Répression des opposants en RDC : Kinshasa rejette les accusations de Human Rights Watch

  • l’année dernière

Visitez notre site :
http://www.france24.com

Rejoignez nous sur Facebook
https://www.facebook.com/FRANCE24

Suivez nous sur Twitter
https://twitter.com/France24_fr#

Category

🗞
News
Transcript
00:00 correspondance à Kinshasa d'Aurelie Bazaraki-Bangoula.
00:03 Les autorités congolaises ont pris pour cible des dirigeants de partis politiques d'opposition.
00:09 C'est ce qu'affirme la note de Human Rights Watch qui pointe, je cite, "une vague d'arrestations
00:14 et de répression qui visent des candidats déclarés à l'élection présidentielle".
00:19 Dans son document, l'Organisation internationale de défense des droits de l'homme recense
00:24 les récentes intimidations et restrictions des libertés fondamentales.
00:28 Elle cite plusieurs responsables de partis politiques comme Franck Diongo ou encore
00:32 Salomon Kalonda, le bras droit de Moïse Katumbi, qui ont été arrêtés et accusés
00:38 de collusion avec les rebelles du M23.
00:41 Aussi cités dans la note, les marches de l'opposition du 20 et 25 mai dispersées
00:46 par les forces de l'ordre.
00:47 Et le cas de Cherubin Okende, le porte-parole du parti de Moïse Katumbi, retrouvé mort
00:53 dans sa voiture à Kinshasa.
00:55 Alors ces dernières semaines, plusieurs sources diplomatiques nous avaient fait part de leurs
00:59 inquiétudes quant à la restriction de l'espace démocratique à l'approche du scrutin présidentiel.
01:05 Dans un communiqué, le gouvernement rejette la note de Human Rights Watch expliquant que
01:10 les mesures prises par les autorités, je cite, "visent à maintenir l'ordre et préserver
01:15 la sécurité des citoyens".
01:17 Pour le gouvernement, l'interpellation de plusieurs opposants repose sur des informations
01:22 crédibles et des preuves tangibles.
01:24 Les autorités accusent une nouvelle fois l'opposition de vouloir discréditer le processus
01:30 électoral en cours.

Recommandée