinq forages pour un débit jour de 13 000 mètres cubes, cela témoigne
31:59 à suffisance que le chef de l'Etat a un regard particulier sur la ville de Maroua.
32:03 C'est 7 000 mètres cubes d'eau par jour qui devra être produit pour que les populations
32:10 puissent désormais juiller de cette denrée essentielle.
32:13 Bientôt, nos populations auront effectivement de l'eau.
32:16 Les populations de Yabassi disent merci au chef de l'Etat.
32:18 En présence des ministres Gaston Elounde-Essomba de l'Eau et de l'énergie et Joseph Lee
32:23 de la Fonction publique et de la réforme administrative, l'avenir numéro 2 du projet
32:27 d'alimentation en eau potable de neuf villes, phase 2, a été signé par Blaise Oumoussa,
32:32 directeur général de la Camwata et un responsable de l'entreprise adjudicataire chinoise,
32:36 CGQ Group Limited.
32:38 Nous avons développé au sein de Camwata ce qu'on appelle la théorie du cycle complet.
32:42 Maintenant, nous avons besoin de dire à notre partenaire qu'il ne suffit pas seulement
32:46 de produire de l'eau, il faut que l'eau arrive dans les robinets.
32:49 C'est l'une des composantes nouvelles du projet que nous allons développer.
32:54 Et nous entendons avec la coopération chinoise développer au niveau de Douala, Ayato notamment,
33:01 une usine de production de tuyauterie.
33:03 Le but pour nous c'est de renforcer le rendement de distribution pour aller vers ce qu'on
33:08 appelle la responsabilité sociétale de l'Etat.
33:11 Parce qu'en votre bout de compte, n'est qu'un instrument de l'Etat pour permettre
33:14 aux populations d'accéder à une eau de qualité et en quantité.
33:19 Le chef de l'Etat ne discrimine pas.
33:21 Il veut que tous les Camerounais aient accès à l'eau potable.
33:24 Dans ce projet, on concerne tant le milieu urbain, les grandes agglomérations, le milieu
33:30 semi-urbain et le milieu rural.
33:33 Nous sommes donc aujourd'hui à Garobulaï pour démontrer cette ferme volonté du chef
33:39 de l'Etat d'apporter de l'eau à toutes les populations camerounaises.
33:43 Les groupes de danse ont donné de la voix sous les regards admiratifs du gouverneur
33:47 Grégoire Vongo, des responsables de Kamwata et des partenaires chinois pour saluer la
33:51 pose de la première pièce d'un projet d'adduction d'eau potable dont l'inauguration
33:55 est prévue dans trois ans, précisément en août 2026.
33:59 Votre réaction comme homme politique, car je rappelle que vous êtes par ailleurs 1er
34:08 juin au maire de la commune de Yaoundé 4e.
34:11 C'est une fierté de réaliser que le chef de l'Etat prend effectivement en compte
34:17 les problèmes des populations.
34:19 Tout le monde le sait, c'est bien de le rappeler, l'eau c'est la vie.
34:24 Et s'il y a un projet d'une telle importance qui pratiquement concerne tout le pays, sinon
34:32 une très grande partie du pays, pour que les populations aient accès à l'eau, et
34:37 surtout dans les robinets et surtout dans leurs maisons.
34:40 Je pense que c'est tout bénéfice pour la République, c'est tout bénéfice pour
34:44 notre pays.
34:45 Parlons de la violence en milieu scolaire qui est galopante.
34:49 A qui la faute ? Est-ce à ceux qui laissent les élèves traîner n'importe où et avec
34:56 n'importe qui, à n'importe quelle heure ? Est-ce à ceux qui autorisent la construction
35:02 des bars et établissements des loisirs aux environs des campus ou alors à l'école
35:08 et aux familles ?
35:09 C'est la société en tout entier qui en est responsable.
35:12 Il y a aujourd'hui une dynamique appelée la mondialisation.
35:17 Dites-en, le monde est devenu un village planétaire.
35:21 On se livre à toutes les libertés, à toutes les permissivités.
35:26 Voyez-vous, je l'ai dit précédemment, quand vous avez par exemple sur le net tous les
35:35 débordements, on se livre à tout, tout est bon, on s'élève les antivaleurs et je pense
35:41 qu'il y a problème.
35:42 Moi je pense qu'il y a quelque chose à faire.
35:45 Déjà l'État du Cameroun peut s'engager, et je me réjouis de ce que cela commence
35:51 à être fait, de contrôler ce qui peut être envoyé, introduit sur les réseaux sociaux
35:59 pour que nous imposions à cela des éléments plus potables, plus convenables aux valeurs
36:10 morales.
36:11 Il faut commencer par là, il faut que l'État s'y visse.
36:13 Et maintenant au niveau des familles, les parents doivent affronter la réalité, restaurer
36:21 les valeurs et maintenant dans nos établissements scolaires, tout se passe aujourd'hui comme
36:26 si l'enfant d'hier n'avait pas de droit.
36:31 Il faut valoriser les droits de l'enfant, il faut restaurer les droits de l'enfant,
36:36 on a l'impression que nous sommes dans une société du libertinage.
36:40 Il faut que la loi dise son droit, qu'elle est en mode de sa fermeté.
36:45 Aujourd'hui on nous demande par exemple d'admettre les jeunes filles enceintes dans les établissements
36:52 jusqu'à peut-être six mois alors que par le passé, cela n'était pas pour eux, c'était
36:58 interdit.
36:59 Personnellement, moi je peux dire ma jeune parce que quand je vais voir une fille qui
37:03 doit partir du premier étage au troisième, qui doit monter les escaliers, qui peut être
37:08 bousculée en cas d'accident.
37:10 Il y a même une certaine jeune que nous épousons, il y a comme un lycéalier, comme si on a
37:18 engagé les élèves à se livrer à la consommation du sexe.
37:23 Parce que si vous prenez une grossesse, vous attrapez une grossesse en pleine année scolaire,
37:29 j'ai l'impression que ça ne dérange personne.
37:31 L'école, l'institution scolaire n'est pas gênée, les parents même se disent si l'école
37:36 l'autorise, eh bien il faut faire avec.
37:38 Moi je pense qu'il y a peut-être des décisions, je suis peut-être mal placé pour porter
37:42 des jugements de valeur, mais voilà ce que je pense.
37:45 Il faut faire quelque chose pour que l'école soit propre.
37:50 Quand nous sommes dans une école, pour moi c'est un service militaire qui ne dit pas
37:55 son nom, c'est un cadre de formation.
37:57 Je crois que dans une école de formation, on ne peut pas y accéder avec une grossesse.
38:02 Alors pourquoi voulez-vous que l'institution scolaire accepte ce genre, peut-être dit-on
38:09 qu'il ne faudrait pas la dépertution scolaire.
38:12 Mais je crois que s'il faut aller à l'école, il faut vraiment y aller, que les parents
38:16 veuillent assez que l'éducation des enfants soit la meilleure et très bonne pour une
38:21 éducation, pour une formation.
38:23 A propos de propriété, et je parle de propriété morale à un philosophe qui a défendu une
38:30 thèse en philosophie politique, morale et éthique, les scandales de meurtre ne sont
38:38 plus rares dans nos établissements, y compris d'ailleurs à France Fanon, que vous connaissez
38:44 mieux.
38:45 La discipline des élèves et des enseignants est-elle suffisamment encadrée dans notre
38:50 système?
38:51 Je pense que la responsabilité est du personnel.
38:56 Si un enseignant se permet, ou alors se permettait de commettre ses tempères, de faire pression
39:05 à un élève, parce que déjà l'enseignant est une autorité sur l'élève, je crois
39:11 que la loi le rappelle abondamment, si l'enseignant venait à le faire pour obtenir quelque facilité,
39:18 une relation, je ne sais quoi, je pense que la loi doit servir, l'institution doit servir.
39:25 Par le passé, il y a quelques bêbés-galèses, sinon une bêbée-galèse qui s'est permise
39:30 de le faire.
39:31 La loi c'est aussi les promoteurs que vous êtes?
39:33 Oui.
39:34 Et dans quel cas vous servissez?
39:35 Puisque je l'ai exclu, puisque je l'ai mis à la disposition des parents, qui au cas
39:43 échéant pouvaient saisir les juridictions, ça a été presque le cas jusqu'à ce que
39:49 les parties ont entendu, mais je pense que c'est des choses qu'il ne faut pas accepter.
39:55 Les relations comme le concept à la mode au niveau du ministère des enseignements secondaires,
40:03 ce n'est pas des relations coupables, ce n'est pas encourager, c'est aposter et il faut
40:08 combattre.
40:09 Et le mode sexuellement transmissif?
40:10 Pire encore, si cela venait à un autre niveau, quand on est saisi de ce genre d'abomination,
40:18 ce genre de scandale, on sanctionne avec violence et avec même une humiliation certaine pour
40:25 celui qui se permet une telle, ce n'est même pas un pécadille, une telle faute aussi grave.
40:31 Les enseignants se sentent mal aimés dans notre société et se disent traités au rabais.
40:38 Quelles sont les mesures à prendre par l'État et par vous, les privés?
40:45 J'ai l'impression qu'on ne peut pas payer réellement l'enseignant, parce que l'enseignant,
40:51 si le journaliste que vous êtes se plaidait qu'il exerce le plus beau métier du monde,
40:56 moi je dirais que l'enseignant exerce le métier le plus noble du monde, parce que c'est l'enseignant
41:00 qui forme tout le monde, vous journalisant, vous êtes passé par l'aumoule de l'enseignant,
41:06 le médecin est passé par là, et je pense que l'enseignant n'est pas...
41:09 Il y a peut-être les pays, je fais comparaison, en Allemagne, les enseignants sont les meilleurs
41:15 pays, en Corée du Sud, les enseignants sont les meilleurs pays, et localement, à défaut
41:22 de faire peut-être l'homme le meilleur pays, le personnel le meilleur pays, les effectifs
41:26 de la fonction le plus ou le moins payé, l'enseignant doit être bien traité.
41:30 Je peux aussi avouer qu'aujourd'hui, l'État a beaucoup d'engagement, il y a les problèmes
41:39 sécuritaires, il y a les problèmes de développement, on a parlé tantôt de l'eau, il y a les routes
41:46 à construire, l'État est engagé, mais l'État ne perd pas de vue, et d'autant plus que le
41:51 chef d'État, il y a assez récent, avait engagé les ministres en charge pour le traitement
41:58 rapide de ces dossiers, pour la prise en charge de ces enseignants, et je crois que la situation
42:04 s'améliore progressivement, et même dans le privé.
42:08 Il y a trop d'impostures dans l'enseignement privé au Cameroun, chacun veut ouvrir son
42:14 établissement avec des enseignants au niveau souvent approximatif, des locaux parfois inappropriés,
42:22 etc.
42:23 Est-ce que la réglementation est trop poreuse ou trop dure, ou alors vous obtenez le silence
42:30 et les facilités moyennant la circulation de quelques enveloppes épaisses?
42:35 S'il y a une chose qui est très intéressante dans notre pays, et qui fait même la guerre
42:40 dans notre pays, c'est que les textes dans notre pays sont très bons.
42:42 Mais ils ne sont pas respectés?
42:44 C'est le cas de l'oudir.
42:45 Les textes sont très bons, si la réglementation est respectée, si la réglementation est suivie,
42:52 il y a toujours des pratiques pour orthodoxes, on peut acheter ceci, on peut tromper sur
43:00 la superficie, on peut bâcler, on peut même construire initialement une maison d'habitation,
43:08 on la transforme en établissement scolaire.
43:10 Est-ce que par le passé vous avez souvent bénéficié de ces attentions des élites
43:18 quand vous étiez à l'école ou à l'université, qui parfois accompagnent les élèves de la
43:23 communauté à travers une enveloppe ou un paquet minimum contenant des livres et des
43:28 fournitures, etc.
43:29 Ou est-ce que vous-même vous le faites aujourd'hui?
43:32 Je le fais, je le fais en tant qu'homme politique, je le fais parce que si vous arrivez à ma
43:39 17e sous-section B, vous verrez que par le passé, il y a quelques années, j'ai donné,
43:47 j'ai soutenu les familles, j'ai donné des livres, j'ai donné des appuis financiers
43:52 pour qu'on aille ainsi que les enfants à l'école, je le fais.
43:55 Même si personnellement je n'ai pas eu la chance de bénéficier de ce genre d'appuis,
44:01 si une homme de bonne volonté pourrait avoir suffisamment de moyens pour mener à bien
44:08 ce genre d'opération, je pense qu'il faut saluer ce genre d'initiative.
44:12 Il faut donc saluer l'initiative du ministre Ibrahim Talbamala, qui a remis cette semaine
44:21 des prix d'excellence scolaire à 102 jeunes du maillot SAVA dans l'extrême nord, donc
44:28 à la fois des élèves et ceux qui sont admis à l'université.
44:33 Cela permettra aux uns et aux autres d'avoir le sourire en cette période de rentrée.
44:38 Voici le film de cette cérémonie de remise des prix à Mora avec Alain Roger, Gounadjou.
44:47 C'est pour la 23e année que le ministre délégué à la présidence de la République,
44:53 en charge des marchés publics, Ibrahim Talbamala, pose ce geste en faveur de la promotion de
44:58 l'éducation dans le département du maillot SAVA.
45:01 Il s'agit de la remise des kits scolaires et des vélos à 92 meilleurs élèves, élargis
45:08 cette année à la remise des bourses d'études universitaires aux 6 plus jeunes bacheliers,
45:14 ainsi que du matériel informatique.
45:16 Merci pour tout ce qu'ils font pour les jeunes et surtout pour la jeune fille en particulier.
45:22 Je lui dis merci parce que mes parents n'auront plus besoin d'acheter d'autres affaires pour
45:29 l'école.
45:30 Un geste qui, pour le donateur, a pour objectif de créer une émulation entre les apprenants
45:36 et encourager l'éducation de la jeune fille.
45:38 Nous voulions encourager les jeunes à faire l'école parce que l'école c'est l'avenir
45:44 et c'est la raison pour laquelle nous tirons une fierté particulière parce que ça couvre
45:49 tout le département et au-delà de ça également, nous voyons de très très jeunes enfants
45:55 qui sont parmi les meilleurs parce que notre espoir c'est que ces enfants nous remplacent
45:59 un jour.
46:00 Le président de l'Hôtel des villes de Moura a vu la présence des autorités administratives
46:05 traditionnelles et religieuses ainsi que des invités des maques.
46:09 Certains arrivent où vous êtes par pur affairisme pour se faire de l'argent, d'autres par opportunisme
46:16 pour se faire un nom, d'autres encore par pur calcul pour atteindre d'autres fins, par
46:26 exemple des fins politiques.
46:27 Vous, vous appartenez à quelle catégorie ?
46:30 Mon compagnonnage avec la formation, c'est-à-dire l'éducation a commencé pratiquement quand
46:38 j'étais en première année à l'université, ça fait très longtemps, ça fait plus de
46:42 20 ans aujourd'hui.
46:43 Eh bien nous avons commencé par l'école du soir peut-être parce qu'il fallait arrondir
46:50 les angles, les parents étaient très rigoureux, on ne donnait à peine l'argent de poste,
46:56 sinon on n'en avait même pas.
46:57 Et puis on a commencé, ces cours de répétition ont évolué et puis j'ai eu la chance d'être
47:05 fonctionnaire.
47:06 Mon rappel m'a permis d'engager parce que j'étais d'abord locataire, parce que ces
47:13 cours de répétition étaient faits dans un local que mon papa m'avait loué.
47:19 Il avait d'abord refusé au départ et puis il a réalisé que je suis devenu son meilleur
47:25 locataire parce que j'ai payé entièrement son loyer.
47:29 Convaincu de ce que je pouvais faire quelque chose, c'est ainsi qu'il m'a cédé à
47:35 l'Open de terrain.
47:36 Voilà comment mon âme allant et je me suis dit si je suis arrivé à ce niveau, il faut
47:41 peut-être moderniser et étendre l'action.
47:43 C'est comme ça que je me suis permis de le faire.
47:46 Si vous venez dans les institutions fonctionnaires aujourd'hui, vous verrez que les salaires
47:50 sont bien payés et que tout le monde s'y plaît.
47:53 Nous avons quatre groupes scolaires.
47:55 Aucun ancien ne parle.
47:56 Il ne parle que s'il a engagé au niveau de la fonction publique.
47:59 Je ne pense pas que c'est de l'affairisme en tant que tel, même si je ne peux sourigner
48:04 de manière totale, de manière péremptoire quand même.
48:08 Que cela fait vivre son âme.
48:10 Oui, naturellement.
48:11 Que voulez-vous ? Je pense que ceux qui y sont par affairisme, c'est des trucs qui
48:18 se cassent les dents.
48:19 Ceux qui ne payent pas les salaires se cassent les dents.
48:21 Ceux qui ne font pas les résultats ferment.
48:23 Vous pouvez avoir un établissement qui peut partir de 2000 élèves et qui se retrouve
48:28 par exemple à 300.
48:30 C'est parce qu'ils n'ont rien compris de la crédibilité, du processus de crédibilisation
48:36 de l'institutionnel.
48:37 Il faut respecter les enseignants, il faut respecter les parents, il faut être sérieux,
48:42 il faut être professionnel.
48:45 J'ai cru percevoir en lisant votre CV que vous êtes par-dessus tout ou par ailleurs
48:51 président de sous-section RDPC et premier adjoint au maire de la commune de Yaroundi
48:57 4e.
48:58 Est-ce qu'au fond, Alexandre Thomas Esomba, votre ambition et votre rêve de toutes les
49:06 nuits n'est pas de devenir au moins maire du 4e arrondissement, sinon plus ?
49:12 L'ambition est légitime, je pourrais le dire.
49:16 Mais je ne pense pas que je m'emploierais de quelque manière que ce soit à vouloir
49:22 être maire.
49:23 Vous n'y songez pas en vous rasant tous les matins ?
49:25 On ne devient pas maire, si vous voulez parler comme ça, je n'y pense pas quotidiennement.
49:32 Je pense que la politique est une synergie.
49:34 Il faut que vous soyez porté.
49:36 Et si vous sentez que si le peuple estime que vous avez mené un certain nombre de combats
49:42 avec lui, et le peuple peut vous porter, et peut-être dans ce sens-là que vous pouvez
49:48 vous sentir encadré et soutenu par le peuple.
49:53 Je pense que je suis d'abord un militant de base, ou alors un militant à la base,
49:57 parce qu'en faisant de sous-section, on ne peut pas se prévaloir.
49:59 Je ne suis pas le plénipotentiaire du rassemblement démocratique du peuple kamournais.
50:04 Je ne suis pas en haut-gradé, comme si, pour parler ainsi.
50:08 Nous nous contentons de la mobilisation, nous nous contentons de travailler pour soutenir
50:15 l'action du parti.
50:16 Et je peux vous dire que à la 17e sous-section B, même avant la 4e, je n'hésite pas à
50:24 mener quelques actions pour soutenir la population.
50:27 La mairie n'est pas ma priorité.
50:29 C'est le peuple qui doit décider.
50:36 Lorsqu'on est comme vous, titulaire d'un doctorat, ancien fonctionnaire, cadre du parti
50:45 qui est au pouvoir, et à la tête, on va dire, d'un empire du secteur de l'éducation,
50:51 que cherche-t-on encore, et que cherchez-vous exactement ?
50:54 Je suis un éducateur.
50:58 Je m'y plains.
51:00 J'aime la politique.
51:01 Pas forcément pour gravir les échelons et être occupé des postes de responsabilité.
51:07 Je le fais beaucoup plus parce que la politique ratisse l'âge.
51:12 Et vous devez même dire que la politique est une affaire importante.
51:15 Elle peut être laissée aux mains de tout le monde.
51:18 Il faut peut-être que si on peut apporter quelque chose, qu'on s'y investisse.
51:22 C'est pour cela que je suis là pour encadrer le parti.
51:26 Je ne suis pas un rêveur, d'autant plus que ce que je fais.
51:29 J'ai été fonctionnaire, je pouvais me contenter d'y rester.
51:32 L'enseignement, pour moi, est une passion.
51:36 Elle est forte.
51:37 Et je ne suis pas allé en politique.
51:40 On est venu me chercher.
51:41 Et je suis arrivé.
51:43 Je pense que le président Paul Biabil sera encore en soutien.
51:45 Je suis très fier d'être un militant du rassemblement du peuple camembert.
51:49 Ma dernière question.
51:51 Quand vous écoutez le journal au poste national, dans votre bureau, et que vous êtes également
51:58 comme les autres Camerounais, happés par la psychose du vendredi, où les Camerounais
52:06 guettent tout le temps un remaniement du gouvernement, est-ce que vous ne vous dites pas secrètement,
52:13 comme dans la chanson, un jour peut-être, un jour qui sait, je serai l'un des patrons,
52:21 sinon le patron de l'éducation au Cameroun ?
52:25 Je ne suis pas un adepte de la cristallomancie, c'est-à-dire cette science qui, à travers
52:32 la boule du cristal, essaie de visiter, d'essayer de voir, d'écrire l'avenir.
52:40 Je pense que, d'abord modestement, j'ai l'impression que cette option est très éloignée de moi
52:49 pour être une réalité, parce que je suis venu ici pour parler de l'éducation.
52:54 Donc pour l'instant, je préfère parler de l'immédiatité et même de la réalité
53:00 que j'occupe et que je fais actuellement, c'est-à-dire de l'éducation à mon petit
53:05 niveau.
53:06 Il faudrait dire que les institutions de France au nom du bien sont des institutions importantes,
53:10 de qualité, des références sur le plan national et même international, parce que
53:17 nous avons un interne, du côté de quoi Banqui reçoit des pensionnats de l'étranger, du
53:23 Gabon, etc.
53:24 Et aussi, si je l'ai fait en tant qu'encadreur, je dois également le faire en tant que militant
53:31 de base du rassemblement démocratique du peuple cameroonais.
53:35 Et le reste appartient donc au président de la République et à Dieu ?
53:40 Et le reste appartient aux parents qui me font confiance.
53:44 Et le reste appartient aux militants qui me font confiance.
53:47 La personnalité de chef d'État, pour moi, me semble trop noble pour pouvoir en débattre.
53:53 Le chef d'État est trop au perché.
53:55 Moi, je suis un homme d'en bas pour parler comme le professeur Jean Markella.
54:03 Je vous remercie, ça montre que vous avez une très bonne culture.
54:06 Je vous remercie pour l'aide.
54:09 Moi, je suis un homme d'en bas.
54:11 Les autres sont des hommes d'en haut.
54:12 Et je préfère parler, je préfère travailler pour la société d'en bas.
54:17 Pouvez-vous dire un mot, un dernier mot, aux élèves qui reprennent l'école de Meurs,
54:24 peut-être même aussi aux parents et aux enseignants ?
54:27 Oui, les élèves m'appellent généralement le Léviathan.
54:30 C'est-à-dire, pour Hobbes, le Léviathan, pour Hobbes, est comme le Dieu mortel à
54:40 qui nous devons toute protection.
54:43 C'est-à-dire que je suis là pour protéger.
54:47 Je suis le souverain.
54:49 Je protège.
54:50 Je défend l'institution scolaire.
54:51 Ce sont des élèves de France, un homme qui arrive pour blaguer.
54:55 Ils savent à quoi s'en tenir.
54:57 C'est qu'ils sont là pour respecter la discipline et travailler.
55:01 Je suis le souverain pour les protéger.
55:04 Et ils ont ma bénédiction pour la réussite.
55:07 Même les parents le savent.
55:09 Alexandre Thomas Esomba, fondateur des établissements scolaires France Fanon, merci d'être venu
55:15 à Actualité Hebdo et bonne année scolaire.
55:17 Merci.
55:18 Mesdames et messieurs, faites attention à vous et prenons tous grand soin de notre chère
55:24 patrie et de notre terre chérie, le Cameroun.
55:27 Bonsoir.
55:28 Bonsoir.
55:29 Bonsoir.