On fait le bilan de la saison touristique 2023 : Quelles perspectives ?

  • l’année dernière
Les Vraies Voix de l'emploi avec Jérôme Laverny, expert emploi Sud Radio et Francois Fassier, Vice-Président du Groupe La Compagnie des Alpes, Arnaud Pelletier, Directeur des Ressources Humaines Pierre et Vacances, Franck Delvau, Président de la région Ile de France de l’UMIH et Damien DUVAL, directeur général Villages vacances CAP FRANCE
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##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2023-08-29##

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Transcript
00:00 Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
00:03 19h20, les vraies voix de l'emploi.
00:06 Jérôme Lavernie.
00:07 Merci d'être avec nous, merci pour cette reprise.
00:10 On parle emploi, vous savez, tous les mardis avec Philippe David et Jérôme Lavernie.
00:14 Bonsoir Jérôme Lavernie.
00:15 Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe.
00:16 C'était comment cet été ? Studieux ?
00:18 Complètement formidable.
00:20 Rémi André se plaît à répéter le C-section.
00:23 C'est has-been complètement.
00:25 Silence, solitude et voilà, en creuse, ça suffit largement.
00:30 En tout cas, on vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix de l'emploi.
00:33 Jingle, bam !
00:36 Les vraies voix Sud Radio.
00:38 Et au sommaire de cette émission, on va faire un bilan d'activités et des recrutements
00:43 chez la compagnie des Alpes et ses nombreuses filiales.
00:46 A quelques jours de la rentrée, on jette un coup d'œil sur cette saison touristique
00:49 passée sur des gros événements à venir avec la coupe du monde de rugby et les JO 2024.
00:54 Et pour en parler, François Passier sera avec nous, vice-président de la compagnie des Alpes,
00:58 en charge entre autres du parc Astérix, de Futuroscope, Walibi et plus encore,
01:02 en tout cas, on fera un zoom sur cette année de tourisme en France.
01:05 Le groupe Pierre et Vacances, acteur majeur de l'hébergement de tourisme,
01:09 focus sur Pierre et Vacances, comment ont-ils surmonté les défis recrutement en 2022 ?
01:14 Arnaud Pelletier, leur DRH, nous dévoile tout sur les plans d'embauche et d'alternance à venir.
01:18 Et puis la restauration, dans tout cela, on en est où ?
01:20 Eh bien, prochain arrêt, c'est l'UMI.
01:22 Le cœur bâtant de notre hôtellerie et de la restauration,
01:24 on parle recrutement et grands événements avec Franck Delvaux.
01:27 Bonsoir, merci d'être avec nous.
01:29 Big Boss de la région Île-de-France, zoom dans les coulisses de ce secteur.
01:33 Cap-France, réseau de villages de vacances et hôtels-clubs indépendants.
01:36 Pour clore notre panorama, on se dirigera donc vers Cap-France,
01:39 l'étoile monte entre des villages-vacances et hôtels-clubs indépendants.
01:42 Damien Duval, le directeur général, nous dévoilera leurs projets et perspectives de recrutement.
01:46 On vous souhaite la bienvenue dans les vraies voies de l'emploi.
01:52 Jérôme Lavergne, c'est Vraies voies de l'emploi.
01:54 Justement, sur cette rétrospective de ce qui s'est passé cet été,
01:58 Olivia Grégoire, la ministre, a évoqué une saison plutôt bonne,
02:05 des changements, en tout cas chez nos amis touristes.
02:07 Mais il s'agit bien, effectivement, d'inscrire cette édition, de rentrer en écho,
02:12 donc, à la saison touristique aussi de l'année dernière,
02:15 où, si on se rappelle bien, on avait tiré pas mal de sonnets d'alarme
02:19 du point de vue des recrutements, que ce soit des saisonniers ou des permanents.
02:22 Et puis, bien évidemment, un bilan perspective,
02:24 parce que si les questions d'une saison touristique n'est pas tout à fait achevée,
02:27 il faut le rappeler quand même, on a encore des gens qui partent en vacances
02:29 et qui vont y rester durant la saison, et c'est bien heureux.
02:33 Il y a quand même la perspective d'événements qui, quoique sportifs,
02:38 quoique événementiels, vont solliciter un grand nombre des acteurs réunis autour de la table,
02:45 traditionnellement estampillés, touristiques.
02:47 Non, il va bien s'agir d'hébergement, de restauration.
02:50 Donc, avec cette épine dans le pied, notamment de l'emploi, des recrutements, de la formation,
02:55 de l'orientation aussi, de la connaissance des métiers, pas toujours au rendez-vous,
03:00 des difficultés avec lesquelles un certain nombre de candidats,
03:02 aujourd'hui, n'ont plus du tout envie de se frotter, à juste titre ou pas, peu importe.
03:08 Mais, en tout cas, qui pour les employeurs, constitue un enjeu également dans le cadre des recrutements.
03:14 Bref, une émission bien évidemment passionnante,
03:16 ce que Rémi André a complètement devoilé par tout un tas d'annonces catastrophiques, cataclysmiques,
03:23 et comme d'habitude, il est en forme.
03:26 - Bravo, écoutez, la France championne du tourisme se prépare donc, comme on le disait,
03:29 à accueillir de gros événements, la Coupe du monde de rugby et les JO.
03:32 La question, a-t-on surmonté les défis du recrutement de 2022 pour briller en 2023 ou au-delà même ?
03:40 On va en parler avec François Fassier de la compagnie des Alpes,
03:43 et parler de ces parcs emblématiques, domaines de montagne,
03:46 qui, en tout cas, vous allez nous éclairer déjà sur cette saison passée,
03:52 enfin, qui n'est pas tout à fait effacée, puisqu'on est presque en septembre.
03:57 Comment ça s'est passé ? Etats des lieux de cet été ?
04:00 - La saison s'est globalement bien passée.
04:02 Si je regarde l'année complète, on fera une excellente année.
04:06 Une saison, je dirais, plus mitigée, la haute saison,
04:10 et très dépendante de l'impact météorologique.
04:14 Certains de nos sites ont souffert d'une canicule assez longue,
04:17 et de messages plutôt incitants, les gens restaient au frais chez eux.
04:22 On a eu des pluies torrentielles, on a vécu une quinzaine de juillets hivernales.
04:26 Donc tout cela, je dirais, sont des facteurs qui n'incitent pas nos visiteurs, forcément, à venir sur nos sites.
04:32 On voit qu'il y a une forte appétence, parce que le lendemain, quand il fait beau,
04:36 on double nos prévisions de fréquentation.
04:38 Ce n'est pas un sujet d'attractivité, c'est un sujet de contexte,
04:41 mais l'année sera excellente.
04:43 On est bien partis pour. - Et en matière de recrutement ?
04:45 - Alors l'année s'est mieux passée que l'année dernière.
04:48 En revanche, ça a demandé plus d'efforts.
04:51 On a beaucoup travaillé sur nos grilles de rémunération,
04:54 on a anticipé les recrutements,
04:57 on a aussi pondéré ces recrutements, c'est-à-dire que pour un poste,
04:59 on allait recruter 1,10 candidats,
05:02 en imaginant qu'il y aurait de la perte en ligne.
05:05 - Des abondants de poste, parce qu'on en parle beaucoup ?
05:08 - Oui, des gens qui ne viennent plus du jour au lendemain,
05:11 ou des collaborateurs qui, après deux ou trois jours,
05:15 n'ont pas les critères permettant de rester en poste dans nos entreprises,
05:20 puisqu'on a aussi eu plus de difficultés à recruter des gens qualifiés,
05:24 surtout dans les métiers de la restauration, dans les métiers techniques,
05:26 ce qui nous a amenés à recruter des gens moins qualifiés,
05:29 alors qu'on a pu recruter et former,
05:32 mais sur le lot, on a aussi malheureusement des gens
05:35 qui n'ont pas répondu au profil de poste,
05:39 et puis, on l'a annoncé le mois dernier,
05:42 on met en place un plan d'actionnariat global pour l'ensemble de nos salariés,
05:47 avec là aussi l'enjeu de pouvoir faire revenir,
05:51 fidéliser nos collaborateurs, qu'ils soient saisonniers ou qu'ils soient permanents,
05:55 puisqu'aujourd'hui on a à peu près 50% de nos salariés
05:58 qui reviennent d'une saison sur l'autre,
05:59 et on souhaite vraiment augmenter ce mouvement.
06:02 - Avec Philippe, on veut bien être actionnaire,
06:04 mais on ne peut pas travailler chez vous, parce qu'on a un métier déjà.
06:06 - Si on nous offre des actions, on est partant,
06:08 avec ceci, il n'y a aucun problème !
06:10 Justement, François Fassier,
06:12 on a souvent parlé des a priori qu'il y avait sur les métiers du tourisme,
06:16 est-ce que ça a un peu changé ?
06:18 - Alors ça change, et puis à nous aussi,
06:20 on est dans cette obligation de revoir la façon dont on travaille,
06:24 dont on est organisé aujourd'hui.
06:26 On a par exemple mis en avant de la semaine de 4 jours,
06:30 de façon à éviter...
06:32 On a aussi des problèmes d'accessibilité sur nos sites,
06:35 un parc à sélection n'est par exemple accessible que par l'autoroute
06:37 ou par des moyens de transport qu'on met à disposition.
06:39 Si l'on veut rendre aussi le poste plus attractif,
06:43 il faut aussi se mettre à la place de ces collaborateurs
06:47 qui ont des difficultés à se rendre chez nous,
06:49 donc on essaye de limiter le nombre de jours travaillés,
06:51 et ça s'organise plutôt assez bien.
06:54 On passe beaucoup plus de temps à la formation de nos collaborateurs,
07:00 et je dirais, on leur donne aussi,
07:05 c'est un point clé, de la visibilité,
07:07 c'est-à-dire qu'avant la fin de la saison,
07:09 on se projette déjà sur la saison d'après
07:11 de façon à signer un contrat de pré-embauche pour la saison.
07:15 Essayer de capter au maximum nos salariés.
07:18 - Oui c'est ça, Jérôme Lavergne, on voit que le recrutement évolue très rapidement.
07:24 Et avec les recrutements, les entreprises.
07:26 C'est-à-dire combien les informations qu'on voit planer ces derniers jours
07:29 sur les difficultés au recrutement émanant notamment des pouvoirs publics,
07:32 il s'agit pas ici de...
07:34 émanant des pouvoirs publics consistant à dire
07:36 qu'il faut que les entreprises fassent des efforts,
07:38 notamment sur la rémunération,
07:40 notamment sur les conditions de travail,
07:43 force est de constater que les entreprises
07:45 n'ont pas attendu quelque prérogative que ce soit
07:47 pour engager ces changements,
07:49 toutes ces modifications
07:53 qui permettent d'améliorer les conditions de travail
07:55 y compris en termes de temps de travail,
07:57 dans les horaires, etc.
07:59 C'est donc bien que l'enjeu il est ailleurs.
08:01 Il est ailleurs et on ferait bien de s'en préoccuper très rapidement
08:04 parce qu'encore une fois, les événements dont on a parlé
08:06 vont décupler les besoins de recrutement
08:08 et moi je suis très inquiet.
08:10 Et que cette image, elle consiste non pas tant seulement à dire
08:13 travailler dans le tourisme c'est très chouette,
08:15 les conditions etc.
08:17 Elle consiste aussi à inscrire un travail saisonnier, touristique,
08:20 un travail quel qu'il soit,
08:22 en termes de service, de façon plus longue
08:24 et au long cours,
08:26 dans le cadre d'une construction de carrière.
08:28 Le métier du service a très mauvaise image,
08:30 notamment chez les jeunes,
08:32 parce qu'ils pensent que service,
08:34 c'est être au service.
08:36 On peut très bien l'inscrire dans une relation clientèle
08:38 qui va, elle,
08:40 permettre de pouvoir construire
08:42 au long cours quelque chose qui peut-être
08:44 sortira du champ de la restauration.
08:46 C'est de ce genre de message-là dont on a besoin.
08:48 Pas de leçon de morale,
08:50 mon petit doigt me dit que personne n'est bien placé pour les donner.
08:53 François Fassier, ça veut dire qu'il faut fidéliser ses clients
08:55 et fidéliser ses équipes.
08:57 C'est exactement la même chose.
08:59 Globalement, on fait tous
09:01 beaucoup d'efforts pour attirer nos clients
09:03 et les faire venir en grand nombre.
09:05 Il faut globalement faire
09:07 les mêmes efforts pour faire venir nos salariés.
09:09 C'est-à-dire que les canaux
09:11 de communication qu'on négligeait pour nos collaborateurs,
09:13 les réseaux sociaux,
09:15 le marketing de l'offre,
09:17 il faut qu'on les mette en place.
09:19 Il faut donner envie, on en parlait dans l'antichambre
09:21 du studio. Aujourd'hui,
09:23 il faut se rendre plus
09:25 attractif que son compétiteur si l'on veut
09:27 accueillir nos salariés.
09:29 Il faut se remettre en question.
09:31 C'est ce qu'on fait avec Philippe David. Nous, ça ne fonctionne pas beaucoup.
09:33 Dans un instant,
09:35 le groupe Pierre et Vacances, acteur majeur
09:37 de l'hébergement de touristes, parce que ça fait
09:39 aussi forcément sens
09:41 quand on entend ce que vous disiez, monsieur Fassier.
09:43 Tout le monde se remet un petit peu
09:45 sur le champ de bataille
09:47 en essayant d'améliorer les choses.
09:49 Et eux, ils ont fait un travail aussi exceptionnel. On en parle dans un instant.
09:51 Restez avec nous. 0826
09:53 300 300. Vous pouvez bien entendu venir discuter
09:55 avec nous, avec Jérôme Lavernie, notre expert
09:57 en emploi. Restez avec
09:59 nous. On est ensemble jusqu'à 20h.
10:01 Jérôme Lavernie, notre expert
10:03 emploi. Et je peux vous assurer
10:05 qu'il travaille, Jérôme Lavernie.
10:07 C'est peut-être le seul qui travaille de cette émission.
10:09 C'est bien de le dire.
10:11 En tout cas, on parle emploi dans cette émission
10:13 tous les mardis soirées. On a ravi de le retrouver
10:15 et de retrouver en tout cas des entreprises
10:17 qui s'engagent dans le recrutement,
10:19 dans le changement
10:21 de société, de l'interne
10:23 justement, de gérer cette nouvelle
10:25 façon de gérer des clients, mais aussi de gérer
10:27 son portefeuille
10:29 d'équipe. Et on va en parler
10:31 avec le groupe Pierre et Vacances, acteur majeur de
10:33 l'hébergement du tourisme. Arnaud Pellissier
10:35 est avec nous. Bonsoir, merci d'être avec nous.
10:37 Vous êtes DRH. Vous allez nous dire
10:39 tout sur l'alternance, sur les
10:41 embauches. Est-ce que
10:43 ça veut dire que vous êtes aujourd'hui
10:45 en phase de recrutement encore
10:47 massif par rapport à cette saison ?
10:49 Alors, sur l'été, on a finalisé
10:51 tous nos recrutements. A plus de 90
10:53 voire 95%, les postes étaient pourvus
10:55 début juillet. D'accord.
10:57 On a cette chance d'avoir
10:59 certains atouts, je pense que d'autres n'ont pas.
11:01 Au-delà d'avoir
11:03 plus de 150 résidences
11:05 en France, on a la possibilité
11:07 contrairement à d'autres, de pouvoir héberger nos saisonniers.
11:09 Et notamment,
11:11 l'été, c'est un véritable
11:13 atout. Encore plus l'hiver,
11:15 quand on est dans des stations de ski qui peuvent être
11:17 éloignées en termes d'accessibilité
11:19 aux moyens d'hébergement classique.
11:21 Et un choix géographique aussi peut-être.
11:23 Ce qui peut être intéressant.
11:25 Exactement. Ce qui nous permet, pour des
11:27 candidats qui viendraient des
11:29 quatre coins de la France, de pouvoir
11:31 trouver un poste à nos côtés pendant
11:33 l'été. Si on parle de la saison estivale,
11:35 c'est plus de 1200 saisonniers qu'on a
11:37 finalement accueillis pendant deux mois.
11:39 Et ça pose si une vraie
11:41 force pour nous et un véritable
11:43 enjeu. Donc il nous a fallu
11:45 penser, on va dire, différemment le process
11:47 de recrutement, innover post-
11:49 Covid. Donc on a notamment
11:51 pour la deuxième année communiqué,
11:53 c'est une réalité pour nos salariés
11:55 qui en bénéficient, ben ils bénéficient concrètement
11:57 de quoi ? Après l'effort, le réconfort.
11:59 Et bien concrètement, on leur offre
12:01 une semaine de vacances pour eux
12:03 et le cas échéant, une personne de leur
12:05 choix ou en famille. En intersaison,
12:07 ils peuvent venir gratuitement
12:09 dans l'une de nos résidences et profiter
12:11 finalement de cette expérience.
12:13 Donc ça participe du plus et c'est la façon
12:15 dont on a souhaité repenser un petit
12:17 peu les choses il y a maintenant un peu plus d'un an.
12:19 - Vous êtes un très gros groupe puisque vous êtes
12:21 Outre-Pierre et Vacances, Center Park, les marques
12:23 Maéva et Adagio.
12:25 Est-ce que les profils que vous recherchez sont les mêmes
12:27 dans toutes les enseignes ou est-ce qu'il y a des petits
12:29 distinguos ? - Alors il y a des petits distinguos.
12:31 Alors je parlerai pas au nom
12:33 de mes collègues DRH, des
12:35 marques que vous avez citées au sein du groupe.
12:37 Malgré tout, on a quand même un ADN
12:39 commun, des valeurs communes au sein du
12:41 groupe et on va rechercher
12:43 des personnes qui vont avoir une appétence
12:45 pour justement la relation client, une
12:47 forme d'aisance relationnelle. Qu'il
12:49 s'agisse pour certains, ils sont
12:51 près de 6 sur 10, à revenir
12:53 plus loin d'une saison à l'autre. Alors
12:55 pouvant être été puis hiver
12:57 ou bien hiver et puis la saison
12:59 d'hiver suivante, comme effectivement
13:01 des personnes pour qui c'est le premier job
13:03 et qu'on est ravis d'accueillir
13:05 ce qui a été le cas, je pense notamment
13:07 j'ai eu la chance de pouvoir aller saluer
13:09 nos équipes sur le terrain au moment du lancement
13:11 de la saison estivale.
13:13 Je pense notamment aux Arcs ou bien encore
13:15 aux Ménuires et Méribelles. Et bien on
13:17 avait des étudiants pour qui c'était le premier job
13:19 donc un petit peu timide dans les premiers
13:21 contacts mais qu'on a su accompagner
13:23 et pour qui c'est une véritable expérience professionnelle
13:25 qui compte pour eux désormais.
13:27 - Et la formation dans tout ça ? Parce qu'il y a la formation
13:29 sur l'expérience au quotidien
13:32 mais aussi une formation pour pouvoir évoluer
13:34 aussi peut-être dans le groupe ? - Exactement.
13:36 C'est exactement ça. Vous voyez,
13:38 j'étais en train de finaliser la communication
13:40 en interne à destination
13:42 de nos collaborateurs qui sont en saison à nos côtés
13:44 et pour qui l'expérience professionnelle va
13:46 s'achever dans quelques jours ou quelques semaines.
13:48 L'idée c'est de lancer au travers de ce que nous
13:50 on appelle l'APV pour Pierre et Vacances Académie
13:52 et bien leur opportunité
13:54 de poursuivre leur expérience à nos côtés.
13:56 Parce que dans certains cas, c'est vrai que c'est
13:58 une opportunité nouvelle pour eux
14:00 en devenant chef de réception
14:02 à nos côtés, en devenant par exemple
14:04 aussi gouvernant. Donc on va les former
14:06 pendant plusieurs semaines.
14:08 Donc là il y a un appel à candidature qui a été lancé
14:10 ils sont près d'une dizaine déjà à avoir répondu
14:12 et l'idée c'est qu'on les accompagne
14:14 dans cette démarche, donc une véritable action de formation
14:16 en interne. - Jérôme Lavergne du Ré, je lui reparle.
14:18 - Oui tout à fait. Arnaud Pelletier
14:20 fait référence au métier de gouvernant, je suis persuadé
14:22 que ce soit un métier qui soit
14:24 fondamentalement très connu.
14:26 Donc on a encore dans ce secteur
14:28 des métiers qui évidemment
14:30 figurent à l'esprit de tout le monde
14:32 et puis des métiers qui méritent d'être connus
14:34 car ce sont des métiers très évolutifs
14:36 qui peuvent
14:38 supposer une évolution verticale
14:40 c'est-à-dire au sein de votre propre groupe
14:42 mais aussi horizontale vers d'autres secteurs
14:44 et ça c'est malheureux
14:46 parce que véritablement
14:48 ce serait très bien. Encore une fois
14:50 pas de leçon de morale à admonester
14:52 aux employés en espèce, on voit vos efforts
14:54 par rapport
14:56 aux offres que vous faites de séjour gratuit
14:58 c'est donc bien dans l'image
15:00 qu'il faut travailler mais en travaillant
15:02 cette image au long cours
15:04 en permettant aussi de comprendre
15:06 à certains étudiants que travailler au sein de vos équipes
15:08 et bien c'est se frotter
15:10 avec des secteurs peut-être très différents
15:12 et aux antipodes de celui
15:14 auquel ils se promettent par le biais de leurs études
15:16 mais justement voir des gens différents
15:18 voir des secteurs différents et rappelez aussi que
15:20 tous les métiers touristiques ne sont pas touristiques
15:22 vous avez des chargés de communication, vous avez des RH
15:24 vous avez des contrôleurs de gestion
15:26 vous avez des logisticiens
15:28 et peut-être que pour nos alternants
15:30 puisqu'il est question d'alternance là au mois de septembre
15:32 il serait précieux d'y songer pour aller
15:34 y chercher des postes
15:36 précisément en apprentissage.
15:38 La formation
15:40 justement du service
15:42 on dit toujours c'est une très très bonne formation
15:44 parce que quand vous avez fait du service
15:46 derrière vous savez faire beaucoup de choses généralement.
15:48 C'est exactement ça alors
15:50 au-delà de ce que j'évoquais il y a aussi
15:52 pour nos équipes permanentes
15:54 parce que ça aussi c'est un enjeu pour nous
15:56 il y a à tirer de nouveaux talents mais aussi capitaliser
15:58 pour nos ressources actuelles
16:00 donc nous on a lancé un programme de formation
16:02 qui s'appelle "Manageons la réussite de nos équipes"
16:04 donc j'ai cette chance d'avoir
16:06 trois sessions finalement
16:08 qui débutent là les 12 et 13 septembre prochains
16:10 j'aurai le plaisir d'accueillir
16:12 nos managers opérationnels
16:14 nos directeurs de site, nos directeurs de zone
16:16 vous l'avez cité aussi nos managers qui travaillent
16:18 sur différents métiers au niveau du siège
16:20 donc l'idée c'est aussi de leur donner
16:22 toutes les compétences de main pour être en capacité
16:24 de grandir à nos côtés, de former
16:26 aussi et de transmettre leur savoir
16:28 à nos futurs collaborateurs
16:30 qui nous rejoindront donc c'est vraiment ça
16:32 les enjeux
16:34 juste aussi c'est vrai que
16:36 tout ceci et ça passe
16:38 par aussi si on veut
16:40 fidéliser nos collaborateurs et notamment les saisonniers
16:42 de penser les choses
16:44 différemment. Donc nous on a fait un test
16:46 avec une solution digitale
16:48 on s'est dit voyons comment on peut
16:50 tester les choses, innover
16:52 et on s'est aperçu qu'en fait
16:54 rien ne valait le contact humain
16:56 rien ne vaut le petit appel qui va
16:58 bien au beau moment
17:00 comment se passe ta saison, est-ce que tu veux continuer
17:02 à nos côtés, comment tu te projettes
17:04 en quoi le casier
17:06 Chui en nous, on peut t'accompagner dans ton projet
17:08 ce qui nous a permis
17:10 ce qu'on appelle avoir du sens, ce que tout le monde
17:12 cherche aujourd'hui. C'est exactement ça
17:14 donc j'en profite d'être là parce qu'on recherche
17:16 justement un community manager
17:18 RH, quelqu'un qui va venir
17:20 renforcer nos équipes pour justement
17:22 animer cette communauté
17:24 créer du lien, créer des supports
17:26 C'est quoi la fiche de poste ?
17:28 Je l'ai prise avec moi, figurez-vous !
17:30 Je vous espérais que vous puissiez me donner la parole
17:32 quelqu'un qui va créer, animer et faire vivre
17:34 en interne la communauté des saisonniers
17:36 je le disais, attirer des candidats
17:38 Aurore, notre spécialiste, tu ne peux pas
17:40 vous quitter, pour que la chose soit claire
17:42 Merci Aurore
17:44 Attirer des candidats pour les saisons été-hiver
17:46 répondre aux sollicitations
17:48 des candidats sur nos réseaux sociaux
17:50 ou bien encore produire des contenus pertinents
17:52 permettant d'engager la communauté, des articles
17:54 des témoignages, différents supports
17:56 Faut être malin !
17:58 Autant dire un poste passionnant quand même
18:00 Et la rémunération c'est combien ?
18:02 Entre quoi et quoi ?
18:04 Concrètement, si on est sur une gratification
18:06 Non mais c'est important, vous avez raison
18:08 On est plus que ce que la loi prévoit
18:10 puisque si on est sur une gratification de stage
18:12 ça prévoit en gros 4 euros de l'heure
18:14 vous faites 151 en assistant
18:16 Nous on est sur une rémunération à 1 200 euros
18:18 si c'est un stage
18:20 je parle d'une rémunération à la gratification mensuelle
18:22 Si on est sur une alternance
18:24 ça va dépendre, vous l'aurez compris
18:26 du titôme préparé, de l'âge de l'alternant
18:28 1 200 euros pour un stage c'est vachement bien
18:30 Oui c'est bien
18:32 Est-ce que quelque part, c'est un mot anglais
18:34 que j'aime pas trop, mais est-ce que quelque part
18:36 c'est pas l'archétype du "care"
18:38 ce que vous faites, c'est-à-dire le soin des salariés
18:40 C'est ça, et ça rejoint ce que disait François Fassier
18:42 il y a quelques minutes pour la compagnie des Alpes
18:44 et aujourd'hui cette nécessité
18:46 pour ne pas dire cette obligation
18:48 de prendre soin, c'est vraiment ça
18:50 et ça passe par ce type de démarche
18:52 On parle de beaucoup de problèmes
18:54 de communication en lien avec l'emploi
18:56 il y a eu une petite hésitation
18:58 du point de vue de la rémunération
19:00 est-ce que c'est problématique
19:02 en tant que RH de parler salaire en France ?
19:04 Non parce que
19:06 c'est pas un problème en tant que tel
19:08 je comprends, si ce n'est que vous voyez
19:10 si on était sur un emploi permanent
19:12 il faut prendre en compte d'autres éléments
19:14 c'est-à-dire concrètement, on a un 13ème mois
19:16 on va bénéficier d'une mucale de groupe
19:18 obligatoire avec quand même une couverture
19:20 en termes de frais de santé non négligeables
19:22 de l'hébergement, vous l'avez cité
19:24 il peut y avoir d'autres avantages
19:26 donc c'est pas que je sois réticent à le faire
19:28 c'est que d'un coup ça peut être perçu
19:30 comme étant peut-être pas significatif
19:32 pour vos auditeurs et pour autant
19:34 malgré tout être attractif
19:36 je suis un petit peu embarrassée par rapport à ce type de questions
19:38 Vous avez raison de rappeler
19:40 les avantages nombreux
19:42 qui viennent en plus
19:44 je parlais plus d'une manière générale
19:46 en termes de ressources humaines, est-ce qu'il n'y a pas un problème
19:48 de communication du point de vue des rémunérations
19:50 là pour le coup venant des entreprises
19:52 et peut-être un manque de clarté
19:54 dans cette perspective-là, pas vous
19:56 en particulier, mais de manière générale en France
19:58 Alors c'est difficile de répondre au nom de
20:00 tous les professionnels des ressources humaines
20:02 après moi ce que je peux vous dire
20:04 c'est que ce qu'il s'agisse de
20:06 Center Parcs ou de Pierre et Vacances
20:08 puisque j'ai évolué au sein de ces deux
20:10 marques au sein du groupe
20:12 on communique ouvertement
20:14 sur nos niveaux de rémunération
20:16 et suffisamment sur Indeed, vous verrez
20:18 on communique sur nos fourchettes de rémunération
20:20 Je vais vous aider parce que ça va être la pub, ça va vous sauver la vie
20:22 Dans un instant
20:24 la restauration dans tout cela
20:26 et on partira en Ile-de-France
20:28 avec Lumie, vous savez c'est l'hôtellerie
20:30 la restauration
20:32 formidable que nous on soutient
20:34 depuis longtemps, ça a été compliqué ces derniers mois
20:36 et on fera un petit point dans un instant
20:38 Et on va vous donner
20:40 l'occasion en tout cas, peut-être, de rentrer
20:42 dans des groupes assez
20:44 extraordinaires qu'on aime beaucoup et c'est vrai qu'on les a reçus
20:46 mais en tout cas la Compagnie des Alpes par exemple
20:48 on en a parlé il y a quelques instants
20:50 en charge du Parc Astérix
20:52 Futuroscope, ou à Libye par exemple
20:54 on a aussi Pierre et Vacances
20:56 vous avez certainement à un moment donné
20:58 pris une chambre ou un appartement
21:00 avec Pierre et Vacances
21:02 et puis vous vous êtes certainement allé dans un restaurant
21:04 dans un hôtel en Ile-de-France
21:06 parce que oui en Ile-de-France on peut aussi partir
21:08 en vacances, c'est Lumie
21:10 et avec nous pour en parler, Franck Delvaux
21:12 est avec nous, bonsoir, merci d'être avec nous
21:14 c'est vrai qu'on a toujours tendance à croire
21:16 que les vacances ça se passe ailleurs
21:18 mais ça se passe aussi en Ile-de-France
21:20 avec une hôtellerie
21:22 et en tout cas
21:24 une restauration qui a beaucoup souffert
21:26 ces dernières années si je puis dire
21:28 depuis le Covid
21:30 et là ça redémarre aujourd'hui si on peut faire
21:32 un bilan de cette année
21:34 qui est presque la plus normale depuis
21:36 quelques temps. - Oui tout à fait
21:38 il faut se souvenir que l'année 2019
21:40 avait été l'année record puisqu'il y avait eu
21:42 plus de 50 millions de touristes à Paris-Ile-de-France
21:44 44 millions en
21:46 2022 et cette année
21:48 on devrait revenir avec la Coupe du Monde de rugby
21:50 qui va être un événement exceptionnel, on devrait
21:52 revenir vers les 50 millions de touristes à Paris-Ile-de-France
21:54 on a eu la chance d'avoir
21:56 beaucoup de touristes à Paris cet été
21:58 beaucoup de nord-américains
22:00 canadiens, états-unis
22:02 qui ont un taux de change très intéressant mais aussi
22:04 Amérique du Sud, beaucoup aussi
22:06 d'européens qui avaient
22:08 remis leur séjour suite au Covid
22:10 et qui ont concrétisé leur séjour
22:12 les espagnols étaient en nombre
22:14 mais aussi le retour des asiatiques et notamment
22:16 des chinois, alors ça démarre
22:18 doucement mais ça revient
22:20 et on sait que chez les chinois
22:22 dans ceux qui voyagent ils ont
22:24 40% ont une appétence
22:26 pour venir visiter Paris. - Vous avez parlé de la
22:28 Coupe du Monde de rugby, ce sera bien sûr
22:30 sur Sud Radio, ça commence dans 10 jours
22:32 exactement. - Faut le souligner.
22:34 - Et puis allez les bleus, c'est fait
22:36 est-ce que certains disent
22:38 qu'il y a encore des difficultés de recrutement
22:40 notamment pour faire face à
22:42 l'afflux de supporters des différents
22:44 pays engagés lors de la Coupe du Monde
22:46 c'est vrai ou est-ce de l'info ou est-ce de l'intox ?
22:48 - Alors vous savez le recrutement à Paris-Ile-de-France
22:50 alors nous on n'embauche pas
22:52 de saisonniers sur Paris
22:54 on a moins de problèmes de logement puisque
22:56 on a eu la chance d'avoir beaucoup d'étudiants à Paris
22:58 et beaucoup d'étudiants travaillent
23:00 dans nos affaires. Mais
23:02 avant de venir, je regardais la une
23:04 du journal de notre profession
23:06 qui s'appelle l'hôtellerie
23:08 la une d'il y a 20 ans.
23:10 La une d'il y a 20 ans, avant la saison c'était quoi ?
23:12 C'était "Oh là là, c'est la fin
23:14 on n'a plus personne pour travailler en hôtellerie
23:16 et restauration, il n'y a pas de saisonnier comment on fait ?"
23:18 C'était il y a 20 ans.
23:20 - Donc on se plaint.
23:22 Est-ce qu'il faut une qualité de service
23:24 très très "up up"
23:26 comme vous parlez de tous ces clients
23:28 qui arrivent de l'étranger, qui ont des moyens
23:30 et qui demandent en retour d'avoir
23:32 une qualité de service, est-ce que ça change
23:34 ces particuliers en Ile-de-France ?
23:36 - Alors nous dans nos métiers
23:38 il y a quelque part le savoir-être
23:40 c'est ce qu'on recherche
23:42 et après le savoir-faire.
23:44 Le savoir-faire on l'a toujours appris à nos équipes
23:46 et on continuera, on le faisait il y a 20 ans
23:48 et on continuera sûrement à le faire
23:50 d'autres dans 20 ans.
23:52 Donc c'est ça qui est important, si on a quelqu'un
23:54 qui a le savoir-être, le savoir-faire
23:56 on sait l'apprendre. Et puis je voulais souligner
23:58 tout à l'heure, vous avez dit quelque chose de
24:00 très important, mais on ne le dit pas assez dans nos métiers
24:02 c'est l'échelle sociale.
24:04 Il faut rappeler que dans nos métiers
24:06 beaucoup ont commencé en salle, comique salle
24:08 et puis chef de rang, et puis aujourd'hui
24:10 sont directeur d'une brasserie
24:12 ou maître d'hôtel dans un établissement
24:14 gastronomique. En hôtellerie c'est pareil
24:16 en cuisine c'est pareil, beaucoup ont commencé
24:18 comique cuisine, aujourd'hui sont chef de cuisine.
24:20 C'est important de le dire à vos auditeurs
24:22 attention, dans notre métier
24:24 on peut progresser, si on a envie
24:26 on va progresser, et l'échelle sociale
24:28 fonctionne en hôtellerie et restauration.
24:30 - Jérôme Levergne, puisque Arnaud Pelletier voudra dire un mot
24:32 a priori.
24:34 - Puisqu'il a été question du
24:36 Covid, le Covid a
24:38 permis de s'apercevoir qu'on ne produisait plus
24:40 de l'aspirine en France, qu'on ne
24:42 savait pas produire des masques
24:44 et pour autant il faut rappeler ce soir
24:46 que la France est la première destination
24:48 touristique, et donc l'enjeu
24:50 est relativement majeur.
24:52 Pour autant
24:54 moi je profite de l'occasion
24:56 pour pousser un petit coup de gueule, et notamment sur la
24:58 restauration.
25:00 Puisqu'il est question aussi d'inscrire l'émission
25:02 d'aujourd'hui dans la perspective de ces grands
25:04 événements qui se profilent dans 10 jours
25:06 ou l'année prochaine, ou encore une fois
25:08 et bien énième coup de gueule sur ce site
25:10 emploi2024.org
25:12 qui a été mis en place
25:14 pour accompagner
25:16 les recrutements, on parle de recrutement
25:18 ce soir, dans le cadre des J.O.
25:20 notamment, où lorsque l'on consulte
25:22 la première annonce serveur
25:24 sur le site, et bien on s'aperçoit
25:26 qu'il est question d'un restaurant
25:28 frontalier de l'Allemagne, où je
25:30 ne pense pas qu'il va y avoir beaucoup, beaucoup d'épreuves.
25:32 C'est du grand n'importe quoi, c'est du vent,
25:34 c'est complètement dingue
25:36 que ce premier secteur, enfin un des
25:38 secteurs les plus importants de l'économie française
25:40 ne soit pas accompagné au diapason de ce qu'il mérite
25:42 et du volume des recrutements
25:44 parce qu'encore une fois, insistons, et pour nos auditeurs
25:46 c'est très précieux de faire un passage en restauration
25:48 en hôtellerie, parce que ça laisse présager
25:50 une belle carrière parfois derrière.
25:52 - François Salessier voulait réagir de la compagnie des Alpes.
25:54 - Je voulais rebondir sur les propos précédents
25:58 quand on voit aujourd'hui
26:00 comment sont composées nos organisations
26:02 et
26:04 comment
26:06 aujourd'hui est constitué
26:08 le management de nos entreprises.
26:10 On va dire que 80% des gens qui
26:12 aujourd'hui composent les directions de nos entreprises
26:14 sont des gens qui ont démarré à un moment ou à un autre
26:16 en tant qu'opérateurs,
26:18 comique cuisine, et qui ont au fil des ans
26:20 acquis des compétences
26:22 et ce sont des compétences qu'on acquiert
26:24 sur le terrain, diriger une entité
26:26 opérationnelle, manager des équipes
26:28 d'accueil, gérer des
26:30 installations comme des attractions.
26:32 On ne la prend pas à l'école, on la prend sur le terrain.
26:34 Et 80% de nos
26:36 chaînes manageriales sont issues du terrain.
26:38 Ce sont des gens qui ont commencé comme saisonniers.
26:40 Oui, c'est important de le rappeler.
26:42 - Précisément, on parle de problèmes de recrutement, mais est-ce que
26:44 tous les quatre, vous avez
26:46 beaucoup de collaborateurs qui précisément
26:48 restent 20-30 ans
26:50 au sein de vos équipes ?
26:52 - Sur les salariés permanents,
26:54 aujourd'hui, on a très très peu
26:56 de turnover. Très très peu.
26:58 Les gens restent, et ce sont des métiers
27:00 passions. Là aussi, il faut le rappeler,
27:02 quand on rentre dans ces métiers,
27:04 ce sont des gens qui sont passionnés.
27:06 Et du coup, on a assez peu
27:08 de turnover. - Je rejoins ce que dit François,
27:10 si vous me permettez. - Je vous en prie.
27:12 - Il y a un véritable attachement.
27:14 Quelquefois, c'est même,
27:16 au-delà même,
27:18 peut-être pour vous de la Compagnie des Alpes,
27:20 ça va être peut-être sur un site, et peut-être le Parc Aserix,
27:22 comme nous, ça va être sur une résidence.
27:24 J'ai eu cette chance d'aller, dans le cadre de ma prise de fonction
27:26 il y a quelques mois, saluer
27:28 les équipes aux Antilles, où nous sommes aussi implantés.
27:30 Les résidences sur place ont ouvert
27:32 en 98. Et bien, on a des salariés
27:34 qui, depuis 25 ans,
27:36 sont attachés à leurs résidences.
27:38 Mais on sent que c'est vraiment...
27:40 Et quand ils vous parlent, ils vous parlent de Pierre-et-Vacances,
27:42 mais ils vont vous parler, effectivement, de la Guadeloupe,
27:44 ou de la Martinique,
27:46 où, quelque part, ils ont grandi à nos côtés.
27:48 Et c'est très fort, mais vraiment, très fort.
27:50 - Ce qui est rarissime dans beaucoup de secteurs professionnels,
27:52 c'est très difficile de recruter, c'est très difficile
27:54 de garder aujourd'hui. Donc,
27:56 très bonne info pour nos auditeurs,
27:58 il y a peut-être la piste
28:00 là, dans ce secteur, où il est quand même...
28:02 où il fait bon travailler. - Franck Delvaux,
28:04 vous, dans votre secteur, Lumie,
28:06 l'hôtellerie et la restauration, c'est aussi
28:08 l'objet d'énormément de reconversions.
28:10 Ce qui est un petit peu moins le cas, peut-être,
28:12 chez les autres, mais chez vous,
28:14 c'est énorme de se dire, on avait
28:16 un truc, on décide de monter un restaurant,
28:18 on décide de prendre un hôtel,
28:20 ça fonctionne très bien chez vous.
28:22 - Oui. Et je voulais aussi, avant
28:24 de vous répondre,
28:26 parler, on a parlé tout à l'heure, des salaires.
28:28 Ce qui est quand même important, de savoir qu'en
28:30 2022, la grille de rémunération
28:32 a été revue à hauteur
28:34 d'à peu près +16% en moyenne.
28:36 Et que récemment, puisqu'on a
28:38 été rattrapé au niveau 1, échelon 1, par
28:40 le SMIC, il y a eu de nouveau une
28:42 augmentation d'en moyenne environ 5%.
28:44 Parce qu'on n'a pas fait toutes les branches.
28:46 Donc, aujourd'hui, il ne faut pas non plus,
28:48 souvent on dit, en restauration, on est payant de sur du SMIC.
28:50 C'est complètement faux, il faut enlever cette idée-là.
28:52 Et aujourd'hui, les rémunérations
28:54 ont été revues.
28:56 Pour vous répondre,
28:58 oui, effectivement, on a aussi
29:00 beaucoup de reconversions, de cadres
29:02 qui quittent des sociétés, et qui disent, "Bah tiens, je vais
29:04 demain ouvrir un restaurant, ou je vais
29:06 aller dans
29:08 l'hôtellerie." Je rappelle que
29:10 sur Paris-Ile-de-France, il y a
29:12 150 000 chambres d'hôtels
29:14 disponibles pour accueillir
29:16 les touristes pendant la Coupe du monde du rugby,
29:18 pendant les JO, et c'est certainement mieux
29:20 d'aller dans un hôtel que dans un Airbnb.
29:22 - Franck Delvaux,
29:24 c'était le coup de caniveau au passage !
29:26 On va parler, justement, de cette Coupe du monde
29:28 de rugby. Paris-Ile-de-France,
29:30 je crois que c'est la première région touristique
29:32 de France. Est-ce que
29:34 ça a permis les nouvelles... Est-ce que Paris
29:36 s'est remis au niveau, était au niveau ou pas,
29:38 avec les nouvelles infrastructures qui arrivent ?
29:40 Et est-ce que c'est positif pour vous,
29:42 les hôteliers-restaurateurs, pour attirer encore plus
29:44 de touristes étrangers ? - Alors, je rappelle
29:46 quand même que, depuis le Covid, et même avant le Covid,
29:48 à Paris, on a vécu quand même beaucoup de choses.
29:50 Les Gilets jaunes,
29:52 les grèves SNCF
29:54 pour le changement de régime,
29:56 ensuite on a eu le Covid...
29:58 - Les émeutes ! - Les émeutes,
30:00 la guerre en Ukraine...
30:02 - Et pourtant, vous êtes toujours debout !
30:04 - Et vous voyez qu'on est un métier résilient,
30:06 parce qu'on est toujours debout, on est toujours là.
30:08 Pour ne pas paraphraser
30:10 un touriste étranger qui était intourné récemment,
30:12 il a dit "ouais, mais en fait, c'est Paris,
30:14 Paris reste la plus belle ville du monde".
30:16 Donc, effectivement, ces événements comme la Coupe du monde,
30:18 les JO, vont renforcer l'attractivité
30:20 de Paris. Les travaux pour les infrastructures
30:22 ne peuvent qu'améliorer Paris.
30:24 Et aujourd'hui, oui, je pense qu'on va
30:26 en 2023, revenir au niveau
30:28 2019, et en 2024,
30:30 battre le record de 2019
30:32 en termes de touristes à Paris-le-Français.
30:34 - Mais en matière de recrutement, aujourd'hui,
30:36 ça recrute quand même très fort, même si
30:38 les hôtels et les restaurants
30:40 ont leurs équipes, j'imagine qu'il va falloir
30:42 faire fonctionner la machine un peu plus
30:44 rapidement et plus forte qu'habitude.
30:46 - Oui, alors, à Paris-le-France, il y a plus de 200 000 personnes
30:48 qui travaillent en hôtellerie et restauration dans les cafés,
30:50 les bars, les restaurants.
30:52 Plus de 200 000.
30:54 Aujourd'hui, oui, on continue, on recrute en permanence.
30:56 Mais ce qu'il faut quand même noter,
30:58 c'est que la dernière étude,
31:00 je crois que c'était de la Driette,
31:02 la restauration, l'hôtel-restauration,
31:04 est le secteur où il y a finalement
31:06 la plus grande baisse de tensions
31:08 en matière de recrutement. - Ah oui ?
31:10 Alors qu'on disait toujours que c'était les métiers en tension
31:12 à 90% ? - Alors, on est toujours...
31:14 Mais, si vous voulez, le pourcentage de
31:16 baisse de tensions...
31:18 Bon, ça, c'est quand même important. Pourquoi ?
31:20 Deux raisons. Il y a quand même aussi, il faut le souligner,
31:22 des faillites dans nos secteurs.
31:24 Parce que, notamment,
31:26 les factures énergétiques, les matières premières, etc.
31:28 Et puis, deuxièmement,
31:30 beaucoup qui avaient quitté la restauration
31:32 après le Covid, peut-être pour partir
31:34 dans des métiers
31:36 auto-entrepreneurs, dans certains métiers,
31:38 conseils immobiliers, etc.
31:40 On voit bien que là, il y a une certaine crise. Et il y a un retour
31:42 quand même, parce que, dans nos métiers,
31:44 on embauche.
31:46 - Un deuxième petit coup de gueule, tout de même,
31:48 c'est un secteur où la maîtrise de l'anglais pose problème.
31:50 Et il s'agirait, enfin,
31:52 que, là, encore une fois, on se pose
31:54 le problème de la méthodologie de l'enseignement
31:56 de l'anglais. Parce que, évidemment,
31:58 on s'apprête, là, à recevoir
32:00 des clients venant du monde entier.
32:02 Et c'est un petit peu problématique.
32:04 - Vous faites des formations en langue pour les salariés ?
32:06 - En fait, avec Pôle emploi, oui, oui,
32:08 tout à fait. On fait des formations sur le savoir-être,
32:10 justement. Et il y a aussi des formations.
32:12 Et il y a un guide qui vient d'être établi à l'attention
32:14 de tous les hôtels
32:16 et restaurants, cafés, bars de Paris,
32:18 avec quelques mots d'anglais
32:20 très simples, pour pouvoir accueillir les touristes.
32:22 - My tailor is rich.
32:24 - Ça me sert bien.
32:26 - Une autre question, vous représentez l'UMI pour l'Île-de-France.
32:28 Vous êtes plutôt content de la reprise.
32:30 Vos collègues des autres régions
32:32 françaises, ils sont aussi optimistes
32:34 et souriants que vous ?
32:36 - Alors, il y a eu quand même
32:38 la météo, puisque la météo,
32:40 on l'a dit tout à l'heure,
32:42 a beaucoup joué cet été.
32:44 D'ailleurs, à Paris, quand même, pour les restaurants,
32:46 on souffait en début juillet, c'était pas un temps
32:48 à aller en terrasse. Donc, bon, ça a quand même
32:50 pas mal souffert. Alors après,
32:52 effectivement, le recrutement dans les autres régions,
32:54 quand ils me parlent, c'est le recrutement des saisonniers.
32:56 Et puis, on l'a évoqué tout à l'heure, c'est le logement
32:58 des saisonniers. Parce qu'aujourd'hui,
33:00 on se rend compte que si on n'arrive pas à loger un saisonnier,
33:02 eh bien, il ne vient pas travailler. - Eh bien, vous restez avec nous
33:04 dans un instant, on y en se dirigera, vers
33:06 l'étoile montante des villages de vacances
33:08 et hôtels-clubs indépendants.
33:10 Ça s'appelle Cap-France et son directeur général
33:12 est avec nous, Damien Duval.
33:14 Restez avec nous, on est ensemble jusqu'à 20h.
33:16 A tout de suite.
33:18 - Nous, on fait bouger la France, c'est vrai, en tout cas,
33:26 avec Jérôme Lavernie. J'ai
33:28 assez peu de modestie là-dessus,
33:30 mais je sais que ça fait, en tout cas, on en parle
33:32 avec Philippe David tous les mardis,
33:34 dans les vraies voies de l'emploi,
33:36 avec nos acteurs
33:38 aujourd'hui, nos acteurs
33:40 du plaisir, de la joie, du bonheur.
33:42 On vous reçoit, c'est vraiment les acteurs
33:44 de l'accueil. Cap-France est avec nous,
33:46 réseau de villages de vacances et hôtels-clubs indépendants.
33:48 Damien Duval,
33:50 bonsoir, merci d'être avec nous. Vous êtes
33:52 le directeur général, avec
33:54 vous aussi, énormément de perspectives,
33:56 de développement
33:58 et de recrutement à venir,
34:00 si j'imagine, cette saison s'est
34:02 plutôt bien passée. Parlons d'abord de cette saison
34:04 avant de parler d'avenir. Comment ça s'est passé ?
34:06 - Alors, je suis toujours
34:08 mitigé quand il faut
34:10 faire un bilan de saison le
34:12 29 août, sachant que
34:14 l'été ne se réduit pas juste à juillet-août,
34:16 mais on commence en mai
34:18 et on finit mi-octobre.
34:20 Pour du moins, hors activité montagne,
34:22 en bisaison. - Est-ce que, au moins, c'est un bon trend ?
34:24 Est-ce qu'on est vraiment sur le bon... - C'est un bon trend.
34:26 On va dire sur le printemps.
34:28 Sur le printemps, je pense
34:30 qu'au mois de mai,
34:32 avec deux jours de congés, on arrivait quasiment
34:34 à faire une semaine de vacances.
34:36 Ça a été un très bon mois de mai.
34:38 Un retard à l'allumage
34:40 sur les dernières minutes, ce qui fait que juillet
34:42 n'a pas été forcément au rendez-vous.
34:44 On ne se le cache pas.
34:46 Et un mois d'août qui rattrape
34:48 en partie le mois de juillet. Septembre,
34:50 qui est considéré toujours comme l'été indien,
34:52 l'été des seigneurs,
34:54 va être un très bon mois
34:56 de septembre qui va se poursuivre sur
34:58 le mois de octobre. Donc une année qui devrait être bonne
35:00 mais on ne la retrouvera pas, du moins,
35:02 pour une activité de village-vacances
35:04 l'année 2019 qui est une année
35:06 de référence comme on l'a évoqué.
35:08 - Cap-France, on vous trouve où ?
35:10 - Cap-France, c'est une jeune marque
35:12 qui va fêter ses 75 ans
35:14 l'année prochaine.
35:16 - Elle est plus jeune que nous.
35:18 - C'est 80 villages-vacances et hôtels-clubs
35:20 uniquement en France, avec un modèle
35:22 assez unique
35:24 qui est qu'on n'a pas d'actionnaire.
35:26 Ce sont vraiment des indépendants et notre
35:28 objectif, c'est
35:30 la promotion d'une activité
35:32 et d'un séjour en France
35:34 pour la Déclaration de France. Donc des
35:36 destinations que vous connaissez sur le
35:38 littoral mais aussi sur la fameuse diagonale
35:40 du vide touristique comme le disait
35:42 Madame la Ministre ce matin. - C'est quoi la diagonale
35:44 du vide touristique pour nos auditeurs ?
35:46 - C'est la Creuse, c'est aussi...
35:48 - Vous l'avez choqué.
35:50 - Non, c'est tout ce qui est sur la diagonale
35:52 sud-ouest jusqu'au nord-est
35:54 dans l'imaginaire collectif.
35:56 Partir en vacances, ça va être
35:58 la côte, la mer
36:00 et on voit bien que la tendance est en train
36:02 de changer, du moins cette année.
36:04 - C'est bientôt la période des recrutements,
36:06 comment ça se passe pour les apprentis ?
36:08 - Alors, c'est effectivement
36:10 quand on commence une saison d'été
36:12 au mois de mai, forcément
36:14 on garde nos équipes jusqu'à
36:16 fin septembre. Là on va
36:18 relancer très prochainement
36:20 les recrutements hiver.
36:22 Je rebondis un peu sur ce qui a été
36:24 dit tout à l'heure, sur le...
36:26 Il y a 20 ans, effectivement, on avait les mêmes problèmes
36:28 qu'aujourd'hui.
36:30 Il y a quand même le avant-Covid et le après-Covid.
36:32 Il y a le avant-Covid où
36:34 limite un mois et demi avant le début
36:36 de la saison, on bloque toutes nos équipes,
36:38 c'est bon, on peut lancer l'activité.
36:40 Il y a l'après-Covid où
36:42 trois semaines avant le lancement, on est en train
36:44 de chercher un cuisinier,
36:46 un chef, un second,
36:48 un animateur. Ça c'est la première chose.
36:50 La deuxième, c'est que
36:52 ces trois dernières années,
36:54 je trouve qu'on a été dans une
36:56 logique opérateur de recruter des bras.
36:58 Le Covid a eu
37:00 un impact... - Pas des expertises, des bras.
37:02 - Parce que le Covid a eu un impact
37:04 très important,
37:06 c'est qu'on a été considéré comme secteur
37:08 non-essentiel. On a été fermé.
37:10 Donc là où des
37:12 saisonniers, des jeunes, des étudiants
37:14 venaient chez nous pour travailler
37:16 avec la certitude que de toute façon c'était les vacances,
37:18 du jour au lendemain,
37:20 on leur a dit "non, ça peut fermer".
37:22 Et ça a eu un impact. Donc là, tout le travail
37:24 qui est engagé là, c'est non plus de
37:26 recruter des bras, mais des savoir-faire
37:28 et de les accompagner, notamment
37:30 au niveau de l'apprentissage. Je pense qu'on en reparlera tout à l'heure.
37:32 - Justement, et on en parle
37:34 tout de suite parce que je soulignais tout à l'heure
37:36 les efforts que n'attendent pas
37:38 de faire les entreprises pour qu'on leur
37:40 donne des prérogatives ou qu'on leur
37:42 admonesse des leçons de morale. Pour le coup,
37:44 Cap-France, avec l'Infa,
37:46 a engagé une initiative
37:48 qui est juste génialissime,
37:50 permettant à des saisonniers de ne plus être
37:52 tout à fait que des saisonniers, mais
37:54 inscrivant leur parcours dans un parcours
37:56 de formation et notamment
37:58 d'apprentissage. Et ça, c'est juste génial.
38:00 - Un village-école qu'on a... Effectivement,
38:02 un village-école qu'on a lancé avec l'Infa
38:04 et la Fédération française des employeurs du tourisme
38:06 et des vacances il y a deux ans. Le principe,
38:08 c'est de dire "on ne limite pas ça que à Cap-France"
38:10 parce que le tourisme
38:12 est une filière
38:14 et majeure en France, mais il faut savoir aussi
38:16 s'échanger les expériences entre les uns
38:18 et les autres, du moins en tant qu'employeur.
38:20 Et donc, chaque année, c'est un peu
38:22 quasiment une centaine d'apprentis
38:24 que l'on prend en village-école.
38:26 C'est pas en plateau technique, c'est directement
38:28 dans un village. Tous les métiers, puisqu'on a la chance
38:30 nous d'avoir, comme certains autour
38:32 de la table, plus de six, sept métiers
38:34 qui sont réunis au sein d'un même établissement.
38:36 - Qui peuvent être quoi, par exemple ? - Trois mois.
38:38 Tous les métiers de la salle,
38:40 de la restauration classique. Vous avez les animateurs,
38:42 vous avez les réceptionnistes,
38:44 vous avez des commerciaux, vous avez des...
38:46 - On en parlait, des techniciens-maladeurs...
38:48 - ...des techniciens-maladeurs, l'électricité, etc.
38:50 - L'entretien, etc.
38:52 Et en plus, ce sont des emplois qu'on prend
38:54 sur... qu'on fidélise.
38:56 C'est-à-dire qu'on est vraiment sur des CDI, on n'est pas que
38:58 sur du travail de saisonnier.
39:00 Donc, ils viennent en village pendant trois mois,
39:02 ils apprennent le métier,
39:04 après, ils partent toute la saison
39:06 en village chez leur employeur, et ils reviennent
39:08 trois mois, finir leur formation,
39:10 et ils sont plus qualifiants.
39:12 La seule chose, pour la question
39:14 de l'après-Covid, et on n'en a pas
39:16 parlé, c'est tout ce qui est notre responsabilité
39:18 sociale et environnementale. En tant qu'employeur,
39:20 aujourd'hui, les jeunes, les futurs
39:22 collaborateurs recherchent un engagement.
39:24 J'avais vu une étude qui montrait que
39:26 plus de 60% des jeunes qui sortent d'école
39:28 souhaitent aller travailler dans une entreprise
39:30 qui ne prône pas que, mais l'applique,
39:32 des valeurs de l'économie sociale,
39:34 solidaire et environnementale.
39:36 Et ça, c'est tout le travail qu'on doit faire.
39:38 Il y a eu énormément de
39:40 tourist-bashing ces derniers mois, ça a eu un
39:42 impact aussi sur notre activité,
39:44 je le pense, et alors
39:46 qu'on est une filière qui est
39:48 la plus engagée en termes de
39:50 changement sur le plan climatique,
39:52 sur le plan énergétique, sur le plan environnemental,
39:54 social, etc., donc,
39:56 venez travailler chez nous.
39:58 - Ça, au moins, c'est cash.
40:00 Est-ce qu'il y a eu une évolution sur les goûts
40:02 des Français pour les vacances en village de vacances ?
40:04 La montagne, ça les gagne, ou c'est
40:06 plutôt toujours la mer ou la campagne ? Il y a eu des changements
40:08 de comportement ? - Il y a des changements
40:10 de comportement, et on la...
40:12 qui se retrouvent dans l'ensemble des opérateurs,
40:14 on recherche du sens, de l'authenticité,
40:16 une expérience.
40:18 Là, cette année, c'est vraiment
40:20 l'année de reprise post-Covid, pour moi.
40:22 Il n'y avait pas de restrictions, contrairement
40:24 aux autres années. Ceux qui partaient
40:26 en avion à l'étranger sont repartis en avion
40:28 à l'étranger, et puis, finalement, on retrouve
40:30 notre clientèle un peu classique,
40:32 sachant, je rappelle, que 40% des Français
40:34 ne sont pas partis en vacances. Donc, quand on dit
40:36 88% des Français sont restés en France,
40:38 c'est 88% des 60%
40:40 qui restent.
40:42 La logique, c'est de dire de l'authenticité,
40:44 un lieu unique, de l'expérience,
40:46 et pas forcément juste partir sur la côte,
40:48 et ça, ça se retrouve. La montagne,
40:50 effectivement, ça nous gagne, parce qu'on
40:52 l'a vu cet été, qu'il y a eu, malgré
40:54 effectivement, quelques questions climatiques,
40:56 mais c'est pas ça qui, du moins, freine
40:58 les réservations de première minute,
41:00 du moins. Et toute la partie
41:02 tourisme rural, tourisme...
41:04 On avait déjà abordé cette question du tourisme fuvial,
41:06 qui, aujourd'hui, est très...
41:08 très...
41:10 - Plébiscité. - Plébiscité par les Français.
41:12 - Même chose chez Pierre et Vacances,
41:14 ou à la Compagnie des Alpes ?
41:16 - Oui. - Sur les goûts des Français ?
41:18 - Alors, en tout cas, nous, on a cette chance
41:20 d'avoir des implantations multiples, je l'ai dit,
41:22 et notamment dans des
41:24 grands massifs, et
41:26 pour avoir, je le disais là aussi tout à l'heure,
41:28 eu la chance d'aller rencontrer nos équipes,
41:30 je confirme que nos clients étaient là,
41:32 avec le sourire, en famille,
41:34 il y avait vraiment cette appétence, cette envie
41:36 de retourner
41:38 à des choses simples, quelques fois aussi,
41:40 ne serait-ce que ces moments de partage,
41:42 les uns et les autres, entre amis,
41:44 en famille, donc oui,
41:46 il y a effectivement cette envie, il y a ce besoin,
41:48 vraiment. - Et ça implique sur l'emploi,
41:50 c'est-à-dire que vous pouvez pas, aujourd'hui,
41:52 recruter ceux qui font la qualité du
41:54 produit et le contenu du produit
41:56 que vous allez proposer, surtout en hôtel-club,
41:58 d'où le fait qu'il faut pouvoir
42:00 certes fidéliser, mais former nos équipes,
42:02 parce que c'est elles, ce sont nos équipes qui créent
42:04 le produit, et qui sont au quotidien, nous on est
42:06 juste créateurs de vacances et de souvenirs,
42:08 on n'est pas dans le business,
42:10 on est pas dans
42:12 tout ce qui est achats immobiliers et autres,
42:14 on va plutôt être sur une logique de vacances,
42:16 et l'emploi va être au cœur de main,
42:18 et je pense qu'il ne faut pas se dire, tiens, on est revenu
42:20 à avant
42:22 en termes de recrutement,
42:24 il y a tout un défi qui nous attend. - Eh bien, merci beaucoup,
42:26 merci beaucoup d'avoir été avec nous,
42:28 merci François Fassier, vice-président de la Compagnie des Alpes,
42:30 merci Arnaud Pelletier, DRH
42:32 du groupe Pierre et Vacances,
42:34 merci Franck Delvaux, président de l'UMI,
42:36 région Île-de-France, et merci
42:38 beaucoup d'Amien Duval, directeur général
42:40 de Cap-France. Merci Jérôme Lavernie,
42:42 d'avoir été avec nous pour cette
42:44 rentrée des classes,
42:46 vous étiez bien beau et bien intelligent aujourd'hui.
42:48 - Bien brandi, je le fais tout le temps.
42:50 - C'est vrai pour la peine.
42:52 - Eh bien je vous propose de la semaine prochaine, on vous note dans l'agenda.
42:54 Merci à nos équipes formidables,
42:56 merci Benoît, merci beaucoup
42:58 Aurore, merci Otili, merci
43:00 beaucoup Aude, et merci à vous
43:02 de nous faire confiance tous les jours de 17h à 20h.
43:04 Merci Philippe David. - Merci Cécile,
43:06 on se retrouve demain ? - On se retrouve demain à 17h. - Avec grand bonheur.
43:08 - Je le note dans mon agenda aussi, vous savez jamais.
43:10 Je peux oublier. Dans un instant,
43:12 Jean-Jacques Bourdin. - Oui,
43:14 la rediff de Jean-Jacques Bourdin en direct sur Sud Radio,
43:16 et demain dès 5h, Benjamin Gleize
43:18 et l'après-matinale. - Passez une belle soirée,

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