Fusillades à Nîmes: "Il faut déclarer véritablement la guerre aux trafiquants de drogue", pour Stanislas Rigault (président de "Génération Z)
Deux jours après la mort d’un enfant de dix ans, victime collatérale d’une fusillade sur fond de trafic de drogue dans le quartier de Pissevin à Nîmes, un homme de 18 ans a été abattu sur un point de deal situé non loin du lieu où se sont déroulés les premiers faits. Selon le parquet, le jeune majeur, qui résidait à Béziers, était “connu des services de police et de justice”.
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00:00 C'est de la com' ce que fait Darmanin, selon vous ?
00:02 Ce n'est pas suffisant en tout cas, parce que le problème, c'est qu'on ne découvre pas,
00:05 avec ce qui s'est passé à Nîmes, les problèmes des réseaux de drogue,
00:07 de la violence qu'entraînent ces trafics.
00:10 Et nous, ce qu'on pense avec Arizemo, c'est qu'il faut prendre ce problème avec beaucoup de hauteur.
00:14 C'est-à-dire qu'il faut aller taper évidemment directement les délinquants quand on les attrape,
00:18 mais il faut aussi, en amont, travailler sur l'aspect douanier.
00:22 Il faut être en capacité de sécuriser nos frontières,
00:24 il faut être capable d'avoir une justice aussi beaucoup moins laxiste.
00:27 Parce que je lisais, avant de venir du tout pour me renseigner un peu plus sur tout cela,
00:31 mais un interpellé sur cinq lié au trafic de drogue est déjà connu des services de police.
00:38 Et ça, ce n'est pas moi qui le dis, c'est un rapport du ministère de l'Intérieur qui date de 2022.
00:41 C'est-à-dire que le trafic de drogue est évidemment un énorme problème,
00:44 un problème extrêmement important dans le pays, mais il est lié à d'autres problèmes.
00:47 Il est lié évidemment au manque d'effectifs dans certains endroits, il est lié au laxisme judiciaire.
00:50 Vous avez entendu, il n'y a pas de commissariat de police,
00:52 ça ne veut pas dire pas de police dans ce quartier-là de Yves-Huynh.
00:55 On parle du Gard aujourd'hui, mais moi j'ai eu l'occasion de me présenter en Vaucluse
01:00 pour les élections législatives.
01:01 Il y a le problème à Cavaillon, il y a le problème à Carpentras,
01:03 il y a le problème dans d'innombrables villes aujourd'hui.
01:05 Il y a évidemment le sujet des frontières aussi, qui sont aujourd'hui des passoires.
01:08 Je regardais, mais je crois par exemple qu'il y a les frontières terrestres
01:11 qui sont compliquées à sécuriser aujourd'hui en France,
01:13 mais il y a aussi les frontières maritimes, quand on voit au Havre qu'il y a un conteneur sur mille
01:17 qui est inspecté, évidemment que c'est là où se passe le trafic.
01:20 Donc on n'a pas pris la mesure au gouvernement de l'ampleur de la situation.
01:24 C'est là où je ferais le reproche à Gérald Darmanin, c'est-à-dire qu'il serait ministre de l'Intérieur
01:27 depuis six mois, je pardonnerais.
01:28 Il y a depuis plusieurs années maintenant, Emmanuel Macron, pareil.
01:31 Ces problèmes-là, on ne les a pas découverts aujourd'hui.
01:33 On sait qu'il y a des fusillades, on sait qu'il y a des blessés.
01:35 Il faut taper très fort et je crois qu'il faut véritablement…
01:37 Il n'a pas assez fort pour l'ombre encore.
01:39 Il n'a pas assez, je crois qu'il faut déclarer véritablement la guerre aux trafiquants de drogue.