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Transcription
00:00Le plus dur commence, Roselyne Pfebvre, il va falloir durer.
00:03Il va falloir durer, il va falloir naviguer par gros temps avec une équipe certes professionnelle
00:12mais en tout cas avec peu de poids lourd puisqu'on a vu Bruno Retailleau, Rachida Dati, mais
00:18ce n'est pas pour autant que parce qu'on n'est pas connu on est mauvais.
00:21Ce sont des techniciens mais ce n'est pas un gouvernement technique, c'est un gouvernement
00:28fait de parlementaires qui connaissent bien la machine parlementaire parce que d'ailleurs
00:33Gabriel Attal ne s'y est pas trompé, il a dit dans le fond la vie politique se déplace
00:38au Parlement et c'est vrai, on va voir que tout va se passer à l'Assemblée Nationale
00:46et au Sénat puisque c'est là que tout va être discuté, que les émotions de censure
00:52vont tomber ou pas et on le voit un gouvernement qui est, pour reprendre l'expression de Marine
00:59Le Pen, sous surveillance et le clou sera bien évidemment le discours de politique
01:05générale où Michel Barnier va devoir se dévoiler sur ses véritables intentions.
01:10Et c'est Marine Le Pen et ses députés qui ont les cartes de la survie du gouvernement
01:16Barnier en main ? Oui en quelque sorte, ils avaient déjà
01:18les cartes en main pour faire le fameux tir au pigeon sur les noms qui étaient préconisés
01:26ou qui étaient en train de passer le mur du son, c'est-à-dire des noms de premiers
01:31ministrables comme Xavier Bertrand, là Marine Le Pen a baissé le pouce, idem pour Dupond-Moretti
01:38pour qu'il reste à la justice, voilà donc elle a fait valoir son pouvoir de nuisance
01:44qui est tout bonnement mathématique puisque son groupe est assez fort pour faire en tout
01:50cas basculer d'un côté ou de l'autre.
01:53Au fond, qui a intérêt à faire tomber Michel Barnier ? Le Rassemblement National ? Est-ce
01:59qu'il a intérêt à le faire tomber de manière expresse ou pas tout de suite ?
02:04Non parce que Emmanuel Macron pourra redissoudre en juillet donc peut-être qu'ils vont attendre
02:14et elle ne s'y est pas trompée puisque le Rassemblement National dit que nous sommes
02:20en campagne permanente, c'est-à-dire se préparer au cas où à des législatives
02:26anticipées.
02:27Bon, il faut qu'il se passe un peu de temps, on ne peut pas le dissoudre tous les quatre
02:29matins mais en l'occurrence, il se prépare, il prépare leurs équipes, il prépare aussi
02:35le personnel puisqu'on a vu qu'il se présente, c'est-à-dire les candidats, on avait vu
02:39qu'aux législatives c'était quand même pour certaines catastrophe donc il s'agit
02:43aujourd'hui d'être prêt.
02:44Hier Michel Barnier sur France 2 a dit « on n'est pas dans un gouvernement de cohabitation
02:49», ça veut dire quoi sur les relations entre Michel Barnier et le Président de la
02:54République mais aussi entre les Républicains et les députés macronistes qui sont très
02:57représentés dans ce gouvernement ?
02:59Non ce n'est pas un gouvernement de coalition, de cohabitation, c'est un gouvernement de
03:04coalition justement parce qu'il n'y a pas, en vérité, de camps différents au
03:13sein de ce gouvernement, il y avait déjà un pacte législatif qui avait été préparé
03:18par Laurent Wauquiez alors ça ne veut pas dire qu'ils vont donner un chèque en blanc
03:22à Barnier parce qu'il y a des personnalités en embuscade qui justement, elles, ont décidé
03:28de jouer 2027, alors Attal, Darmanin, etc., Le Maire, toutes ces personnalités-là vont
03:33être en embuscade, notamment Gabriel Attal qui est très rigoureux sur ce qui va se
03:38passer, notamment sur les hausses d'impôts, sur les lois sociales et qui va veiller cette
03:44aile qu'on dit macroniste de gauche, donc on ne peut pas parler de cohabitation, on
03:50peut parler d'un gouvernement effectivement sous surveillance et pas seulement du Rassemblement
03:55international mais de, on va dire, d'un regard, pas forcément bienveillant, mais
04:02un regard, comment dire, je cherche le mot, un regard, voilà, circonspect.
04:10Merci beaucoup Roselyne, on reviendrait le 1er octobre j'imagine pour le discours de
04:16politique générale.
04:17Oui, avec vous, absolument.
04:18Ce sera à 15h.
04:19Au revoir.

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