• l’année dernière
Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00 Il est 6h, bon réveil à tous, bienvenue si vous nous rejoignez dans la matinale de
00:00:05 CNews à la une de l'actualité.
00:00:07 Ce matin, trois policiers du Raid, toujours en garde à vue à Marseille après la mort
00:00:11 d'un homme de 27 ans dans le contexte des émeutes.
00:00:13 Le parquet évoque un impact thoracique de type flashball et une interrogation.
00:00:18 Pourquoi cette unité d'élite, fierté française, a été envoyée pour du maintien de l'ordre,
00:00:23 les explications de Tanguy Hamon, notre journaliste police-justice, dans un instant.
00:00:28 La hausse du prix des carburants se poursuit.
00:00:32 Une augmentation de 14 et 11 centimes pour le gazole.
00:00:35 Et le carburant par rapport à juillet, une mauvaise nouvelle liée notamment à la hausse
00:00:39 du cours du pétrole.
00:00:40 Les détails à suivre.
00:00:41 Au Niger, des poutchistes insensibles aux négociations africaines et américaines.
00:00:47 La voie diplomatique privilégiée par les chefs d'état de l'Afrique de l'Ouest avant
00:00:51 un sommet prévu demain.
00:00:52 Dans le même temps, des sénateurs français regrettent l'échec de l'opération Barkhane
00:00:56 au Mali et l'effacement de la France dans la région.
00:00:59 Les éclairages du général Bruno Clermont dans la matinale.
00:01:03 Le maire de Béziers, volontaire pour expérimenter l'uniforme à l'école.
00:01:09 Une proposition de Gabriel Attal, nouveau ministre de l'Education nationale, fin juillet.
00:01:14 Pour Robert Ménard, c'est un moyen de lutter contre le harcèlement scolaire et les inégalités.
00:01:18 Le maire de Béziers qui sera avec nous à 7h10.
00:01:20 Et puis c'est news à la découverte des plus belles communes de France.
00:01:26 Pendant ce mois d'août, nous partons à la rencontre des maires de nos plus belles régions.
00:01:30 Ce matin direction un paradis pour les surfers.
00:01:33 Nous serons avec le maire de Lacanau dans le sud-ouest.
00:01:36 Je vous le disais, donc en titre, trois policiers du Raid toujours en garde à vue.
00:01:43 Ça se passe à Marseille.
00:01:44 Ses fonctionnaires sont visés par une enquête sur la mort d'un homme de 27 ans.
00:01:48 C'était début juillet, en marge des émeutes qui ont touché la ville.
00:01:54 Ces gardes à vue interviennent sur commission regatoire du juge d'instruction, explique le parquet.
00:02:00 Tanguy Hamon est avec nous ce matin pour nous apporter toutes les précisions.
00:02:04 Pour commencer, mon cher Tanguy, qu'est-ce que l'on sait de cette garde à vue à 7h ?
00:02:09 Pour commencer, on peut dire que sur les cinq policiers placés en garde à vue hier,
00:02:15 deux ont vu cette garde à vue être levée, a annoncé le parquet de Marseille.
00:02:20 Ces gardes à vue sont dans le cadre d'une information judiciaire qui est ouverte depuis début juillet
00:02:27 suite à la mort de Mohamed B, un homme de 27 ans qui avait été retrouvé inanimé dans les rues de Marseille,
00:02:33 à côté de son scooter.
00:02:34 Il était mort suite à un arrêt cardiaque et selon le parquet de Marseille,
00:02:39 cet arrêt cardiaque serait probablement survenu suite à un tir de projectile de type flashball
00:02:45 qu'il aurait reçu au niveau du thorax.
00:02:48 Alors pour les trois policiers toujours en garde à vue, les interrogatoires doivent permettre de déterminer
00:02:53 si effectivement d'abord il y a bien eu un tir de type flashball ou autre ou d'un autre projectile
00:02:59 et surtout de comprendre dans quel contexte ce tir s'il a eu lieu et bien pourquoi ce tir a eu lieu.
00:03:04 Alors vous parlez de contexte, effectivement Tanguy, on s'interroge ce matin.
00:03:08 Pourquoi le RAID, unité d'élite, unité qui fait la fierté française,
00:03:12 a été envoyé pour gérer une mission de maintien de l'ordre pour la gestion des émeutes
00:03:18 alors qu'a priori ce n'est pas une unité formée pour cela ?
00:03:22 Effectivement c'est une question importante qui va soulever cette affaire.
00:03:27 Comme vous l'avez dit, il faut rappeler le RAID est une unité d'élite qui sert d'abord pour les prises d'otages,
00:03:32 pour du terrorisme, on parle aussi de grand banditisme.
00:03:35 Un petit rappel, le RAID c'est la prise d'otages de l'école maternelle de Neuilly par Human Bomb.
00:03:41 On pense aussi aux assauts contre les terroristes Mohamed Meira ou encore Abdelhamid Abaoud.
00:03:46 On pense aussi également au Bataclan.
00:03:49 Il faut savoir aussi que le RAID c'est l'unité qui avait exfiltré 350 personnes de l'ambassade d'Afghanistan en 2021
00:03:56 en négociant avec les talibans.
00:03:58 Donc tout ça permet effectivement de se poser des questions.
00:04:01 Pourquoi ils étaient là sur du maintien de l'ordre dans les rues, par exemple de Marseille ?
00:04:06 Christian Proutot, le fondateur du GIGN, il faut savoir que le RAID c'est le pendant police nationale du GIGN.
00:04:12 Hier sur le plateau de CNews se posait la question.
00:04:16 Il disait notamment que c'était un vrai problème d'utiliser ces unités d'élite pour le maintien de l'ordre,
00:04:22 tout simplement parce qu'elles ne sont pas entraînées pour ça.
00:04:24 D'habitude, elles ont un objectif beaucoup plus spécifique, beaucoup plus ciblé.
00:04:29 Et le maintien de l'ordre, il disait que c'était déjà parfois assez compliqué pour les unités comme les CRS qui sont spécifiquement dédiées à cela.
00:04:36 Et il avait conclu en disant tout simplement que c'était une erreur de mettre le GIGN ou le RAID dans les rues lors des émeutes,
00:04:44 en laissant entendre qu'il y avait peut-être derrière une volonté plus de communication politique,
00:04:49 en disant on envoie les gros moyens pour gérer tout ça.
00:04:53 Et le débat en tout cas est sur la table.
00:04:54 Merci Tanguy Hamon pour toutes ces précisions.
00:04:56 On vous retrouve tout au long de la matinale.
00:04:59 Vous suivez de très près la suite de cette garde à vue de trois policiers de l'unité d'élite du RAID.
00:05:04 Toujours au volet justice, l'agresseur d'Amin El-Bahy, on vous en parlait hier, a été condamné par la justice.
00:05:12 Le juriste connu pour ses prises de position contre l'islamisme.
00:05:15 Il a salué cette décision, Sandra.
00:05:18 Oui, il s'est exprimé sur les réseaux sociaux.
00:05:20 Il a déclaré la justice est passée.
00:05:22 Il dormira en prison suite aux événements en Roubaix.
00:05:24 Toufika, 56 ans, a été condamné à 12 mois de prison ferme, dont six mois sursis par le tribunal correctionnel de Lille,
00:05:32 avec maintien en détention pour appel à l'individu à menacer de mort.
00:05:36 Amin El-Bahy, samedi dernier, devant son domicile familial à Roubaix dans le Nord.
00:05:40 Et c'est la mauvaise nouvelle, mauvaise surprise plutôt également à la une de l'actualité.
00:05:46 Cette mauvaise surprise de l'été pour les automobilistes et les adeptes de Dégrou,
00:05:50 puisque les prix à la pompe sont repartis à la hausse en France par rapport à début juillet.
00:05:55 Début juillet, le diesel, enfin depuis début juillet, le diesel affiche une hausse moyenne de 14 centimes,
00:06:01 11 pour le sandplomb. Les détails avec Sacha Robin et Aminata Demphal.
00:06:07 Selon les derniers chiffres du ministère de la Transition écologique,
00:06:11 le prix du sandplomb a augmenté de 3 centimes par litre et celui du gazole de 7 centimes en seulement une semaine.
00:06:18 Des tarifs inédits depuis les mois de mars et avril, période durant laquelle les stations services affichaient des prix supérieurs à 2 euros le litre.
00:06:27 En pleine période de vacances, ces automobilistes sont inquiets.
00:06:31 En fait, c'est pile le moment où il ne fallait pas que ça augmente.
00:06:33 C'est que des coups de massue à répétition et puis on avance plus.
00:06:36 J'ai peur que ça s'aggrave encore.
00:06:38 C'est vrai que dernièrement, ça a beaucoup fluctué, ça a descendu, augmenté.
00:06:42 On essaie quand même de faire à chaque fois le plein d'essence, généralement en ville,
00:06:45 avant de partir en vacances et de le faire sur les stations d'autoroute où là, ça dépasse les 2 euros.
00:06:50 Une hausse provoquée par des coupures volontaires de production exercées par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, dont la Russie et l'Arabie saoudite.
00:07:00 D'après les spécialistes, les prix ne risquent pas de baisser.
00:07:04 Les automobilistes vont devoir s'habituer à ces prix encore quelques semaines.
00:07:09 On parle de la question de l'uniforme à l'école.
00:07:12 C'est l'un des chantiers principaux de Gabriel Attal, le ministre de l'Éducation nationale.
00:07:17 Il a récemment présenté sa feuille de route et il a fait part de sa fermeté, quant au port de la Baye à l'école.
00:07:24 Oui, et il n'exclut pas un retour de l'uniforme à l'école, du moins dans les communes qui souhaitent l'expérimenter.
00:07:30 Les explications de Mathilde Ibanez.
00:07:32 Robert Ménard avait porté en 2014 le projet pour l'uniforme à l'école.
00:07:38 Dix ans après, il sera peut-être mis en place.
00:07:41 Car la ville de Béziers est officiellement candidate à cette expérimentation.
00:07:45 Il y a quelques jours, le nouveau ministre de l'Éducation, Gabriel Attal,
00:07:48 laissait la porte ouverte aux établissements qui le souhaitaient.
00:07:51 Et les Français sont plutôt favorables.
00:07:53 Le port de l'uniforme, moi je trouve que c'est très bien.
00:07:56 Parce que ça nivelle tout et je trouve que c'est bien.
00:08:00 Je trouve que c'est une bonne idée, mais après, c'est sûr qu'au collège, les jeunes veulent s'affirmer avec leur style.
00:08:08 Mais honnêtement, quand on voit dans d'autres pays, ça marche bien aussi.
00:08:13 Donc je trouve que je suis partagé.
00:08:17 C'est uniformiser un petit peu plus les jeunes.
00:08:19 J'ai l'impression que le fait d'avoir un uniforme, déjà, ça évite les différences sociales.
00:08:26 Selon le maire de Béziers, le port de l'uniforme à l'école permettrait de lutter contre le harcèlement scolaire et les inégalités.
00:08:32 En début d'année, Brigitte Macron elle-même s'était dite favorable au port de ce vêtement.
00:08:36 Dans certains collèges et lycées, les élèves le portent déjà.
00:08:40 Robert Ménard, le maire de Béziers, qui sera notre invité à 7h10 sur cette question du port de l'uniforme.
00:08:47 On en vient à l'actualité internationale, toujours marquée par la situation au Niger,
00:08:52 le régime militaire qui reste insensible aux offres de négociation de la CDAO et des États-Unis.
00:08:59 Une délégation tripartite d'ailleurs avec la CDAO et l'Union africaine, entre autres, devait se rendre à Niamey hier.
00:09:05 Mais cette mission a été annulée par les poutchistes.
00:09:07 Ils ont invoqué des raisons de sécurité.
00:09:10 Ils dénoncent, je cite, "cette atmosphère de menaces d'agression contre le Niger".
00:09:15 Et la situation générale au Niger.
00:09:17 Mais également, pardonnez-moi, ces sénateurs français qui rejettent l'opération Barkhane au Mali,
00:09:27 l'échec, en tout cas qui regrettent l'échec de l'opération Barkhane au Mali.
00:09:30 On en parle tout de suite avec le général Bruno Clermont, qui est en liaison avec nous.
00:09:33 Mon général, bonjour.
00:09:36 Une intervention militaire pas exclue pour rétablir le président Mohamed Basoum.
00:09:42 Mais la diplomatie, elle reste pour le moment privilégiée avec des poutchistes fermés au dialogue, on le voit.
00:09:50 Absolument. C'est un peu au chaud, au froid.
00:09:52 Au chaud, on privilégie la diplomatie. Au froid, on fait la menace d'une intervention militaire.
00:09:58 Aujourd'hui, on voit bien que l'intervention militaire a pris du retrait dans la mesure où la CDAO doit tenir
00:10:04 un sommet extraordinaire demain qui va dessiner de la procédure de la stratégie.
00:10:07 Et en ce qui concerne du côté des poutchistes, ils sont fermés à toute voie politique diplomatique,
00:10:13 en tout cas ouvertes, on l'a vu. Ils ont rejeté les émissaires tchadiens du Nigeria,
00:10:18 également le numéro 2 du département d'État américain. Donc ils sont sur une position de radicalisation.
00:10:24 Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas non plus une diplomatie secrète.
00:10:27 Et c'est celle-là qui est la plus importante, avec des grands pays de la région qui ont intérêt à ce que la situation se stabilise.
00:10:34 Je pense à l'Algérie, au Nigeria, au Tchad et pourquoi pas d'ailleurs aux États-Unis,
00:10:39 qui vont être très actifs parce qu'ils ont des intérêts majeurs dans ce pays et dans cette région.
00:10:43 En tout cas, ce qui fait parler ce matin, après ce coup d'État au Niger, ce sont ces 94 sénateurs français.
00:10:50 Ils ont adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron et ils regrettent l'échec, je les cite, de l'opération Barkhane.
00:10:58 Ils regrettent aussi l'effacement de la France en Afrique.
00:11:01 Alors, mon général, est-ce qu'on peut parler d'un échec des forces françaises dans la région du Selbe,
00:11:07 et précisément au Mali, comme le regrettent ces sénateurs, selon vous ?
00:11:12 Écoutez, moi, quand j'ai découvert cette tribune, j'étais choqué par cette tribune qui comprend deux points.
00:11:19 Vous l'avez dit, une première partie, ça parle de l'effacement de la France dans l'Afrique, qui est une réalité.
00:11:24 Nous sommes en retrait en particulier parce que les autres sont en train de nous pousser à l'extérieur.
00:11:29 Je pense à la Russie, à la Chine, à la Turquie et parfois aux États-Unis.
00:11:33 Donc, c'est une réalité, cet effacement, qui est la conséquence d'une relation compliquée entre la France
00:11:37 et tous ces pays de notre ancien empire colonial.
00:11:40 Et puis, le deuxième point qui est injuste, à mon sens, et injustifié, c'est le fait de qualifier Barkhane d'échec.
00:11:47 Barkhane n'est pas un échec.
00:11:50 Barkhane, c'est une opération qui a duré dix ans, qui a été réalisée à la demande des pays qui avaient été agressés par les groupes armés terroristes.
00:11:57 On a envoyé des dizaines de milliers de soldats à participer à Barkhane.
00:12:00 Il y a des résultats objectifs.
00:12:02 Des chefs terroristes ont été éliminés, des combattants neutralisés, des quantités de civils ont été sauvés.
00:12:10 On peut même dire qu'en quelque sorte, s'il n'y avait pas eu Barkhane, si ça avait allé Barkhane,
00:12:13 aujourd'hui, les trois pays, Niger, Mali, Burkina, seraient maintenant un sanctuaire de l'État islamique
00:12:21 parce qu'il est en train de se constituer un sanctuaire islamique dans cette région.
00:12:24 Donc cette tribune, de ce point de vue-là, est injuste et injustifiée, je le répète.
00:12:29 Et je partage totalement les réactions du ministre des Armées qui s'est exprimé pour rappeler que cette opération n'est pas un échec.
00:12:37 Et on le voit aujourd'hui avec la progression extrêmement rapide, en particulier au Mali, des groupes armés terroristes.
00:12:43 Depuis que la France est partie, la situation sécuritaire s'est dégradée à une vitesse incroyable.
00:12:47 Donc les militaires, on le savait, ils ont l'habitude de tirer les leçons des opérations.
00:12:52 Donc les leçons ont été tirées. L'opération a évolué au fil des années.
00:12:57 Mais en aucun cas, on ne peut considérer que Barkhane est un échec en ce qui concerne la politique globale de la France.
00:13:02 C'est un autre sujet. Et là, je laisserai le soin politique d'en débattre.
00:13:06 Merci, mon général, d'avoir partagé votre regard sur la situation au Niger et les conséquences de l'opération Barkhane.
00:13:14 Donc au Mali, le général Bruno Clermont que l'on retrouve tout au long de la matinale.
00:13:19 Et on accueille Vincent Roy, mon cher Vincent. Bonjour.
00:13:22 Bonjour.
00:13:23 Je suis navré, un problème de taxi.
00:13:24 De taxi, oui.
00:13:25 Voilà, à régler. En tout cas, vous êtes là. On est très heureux pour décrypter l'actualité.
00:13:30 Merci.
00:13:31 Et on va parler de sport. À présent, on va prendre des nouvelles du 15 de France.
00:13:37 Tout de suite, le journal des sports.
00:13:38 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:13:41 Centrale photovoltaïque à poser en toute simplicité n'importe où.
00:13:45 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:13:48 Et des nouvelles du 15 de France.
00:13:49 Donc ce matin, Sandra, avec les Bleus qui poursuivent leur préparation pour le mondial.
00:13:54 On le rappelle, en France.
00:13:55 Oui, mondial de rugby.
00:13:57 Le coup d'envoi sera donné le 8 septembre prochain.
00:13:59 Les hommes de Fabien Galtier poursuivent leur entraînement du côté du Cap-Breton.
00:14:03 Hier, ils étaient d'ailleurs à l'entraînement et les cadres absents lors du premier rendez-vous contre l'Écosse samedi dernier
00:14:10 devraient faire leur retour ce samedi à Saint-Étienne, toujours contre les Écossais.
00:14:15 Les explications de Pierre Robin.
00:14:18 On s'approche d'un retour à la normale ici à Cap-Breton.
00:14:21 Premier entraînement ouvert aux médias et premier contour de la composition d'équipe de Fabien Galtier
00:14:27 qui affrontera l'Écosse samedi du côté de Geoffroy Guichard.
00:14:31 On a vu avec les Chasses du Bleu Blanc, les Antoine Dupont, les Romain Tamac ou encore Grégory Aldryt.
00:14:36 Oui, cette équipe de Fabien Galtier devrait ressembler à celle qui a terminé le tournoi 2023.
00:14:41 Donc avec des cadres comme nous l'a confirmé William Servat en conférence de presse.
00:14:46 Beaucoup de joueurs que vous qualifiez de premium seront sur la feuille de match samedi.
00:14:53 Tout simplement pour donner le plus de possibilités possibles à notre équipe de se structurer, d'évoluer
00:14:59 avec d'autres roulements qu'il y aura contre le Fidji, d'autres roulements encore qu'il y aura contre l'Australie.
00:15:06 Dans cette compo probable avec le retour de Paul Boudéen, lui qui était titulaire le week-end dernier à Murrayfield
00:15:12 et qui semble avoir conquis ce staff de ce 15-2 France.
00:15:16 Tout comme les deux autres rookies de Murrayfield, Louis Biel-Barré et Emilien Gaëton.
00:15:20 Ils devraient être sur le banc des finisseurs.
00:15:23 Quant aux autres finisseurs, il y a des incertitudes justement, puisque des chassubles n'ont pas été attribués.
00:15:29 On aura peut-être un premier élément de réponse demain.
00:15:31 Vous avez regardé votre programme avec Groupe Verlaine.
00:15:35 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
00:15:38 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:15:41 Bon Bart, une très très courte pause mais restez avec nous puisque vous le savez, dans la matinale,
00:15:44 nous profitons de cette période estivale pour aller à la découverte de communes remarquables de notre pays.
00:15:50 Dans un instant, où est-ce qu'on va aller ?
00:15:52 Je vous laisse la surprise. Un indice, on va parler de ça.
00:15:55 De retour sur le plateau de la matinale, été dans un instant, direction Lacanau.
00:16:04 Vous le savez, on découvre des régions remarquables.
00:16:07 Ce matin, cette station balnéaire où on peut surfer.
00:16:11 On sera en direct avec son maire mais avant, les toutes dernières informations qu'il faut retenir.
00:16:16 C'est avec vous Sandra.
00:16:17 Trois policiers du Raid toujours en garde à vue à Marseille.
00:16:22 Ils étaient cinq en garde à vue hier matin mais celles de deux d'entre eux ont été levés dans la soirée.
00:16:26 Ces fonctionnaires sont visés par une enquête sur la mort d'un homme de 27 ans.
00:16:30 C'était début juillet en marche des émeutes.
00:16:32 Ces gardes à vue interviennent sur commission rogatoire du juge d'instruction, explique le parquet.
00:16:38 Le régime militaire au Niger insensible aux offres de négociations de la CDAO et des États-Unis.
00:16:43 Une délégation tripartite avec la CDAO et l'Union africaine entre autres devait se rendre à Niamé hier.
00:16:48 Mais cette mission a été annulée par les pouchistes.
00:16:51 Ils ont invoqué des raisons de sécurité.
00:16:53 Ils dénoncent, je cite, cette atmosphère de menace d'agression contre le Niger.
00:16:58 Le parquet a balayé les derniers doutes dans l'affaire de la femme retrouvée en Moselle.
00:17:03 Il confirme une situation de séquestration inexistante, un temps accusé par son époux de l'avoir séquestré depuis 2011.
00:17:10 Le mari a été relâché pour les autorités judiciaires.
00:17:13 Ce dossier s'inscrit plutôt dans un grand désarroi social.
00:17:16 Merci Sandra pour ces informations.
00:17:19 Vous le savez, nous profitons de cette période de vacances pour aller à la rencontre des maires de notre pays.
00:17:25 Après la découverte hier du village des Angles, c'était dans les Pyrénées-Orientales.
00:17:31 Nous descendons ce matin vers la côte Atlantique.
00:17:33 Dans le sud-ouest, en Gironde, nous nous arrêtons à Lacanau, station balnéaire bien connue de la région Nouvelle-Aquitaine.
00:17:40 Et nous accueillons pour en parler son maire Laurent Perrondet, maire de Lacanau.
00:17:46 Donc bonjour, merci de vous lever de bonne heure pour nous faire découvrir ou redécouvrir votre commune pour nos amis qui nous regardent.
00:17:55 Pour commencer, peut-être me manque-t-il ce matin pour vous parler ma planche de surf.
00:17:59 Car Lacanau, on peut le lire, c'est un petit paradis pour les surfers.
00:18:04 Oui, bonjour à tous.
00:18:05 Oui, c'est dans notre ADN depuis très longtemps, puisqu'on a un club de surf qui a plus de 50 ans.
00:18:09 Et tout tourne visiblement autour des sports de glisse et tout ce qui peut se jouer dans notre économie.
00:18:14 Mais c'est surtout un état d'esprit.
00:18:16 Et le numérique et le télétravail ont permis à beaucoup de venir s'installer dans notre belle région et de profiter de ces belles vagues pour surfer tout au long de l'année.
00:18:24 Une pratique de la glisse que l'on peut faire à tous les âges.
00:18:29 Alors oui, ce n'est pas un sport quand même très, très facile.
00:18:31 Mais autour de la glisse, il y a aussi du bodyboard et tous ces sports de glisse qui, à la fois sur le lac et à la fois sur l'océan,
00:18:38 permettent d'évoluer et de prendre beaucoup de plaisir avec des conditions naturelles extrêmement avantageuses.
00:18:45 Donc, c'est vrai que ce n'est pas un sport très, très facile.
00:18:47 Mais aujourd'hui, c'est 19 écoles de surf sur la commune qui permettent à chacun de pouvoir apprendre et à tout âge, puisqu'on fait du surf aujourd'hui de 7 à 77 ans.
00:18:56 C'est aussi une compétition internationale bientôt que vous vous apprêtez à accueillir.
00:19:02 Oui, bien sûr, on va démarrer. Le site est en train de se mettre en place.
00:19:05 Donc, tout le monde est mobilisé. Les médias, bien sûr.
00:19:07 Mais tout le monde commence à être très, très excité.
00:19:10 On attend ça tous les ans. Et c'est vrai que quand on monte, on a beaucoup d'émotion.
00:19:15 Il nous tarde que ça démarre. Et quand la compétition se termine, on a tous un peu de nostalgie parce que c'est un peu la fin de la haute saison.
00:19:21 Mais cet événement, il a marqué d'une pierre rouge notre activité autour du surf.
00:19:25 C'est de beaux souvenirs pour tout le monde. Donc, lundi prochain, nous allons attaquer la 43e édition du Lacanopro.
00:19:33 Le Lacanopro du 14 au 20 août. Donc, alors une fois au sec, dites-nous quels sont les sites remarquables à découvrir dans votre commune ?
00:19:42 Alors, on a beaucoup de réserve naturelle aussi, puisque c'est une des communes les plus étendues de France.
00:19:46 C'est quand même 22 000 hectares. Nous avons un lac où se pratiquent aussi des activités nautiques.
00:19:50 Le FAU est en train de prendre son envol et on est en train d'essayer de travailler avec toutes ces activités.
00:19:55 Il faut faire attention à cette activité qui peut être dangereuse à la fois sur les vagues, mais sur les activités lacustres.
00:20:02 On a une réserve nationale aussi qui s'étend sur plus de 600 hectares, une réserve biologique.
00:20:06 Donc, c'est 4 % d'urbanisation, Lacanopro. Même si nous avons beaucoup de monde l'été, puisqu'on peut monter à des pics de 100 000 personnes,
00:20:11 c'est à la fois la triptyque, océans, lacs et forêts qui permet à nos habitants de vivre dans de belles conditions tout au long de l'année.
00:20:18 Mais nous sommes surtout une ville d'accueil. Donc on aime ces saisons touristiques. On s'y prépare.
00:20:23 Et sur un territoire aussi vaste, vous comprenez bien qu'on peut accueillir et que les gens qui viennent nous rejoindre tous les ans
00:20:28 pensent aussi que Lacanopro est une terre d'accueil. Donc c'est ça qui fait aussi vibrer notre cœur.
00:20:33 Et tout au long de l'année, on peut surfer à Lacanopro puisque les écoles de surf aujourd'hui enseignent tout au long de l'année.
00:20:39 Même si l'hiver, c'est un peu frisqué, on a des vagues tout au long de l'année.
00:20:42 Alors entre le bourg historique, le lac, vous nous en parliez, l'océan et ces vagues, au fond, on peut dire que c'est trois pôles,
00:20:50 trois ambiances à découvrir à Lacanau.
00:20:53 C'est trois pôles et trois ambiances. Mais on a toujours incité les gens à profiter de notre activité touristique
00:20:57 puisque c'est plus de 100 événements qui jalonnent tout au long de l'été notre animation.
00:21:02 Et c'est sortir de chez nous, se retrouver. Et nous, on est des gens du sud-ouest.
00:21:05 Donc on aime aussi faire la fête et profiter de ce bel environnement.
00:21:09 Le bourg, aujourd'hui, a pris toute sa place dans ce développement
00:21:14 puisqu'il grossit tous les ans et les gens viennent nous rejoindre pour y habiter.
00:21:18 Puis nous avons un superbe marché autour de Halles, des voies douces qui se développent dans toute la commune.
00:21:22 On est très, très privilégié puisqu'on avait commencé déjà dans les années 70 et 80 à créer un réseau de voies douces et de pistes cyclables
00:21:28 tout à fait remarquables, à la fois près des habitations, mais tout au milieu de la nature pour pouvoir se promener.
00:21:35 On peut être aux scènes d'animation avec 100 000 personnes autour de vous
00:21:39 pour justement profiter de tous les restaurants et tous les équipements.
00:21:43 Mais au bout de cinq minutes en vélo, vous pouvez vous retrouver seul au monde.
00:21:47 Et c'est ça qui fait la particularité de nos villes du sud-ouest et en particulier du territoire de Médoc-Atlantique.
00:21:52 Il y a des traditions locales à ne pas manquer lorsque l'on va à Lacanau ?
00:21:58 Ah ben celle du 15 août, puisqu'on va se retrouver à peu près d'entre 200 et 300 personnes à l'eau.
00:22:02 On prend tous nos planches de surf et après la messe du 15 août en front de mer, on part fêter la mer.
00:22:09 Et on s'en va, on passe la barre et on va poser une gerbe au large avec l'aide de l'hélicoptère Dragon 33.
00:22:14 Et ensuite, on fait la fête toute la nuit.
00:22:16 Mais on a bien sûr un gros festival aussi de musique classique.
00:22:19 On a tout au long de l'été des acteurs locaux, des groupes locaux et un folklore du sud-ouest qui se développe de plus en plus sur notre belle commune.
00:22:27 Donc c'est des lieux, des ambiances, vous l'avez dit, avec la triptyque.
00:22:30 Mais on fait de la musique sur les kiosques, on fait de la musique sur la scène d'été, on fait de la musique sur nos crochets.
00:22:35 Du surf, de la musique. Donc il y a un lancé de tongs dans votre région, semble-t-il ?
00:22:43 On vient de le terminer. C'est ça qui fait aussi le charme de notre ville.
00:22:46 Lacanau doit rester aussi une station populaire.
00:22:49 Donc on accueille toutes les populations.
00:22:51 Vous savez qu'on est très, très près de Bordeaux et de Bordeaux métropole.
00:22:53 Donc au quotidien, se déplacent les gens.
00:22:55 Un peu moins cette année parce que la météo était quand même un peu moins favorable que l'année dernière.
00:23:00 Mais c'est vrai que c'est le plaisir d'accueillir les Girondins à Lacanau sur ces animations,
00:23:04 mais aussi sur ce championnat du monde de lancer de tongs qui a eu produit un succès tout à fait incroyable.
00:23:09 Alors le record du monde n'a pas été battu, les vents n'étaient pas dans le bon sens, mais on a beaucoup rigolé.
00:23:14 C'est ce qui fait aussi le charme de Lacanau, c'est qu'on peut accueillir toutes les activités.
00:23:18 Ça peut être un festival de musique classique, le Lacanau Pro qui démarre la semaine prochaine,
00:23:22 mais aussi le championnat du monde de lancer de tongs où on a tous passé un très, très bon moment de convivialité.
00:23:26 Du rire, de la musique, de la convivialité, du sport, du surf, c'est ça Lacanau en somme.
00:23:33 Merci beaucoup Laurent Perrodet, maire de Lacanau, de nous avoir fait découvrir, redécouvrir pour certains votre commune.
00:23:40 A ne pas manquer, je le répète, le Lacanau Pro compétition internationale de surf.
00:23:45 Ça commence le 14 août et ce sera jusqu'au 20 août.
00:23:49 Merci beaucoup. Alors restez avec nous pour savoir quel temps va-t-il faire sur vos plages aujourd'hui.
00:23:55 Eh bien tout de suite, on va retrouver Carole Zanin pour la météo, mais avant, une très courte pause.
00:24:00 A tout de suite.
00:24:02 Votre météo des plages pour ce mercredi matin, Deauville.
00:24:12 Quelques faibles précipitations, 21 degrés, 19 degrés, pour aller faire une petite balade.
00:24:18 Les pieds dans l'eau, lundi suivi sera de 7.
00:24:20 On poursuit avec vos plages à La Baule ou encore à Quiberon.
00:24:22 26 à 27 degrés sous un soleil généreux, 18 degrés pour aller faire quelques brasses.
00:24:29 Pour aller surfer à Lacanau, à Arcachon ou encore à Saint-Jean-de-Luz,
00:24:32 un pic de chaleur est attendu avec une trentaine de degrés.
00:24:35 21 degrés du côté d'Arcachon.
00:24:37 Mettez bien de la crème solaire à Palavas ou encore à Sanaris-sur-Mer.
00:24:41 Lundi suivi sera quasi maximel.
00:24:43 Et la température de l'eau de 17 degrés.
00:24:46 On dépassera les 30 degrés là aussi du côté de la température de l'air.
00:24:49 À Cannes, 26-23 degrés pour aller faire une petite baignade.
00:24:53 Lundi suivi sera de 9 comme à Ajaccio.
00:24:56 - Et quel temps aujourd'hui dans le reste du pays ?
00:25:05 On retrouve tout de suite Carole Zanin, La Météo.
00:25:08 - La Météo avec BDOR.fr.
00:25:10 - L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
00:25:13 L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
00:25:17 Alors Carole, un temps plutôt ensoleillé aujourd'hui en France.
00:25:21 Mais avant, vous nous emmenez en Italie, c'est cela ?
00:25:24 - Oui Olivier, où les touristes se sont fait un plaisir de filmer cette trombe marine.
00:25:29 Alors qu'est-ce que c'est une trombe marine ?
00:25:30 Eh bien, c'est une tornade terrestre qui se provoque et qui se forme en fait en mer.
00:25:36 C'est la température plus froide qui descend.
00:25:39 C'est l'air froid qui descend en mer.
00:25:40 La mer est chaude.
00:25:41 Résultat, eh bien ça provoque ce tourbillon.
00:25:44 Voilà un phénomène inhabituel.
00:25:46 Et cette trombe marine, eh bien elle se désagrège avant d'arriver sur les terres.
00:25:52 Revenons à notre hexagone.
00:25:53 Et à ce temps, on ne verra pas de trombe marine aujourd'hui,
00:25:56 ni dans les prochaines heures.
00:25:57 Mais par contre, du beau et du grand soleil,
00:25:59 c'est en bonne moitié sud de l'hexagone.
00:26:01 Oui, mais regardez ce ciel bien gris de la Bretagne
00:26:04 en passant par la Haute-France vers Strasbourg.
00:26:06 Prenez tout de même les lunettes de soleil si vous vous apprêtez à partir
00:26:10 et que vous habitez en Alsace par exemple,
00:26:11 puisque ce soleil, vous le verrez dans le courant de l'après-midi,
00:26:14 puisque cette masse nuageuse va se désagréger au fur et à mesure des heures.
00:26:17 Elle est à la faveur de l'évolution des températures
00:26:21 et de l'évolution diurne, pas nocturne.
00:26:24 Le vent va souffler autour du golfe du Lyon de 50 à 60 km/h.
00:26:28 Et les incendies, attention, seront bel et bien présents.
00:26:32 Le risque en tout cas, toujours 5 départements sous vigilance orange.
00:26:36 On regarde vos températures de ce matin.
00:26:39 Elles oscillent entre 8 et 20 degrés.
00:26:40 Toujours cet écart assez thermique.
00:26:42 8 degrés seulement pour Aurillac, 20 à Nice, 12 pour Brest.
00:26:46 Dans le courant de l'après-midi,
00:26:47 pic des chaleurs attendues dans le sud-ouest aujourd'hui.
00:26:50 Protégez-vous, hydratez-vous bien.
00:26:51 36 degrés pour Bordeaux, 36 pour la Ville Rose.
00:26:54 Nous aurons, grâce à ce flux de sud-est,
00:26:58 des températures un peu plus élevées du côté de Paris avec 24 degrés
00:27:02 ou à Strasbourg avec 23 degrés et quelques rayons de soleil.
00:27:06 C'était La Météo avec BDOR.fr.
00:27:08 L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
00:27:11 L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
00:27:14 De retour sur le plateau de la matinale été.
00:27:17 Bienvenue si vous nous rejoignez.
00:27:18 Bon réveil à la une de l'actualité de ce mercredi matin.
00:27:22 Ce nouveau phénomène qui rend fou les habitants d'immeubles.
00:27:25 Les vols de cartes SIM dans les ascenseurs.
00:27:28 Elles permettent d'appeler les secours en cas de panne.
00:27:30 Une fois volés, les ascenseurs ne sont pas remis en marche.
00:27:33 Les détails avec notre reportage à Rouen.
00:27:36 Le fléau de la livraison illégale des colis dans les prisons.
00:27:40 Et pour détourner la vigilance des gardiens,
00:27:43 des tirs de mortier sont utilisés.
00:27:45 Les personnels de l'administration pénitentiaire demandent plus de moyens.
00:27:50 Reportage à Beauvais.
00:27:51 Allocation familiale des sommes faramineuses détournées.
00:27:57 Les agents de la cave de Seine et Marne révèlent 922 dossiers de fraude en 2022.
00:28:01 Ce qui représente plus de 6 millions d'euros.
00:28:04 Le RSA est le plus touché par la fraude.
00:28:07 On le verra.
00:28:10 Après Europe Écologie Les Verts,
00:28:12 le rappeur controversé Médine invité par la France Insoumise.
00:28:16 La droite dénonce ses propos homophobes et des postures antisémites.
00:28:20 On va en parler avec Vincent Roy ce matin.
00:28:23 Le décryptage.
00:28:24 Et puis les juilletistes de retour au travail.
00:28:30 Et un retour à la réalité compliquée.
00:28:32 On appelle ça le blues post-vacances.
00:28:35 Alors comment l'éviter ?
00:28:36 Quelques conseils ce matin.
00:28:39 Vous ne le saviez peut-être pas,
00:28:40 mais les ascenseurs sont dotés de cartes SIM.
00:28:43 Et ces cartes permettent d'appeler un dépanneur en cas de besoin.
00:28:47 Oui, depuis plusieurs mois, elles sont l'objet de convoitises.
00:28:51 C'est le cas notamment à Aubertvilliers, en Seine-Saint-Denis.
00:28:54 Depuis juin, les cartes SIM sont volées,
00:28:56 puis utilisées pour envoyer des SMS frauduleux.
00:28:59 Le tout sans souscrire un abonnement téléphonique.
00:29:01 Reportage de Florian Paume, Antoine Durand et Mathilde Couvillère-Fleurnoy.
00:29:06 Voler des cartes SIM dans les ascenseurs pour envoyer des SMS frauduleux,
00:29:10 un délit d'un nouveau genre.
00:29:11 A Aubertvilliers, en Seine-Saint-Denis,
00:29:13 sur 150 ascenseurs gérés par la société d'habitat au PH,
00:29:17 40 sont tombés en panne.
00:29:18 Il ne s'agit pas que de changer la carte SIM,
00:29:20 il s'agit de réparer le boîtier de communication,
00:29:23 qui aujourd'hui est difficile à trouver.
00:29:25 Il faut juste imaginer qu'on est généralement dans un endroit fermé.
00:29:28 Et il faut vraiment être un technicien pour pouvoir rentrer
00:29:31 et voler les choses, pour savoir comment les utiliser.
00:29:34 Des vols de spécialistes qui engendrent de nombreuses pannes d'ascenseurs.
00:29:38 Mais ces mises à l'arrêt génèrent surtout des soucis
00:29:40 aux résidents de ces immeubles, parfois très hauts.
00:29:42 Cette femme vit au 6e étage avec un mari handicapé
00:29:45 et pour elle, monter sans ascenseur, c'est impensable.
00:29:48 Tous les 7e étage, ce sont des âgés, des handicapés presque.
00:29:52 On va rester comme ça, sans descendre, sans ramener quelque chose chez nous.
00:29:57 C'est très très très difficile.
00:29:59 Mais les solutions mises en place décrènent une nouvelle crise.
00:30:02 Et les solutions mises en place décrénent des portages rémunérés.
00:30:05 Entre 9h et 11h, les résidents peuvent se faire aider à monter leurs courses.
00:30:09 La société a également décidé de mettre en place des cartes SIM plus sécurisées.
00:30:13 Dans ces nouvelles cartes, on a mis deux options dessus.
00:30:16 Elles sont limitées à 50 SMS/mois, donc beaucoup moins attractives.
00:30:21 Et dès qu'elles changent de machine, elles se bloquent.
00:30:23 Pour renforcer la sécurité, des rondes sont effectuées
00:30:26 sur tous les ascenseurs, deux fois par jour.
00:30:29 Effectivement, agaçant pour les habitants, on les comprend.
00:30:32 Ce fléau des livraisons illégales dans les prisons.
00:30:36 On se souvient, c'était l'arme principale des émeutiers.
00:30:39 En juillet, c'est mortier d'artifice.
00:30:42 Depuis plusieurs semaines, ils sont, Sandra, la cible des prisons.
00:30:45 Oui, c'est le cas à Beauvais et dans l'Oise notamment.
00:30:47 Dernier fait en date le 20 juillet dernier.
00:30:49 Le but des tireurs est simplement de détourner l'attention des surveillants
00:30:53 pour transmettre des colis aux détenus.
00:30:55 Maureen Vidal, Jules Bedot et Corentin Brio sont allés à la rencontre
00:30:58 des gardiens de cette prison. Ils nous expliquent le processus.
00:31:02 Ce gardien du centre pénitentiaire de Beauvais le confirme.
00:31:07 Les tentatives sont de plus en plus fréquentes.
00:31:09 Ils arrivent par les bois, ils viennent découper les grillages de protection.
00:31:14 Ils rentrent sur le glacier et une équipe va attaquer nos collègues
00:31:19 avec des mortiers et une autre équipe va projeter les colis
00:31:23 au-dessus du mur d'enceinte.
00:31:24 Des individus qui tentent de faire passer des colis
00:31:27 qui contiennent des stupéfiants et des téléphones portables.
00:31:30 Cependant, il est rare qu'ils finissent entre les mains des détenus.
00:31:34 Allume-en, envoie le fus !
00:31:36 Sous le coup de la pression, quand ils lancent les colis,
00:31:42 en règle générale, ça tombe quand même à côté des cours de promenade.
00:31:45 Donc on arrive toujours à les récupérer ou quand ça tombe
00:31:47 dans les cours de promenade, les détenus sont fouillés
00:31:51 à la remontée des promenades.
00:31:53 Face à cette situation, la direction interrégionale
00:31:56 des services pénitentiaires de l'île a mis en place
00:31:58 plusieurs actions comme le port de tenue de protection
00:32:01 contre les flammes, une formation sur les tactiques
00:32:03 d'intervention lorsque les projeteurs sont plus nombreux
00:32:06 ou encore les transferts ciblés des détenus identifiés
00:32:08 comme organisant les projections.
00:32:10 Mais les gardiens demandent également de meilleurs moyens
00:32:13 de défense pour se protéger.
00:32:15 Des flash-balls, des grenades de désencerclement
00:32:17 ou encore des boucliers.
00:32:19 Des équipements qui seraient équivalents à ceux des policiers.
00:32:23 À la une de l'actualité ce matin, ces trois policiers du RET
00:32:26 toujours en garde à vue à Marseille.
00:32:28 Ces fonctionnaires sont visés par une enquête sur la mort
00:32:31 d'un homme de 27 ans. Sandra ?
00:32:33 Oui, c'était début juillet. En marge des émeutes
00:32:36 qui ont touché la France, ces gardes à vue interviennent
00:32:39 sur commission rogatoire du juge d'instruction.
00:32:42 Explique le parcours.
00:32:43 Alors Tanguy Hamon du service police-justice
00:32:45 est avec nous ce matin. Merci Tanguy.
00:32:48 Racontez-nous qu'est-ce qu'on sait précisément
00:32:50 de cette garde à vue à cette heure.
00:32:52 Alors ce que l'on sait déjà, c'est que sur les cinq policiers
00:32:55 du RET de Marseille qui ont été placés en garde à vue hier,
00:32:58 seulement trois sont toujours dans les locaux de l'IGPN.
00:33:01 Ça c'est le parquet de Marseille qui nous l'a indiqué hier soir.
00:33:04 Ces gardes à vue, elles s'inscrivent dans le cadre
00:33:06 d'une information judiciaire ouverte après la mort de Mohamed B
00:33:10 dans la nuit du 1er au 2 juillet dernier.
00:33:12 Mohamed B, c'est un homme de 27 ans qui avait été retrouvé
00:33:15 inanimé à côté de son scooter dans une rue de Marseille.
00:33:18 Selon le parquet, il est mort à la suite d'un arrêt cardiaque.
00:33:21 Un arrêt cardiaque qui serait probablement survenu
00:33:26 après le tir d'un projectile de type flashball
00:33:29 qu'il aurait reçu au niveau du thorax.
00:33:32 Désormais pour les trois policiers toujours en garde à vue,
00:33:35 les interrogatoires doivent permettre de déterminer
00:33:38 si effectivement il y a bien eu un tir de flashball
00:33:40 ou d'un autre projectile et surtout de savoir
00:33:43 dans quel contexte ce tir s'il a eu lieu.
00:33:46 Merci Tanguy, vous suivez cette enquête de près pour CNews.
00:33:51 Vincent Roy, ce matin nous nous interrogeons
00:33:54 puisque la question c'est pourquoi une unité d'élite
00:33:58 comme le RAID, il y a eu la BRI également,
00:34:01 a été envoyée pour gérer les émeutes.
00:34:03 On le sait, ces unités interviennent dans des cas très précis,
00:34:06 des cas très difficiles, mais elles ne sont pas prévues
00:34:09 pour le maintien de l'ordre. Alors comment vous le comprenez ?
00:34:11 Certes, toute la difficulté, il va falloir éclaircir cette affaire,
00:34:15 c'est-à-dire savoir pourquoi on fait précisément appel au RAID,
00:34:19 peut-être qu'il y a un problème de personnel,
00:34:21 peut-être que la défective, peut-être que la violence
00:34:26 au cours de ces émeutes était telle que l'on a pensé au RAID
00:34:31 pour circonscrire cette violence. En tous les cas, une chose me frappe,
00:34:35 je suis toujours étonné qu'on ne fasse pas le parallèle
00:34:40 entre le nombre d'émeutiers, la violence des émeutes
00:34:45 et le fait que parfois, oui, effectivement,
00:34:48 il peut se passer quelque chose de grave.
00:34:51 C'est le nombre d'émeutiers et la violence des émeutes,
00:34:55 violence, tous les policiers s'accordent à le dire,
00:34:58 violence inédite, qui fait que, oui, des drames
00:35:03 peuvent avoir lieu, c'est absolument évident.
00:35:06 Après, il y a un autre problème, c'est l'image que l'on projette
00:35:11 auprès de la population des policiers du RAID,
00:35:15 dont on se souvient les interventions tant au Bataclan
00:35:19 que face au terrorisme, dans des cas très, très graves,
00:35:23 que l'on place en garde à vue. Alors on le comprend, pourquoi ?
00:35:27 Parce qu'il y a la mort d'un individu, donc la garde à vue,
00:35:30 sans doute, l'enquête, et par conséquent, la garde à vue,
00:35:34 se justifie, parce que sinon, s'ils étaient en auditeur libre,
00:35:38 au bout de trois heures, ils peuvent partir.
00:35:40 Donc, enfin, ils peuvent dire, voilà, pour les besoins de l'enquête,
00:35:44 la garde à vue justifie, mais enfin, c'est l'image que l'on donne
00:35:47 à la fois de la police, laquelle alimente les commentaires
00:35:51 tant de LFI que d'Europe Écologie Les Verts, que de, voilà,
00:35:56 ça donne une ambiance quand même très, très particulière
00:35:59 dans ce pays. On a l'impression, une impression bizarre,
00:36:04 qu'on mise sur tout ce qui peut nous diviser, et jamais sur ce qui peut
00:36:09 nous réunir. C'est un sentiment très particulier qui règne en France aujourd'hui.
00:36:13 Et c'est vrai, alors que le Raid est une fierté aussi,
00:36:15 une unité de fierté pour la France. On va y revenir tout au long
00:36:18 de la matinale. On en vient à cette alerte aux fraudes sociales.
00:36:22 En Seine-et-Marne, les chiffres donnent le tournis, Sandra, dites-nous.
00:36:26 Oui, 922 cas de fraudes sociales ont été détectés. En 2022,
00:36:31 cela représente plus de 6,4 millions d'euros de détournés.
00:36:35 Les explications de Mathilde Couvillère-Fleurnois.
00:36:38 La somme est faramineuse, rien qu'en Seine-et-Marne.
00:36:42 Plus de 6,4 millions d'euros détournés. Les prestations versées
00:36:46 concernent le revenu de solidarité active, les allocations familiales,
00:36:50 la prime d'activité, l'allocation aux personnes handicapées,
00:36:53 de solidarité aux personnes âgées et l'aide personnalisée au logement.
00:36:57 Selon ce spécialiste de la fraude sociale, le RSA est le service
00:37:00 d'allocation le plus touché par la fraude.
00:37:02 Vous avez la fraude au RSA de la personne qui a des revenus occultes,
00:37:06 qui travaille noir par exemple, et qui ne le déclare pas pour bénéficier
00:37:09 du RSA et de tous les avantages qui vont avec. Vous avez la personne
00:37:12 qui vit en couple mais qui ne le déclare pas pour continuer
00:37:15 à bénéficier du RSA. Vous avez des gens qui peuvent inventer des enfants,
00:37:19 ça c'est déjà vu.
00:37:20 Une fois les fraudeurs repérés, 6 700 pénalités ont été prononcées.
00:37:24 Leur montant équivaut à près de 534 000 euros. La solution,
00:37:28 selon ce spécialiste, serait de se pencher sur les numéros
00:37:31 de matricules en trop.
00:37:32 Pour mieux lutter contre la fraude aux prestations sociales,
00:37:36 il faut résoudre le problème de ces millions de personnes
00:37:39 y matriculer en trop dans le système. Déjà le jour où on va sortir
00:37:42 4 ou 5 millions de personnes du système, vous allez voir qu'on va faire
00:37:45 des dizaines de milliards d'euros d'économie.
00:37:47 En France, en 2022, la fraude sociale s'est chiffrée à plus de 351 millions
00:37:51 d'euros contre 309 millions d'euros en 2021, soit une hausse
00:37:55 de 13,5% en un an.
00:37:57 Au volet politique, c'est le rappeur que la gauche s'arrache.
00:38:03 Malgré les controverses après son passage au Havre au journée d'été
00:38:07 des écologistes, Médine se rendra dans la Drôme fin août.
00:38:11 Il participera à l'université d'Etemez, cette fois, Sandra,
00:38:15 c'est de la France Insoumise.
00:38:16 Oui, il va échanger avec Mathilde Panot, la chef de file des Insoumis,
00:38:20 parmi les sujets qu'ils vont aborder, les rapports entre le militantisme
00:38:24 et la musique ou encore le combat contre l'extrême droite.
00:38:27 Médine participera ensuite à la fête de l'Humain en septembre.
00:38:30 Donc Médine, on le voit, Vincent Roy, très demandé à l'extrême gauche
00:38:34 et pourtant un rappeur controversé. Qu'est-ce que cela révèle, ces invitations ?
00:38:38 Dites-moi, l'université d'été d'Elephy, Débat, Médine, Mathilde Panot,
00:38:44 ça va être du haut niveau. C'est un rendez-vous d'intellectuels de haut de volée.
00:38:50 Enfin, on se moque du monde. Alors, on va passer d'Europe, écologie, les verts.
00:38:55 C'est vrai qu'on a toujours senti Médine, il suffit de l'écouter de près
00:39:00 pour savoir qu'il est vraiment sur les préoccupations écologiques.
00:39:06 Ensuite, on passe à Elephy, tout est bon à prendre.
00:39:10 Vous me direz, à la Nupes, il y a une certaine cohérence.
00:39:13 On passe à Elephy et là, on va y traiter à la fois des policiers
00:39:21 qui sont obligatoirement racistes, on va y traiter de l'islamo-gauchisme.
00:39:30 Vraiment, ça va être un moment formidable.
00:39:33 Et puis après, on va se retrouver évidemment à la fête de l'humanité
00:39:37 pour conclure, parce qu'il est aussi invité à la fête de l'humanité.
00:39:40 Alors là, on ne débat pas, on ne fait que chanter.
00:39:43 C'est un gros, gros été pour Médine qui devient une véritable star.
00:39:49 Effectivement, c'est étonnant cette invitation d'Elephy, d'Europe, écologie, les verts.
00:39:54 Invitation de rappeurs controversés, on le rappelle.
00:39:57 Alors, peut-être que certains d'entre vous, ce matin, rentrent toujours, tout juste de vacances.
00:40:03 Vous êtes même peut-être déjà au travail ou en tout cas, vous y apprêtez à y aller.
00:40:08 Les vacanciers du mois de juillet fatiguent.
00:40:11 Une blouse post-vacances.
00:40:13 Oui, vous allez voir que ce n'est pas une période facile ni agréable à vivre pour certains,
00:40:17 surtout avec une météo capricieuse ces dernières semaines.
00:40:20 Sarah Fenzary.
00:40:22 La première vague de vacanciers, les juilletistes s'apprêtent à reprendre le chemin du bureau.
00:40:27 Pour une grande majorité d'entre eux, le retour à la réalité s'annonce compliqué.
00:40:31 C'est ce que l'on appelle le blouse post-vacances.
00:40:34 Avec l'expérience, c'est toujours très dur, surtout qu'on revient, les autres commencent à partir.
00:40:39 Donc, on ne sent pas trop une ambiance travail-travail. On s'y remet doucement.
00:40:44 Très dur, surtout avec ce beau temps.
00:40:46 On reprend le quotidien, boulot, métro, dodo. Donc, voilà, c'est un peu dur, mais bon, on s'adapte.
00:40:51 Pourtant, contrairement aux idées reçues, l'angoisse du retour au bureau n'est pas forcément synonyme de mal-être au travail.
00:40:57 Ce psychologue donne ses conseils pour éviter ce sentiment.
00:41:01 La première étape, c'est d'accepter précisément ce coup de mou parce que c'est plutôt légitime.
00:41:09 Le deuxième point, ça va être justement de porter une attention à ses rythmes.
00:41:14 Le cerveau est très, très sensible aux rythmes.
00:41:16 Alors, porter une attention particulière à vos rythmes de sommeil, vos rythmes d'alimentation.
00:41:21 Un troisième point, ça peut être de continuer autant que possible, de conserver cet esprit vacances.
00:41:30 Avec ces conseils, vous avez toutes les cartes en main pour passer une belle fin d'été et une bonne reprise au travail.
00:41:36 Conserver son esprit vacances, Vincent.
00:41:40 Je voudrais savoir si les gens sont payés pour dire des solvécidités pareilles.
00:41:44 Vous êtes au travail, mais vous conservez l'esprit vacances, vous venez en short, en thong, et ça va être un vrai bonheur.
00:41:52 Mais il y a vraiment des gens qui n'ont plus le sens du réel ou simplement ce qu'on appelait jadis du bon sens.
00:41:58 Non, vous revenez au travail, mais vous conservez l'esprit vacances. Formidable.
00:42:02 On peut c'est-à-dire être positif. Voilà, c'était ça qu'on pouvait entendre.
00:42:06 C'est plus être...
00:42:08 Elles ne sont pas en vacances pour notre plus grand plaisir.
00:42:12 Je parle des joueuses de l'équipe de France de football.
00:42:15 Magnifiques, elles ont été magnifiques hier.
00:42:17 Splendide, on en parle tout de suite. C'est le journal des sports.
00:42:20 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:42:22 Centrale photovoltaïque à poser en toute simplicité n'importe où.
00:42:25 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:42:28 Magnifique. Vincent Rois le disait, l'équipe de France en quarts de finale du mondial féminin de football.
00:42:35 Les Bleus impitoyables hier avec les Marocaines.
00:42:37 Oui, sérieuse à appliquer, l'équipe de France à maîtriser le Maroc. 4-0 candidature.
00:42:42 Diany, encore impressionnante, est l'auteur d'un but et de passe décisive.
00:42:48 Eugénie Le Sommer a également signé un doublé.
00:42:50 En attendant d'affronter l'Australie samedi, les joueuses d'Hervey Renard savourent leur qualification écoutée.
00:42:56 Aujourd'hui on a la qualification. On est contentes, je suis fière de l'équipe.
00:43:01 Je suis fière de la détermination qu'on a mise. Je suis contente aussi qu'on ait marqué des buts.
00:43:06 Ça donne encore plus confiance.
00:43:07 Même s'il y a eu 4-0 quand même, les courses ont été faites.
00:43:10 Il y a eu quand même de l'engagement.
00:43:12 Donc non, il va falloir récupérer et puis on enchaîne.
00:43:15 Et là on va enchaîner encore de plus en plus.
00:43:18 C'est à nous de rester sérieuses en dehors du terrain.
00:43:21 Il y a eu beaucoup de buts, donc c'est bien. On arrive avec le plein de confiance.
00:43:25 Maintenant il va falloir se préparer de la plus belle des manières.
00:43:28 Parce qu'on sait que ça va être un match difficile contre l'Australie.
00:43:31 On est contentes ce soir. On ne va pas non plus s'emballer parce que ça reste qu'un huitième de finale.
00:43:35 Et on va aller le plus loin possible et passer ce quart de finale en tout cas.
00:43:39 Vous avez regardé votre programme avec Groupe Verlaine.
00:43:42 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:43:45 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:43:48 Allez, restez avec nous sur ces news. Dans un instant, on va s'intéresser à la situation au Niger avec des poutchis.
00:43:53 Ce qui semble alors totalement insensible aux propositions de négociations des pays de l'Afrique de l'Ouest mais également des États-Unis.
00:44:01 Alors que se passe-t-il de Général Bruno Clermont ?
00:44:04 Notre consultant défense nous en dira plus tout de suite sur notre antenne.
00:44:10 Restez avec nous.
00:44:13 De retour sur le plateau de la matinale été. Dans un instant, on s'intéresse à la situation au Niger avec le général Bruno Clermont.
00:44:21 Il est en liaison avec nous pour nous éclairer. Mais tout de suite, que faut-il retenir des dernières informations ?
00:44:27 Le Flash Info, c'est avec vous, Sandra Tchambot.
00:44:30 Trois policiers d'URED toujours en garde à vue à Marseille.
00:44:35 Elles interviennent sur commission rogatoire du juge d'instruction, explique le parquet.
00:44:39 Ils étaient cinq fonctionnaires en garde à vue hier matin, mais celles de deux d'entre eux ont été levés dans la soirée.
00:44:44 Ils sont visés par une enquête sur la mort d'un jeune homme de 27 ans, début juillet, en marge des émeutes.
00:44:50 Joe Lacrapule m'a traîné en justice au beau milieu d'une campagne électorale que je suis en train de remporter haut la main.
00:44:55 Ce sont les mots de Donald Trump. Il accuse le président américain de l'empêcher de faire campagne pour la présidentielle de 2024.
00:45:01 L'ancien chef d'État américain a été inculpé trois fois en quelques mois. Il appelait des non-coupables.
00:45:06 Il qualifie ces affaires de chasse aux sorcières menée par l'administration Trump.
00:45:10 Des centaines de pompiers, toujours mobilisés dans le sud-ouest du Portugal, luttent contre un feu de forêt.
00:45:19 Depuis quatre jours, près de 10 000 hectares ont brûlé. Depuis samedi, selon les autorités, l'incendie progressait sur deux fronts.
00:45:25 Hier, dix aéronefs étaient déployés à proximité de la région touristique de l'Algarve.
00:45:30 D'autres feux ont repris dans cette localité. Environ 1 500 habitants et touristes ont été évacués.
00:45:37 Et puis ce matin, également, Sandra, dans l'actualité, la situation au Niger, avec les poutchistes,
00:45:44 qui restent totalement insensibles aux offres de négociation de la CDAO, c'est-à-dire des pays de l'Afrique de l'Ouest, mais aussi des États-Unis.
00:45:53 Oui, une délégation tripartite d'ailleurs avec la CDAO et l'Union africaine, entre autres, devait se rendre à Niamey hier.
00:45:59 Mais cette mission a été annulée par les poutchistes. Ils ont invoqué des raisons de sécurité.
00:46:03 Ils dénoncent, je cite, « cette atmosphère de menaces d'agression contre le Niger ».
00:46:07 Alors pour nous éclairer sur la situation, le général Bruno Clermont, notre consultant défense, est avec nous ce matin dans la matinale.
00:46:13 Mon général, on le disait, des poutchistes visiblement totalement fermés au dialogue ces dernières heures.
00:46:20 C'est vrai que depuis le début du poutch, ils ont refusé toutes les négociations.
00:46:26 Et pourtant, elles ont été nombreuses. On a vu le Tchad, le Nigeria, la CDAO et récemment les États-Unis,
00:46:34 puisque c'est la numéro 2 du secrétariat d'État qui est allé essayer de négocier avec les poutchistes,
00:46:40 d'ailleurs sans rencontrer le grand chef du poutch, qu'on ne voit plus beaucoup, le général Chani.
00:46:44 Donc la voie diplomatique, en tout cas pour l'instant, ne reçoit pas d'écho du côté des poutchistes,
00:46:50 mais c'est celle qui est privilégiée aujourd'hui par la communauté internationale.
00:46:53 Et peut-être dernier point important sur ce sujet, c'est qu'il y a des négociations ouvertes et puis des négociations secrètes.
00:46:58 Je pense qu'il y en a forcément avec des pays influents qui ont des intérêts majeurs à la stabilité de cette région.
00:47:04 Je pense à l'Algérie, au Nigeria, au Tchad et aux États-Unis également.
00:47:09 Un sommet attendu demain. Dans ce contexte-là, qu'est-ce qu'on peut attendre de ce sommet de la CDAO
00:47:15 quelques jours après l'ultimatum, on le rappelle, posé par les dirigeants des pays de l'Afrique de l'Ouest ?
00:47:22 On se souvient que la CDAO, c'est cette organisation régionale qui compte 15 membres, dont 4 sont suspendus pour cause de poutches,
00:47:29 et qui a donc décidé de se saisir du problème du Niger, qui a eu une première réunion dans laquelle ils ont demandé le retour à l'ordre constitutionnel
00:47:36 et qui a menacé d'une intervention militaire. Ça c'était avec un ultimatum qui a expiré dimanche.
00:47:42 Il n'y a pas eu d'intervention militaire. Par contre, il y a la décision d'un nouveau sommet extraordinaire qui va avoir lieu demain à Abuja, capitale du Nigeria.
00:47:49 Je rappelle que l'enjeu pour la CDAO est tout à fait clair, c'est la crédibilité de la CDAO.
00:47:56 La CDAO doit maintenir les pressions sur le Niger selon les décisions qui ont été prises il y a maintenant une dizaine de jours,
00:48:04 avec trois axes principaux, la pression politique et diplomatique, la pression économique avec les sanctions,
00:48:09 et la pression militaire avec cette menace d'opération militaire qui est toujours dans le paysage, même si la CDAO privilégie la diplomatie.
00:48:17 Enfin, il est important de comprendre que c'est une crise africaine et que c'est bien aux Africains en priorité de résoudre cette crise.
00:48:24 Alors dans le même temps, après ce coup d'État au Niger, 94 sénateurs français ont adressé une lettre ouverte au chef de l'État.
00:48:33 Alors dans cette lettre ouverte, ces sénateurs regrettent l'opération Barkhane, je les cite, et l'effacement de la France en Afrique.
00:48:42 Alors est-ce que selon vous, on peut effectivement parler d'un échec des forces françaises au Mali ou vous ne partagez pas ce constat ?
00:48:51 Je pense que comme militaires et comme beaucoup de militaires d'actifs qui ont eu cette tribune, ont été très surpris de cette tribune,
00:48:58 qui traite en fait de deux sujets qui sont liés mais qu'il faut séparer. La première, c'est la question de l'effacement de la France en Afrique,
00:49:05 qui est une réalité, qui est la conséquence d'une politique qui n'a sans doute pas été la bonne dans les relations avec les pays africains,
00:49:11 mais aussi surtout de l'entrisme et de l'influence grandissante de pays comme la Russie, la Chine, la Turquie et puis même les États-Unis dans certains endroits.
00:49:19 Elle a beaucoup d'intérêt dans cette région. Puis le deuxième thème, c'est le thème qui est plus que ça, que ce que vous avez signalé,
00:49:25 c'est ce qui caractérise l'opération Barkhane comme étant un échec. Alors je rappelle que l'opération Barkhane, c'est une opération qui a commencé en 2013-2014,
00:49:32 qui a duré neuf ans, dans laquelle des milliers de soldats français ont participé, dans des conditions extrêmement difficiles,
00:49:38 un territoire grand comme l'Europe avec quelques milliers d'hommes. Donc cette déclaration concernant l'échec de Barkhane est injuste et injustifiée.
00:49:45 Injuste pour tous les militaires qui ont participé à cette opération et à ceux qui continuent à participer à cette opération en ce moment,
00:49:50 parce que Barkhane a changé de nom, mais on a encore 1 500 hommes au Niger et un millier au Tchad.
00:49:56 Et puis elle a été injustifiée parce qu'en réalité, il y a eu des résultats importants obtenus par Barkhane. Alors je vais résumer très vite.
00:50:01 Le résultat principal, c'est que s'il n'y avait pas eu Serval et Barkhane, aujourd'hui, le triangle Niger-Mali-Burkina Faso serait un nouvel État islamique au cœur de l'Afrique.
00:50:11 Et on voit bien qu'avec le départ des Français, par exemple du Mali, la situation sécuritaire s'est dégradée à très grande vitesse.
00:50:18 Donc c'est bien de ça dont il s'agit. L'armée française a été efficace. Et je pense qu'il faut bien que les Français qui nous écoutent aujourd'hui,
00:50:27 et en particulier les familles des militaires, des 58 soldats tués et des milliers de blessés et de ceux qui sont actuellement en opération,
00:50:34 nous, Barkhane n'a pas été un échec. Et on peut être fiers de l'action de nos deux-èmes françaises dans cette région depuis 10 ans.
00:50:40 Merci, général. Bruno Clermont, vous restez avec nous tout au long de cette matinale, à la fois pour nous éclairer sur la situation au Niger
00:50:47 et en même temps revenir sur cette tribune de sénateurs qui regrettent l'opération Barkhane, en tout cas qui parlent d'échec.
00:50:54 Restez avec nous. On marque une pause. Dans un instant, on va revenir sur ces trois policiers du RET, toujours en garde à vue à Marseille
00:51:00 après la mort d'un homme de 27 ans – je vous le rappelle – dans le contexte des émeutes en diamant.
00:51:04 Nous dira tout dans un instant sur ces news. À tout de suite.
00:51:09 Et de retour sur le plateau de la matinale. Était dans un instant la météo. Mais avant, un peu de culture, un peu de musique, comme tous les matins, l'instant musique.
00:51:20 Et ce matin, nous sommes avec le groupe Kyo, qui a réalisé une nouvelle version de sa célèbre chanson « Dernière danse ».
00:51:27 Ce « Dernière danse » interprété avec la chanteuse Chœur de Pirates. Un titre réédité pour les 20 ans de l'album « Le chemin ». On écoute.
00:51:36 Je me dessine au corps, elle fait partie de moi. Je veux juste une dernière danse. Avant l'ombre et la différence.
00:51:54 Avertis-je puis le silence. Je veux juste une dernière danse.
00:52:06 Je l'ai connue trop tôt, mais c'est pas la fin.
00:52:14 Je connais par cœur. J'aime beaucoup cette chanson. Figurez-vous, quand je prends ma voiture pour venir au travail, souvent, je l'écoute.
00:52:20 C'était l'instant musique. Tout de suite, quel temps va-t-il faire aujourd'hui ? Est-ce que vous allez pouvoir aller à la plage ?
00:52:27 J'ai bien l'impression que oui, le temps s'améliore. On voit tout cela avec Carole Zanin, La Météo.
00:52:33 La Météo avec BDOR.fr. L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique. L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
00:52:42 Alors, quel temps pour aujourd'hui, chère Carole ? Des écarts de température à prévoir assez important, non ?
00:52:49 Oui, Olivier, avec un pic de température qui était prévu. Et Promesse tenue, regardez, de 33 à 36 degrés pour le sud-ouest ce mercredi.
00:52:59 Cela va se poursuivre également pour la journée de jeudi. Et puis, regardez, bonne nouvelle pour les régions du nord.
00:53:05 Ça y est, on est enfin dans des normales de saison. Ne chantez pas trop fort, mon cher Olivier, puisque nous n'avons pas de précipitations.
00:53:13 Nous n'en voulons pas, en tout cas sur l'île de France actuellement. Regardons ensemble le ciel est déjà nuageux.
00:53:20 Donc, pas de précipitations, mais un ciel bien couvert. Quelques brouillards ici du côté du Finistère ou encore sur les côtes varoises.
00:53:31 Nous aurons du beau et du franc soleil sur la moitié sud dans le courant de l'après-midi.
00:53:35 Ces nuages vont se déchirer, laisser place à de belles éclaircies. Enfin, et avec cela, des températures de saison, même s'il va faire un peu frais ce matin.
00:53:45 Du côté d'Auriac avec 8 à Valence, 20 pour Nice, un petit 12 degrés du côté de Bordeaux, 13 au pied de la Tour Eiffel et dans le courant de l'après-midi.
00:53:55 Un petit pic de chaleur pour le sud-ouest, mais même pour une bonne partie sud du territoire. 36 degrés pour Bordeaux, 36 pour Toulouse, 24 à Nice et 23 à Strasbourg, comme pour Lille.
00:54:09 C'était la météo avec BDOR.fr. L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique. L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
00:54:18 Bon réveil si vous nous rejoignez. Bienvenue dans la matinale été de CNews. Ce matin, pour vous accompagner, Sandra Ciombo, Tanguy Hamon et Vincent Roy,
00:54:28 l'écrivain et journaliste qui nous décripe l'actualité ce matin. A la une justement de cette actualité de ce mercredi, ces trois policiers du Raid, toujours en garde à vue
00:54:38 à Marseille après la mort d'un homme de 27 ans dans le contexte des émeutes. Le parquet évoque un impact thoracique de type flashball et une interrogation.
00:54:47 Pourquoi cette unité d'élite, Fierté française, a été envoyée pour du maintien de l'ordre ? Les explications de Tanguy Hamon, autre journaliste, Police Justice.
00:54:58 La hausse des prix des carburants se poursuit. Une augmentation de 14,11 centimes pour le gazole et l'essence par rapport à juillet. Une mauvaise nouvelle liée notamment à la hausse du cours du pétrole.
00:55:10 Les détails à suivre. Au Niger, des poutchistes insensibles aux négociations africaines et américaines. La voie diplomatique privilégiée par les chefs de l'État de l'Afrique de l'Ouest avant un sommet prévu demain.
00:55:24 Dans le même temps, des sénateurs français qui regrettent l'échec de l'opération Barkhane au Mali. Les éclairages du général Bruno Clermont dans la matinale.
00:55:34 Et puis le maire de Béziers, volontaire pour expérimenter l'uniforme à l'école. Une proposition de Gabriel Attal, nouveau ministre de l'Éducation nationale.
00:55:43 Fin juillet, pour Robert Ménard, un moyen de lutter contre le harcèlement scolaire et les inégalités. Le maire de Béziers qui sera avec nous dans un instant à 7h10.
00:55:55 Je le disais, trois policiers du RET, toujours en garde à vue à Marseille. Ces fonctionnaires visés par une enquête sur la mort d'un homme de 27 ans. C'était début juillet, Sandra.
00:56:06 Oui, et le Parquet précise que ces gardes à vue interviennent sur commission rogatoire du juge d'instruction.
00:56:11 Alors pour aller plus loin, Tanguy Hamon, notre journaliste police-justice est avec nous. Tanguy, est-ce qu'on en sait plus à 7h sur cette garde à vue des trois policiers du RET ?
00:56:21 Alors ce qu'on sait c'est que du coup sur les cinq policiers placés en garde à vue hier, il n'en reste plus que trois dans les locaux de l'IGPM.
00:56:28 Ces gardes à vue, elles interviennent dans le cadre d'une information judiciaire qui avait été ouverte suite à la mort de Mohamed Bé, c'était un jeune homme de 27 ans,
00:56:36 qui avait été découvert inanimé dans les rues de Marseille à côté de son scooter.
00:56:40 Selon le Parquet de Marseille, sa mort fait suite à un arrêt cardiaque qui aurait été causé probablement, on dit, par un tir de projectile de type flashball,
00:56:50 qu'il aurait reçu au niveau du thorax. Alors désormais, pour les trois policiers qui sont en garde à vue, les interrogatoires doivent permettre de déterminer
00:56:59 si effectivement il y a bien eu un tir de flashball ou d'un autre projectile de leur part et surtout de comprendre dans quel contexte ce tir, s'il a eu lieu, s'est produit.
00:57:08 Alors vous parlez de contexte justement Tanguy, on a eu une interrogation ce matin.
00:57:12 Pourquoi le RAID, on pense aussi à la BRI, a été envoyé pour gérer, pour du maintien de l'ordre alors qu'on le sait, cette unité n'est pas prévue pour cela ?
00:57:23 Effectivement, c'est une question importante que va soulever en parallèle toute cette affaire.
00:57:27 Ce que le RAID, on le sait, c'est une unité d'élite. Quand on parle du RAID, on pense à la prise d'otages de l'école maternelle de Neuilly,
00:57:33 on pense aux assauts contre les terroristes Mohamed Merah ou Abdelhamid Abaoud, on pense évidemment aux Bataclan.
00:57:39 Donc tout cela pose la question de se dire qu'est-ce qu'ils faisaient dans les rues de Marseille face aux émeutiers ?
00:57:47 Et ce qui est intéressant de se rappeler, c'est que Christian Proutot, le fondateur du GIGN, qui est le pendant gendarmerie du RAID,
00:57:54 hier sur le plateau de CNews, il disait que c'était un vrai problème d'utiliser ces unités d'élite dans les rues face aux émeutiers,
00:58:01 bien tout simplement parce qu'elles n'étaient pas du tout entraînées pour cela, elles avaient d'habitude des missions bien plus ciblées, bien plus spécifiques.
00:58:08 Et donc il avait conclu en se posant la question de se dire est-ce que ce n'était pas forcément tout simplement de la communication politique
00:58:17 pour dire au grand public on envoie les grands moyens face aux émeutiers ?
00:58:21 Communication politique, effectivement, la question se pose. Je vous la poserai d'ailleurs tout à l'heure, Vincent Roy.
00:58:26 On en vient à cette mauvaise surprise de l'été pour les automobilistes et pour les adeptes des deux rots, puisque les prix à la pompe sont repartis à la hausse en France.
00:58:35 Oui, par rapport à juillet dernier, le diesel affiche une hausse moyenne de 14 centimes, 11 pour le samplon.
00:58:42 Sacha Robbin et Aminata Demphal.
00:58:44 Selon les derniers chiffres du ministère de la Transition écologique, le prix du samplon a augmenté de 3 centimes par litre et celui du gazole de 7 centimes en seulement une semaine.
00:58:57 Des tarifs inédits depuis les mois de mars et avril, période durant laquelle les stations-services affichaient des prix supérieurs à 2 euros le litre.
00:59:05 En pleine période de vacances, ces automobilistes sont inquiets.
00:59:09 En fait, c'est pile le moment où il ne fallait pas que ça augmente. C'est que des coups de massue à répétition et puis on avance plus. J'ai peur que ça s'aggrave encore.
00:59:16 C'est vrai que dernièrement, ça a beaucoup fluctué, ça a descendu, augmenté.
00:59:20 On essaie quand même de faire à chaque fois le plein d'essence généralement en ville avant de partir en vacances et de le faire sur les stations d'autoroute où là, ça dépasse les 2 euros.
00:59:28 Une hausse provoquée par des coupures volontaires de production exercées par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole dont la Russie et l'Arabie Saoudite.
00:59:38 D'après les spécialistes, les prix ne risquent pas de baisser. Les automobilistes vont devoir s'habituer à ces prix encore quelques semaines.
00:59:48 Aujourd'hui, dans La Matinale, on va vous raconter cette histoire, cette histoire qui nous a marqué.
00:59:53 L'histoire, c'est celle d'Angélique, une habitante d'Aubin dans l'Aveyron et elle a frôlé la mort, Sandra. C'était le 28 juillet dernier.
01:00:00 Oui, en la voyant en détresse respiratoire, son mari a appelé le SAMU 12. Mais selon lui, sa femme a été prise en charge après plus d'une heure d'attente malgré de lourds antécédents médicaux.
01:00:10 On fait le point avec Maxime Lavandier.
01:00:13 En colère, c'est un cri d'alerte que lance Sébastien. Dans la nuit du 28 au 29 juillet, cet habitant d'Aubin appelle les urgences car sa femme se trouve en détresse respiratoire.
01:00:23 A 22h22, j'ai appelé le SAMU, je suis tombé sur le régulateur. Je lui ai dit que ma femme avait des problèmes pulmonaires.
01:00:30 Le médecin régulateur lui a fait comprendre qu'il y avait d'autres patients avant elle et qu'il fallait attendre.
01:00:37 Ils ont mis un peu plus d'une heure pour qu'une ambulance puisse venir à mon domicile.
01:00:45 Un retard qu'il juge inadmissible au vu de l'état de santé de sa femme. Il a donc décidé de porter plainte contre le SAMU de l'Aveyron.
01:00:51 J'ai porté plainte contre le SAMU du 12 pour alerter les hauts dirigeants de notre pays en disant qu'il y a un problème en France.
01:01:01 On est délaissé dans les campagnes et notre santé est mise à l'écart en fin de compte.
01:01:09 De son côté, l'hôpital de Roday s'est exprimé via un communiqué.
01:01:13 En l'absence de sollicitations directes et d'informations plus précises, l'établissement a d'ores et déjà engagé une analyse des dossiers pouvant correspondre à cette situation.
01:01:22 Une enquête judiciaire a également été ouverte par le procureur de la République de l'Aveyron.
01:01:27 Et ce mercredi matin, l'actualité internationale toujours marquée pour la situation au Niger, le régime militaire, les poutchistes,
01:01:35 eh bien ils restent insensibles aux offres de négociations à la fois de la CDAO mais également des États-Unis.
01:01:41 Une délégation tripartite d'ailleurs avec la CDAO, l'Union africaine, les Nations unies devaient se rendre à Niamey hier,
01:01:48 mais cette mission a été annulée par les poutchistes. Ils ont invoqué des raisons de sécurité.
01:01:53 Ils dénoncent, je cite, "cette atmosphère de menace d'agression contre le Niger".
01:01:57 Alors pour nous éclairer justement, le général Bruno Clermont est en liaison avec nous ce matin, mon général.
01:02:02 On le voit, des poutchistes pour le moment qui refusent tout dialogue. Apparemment, quelle est la situation précisément ?
01:02:09 C'est vrai que depuis le début du coup d'État, le 26 juillet, toutes les tentatives de négociations ont échoué,
01:02:16 qu'il s'agisse du Tchad, du Nigeria et même, on l'a vu récemment, des États-Unis, de la CDAO qui effectivement a brandi à la fois la menace militaire
01:02:26 mais également souhaite une solution privilégiée, aujourd'hui une solution diplomatique.
01:02:30 Les poutchistes ont totalement arrêté toute forme de discussion et d'ailleurs le président, le général Chiani, pardon,
01:02:36 a totalement disparu des écrans et on ne sait pas où il est, on ne sait pas ce qu'il est devenu.
01:02:40 Donc cette voie diplomatique qui est privilégiée est toujours refusée par les poutchistes.
01:02:45 Alors dans ce contexte, mon général, il y a cette lettre ouverte de 94 sénateurs aux chefs de l'État,
01:02:50 lettre ouverte dans laquelle on peut lire un échec selon ces sénateurs, échec de l'opération Barkhane en Afrique,
01:02:59 des sénateurs qui regrettent l'effacement, je l'ai cite, de la France en Afrique.
01:03:03 Quel est votre regard à ce que, effectivement, vous parleriez, vous, militaires, d'échec de l'opération Barkhane ?
01:03:10 Alors cette tribune, quand elle est sortie, je l'ai trouvée extrêmement surprenante et effectivement,
01:03:16 elle contient deux volets. Un premier volet qui traite globalement de la politique française en Afrique
01:03:21 et de son effacement pour plein de raisons, en particulier une faiblesse que l'on constate dans différents domaines,
01:03:28 une faiblesse politique, mais également le fait qu'il y a des pays qui ont décidé aujourd'hui de nous chasser d'Afrique de l'Ouest.
01:03:35 Je pense évidemment à la Russie, à Wagner, à la Chine présente depuis très longtemps, à la Turquie,
01:03:40 un tas de pays qui voient des intérêts politiques et économiques à pénétrer ces pays.
01:03:44 Donc ça, c'est le premier point. Le deuxième point, qui est effectivement très surprenant,
01:03:48 et je pense que j'espère que les paroles ont dépassé la pensée des sénateurs, j'en suis même persuadé,
01:03:54 mais néanmoins, les mots en langue française ont un sens et quand on dit que Barkhane est un échec,
01:03:59 ça veut dire que c'est un échec militaire. Je rappelle que Barkhane, c'est une opération qui a commencé en 2013-2014.
01:04:04 Elle visait à chasser, à la demande des États africains, à chasser les groupes armés terroristes,
01:04:10 en particulier en 2013, qui faisait une descente sur Bamako, qui a failli tomber et devenir une ville aux mains des terroristes.
01:04:16 Barkhane, c'est plusieurs milliers de soldats qui ont été déployés pendant presque une dizaine d'années.
01:04:21 Et je rejoins totalement la réponse du ministre des Armées, qui a été de dire que c'est faux de dire que c'est un échec.
01:04:27 Il y a des succès notables de Barkhane, l'élimination de chers terroristes,
01:04:31 on a sauvé la vie de milliers de malheureux Africains qui auraient été massacrés par les terroristes.
01:04:36 Il suffit de voir d'ailleurs ce qu'est devenu le Mali depuis le départ des armées françaises.
01:04:41 Les groupes terroristes ont progressé à une vitesse absolument phénoménale.
01:04:45 Et aujourd'hui, s'il n'y avait pas eu Barkhane, le Niger, le Burkina et le Mali seraient très probablement un nouvel État islamique au cœur de l'Afrique.
01:04:52 Donc non, Barkhane n'a pas été un échec. Il y a eu des erreurs, des erreurs politiques et sans doute des erreurs militaires.
01:04:57 Mais je pense que pour les 58 soldats qui sont morts dans cette opération et les centaines de blessés,
01:05:03 on doit être fiers des actions de nos armées françaises, que ce soit à Barkhane ou partout ailleurs dans le monde.
01:05:12 Merci, mon général. Le général Bruno Clermont en liaison avec nous tout au long de la matinale pour faire le point,
01:05:18 notamment sur la situation du Niger. On revient en France avec cette brillante idée,
01:05:24 d'une commerçante un peu plus d'un mois après les émeutes Sandra, les devantures de certains commerces.
01:05:30 On le sait, elle porte encore les stigmates de ces violences. C'est le cas notamment à l'horreur Chorion en Vendée. Mais cette histoire ?
01:05:38 Oui, Gaëlle Bali, la gérante d'un magasin d'optique, a eu cette brillante idée. Vous en parlez.
01:05:44 Elle a décidé de transformer les brisures de sa vitrine en œuvre d'art. On l'écoute, elle raconte.
01:05:50 Le matin, lorsqu'on est arrivé sur place, ce que j'ai ressenti, c'était pas forcément de la colère, mais plutôt de la désolation,
01:05:58 parce que les gens devenaient agressifs puisqu'ils se sentaient agressés. Et le but, c'était vraiment d'apaiser.
01:06:05 Et c'est là que je me suis dit, il faudrait qu'on puisse faire une fresque, une œuvre d'art.
01:06:11 Et il y a justement un art japonais qui s'appelle le Kintsuji. C'est un art qui consiste en fait à réparer de la porcelaine qui est cassée.
01:06:22 Au lieu de la jeter en disant, c'est brisé en mille morceaux, plutôt que de la jeter, on le répare.
01:06:29 Et finalement, lorsque tout est prêt, on passe un fil d'or pour sublimer la porcelaine.
01:06:37 Donc finalement, de quelque chose qui est cassé, on en fait quelque chose de beaucoup plus beau.
01:06:42 Les Français qui ont des belles idées, justement, pour réparer ces violences. Ça fait plaisir.
01:06:48 On va parler de sport. On va prendre des nouvelles du 15 de France. Vous le savez, c'est bientôt la Coupe du monde de rugby.
01:06:54 Ce sera en France. On a hâte. Le journal des sports, tout de suite.
01:06:59 Votre programme avec Groupe Verlaine. Centrale photovoltaïque à poser en toute simplicité, n'importe où.
01:07:04 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:07:07 Et ma chère Sandra, le 15 de France qui poursuit sa préparation, je le disais, pour le mondial du rugby en France.
01:07:14 Oui, le coup d'envoi sera donné le 8 septembre prochain. En attendant, les hommes de Fabien Galtier étaient à l'entraînement hier du côté de Cap Breton.
01:07:22 Les cadres absents du premier rendez-vous contre l'Ecosse samedi dernier devraient faire leur retour ce samedi à Saint-Etienne contre les écossais.
01:07:29 Pierre Romme.
01:07:30 On s'approche d'un retour à la normale ici à Cap Breton. Premier entraînement ouvert aux médias et premier contour de la composition d'équipe de Fabien Galtier
01:07:40 qui affrontera l'Ecosse samedi du côté de Geoffroy Guichard. On a vu avec les Chasses du Bleu Blanc les Antoine Dupont, les Romain Tamac ou encore Grégory Aldrit.
01:07:49 Oui, cette équipe de Fabien Galtier devrait ressembler à celle qui a terminé le tournoi 2023 avec des cadres comme nous l'a confirmé William Servat en conférence de presse.
01:07:58 Beaucoup de joueurs que vous qualifiez de premium seront sur la feuille de match samedi.
01:08:06 Tout simplement pour donner le plus de possibilités possibles à notre équipe de se structurer, d'évoluer avec d'autres roulements qu'il y aura contre le Fidji.
01:08:16 D'autres roulements encore qu'il y aura contre l'Australie.
01:08:19 Dans cette compo probable avec le retour de Paul Boudéen, lui qui était titulaire le week-end dernier à Murayfield et qui semble avoir conquis ce staff de ce 15 de France.
01:08:28 Tout comme les deux autres rookies de Murayfield, Louis Bielbarré et Emilien Gaëton. Ils devraient être sur le banc des finisseurs.
01:08:35 Quant aux autres finisseurs, il y a des incertitudes justement puisque des chasubles n'ont pas été attribués. On aura peut-être un premier élément de réponse demain.
01:08:45 Vous avez regardé votre programme avec Groupe Verlaine. Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat. Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:08:53 L'uniforme à l'école, c'est peut-être pour bientôt. En tout cas, Robert Ménard, maire de Béziers, est volontaire pour le tester.
01:09:04 C'est le nouveau ministre de l'Education nationale, Gabriel Attal, qui s'était dit favorable à son expérimentation.
01:09:10 Robert Ménard, le maire de Béziers, est en liaison avec nous. C'est tout de suite sur notre antenne. Restez sur CELU.
01:09:17 De retour sur le plateau de la matinale. Était bienvenue si vous nous rejoignez. Dans un instant, le maire de Béziers, Robert Ménard, est avec nous.
01:09:27 On va parler de la question du port de l'uniforme. Mais avant, que faut-il retenir des dernières informations ? On fait le point tout de suite avec Sandra Chambou.
01:09:38 Trois policiers durent toujours en garde à vue à Marseille. Elles interviennent sur commission rogatoire du juge d'instruction, explique le parquet.
01:09:46 Ils étaient cinq en garde à vue hier matin, mais celles de deux d'entre eux ont été levées dans la soirée.
01:09:50 Ces fonctionnaires sont visés par une enquête sur la mort d'un homme de 27 ans. C'était début juillet, en marge des émeutes.
01:09:56 Le régime militaire au Niger insensible aux offres de négociation de la CDAO et des États-Unis.
01:10:02 Une délégation tripartite d'ailleurs avec la CDAO, l'Union africaine et les Nations unies devaient se rendre à Niamey hier.
01:10:08 Mais cette mission a été annulée par les poutchistes. Ils ont invoqué des raisons de sécurité. Ils dénoncent, je cite, "cette atmosphère de menace d'agression contre le Niger".
01:10:17 Le parquet a balayé les derniers doutes dans l'affaire de la femme retrouvée en Moselle.
01:10:21 Il confirme une situation de séquestration inexistante. Un temps accusé par son épouse de l'avoir séquestrée depuis 2011.
01:10:28 Le mari a été relâché. Pour les autorités judiciaires, ce dossier s'inscrit plutôt dans un grand désarroi social.
01:10:34 Merci Sandra Chiombo. Alors il reste encore un peu moins d'un mois de vacances pour nos écoliers.
01:10:39 Et peut-être une nouveauté pour l'année prochaine pour certains d'entre eux, le port de l'uniforme.
01:10:44 Le nouveau ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, je vous le rappelle, s'était dit favorable fin juillet à son expérimentation.
01:10:52 Eh bien déjà, un maire s'est porté volontaire. C'est Robert Ménard, le maire de Béziers, qui est en liaison avec nous.
01:11:00 Robert Ménard, bonjour. Merci d'avoir accepté notre invitation.
01:11:04 Alors cette idée de faire porter l'uniforme dans les écoles publiques, vous l'aviez déjà porté. C'était en 2014.
01:11:11 Il aura donc fallu 10 ans pour qu'un gouvernement propose une expérimentation.
01:11:16 Pourquoi, selon vous, cette évolution sur la question du port de l'uniforme ? On le voit, la question ne semble plus taboue.
01:11:22 Non, elle est plus taboue. Et c'est très bien de la part de M. Attal. Elle est plus taboue parce que c'est une évidence, parce que c'est le bon sens même.
01:11:32 Attendez, moi, j'attends un certain nombre de syndicats ou d'associations de parents d'élèves expliquer qu'il y a d'autres problèmes à l'école.
01:11:38 Mais bien sûr qu'il y a d'autres problèmes à l'école. Ça ne va pas régler tous les problèmes.
01:11:42 Personne n'a la naïveté de penser qu'il suffira de demander à nos enfants de porter un uniforme à l'école pour que tout soit réglé.
01:11:49 Bien sûr qu'il y a des problèmes de nombre d'enseignants, des problèmes d'autres natures.
01:11:54 Et souvent, évidemment, aussi important, ce n'est pas plus important.
01:11:58 Mais je pense que cet uniforme à l'école, il a un certain nombre d'avantages.
01:12:02 D'avantages, par exemple, quoi ?
01:12:04 Ça veut dire qu'au lieu d'avoir la dictature des marques où chacun juge l'autre suivant qu'il est à la mode ou pas à la mode avec telle ou telle marque,
01:12:12 on aura quelque chose de plus égalitaire où les différences entre les riches et les pauvres sortent au moins aux yeux.
01:12:19 Je pense qu'en termes d'hygiène, moi, j'ai eu des enfants et j'ai eu des enfants qui étaient petits.
01:12:25 Je pense que la blouse, en particulier, quand on est tout petit, ça permet de rentrer à la maison sans avoir tout sali, tous ses vêtements.
01:12:33 Et vous savez, on a beaucoup parlé des problèmes religieux.
01:12:37 Est-ce qu'il faut laisser rentrer les enfants ou les jeunes filles avec telle ou telle tenue dont on peut juger ?
01:12:43 Et je suis de cela.
01:12:45 Quelles sont les connotations religieuses et même un peu propagandistes d'une certaine façon ?
01:12:50 Je pense que ça réglera tous les problèmes, tous ce genre de problèmes.
01:12:54 Alors, je pense que oui, c'est une bonne solution.
01:12:56 Écoutez, puis je m'en réjouis, vous le disiez, moi, j'y étais favorable dès 2014.
01:13:00 À ce moment-là, le seul fait de dire qu'on pensait que peut-être l'uniforme était un début de bonne solution pour l'école, on vous traitait de fachos de service.
01:13:10 Je remarque maintenant, sinon, il y a peut-être un ministre qui est un facho de service.
01:13:15 Je rigole, bien entendu.
01:13:17 Alors, Abézié, est-ce que les parents, les professeurs, la communauté éducative, elles se montrent favorables à cette expérimentation ?
01:13:23 Mais vous avez vu, il y a des sondages.
01:13:25 Il y a plus de 50 %.
01:13:26 C'est 59 %, je crois, les sondages des parents d'élèves qui sont favorables, parce que juste, ils sont confrontés tous les jours à ce problème-là.
01:13:34 Mais c'est vrai que du côté d'un certain nombre d'associations de parents d'élèves ou des syndicats, d'un certain nombre de syndicats, c'est une position idéologique.
01:13:46 Ils ne se demandent même pas pourquoi à l'école on est là, pourquoi l'école, le problème de l'autorité à l'école qui n'est jamais, qui est toujours mis en avant et jamais respecté, ils y ont peut-être une part de responsabilité.
01:13:59 Vous savez, j'ai 70 ans.
01:14:01 Quand je vais dans une école, quand je suis le maire, bien sûr, à la rentrée, dans un mois, je visiterai un certain nombre d'écoles.
01:14:07 Je vous le dis tout de suite, je compterai sur le doigt de la main les classes où on se lève, les enfants se lèvent quand je rentre dans la classe et où l'enseignant se lève quand je rentre dans la classe.
01:14:18 Là aussi, ça ne réglera pas tous les problèmes, mais on ne peut pas se plaindre d'un manque de respect, d'un manque de civilité de la part de nos enfants si on ne donne pas l'exemple et si on ne leur dit pas.
01:14:30 On ne leur dit pas, mais quand il y a un adulte qui rentre, on se lève de sa place et c'est pareil pour la blouse ou l'uniforme.
01:14:39 Et en plus, attendez, je vous ferai quand même un truc qui est le comble de l'hypocrisie.
01:14:43 Je vous signale que ça existe dans les territoires d'outre-mer.
01:14:46 Aujourd'hui, en Nouvelle-Calédonie, dans les Antilles, en Guyane, c'est-à-dire les territoires français, évidemment français, il y a l'uniforme à l'école ou la blouse selon les cas.
01:14:55 Attendez, là-bas c'est bon parce que quoi ? Parce qu'ils ne sont pas comme nous et ici ce n'est pas possible.
01:15:00 Enfin, voyez le degré d'hypocrisie.
01:15:02 Mais chaque fois, au lieu de faire preuve de bon sens, au lieu de se demander est-ce qu'une mesure de ce type-là est bien pour nos enfants, on dit « Ah, mais attendez, on va voir qui propose cette décision. »
01:15:14 Alors si vous êtes de gauche, c'est la droite.
01:15:16 Ah non, c'est un scandale et réciproquement.
01:15:18 Moi, j'essaie d'être peut-être un tout petit peu moins stupide ou un tout petit peu moins sectaire et de me dire est-ce que c'est bien pour les 40 écoles de ma ville, publiques et privées ?
01:15:31 Je crois que oui.
01:15:32 Faisons une expérimentation.
01:15:33 Essayons et on verra ce qu'il en est.
01:15:36 Ne nous envoyons pas à la figure les oui, les non, l'uniforme ou pas l'uniforme.
01:15:40 Essayons, voyons si ça marche et si ça marche, écoutez, on l'étendra.
01:15:45 En Angleterre, il y a l'uniforme partout, je ne crois pas que ce soit une dictature.
01:15:49 Très concrètement, ça commencerait quand ? Et vous pensez à quelle tenue ? Vous nous parlez de blouse, d'uniforme, ça se précise ou pas de votre côté ?
01:15:58 Mais non, parce que comme vous le savez, malheureusement, si je gère les écoles, c'est-à-dire les bâtiments pour le primaire et les maternelles, ça ne dépend pas de moi.
01:16:10 Moi, je le propose, je propose d'aider à la mise en place, d'aider y compris financièrement à la mise en place, d'acheter un certain nombre.
01:16:18 Il y a tout un tas, il y a toute une variété, je vous le disais, depuis la blouse jusqu'au pull avec l'éclusion de l'école, il y a plein de manières.
01:16:27 Mais c'est, comme on dit, la communauté éducative, vous savez ce grand mot, pour dire en gros les enseignants et leurs syndicats et les parents d'élèves et leurs associations.
01:16:41 Moi, je l'ai dit, je l'ai fait dans une école privée, mais seulement dans une école privée en 2014, je suis disponible pour le faire.
01:16:47 Je pense qu'il y a plein de maires qui sont d'accord. Mais là encore, il faut que M. Gabriel Attal, bravo pour ce qu'il a dit, bravo pour son courage,
01:16:55 moi j'applaudis les deux mains, il faut qu'il dise, alors on va faire une expérimentation et qu'il demande à un certain nombre d'enseignants, d'écoles,
01:17:03 leur dire, est-ce que vous n'êtes pas parti prenant de cette expérimentation ? Voyons si ça marche.
01:17:08 Si ça ne marche pas, on revient. Évidemment, il n'y aura pas mordome, honnêtement. Et si ça marche bien, on se sera dit, tiens, on aura fait un pas dans le bon sens.
01:17:15 Un grand merci, Robert Ménard. Malheureusement, on arrive au terme de cette interview. Merci à vous, Robert Ménard, maire de Béziers.
01:17:23 On suivra de très près l'évolution de la situation concernant le port de l'uniforme. Donc, expérimentation éventuellement à venir à Béziers.
01:17:35 On suivra tout cela de très près. Dans un instant, on va parler de ces habitants dans des immeubles qui deviennent totalement fous après des bols de cartes SIM dans les ascenseurs.
01:17:46 Alors de quoi s'agit-il ? On vous raconte tout dans un instant.
01:17:49 De retour sur le plateau de la matinale été. Certains d'entre vous sont peut-être en vacances. Et cette question « quel temps va-t-il faire aujourd'hui ? »,
01:18:00 eh bien la réponse tout de suite. On retrouve Carole Zanin.
01:18:03 La météo avec BDHOR.fr. L'agence BDHOR vous donne accès au marché de l'or physique. L'agence BDHOR, partenaire de votre épargne.
01:18:12 Alors Carole, plutôt un pays ensoleillé aujourd'hui, mais avec des risques de feu.
01:18:17 Oui, Olivier, toujours ce risque d'incendie qui restera important aujourd'hui, puisque nous avons encore 5 départements sous vigilance.
01:18:24 Orange, Le Var, les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, le Gard ou encore les Rho. Je vous invite donc à la plus grande prudence.
01:18:31 Regardons tout de suite votre carte du ciel pour ce matin avec des conditions anticycloniques partout sur le territoire grâce à cette anticyclone désassort
01:18:39 qui influence favorablement notre temps. Oui, mais nous avons des dépressions qui circulent au nord de l'Hexagone et résultat en ciel bien nuageux de la Bretagne
01:18:47 vers Strasbourg en passant par l'île de France. Rassurez-vous, tout cela va se dissiper au fur et à mesure des heures avec une nébulosité plus ou moins abondante.
01:18:57 Mais nous garderons le temps sec et regardez de belles plages ensoleillées sur la plupart des départements.
01:19:03 Avec cela, vos températures un peu fraîches ce matin. On est en dessous des normales de saison 12 pour Brest, 13 pour Paris, 8 seulement du côté d'Auriac, 20 degrés dans le sud-est.
01:19:14 Et dans le courant de l'après-midi, ça grimpe. Pic de chaleur dans le sud-ouest, notamment pour la Ville Rose, 36 degrés, 36 pour Bordeaux, 24 degrés sous influx de sud-est.
01:19:24 Pour les Parisiens, 23 également du côté de Lille. Et sur les côtes de la Manche, bonne nouvelle en Bretagne, vous pourrez sortir les parasols avec 27 degrés.
01:19:33 La suite du programme, nous aurons jeudi un axe d'instabilité mais sous forme nuageuse du côté de la Normandie.
01:19:41 On va descendre vers les Alpes en passant par l'île de France, une nébulosité plus ou moins abondante mais le temps va rester sec.
01:19:46 Toujours le vent qui va souffler cette fois sur l'arc atlantique de 28 à 31 degrés. Une petite perturbation faiblement pluvieuse vendredi.
01:19:54 Des pays de la Loire en remontant vers les Hauts-de-France, partout ailleurs en dégradé nuageux, davantage de soleil toujours vers les régions du sud.
01:20:02 Et samedi, on va retrouver cet axe d'instabilité mais du côté des régions du Grand Est et en descendant vers les Alpes.
01:20:11 Grande prudence donc les températures toujours estivales de 26 à 32 degrés.
01:20:17 C'était La Météo avec BDOR.fr. L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique. L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
01:20:26 De retour sur le plateau de la matinale été, on accueille Paul Sujit. Jean-Ali Figaro, mon cher Paul, bonjour.
01:20:32 Votre édito politique dans un instant, il sera question de la fin de vie. Le gouvernement qui travaille sur la question ces derniers temps.
01:20:39 Vous nous expliquerez tout. À la une de l'actualité de ce mercredi matin, ce nouveau phénomène qui rend fou les habitants d'immeubles.
01:20:47 Les vols de cartes-signes dans les ascenseurs, elles permettent d'appeler les secours en cas de panne.
01:20:51 Une fois volés, les ascenseurs ne sont pas remis en marche. Alors toutes les explications dans un instant.
01:20:57 Allocation familiale des sommes faramineuses détournées.
01:21:02 Les agents de la cave de Seine et Marne révèlent 922 dossiers de fraude en 2022, ce qui représente plus de 6 millions d'euros.
01:21:09 Le RSA est le plus touché par la fraude. On le verra.
01:21:13 Les fêtes de Dax, une férias sous haute surveillance après le drame à Bayonne avec cet homme battu à mort par des jeunes.
01:21:21 Reportage sur place pour voir le dispositif de sécurité sur place.
01:21:28 Après Europe Écologie Les Verts, le rappeur controversé Medin, invité par la France Insoumise.
01:21:34 La droite dénonce ses propos homophobes et des postures antisémites. On en parle avec Vincent Roy dans la matinale.
01:21:41 Et vous ne le saviez peut-être donc pas, mais les ascenseurs, ils sont dotés de cartes-signes.
01:21:49 Des cartes qui permettent d'appeler un dépanneur en cas de besoin.
01:21:52 Mais depuis plusieurs mois, elles font l'objet de convoitises. Alors pour quelles raisons, ma chère Sandra ?
01:21:59 On va le voir dans quelques instants. C'est le cas notamment à Aubertvilliers en Seine-Saint-Denis.
01:22:03 Depuis juin, les cartes-signes sont volées puis utilisées pour envoyer des SMS frauduleux sans souscrire à un abonnement téléphonique.
01:22:11 Les explications de Florian Paume, Antoine Durand et Mathilde Couvillère-Fleurnoy.
01:22:17 Voler des cartes-signes dans les ascenseurs pour envoyer des SMS frauduleux, un délit d'un nouveau genre.
01:22:22 A Aubertvilliers en Seine-Saint-Denis, sur 150 ascenseurs gérés par la société d'habitat OPH, 40 sont tombés en panne.
01:22:29 Il ne s'agit pas que de changer la carte-signe, il s'agit de réparer le boîtier de communication qui est aujourd'hui difficile à trouver.
01:22:36 Il faut juste imaginer qu'on est généralement dans un endroit fermé et il faut vraiment être un technicien pour pouvoir rentrer et voler les choses, pour savoir où ça se trouve et comment faire.
01:22:46 Des vols de spécialistes qui engendrent de nombreuses pannes d'ascenseurs.
01:22:49 Mais ces mises à l'arrêt génèrent surtout des soucis aux résidents de ces immeubles, parfois très hauts.
01:22:54 Cette femme vit au 6e étage avec un mari handicapé et pour elle, monter sans ascenseur, c'est impensable.
01:23:00 Tous les 7e étage, ce sont des âgés, des handicapés presque. On va rester comme ça, sans descendre, sans ramener quelque chose chez nous. C'est très très difficile.
01:23:10 Parmi les solutions mises en place, des créneaux de portage rémunérés. Entre 9h et 11h, les résidents peuvent se faire aider à monter leurs courses.
01:23:18 La société a également décidé de mettre en place des cartes-signes plus sécurisées.
01:23:22 Dans ces nouvelles cartes, on a mis deux options dessus. Elles sont limitées à 50 SMS/mois, donc beaucoup moins attractif. Et dès qu'elles changent de machine, elles se bloquent.
01:23:31 Pour renforcer la sécurité, des rondes sont effectuées sur tous les ascenseurs, deux fois par jour.
01:23:37 À la lune de l'actualité, ce mercredi matin, ces trois policiers du RET toujours en garde à vue à Marseille.
01:23:43 Des fonctionnaires visés par une enquête sur la mort d'un homme de 27 ans, Sondra.
01:23:47 C'était début juillet, en marge des émeutes qui ont touché la France. Le parc explique que ces gardes à vue interviennent sur commission rogatoire du juge d'instruction.
01:23:55 Tanguy Hamon du service Police Justice est avec nous ce matin dans la matinale. Dites-nous tout, qu'est-ce qu'on sait à cette heure de cette garde à vue et quel est le contexte ?
01:24:05 Ce que l'on sait, c'est que désormais ces gardes à vue ne concernent plus que trois policiers sur les cinq qui avaient été placés en garde à vue hier.
01:24:13 C'est le parquet de Marseille qui nous a annoncé ça hier. Ces gardes à vue, elles s'inscrivent dans le cadre d'une information judiciaire qui a été ouverte après la mort de Mohamed B.
01:24:22 Mohamed B, c'est un jeune homme de 27 ans qui a été retrouvé mort dans la rue à côté de son scooter dans la nuit du 1er au 2 juillet à Marseille.
01:24:30 Selon le parquet, il serait mort suite à un arrêt cardiaque et toujours selon le parquet, cet arrêt cardiaque aurait été probablement causé par le tir d'un projectile de type flashball qu'il aurait reçu dans la zone du thorax.
01:24:42 Pour les trois policiers qui sont toujours en garde à vue ce matin, les interrogatoires doivent permettre de déterminer si effectivement il y a bel et bien eu un tir de flashball ou d'un autre projectile
01:24:54 et de savoir surtout le plus important dans quel contexte ce tir a pu être fait.
01:25:01 En tout cas, on s'interroge ce matin, Vincent Roy, pourquoi une unité d'élite comme le RAID a pu être envoyée sur une opération de maintien de l'ordre.
01:25:10 Je me demande si ce n'était pas un effet de communication aussi au moment des émeutes.
01:25:14 Que diable le RAID est-il allé faire dans cette galère ? Ça n'est absolument pas sa spécialité.
01:25:20 En plus, a priori, l'un des policiers du RAID aurait utilisé un flashball.
01:25:26 Ce ne sont pas les armes du RAID.
01:25:29 Donc, cette unité d'élite n'était pas adaptée à la situation.
01:25:32 Alors, communication peut-être, problème de défectif aussi peut-être.
01:25:39 On n'en sait rien finalement.
01:25:41 À l'heure où nous parlons, on ne sait pas du tout pourquoi on a voulu...
01:25:45 Alors, évidemment, l'argument de la communication, qui est l'argument utilisé par Christian Proutot, je crois...
01:25:50 Oui, c'est ça qui s'est exprimé sur notre plateau hier.
01:25:53 Le fondateur du GIGN, on le rappelle.
01:25:55 L'argument de la communication, est-ce qu'il vaut ? Est-ce que c'est vraiment ça ?
01:26:03 On n'en sait rien.
01:26:04 Dire "attention, on fait intervenir le RAID pour lancer un signal aux émeutiers", tout ça me paraît un peu hasardeux, non ?
01:26:10 En tout cas, la question est posée. Que faisait le RAID, cette unité d'élite, pour gérer le maintien de l'ordre ?
01:26:16 Un mot, Paul Sujit ?
01:26:17 Non, je crois que le signal qui était envoyé était, à mon avis, davantage à destination du reste de l'opinion,
01:26:22 plutôt que des émeutiers, qui étaient de dire "regardez, nous mettons des gros moyens, nous prenons très au sérieux la situation".
01:26:27 Ça reste critiquable pour autant, mais je pense qu'à mon avis, le signal qui a voulu être envoyé...
01:26:30 Peut-être, peut-être.
01:26:31 Le débat est lancé, en tout cas, merci messieurs, sur CNews.
01:26:34 On en vient à cette alerte aux fraudes sociales en Seine-et-Marne.
01:26:37 Les chiffres, vous allez le voir, ils donnent le tournis.
01:26:40 922 cas de fraudes sociales ont été révélés en 2022.
01:26:45 Ça représente combien, Sandra ?
01:26:46 Ça représente plus de 6,4 millions d'euros détournés.
01:26:51 Les explications de Mathilde Couvillère-Fleurnoy.
01:26:54 La somme est faramineuse, rien qu'en Seine-et-Marne.
01:26:57 Plus de 6,4 millions d'euros détournés.
01:27:00 Les prestations versées concernent le revenu de solidarité active,
01:27:03 les allocations familiales, la prime d'activité, l'allocation aux personnes handicapées,
01:27:08 de solidarité aux personnes âgées et l'aide personnalisée au logement.
01:27:12 Selon ce spécialiste de la fraude sociale, le RSA est le service d'allocation le plus touché par la fraude.
01:27:18 Vous avez la fraude au RSA de la personne qui a des revenus occultes,
01:27:22 qui travaille au noir par exemple, et qui ne le déclare pas pour bénéficier du RSA
01:27:25 et de tous les avantages qui vont avec.
01:27:27 Vous avez la personne qui vit en couple mais qui ne le déclare pas pour continuer à bénéficier du RSA.
01:27:32 Vous avez des gens qui peuvent inventer des enfants, ça c'est déjà vu.
01:27:36 Une fois les fraudeurs repérés, 6700 pénalités ont été prononcées.
01:27:40 Leur montant équivaut à près de 534 000 euros.
01:27:43 La solution selon ce spécialiste serait de se pencher sur les numéros de matricules en trop.
01:27:48 Pour mieux lutter contre la fraude aux prestations sociales,
01:27:52 il faut résoudre le problème de ces millions de personnes y matriculer en trop dans le système.
01:27:57 Déjà le jour où on va sortir 4 ou 5 millions de personnes du système,
01:28:00 vous allez voir qu'on va faire des dizaines de milliards d'euros d'économie.
01:28:02 En France, en 2022, la fraude sociale s'est chiffrée à plus de 351 millions d'euros
01:28:07 contre 309 millions d'euros en 2021, soit une hausse de 13,5% en un an.
01:28:13 Après les fêtes de Bayonne, la semaine dernière place aux fêtes de Dax.
01:28:19 Dans les Landes, ça commence dès vendredi.
01:28:21 Entre 800 et 1 million de visiteurs attendus cette année.
01:28:24 Mais Sandra, une férié à sous surveillance.
01:28:26 Oui, notamment après le drame survenu pendant les fêtes de Bayonne,
01:28:30 avec cet homme battu à mort par des jeunes qui urinaient devant chez lui.
01:28:33 On voit cela avec ce reportage signé Antoine Estève.
01:28:36 Des grillages pour protéger les espaces publics,
01:28:40 des chapiteaux démontables pour danser toute la nuit.
01:28:43 Dans le centre de Dax, on se prépare avant l'arrivée des 800 000 festailles le week-end prochain.
01:28:48 Face à cette foule attendue, ce cafetier de la place des termes n'est pas inquiet pour la sécurité des lieux.
01:28:53 On n'a pas forcément la volonté d'avoir des agents de sécurité partout,
01:28:57 parce que ça donne une ambiance qui ne correspond pas à notre établissement.
01:29:00 On est plutôt dans une logique d'accueil, d'explication,
01:29:03 et aussi de solidarité entre cafetiers et commerçants,
01:29:06 où quand il y a des problèmes, et c'est très très rare, on puisse intervenir rapidement.
01:29:11 Mais à Dax, tout le monde a en tête le drame vécu pendant les fêtes de Bayonne.
01:29:14 Cet homme battu à mort en face de chez lui,
01:29:17 parce qu'il avait demandé à des personnes d'arrêter d'uriner sur son mur.
01:29:20 Il ne faut pas se trouver là au mauvais moment, au mauvais endroit,
01:29:23 mais bon, qu'est-ce que vous dites, ça arrive tout le temps, partout.
01:29:26 Il n'y a pas que spécialement en Bayonne, ni Dax,
01:29:29 toutes les rassemblements, voilà.
01:29:31 Ça, ce n'est pas l'esprit des fêtes, en fait.
01:29:33 Mais bon, dans la loi du nombre, il y a toujours des gens qui passent à côté de l'esprit.
01:29:39 Les forces de l'ordre sont là, nos services d'ordre sont là aussi,
01:29:42 pour protéger justement ceux qui font la fête.
01:29:44 Avec des centaines de policiers disséminés dans les petites rues,
01:29:47 les autorités veulent éviter les violences, les agressions,
01:29:50 souvent commises par des personnes qui ne viennent pas pour faire la fête.
01:29:53 Sur 800 000 personnes qui viennent nous rendre visite,
01:29:55 il peut y avoir quelques groupes isolés.
01:29:58 Le dispositif de sécurité permettra de juguler à la source toutes les mauvaises intentions.
01:30:05 Cette année, la municipalité compte beaucoup sur la vidéosurveillance
01:30:08 pour cibler les interventions des agents.
01:30:10 Plusieurs centaines de caméras qui permettent de repérer les mauvais gestes
01:30:14 et d'alerter les policiers en civil, présents au milieu de la foule.
01:30:18 Au volet politique, le rappeur que la gauche s'arrache malgré les controverses
01:30:24 après son passage au Havre aux journées d'été des écologistes,
01:30:28 eh bien, Médine se rendra dans la Drôme fin août.
01:30:31 Il participera cette fois à l'université de la France Insoumise.
01:30:35 Il va échanger avec Mathilde Panot, la chef de file des Insoumis,
01:30:38 parmi les sujets qu'il va aborder, les rapports entre le militantisme et la musique
01:30:42 ou encore le combat contre l'extrême droite.
01:30:45 Médine participera ensuite à la fête de l'Huma en septembre prochain.
01:30:48 En tout cas, Vincent Roy, Médine qui a la cote à l'extrême gauche, vous l'expliquez comment ?
01:30:54 Je ne sais pas. En tous les cas, ça va être du très haut niveau.
01:30:58 Aux universités d'été des défis, Médine, Mathilde Panot,
01:31:04 vraiment les intellectuels vont parler, ça va être très très très très haut niveau.
01:31:09 Donc non, je crois qu'il y a manifestement à la fois chez Europe Écologie Les Verts et chez El-Efi,
01:31:15 une volonté de provoquer.
01:31:18 Enfin, écoutez, on invite Médine pour débattre du combat contre l'extrême droite.
01:31:24 Enfin honnêtement, de qui se moque-t-on ?
01:31:26 Enfin, ça n'a aucun intérêt. Volonté de provocation, affirmée, revendiquée.
01:31:31 C'était le cas pour Europe Écologie Les Verts.
01:31:33 D'ailleurs, Mme Rousseau a dit, Médine, pas vraiment des préoccupations écologistes,
01:31:38 mais au nom de l'intersectionnalité, nous avons des combats communs.
01:31:42 Voilà, il a des combats communs avec Europe Écologie Les Verts, avec El-Efi.
01:31:46 On va débattre de tout cela.
01:31:49 Tout cela sera évidemment vain et à mon avis nul et non avenu.
01:31:52 Merci. Le décryptage de Vincent Roy sur la venue de Médine,
01:31:57 invitée par la France Insoumise.
01:31:59 Est-ce que vous connaissez, messieurs et ma chère Sandra, le no-show ?
01:32:03 Le no-show, c'est un phénomène qui prend de l'ampleur.
01:32:05 J'espère que vous ne le faites pas, parce que c'est absolument très inconfortable,
01:32:10 notamment pour les restaurateurs. De quoi s'agit-il ?
01:32:12 C'est une réservation non honorée par les clients, Sandra.
01:32:15 Oui, elle a des conséquences économiques sur les établissements.
01:32:18 Certains professionnels, on le voit régulièrement, comme les restaurateurs
01:32:21 ou encore les hôteliers, demandent régulièrement des garanties,
01:32:24 comme une empreinte bancaire.
01:32:25 Vous allez voir que l'idée séduit également d'autres secteurs,
01:32:27 comme les instituts de beauté. Thibault Marcheteau.
01:32:31 Dans cet hôtel parisien, le directeur a les yeux rivés sur les réservations
01:32:35 en cette période estivale. Depuis plusieurs années, le milieu de l'hôtellerie
01:32:39 fait face à un fléau, celui de la non-présentation.
01:32:42 L'hôtelier, du moment que vous réservez, avec garantie ou pas,
01:32:44 il est obligé de garder votre réservation.
01:32:47 Et de ce fait, quand le client ne se présente pas, ça crée un manque à gagner.
01:32:52 Et si on le répète plusieurs fois dans le mois ou dans la semaine, dans l'année,
01:32:57 ça crée un décalage dans le chiffre d'affaires.
01:33:00 Pour lutter contre ce phénomène, cet hôtel doit trouver des solutions
01:33:03 pour réduire au maximum cette situation qui se répète.
01:33:06 Soit on sécurise en créant des tarifs non remboursables
01:33:09 qui sont vraiment attractifs, ou on demande un pré-payement par exemple.
01:33:13 Demander des garanties au client comme son empreinte bancaire,
01:33:15 une solution qui peut s'étendre à d'autres domaines,
01:33:18 comme celui de la restauration, où cette tendance de non-présentation s'accentue.
01:33:22 Chaque établissement fait comme il le souhaite,
01:33:25 mais il peut être indiqué qu'une somme peut être retenue si vous ne venez pas,
01:33:29 ou si vous n'êtes pas prévenu, ou si vous êtes prévenu dans un délai très court,
01:33:33 que vous n'allez pas honorer votre réservation.
01:33:36 L'année dernière, une tribune intitulée "No more no show, comprenez, stop à la non-présentation"
01:33:41 a été signée par plus de 100 dirigeants du secteur tertiaire
01:33:44 pour alerter sur la recrudescence de ce fléau.
01:33:47 Ces réservations de non-honorer, c'est vrai que ça révèle aussi un manque d'éducation assez nouveau,
01:33:53 au fond, non, Vincent Roy ?
01:33:55 - Il n'est pas nouveau, les incivilités se multiplient,
01:34:01 c'en est une de plus, vous savez, c'est toute une époque où on parlait de convivence,
01:34:07 de bonne convivence, tout ça est absolument oublié, vous savez,
01:34:11 aujourd'hui, chacun campe sur... il y a un surmoi qui est absolument dépassé,
01:34:18 vous avez des gens qui roulent à vélo sur les trottoirs, qui se croient seuls au monde,
01:34:22 au mépris du piéton, là c'est pareil, ils réservent, mais ils ne décommandent pas,
01:34:28 on va être obligé maintenant de prendre des empreintes de cartes bleues, si j'ai bien compris,
01:34:32 voilà, tout ça participe d'un large mouvement d'incivilité,
01:34:36 je ne sais pas s'il faut parler de décivilisation pour autant,
01:34:39 mais en tous les cas, d'incivilité grandissant, c'est le rapport à l'autre
01:34:44 qui se modifie peu à peu pour ne plus être qu'un rapport à soi,
01:34:49 je ne décommande pas, je m'en fous, je suis souverain.
01:34:52 Oui, parce que c'est vrai mon cher Paul, sans mauvais jeu de mots,
01:34:54 que ça ne marche pas de peint un petit coup de téléphone...
01:34:56 Ah, jolie formule, très jolie formule.
01:34:58 Petit coup de téléphone, Paul, je ne pourrai pas venir, vous pouvez libérer la table.
01:35:04 En plus de l'incivilité que décrit Vincent, je pense qu'il y a aussi une intermédiation
01:35:10 de plus en plus poussée aussi avec le numérique qui joue, c'est-à-dire que
01:35:13 lorsque vous êtes en relation directe avec un hôtelier, un restaurateur,
01:35:16 que vous avez appelé au téléphone, ou devant chez qui vous avez passé une tête
01:35:19 le matin pour demander de réserver pour le soir, c'est plus difficile,
01:35:22 si vous voulez, de se désengager sans rien lui dire que lorsque l'on passe
01:35:26 par un site internet de réservation qui va ensuite contacter la centrale.
01:35:30 Vous voyez ce que je veux dire ?
01:35:31 Oui, complètement.
01:35:32 Avec le clic, on se sent moins responsable vis-à-vis de personne,
01:35:36 et donc cet aspect virtuel, à mon avis, favorise aussi le phénomène.
01:35:40 Eh bien, en tout cas, on l'aura compris, lorsqu'on ne peut pas aller au restaurant,
01:35:45 on appelle et on dit "écoutez, je libère ma table".
01:35:48 On va marquer une très courte pause dans un instant,
01:35:50 on va s'intéresser à la gare Saint-Charles à Marseille.
01:35:53 Depuis une semaine, elle présente une image peu reluisante de la ville.
01:35:58 Canettes, emballages alimentaires détritus, les poubelles débordent.
01:36:01 Pour quelle raison ? On vous dit tout sur ces news dans un instant.
01:36:05 Et de retour sur le plateau de la matinalité, dans un instant,
01:36:12 nous partons à Marseille, plus précisément à la gare Saint-Charles.
01:36:15 Pourquoi ? Eh bien, parce que les détritus s'accumulent.
01:36:18 Pour quelle raison ? On vous explique tout, tout de suite.
01:36:21 Mais avant, les dernières informations avec vous, ma chère Sandra Tchiongo.
01:36:24 Trois policiers du RAID toujours en garde à vue à Marseille.
01:36:30 Elles interviennent sur commission rogatoire du juge d'instruction, explique le parquet.
01:36:34 Ils étaient cinq au départ en garde à vue hier matin,
01:36:37 mais celles de deux d'entre eux ont été levées dans la soirée.
01:36:39 Ces fonctionnaires sont visés par une enquête sur la mort d'un homme de 27 ans,
01:36:43 début juillet, en marge des émeutes.
01:36:45 Joe Lacrapule m'a traîné en justice au beau milieu d'une campagne électorale
01:36:49 que je suis en train de remporter haut la main.
01:36:51 Ce sont les mots de Donald Trump.
01:36:53 Il accuse le président américain de l'empêcher de faire campagne pour la présidentielle de 2024.
01:36:57 L'ancien chef d'État américain a été inculpé trois fois en quelques mois.
01:37:00 Il appelait des non-coupables et il qualifie ces affaires
01:37:03 de chasse aux sorcières menée par l'administration Biden.
01:37:07 Des centaines de pompiers, toujours mobilisés dans le sud-ouest du Portugal,
01:37:11 luttent contre un feu de forêt depuis quatre jours.
01:37:13 Près de 10 000 hectares ont brûlé depuis samedi, selon les autorités.
01:37:17 L'incendie progressait sur deux fronts hier.
01:37:19 Dix aéronefs étaient déployés à proximité de la région touristique de l'Algarve.
01:37:24 D'autres incendies ont repris dans cette localité,
01:37:26 conduisant à l'évacuation d'environ 1 500 habitants et touristes.
01:37:29 Merci beaucoup, ma chère Sandroa.
01:37:31 On va s'intéresser tout de suite à la situation à la gare Saint-Charles à Marseille.
01:37:35 Je vous le rappelle, la gare Saint-Charles est l'une des plus importantes de France,
01:37:38 avec plus de 16 millions de voyageurs par an.
01:37:41 Mais depuis une semaine, gros problème, puisqu'elle présente une image
01:37:45 très peu reluisante de la ville.
01:37:47 Canettes, emballages alimentaires et détritus d'hiver.
01:37:50 - Les poubelles débordent.
01:37:53 Les poubelles débordent et ce pour la troisième fois depuis janvier.
01:37:56 Les agents de nettoyage de la gare Saint-Charles sont en grève.
01:37:59 Ils demandent le paiement de leur salaire.
01:38:01 Aminata Demphal et Mathilde Ibanez.
01:38:05 - A la gare Saint-Charles, près des quais ou encore près des espaces de détente,
01:38:10 les déchets s'entassent sous les yeux des voyageurs exaspérés.
01:38:15 - Quand on arrive, on trouve la poubelle comme ça.
01:38:18 On ne sait pas ce qui nous attend dehors.
01:38:20 Moi, en fait, ce qui me gêne le plus, c'est l'image de la ville.
01:38:23 - On est surpris, sincèrement, on est vraiment surpris.
01:38:26 Ce n'est pas agréable.
01:38:28 - Depuis une semaine, les agents de l'entreprise Laser Propreté,
01:38:31 prestataires dans cette gare, sont mobilisés en solidarité
01:38:34 avec leurs collègues du métro qui, selon les syndicats,
01:38:37 ont reçu des salaires amputés de certaines primes écongées ces derniers mois.
01:38:41 Certains d'entre eux comprennent le mécontentement des voyageurs
01:38:43 mais affirment ne pas avoir d'autres solutions.
01:38:45 - Il faut se mettre à la place des salariés qui subissent au quotidien
01:38:48 ces pratiques de notre temps.
01:38:50 - Le syndicat craint un plan social et économique déguisé car, selon lui,
01:38:54 en quelques mois, près de 40 personnes ont été licenciées
01:38:57 sans cause réelle et sérieuse.
01:38:59 - On a mis suffisamment d'éléments à notre possession
01:39:01 pour parler de magouilles.
01:39:03 On a voulu les étayer par une réunion en cesse extraordinaire
01:39:06 que l'employeur a balayé d'un revers de main,
01:39:09 a repoussé au 17 août.
01:39:11 - Le syndicat compte porter plainte auprès du procureur contre Laser Propreté.
01:39:15 De son côté, la SNCF dénonce une situation inacceptable.
01:39:19 - On va marquer une très courte pause sur ces news.
01:39:22 Dans un instant, l'édito politique de Paul Sujit.
01:39:25 Le Tanazy, mon cher Paul, est-ce que le gouvernement a peur des mots ?
01:39:28 Il se penche sur la question en ce moment.
01:39:30 Vous nous expliquez tout. C'est dans un instant sur ces news.
01:39:33 À tout de suite.
01:39:34 De retour sur le plateau de la matinale 7h52.
01:39:41 L'heure de l'édito politique de Paul Sujit, mon cher Paul.
01:39:44 On a beau être en plein mois d'août, la rentrée politique se prépare déjà.
01:39:49 Et notamment un texte qui sera présenté en Conseil des ministres en septembre.
01:39:53 Celui sur le Tanazy.
01:39:55 Le gouvernement marche sur des œufs.
01:39:57 On le voit, on le sent à ce sujet.
01:39:59 Et il le sait.
01:40:00 Alors, mon cher Paul, sa stratégie va être de miser sur les euphémismes.
01:40:04 C'est ça, selon vous ?
01:40:05 - Oui, tout le but va être d'autoriser un certain nombre de choses.
01:40:09 Sans les nommer ou en les nommant différemment.
01:40:11 C'est le cabinet d'Agnès Firmin-Lebaudot.
01:40:13 Que la ministre en charge, déléguée aux professions de santé, qui table là-dessus en ce moment.
01:40:19 Les derniers arbitrages sont en train d'être faits au niveau du cabinet.
01:40:22 Pour qu'en septembre, le texte de loi soit présenté en Conseil des ministres.
01:40:26 Il était temps, me direz-vous.
01:40:28 Parce que c'est vrai que ça fait très longtemps déjà qu'Emmanuel Macron a enclenché la réflexion sur la fin de vie.
01:40:32 Les travaux de la Convention citoyenne ont été rendus dans le courant du printemps.
01:40:35 L'Académie de médecine aussi a rendu un avis qui a entre-ouvert un petit peu la porte
01:40:40 à une évolution de la législation sur le Tanazy.
01:40:43 Et donc le gouvernement va se précipiter là-dessus.
01:40:45 Maintenant, il faut savoir de quoi on parle.
01:40:47 Le Tanazy peut désigner des pratiques, des réalités différentes.
01:40:51 Il y a notamment un grand arbitrage à faire.
01:40:54 C'est-à-dire savoir si on va autoriser le suicide assisté,
01:40:57 qui est donc une mort que le patient se procure lui-même avec l'assistance du personnel médical.
01:41:03 On verra dans quelles conditions.
01:41:05 Ou l'aide active à mourir, où cette fois-ci c'est le soignant lui-même qui prodigue la mort au patient.
01:41:09 Il ne s'agit pas d'un simple jeu de mots.
01:41:11 Cette fois, ce sont vraiment deux réalités très différentes,
01:41:13 notamment pour les conséquences évidemment philosophiques qu'elles impliquent.
01:41:16 Et puis bien sûr, sur l'implication qui est donnée aux soignants.
01:41:20 Notamment, les soignants eux sont très très alertes sur cette question-là.
01:41:25 Puisqu'il s'agit de savoir si à un moment ou à un autre, la mort pourrait devenir un soin.
01:41:29 Ce qui constituerait un glissement sans précédent dans l'histoire de la médecine en France, bien sûr.
01:41:33 Alors, ce que Agnès Firmin-Lebaudot a en tête, c'est par exemple la législation qui existe actuellement dans l'Oregon,
01:41:39 l'un des États des États-Unis, où la situation semble-t-il est assez encadrée.
01:41:45 Il est possible dans certains cas, lorsque une personne voit son pronostic vital engagé dans les six mois
01:41:50 et qu'aucun soin supplémentaire ne pourrait améliorer sa situation,
01:41:54 il est possible pour les médecins de délivrer sur la demande du patient ce qu'on appelle une kill pill,
01:42:00 une pilule qui va vous prodiguer la mort.
01:42:02 Et par contre, cette pilule, une fois qu'elle est délivrée au patient,
01:42:06 c'est à lui ensuite qui revient le choix de l'ingérer ou pas.
01:42:09 Ce que l'on constate d'ailleurs, c'est que lorsqu'il fait la demande de recevoir cette pilule,
01:42:12 il n'est pas systématique, loin de là, qu'il finisse par l'ingérer.
01:42:16 Mais donc c'est une manière de remettre le choix final au patient.
01:42:20 Simplement, dans ce texte de loi, il est probable qu'on n'entende parler ni d'euthanasie,
01:42:24 ni même de suicide assisté, notamment parce que si vous avez un texte de loi
01:42:28 qui d'un côté propose le suicide assisté et par ailleurs toutes les politiques de santé
01:42:32 qui consistent en une forme de prévention du suicide,
01:42:34 il y a un télescopage des mots qui semble contrariant pour la lisibilité de la politique du gouvernement.
01:42:41 Et donc, ce que ma collègue Agnès Leclerc dans le Figaro semble montrer,
01:42:45 c'est qu'on se dirige vers un nouveau mot qui pourrait englober cette réalité en la nommant de façon euphémique,
01:42:51 ce serait la mort choisie.
01:42:53 Voilà, c'est mignon, ça donne l'impression effectivement que c'est la liberté du patient qui est ici en jeu.
01:42:59 On ne parle plus de mort, plus de suicide, plus de mots macabres.
01:43:01 C'est une manière d'enrober avec un vernis communiquant une nouvelle forme de réalité.
01:43:06 Alors, on le voit bien, pendant que le gouvernement choisit ses mots avec soin,
01:43:10 on entend de plus en plus de voix le mettre en garde.
01:43:13 Notamment ce matin, dans les colonnes du Figaro, c'est l'ancien ministre de la Santé, Jean-François Matéi, qui s'exprime.
01:43:19 Oui, l'ancien ministre de la Santé, Jean-François Matéi, dit des choses très claires dans cette interview qu'il a donnée à Agnès Leclerc,
01:43:24 notamment que le choix de l'aide active à mourir n'est vraiment pas anodin
01:43:28 et qu'il aura des conséquences très importantes sur les soignants.
01:43:31 Il ne faut pas, rappelle-t-il, que la mort devienne un soin.
01:43:35 Alors, ça implique un certain nombre de conséquences,
01:43:38 notamment quand bien même vous auriez, par exemple, retenu l'hypothèse
01:43:42 d'autoriser cette délivrance d'une pilule mortelle aux patients qui en font la demande,
01:43:47 la question est de savoir qui, quelles instances décident de la remettre.
01:43:52 Est-ce que ça doit être un choix qui est fait au niveau des médecins, de manière collégiale,
01:43:56 d'accéder ou non à la requête du patient,
01:43:58 ou est-ce que finalement même ce choix-là n'est pas contraire avec l'idée même que l'on se fait du métier de soignant ?
01:44:04 Un choix qui pourrait être, par exemple, judiciarisé, c'est-à-dire finalement, c'est assez logique,
01:44:08 il s'agit ici, en l'occurrence, quand même de questions de vie ou de mort,
01:44:12 ça serait plutôt des juristes ou des juges même qui prendraient cette décision plutôt que des soignants.
01:44:16 Ça fait partie de toutes ces choses qui font partie des mises en garde,
01:44:19 et notamment les rappels de Jean-François Matéi sont très clairs,
01:44:23 surtout ne pas aller sur l'aide active à mourir, ça serait la porte ouverte à toutes les dérives,
01:44:27 et on l'a bien vu, tous les pays qui, avant la France, ont déjà fait ce choix-là ont connu un certain nombre de dérives.
01:44:32 Peut-être en un mot, mon cher Paul, pour conclure, les soignants, comment ils se positionnent dans ce débat,
01:44:37 on le comprend, un débat très délicat.
01:44:39 Pour ceux qui, parmi ces soignants, font partie des 800 000 qui avaient très clairement exprimé leur opposition à tout avancer sur l'euthanasie,
01:44:46 évidemment, la discussion est mal engagée avec le gouvernement.
01:44:50 Simplement, si le gouvernement fait le choix de retenir finalement qu'une forme de suicide assisté assez light,
01:44:55 il se fâchera non seulement avec ces soignants que je viens d'évoquer,
01:44:58 mais aussi avec toutes les associations, notamment l'Association pour le droit à mourir dans la dignité,
01:45:04 qui, elles, réclament une ouverture sans précédent sur l'euthanasie.
01:45:07 Le risque est donc de se fâcher avec tout le monde,
01:45:09 et sous couvert de donner l'impression d'écouter toutes les parties, de n'en contenter donc aucune.
01:45:13 Merci beaucoup, le gouvernement a peur des mots.
01:45:16 C'était l'édito politique de Paul Sujit.
01:45:18 Merci mon cher Paul, on peut revoir cet édito sur notre site cnews.fr.
01:45:23 Quel temps va-t-il faire aujourd'hui ?
01:45:25 C'est tout de suite la réponse La Météo.
01:45:27 Carl Zanin.
01:45:28 La Météo avec BDOR.fr.
01:45:31 L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
01:45:34 L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
01:45:37 Ce mercredi après-midi, nous allons retrouver beaucoup de soleil sur la moitié sud de l'Hexagone.
01:45:43 Une nébulosité, c'est vrai, un peu plus abondante du côté de la Normandie,
01:45:46 en passant par le bassin parisien vers Strasbourg.
01:45:52 Mais vous pourrez tout de même sortir les lunettes de soleil.
01:45:56 Et ça va chauffer sur les serviettes.
01:45:58 Regardez les températures de cet après-midi, principalement au sud-ouest.
01:46:01 Nous aurons 36 pour Bordeaux, 36 également du côté de Toulouse.
01:46:05 Et puis, bonne nouvelle pour les personnes, les haussiens qui se trouvent actuellement sur les côtes de la Manche.
01:46:11 Avec ce flux de sud-est, nous allons avoir des températures estivales.
01:46:16 27 degrés pour la Bretagne, 24 degrés également du côté de Paris.
01:46:21 La journée de demain s'annonce également belle, avec des conditions assez calmes.
01:46:25 Une instabilité, c'est vrai, au niveau du ciel, mais elle restera au sec,
01:46:30 avec une nébulosité plus ou moins abondante des régions de Haute-France vers les Alpes.
01:46:36 Également sur la pointe du Finistère, à noter ce vent qui va souffler sur l'arc atlantique.
01:46:41 Et la Tramontaine également, le risque d'incendie restera toujours élevé.
01:46:45 Vos températures de cet après-midi, de jeudi après-midi, de 28 à 31 degrés,
01:46:50 on va flirter avec toujours les 35 dans les régions du sud.
01:46:54 C'était La Météo avec BDOR.fr.
01:46:57 L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
01:47:00 L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
01:47:03 Bienvenue si vous nous rejoignez dans la matinale été sur CNews.
01:47:08 Bon réveil à tous, à la une de l'actualité ce matin, ces trois policiers du Raid, toujours en garde à vue.
01:47:13 À Marseille, après la mort d'un homme de 27 ans dans le contexte des émeutes,
01:47:17 le parquet évoque un impact thoracique de type flashball et une interrogation.
01:47:22 Pourquoi cette unité d'élite Fierté française a été envoyée pour du maintien de l'ordre ?
01:47:26 Les explications, Tanguy Hamon, notre journaliste polyjustice, dans un instant.
01:47:31 La hausse du prix des carburants se poursuit.
01:47:35 Une augmentation de 14 et 11 centimes pour le gazole et l'essence par rapport à juillet.
01:47:40 Une mauvaise nouvelle liée notamment à la hausse du cours du pétrole.
01:47:43 Les détails à suivre.
01:47:46 Au Niger, des poutchistes insensibles aux négociations africaines et américaines.
01:47:50 La voie diplomatique privilégiée par les chefs de l'état de l'Afrique de l'Ouest avant un sommet prévu demain.
01:47:56 Dans le même temps, des sénateurs français regrettent l'échec de l'opération Barkhane au Mali.
01:48:01 Les éclairages du général Bruno Clermont dans la matinale.
01:48:05 Et puis le maire de Véziers volontaire pourrait expérimenter l'uniforme à l'école.
01:48:11 Une proposition de Gabriel Attal, nouveau ministre de l'Education nationale.
01:48:16 Pour Robert Ménard, le port de l'uniforme, un moyen de lutter contre le harcèlement scolaire et les inégalités.
01:48:21 On le verra.
01:48:23 Et je vous le disais en titre, donc, trois policiers du RET, toujours en garde à vue, à Marseille.
01:48:29 Des fonctionnaires visés, Sandra, par une enquête sur la mort d'un homme de 27 ans.
01:48:33 C'était début juillet, en marge des émeutes qui ont touché la France.
01:48:37 Le Parquet explique, ces gardes à vue interviennent sur commission rogatoire du juge d'instruction.
01:48:42 Tanguy Hamon, journaliste police justice pour CNews, est avec nous ce matin pour nous donner plus de détails.
01:48:47 À cette heure, qu'est-ce que l'on sait de cette garde à vue, de son contexte ?
01:48:51 À cette heure, ce que l'on sait, c'est que comme vous l'avez dit, sur les cinq policiers qui avaient été placés en garde à vue hier,
01:48:56 il n'en reste plus que trois qui sont interrogés dans les locaux de l'IGPN.
01:49:01 Ces gardes à vue, elles interviennent dans le cadre d'une information judiciaire qui a été ouverte début juillet
01:49:06 après la mort de Mohamed B, dans la nuit du 1er août de juillet.
01:49:10 Mohamed B, c'est un jeune homme de 27 ans qui avait été retrouvé inanimé à côté de son scooter dans la rue.
01:49:16 Selon le Parquet de Marseille, sa mort est survenue suite à un arrêt cardiaque
01:49:21 qui serait probablement dû à un tir de projectile de type flashball et qui l'aurait reçu dans la zone thoracique.
01:49:29 Actuellement, pour les trois policiers toujours en garde à vue, les interrogatoires doivent permettre d'en savoir plus,
01:49:35 de savoir déjà si un tir de flashball ou d'un autre projectile a bien été effectué.
01:49:40 Et surtout, le plus important, savoir dans quel contexte ce tir aurait pu avoir lieu.
01:49:45 On s'interroge ce matin, mon cher Tanguy, sur CNews.
01:49:49 Pourquoi le RET, cette unité d'élite, cette unité qui fait la fierté de la France, notamment comme le GIGN,
01:49:55 a été envoyée pour du maintien de l'ordre ? On le sait, ce n'est pas leur mission à la base.
01:50:00 Effectivement, c'est une question importante que va soulever également cette affaire en parallèle.
01:50:04 Le RET, comme vous l'avez dit, c'est une unité d'élite.
01:50:08 Quand on parle du RET, on pense à la prise d'otages de l'école d'Honneuilly-sur-Seine,
01:50:12 on pense aux assauts menés contre les terroristes Mohamed Merah ou Abdelhamid Abaoud.
01:50:16 On pense également aux Bataclan.
01:50:19 Tout ça, ça pose la question de ce qu'ils venaient faire sur le terrain, dans les rues, face à des émeutiers.
01:50:25 Et ce qui est intéressant, c'est que Christian Proutot, le fondateur du GIGN,
01:50:29 qui est le pendant-gendarmerie du RET, indiquait hier sur le plateau de CNews
01:50:34 qu'il voyait là un vrai problème d'utiliser ces unités d'élite dans les rues pour faire du maintien de l'ordre.
01:50:40 Tout simplement parce qu'elles n'étaient pas formées pour cela.
01:50:42 Elles avaient habituellement un objectif plus ciblé, beaucoup plus précis.
01:50:46 Il essaie sous-entendre que tout ça pouvait participer à une communication,
01:50:50 de dire aux gens "Regardez, on envoie les gros moyens face aux émeutiers".
01:50:55 Effectivement, le débat est lancé en tout cas ce matin sur CNews.
01:50:59 Toujours au volet judiciaire, l'agresseur d'Amid El-Bahy a été condamné par la justice hier.
01:51:05 Le juriste, connu pour ses prises de position contre l'islamisme,
01:51:09 a salué cette décision sur les réseaux sociaux.
01:51:13 Il a déclaré "La justice s'est passée, il dormira en prison".
01:51:17 Suite aux événements à Roubaix, Toufiqueh K, 56 ans, a été condamné à 12 mois de prison ferme,
01:51:23 dont 6 mois avec sursis, par le tribunal correctionnel de Lille,
01:51:26 avec maintien en détention pour appel à l'individu à menacer de mort,
01:51:30 Amid El-Bahy, samedi dernier, devant son domicile familial à Roubaix dans le Nord.
01:51:35 Cette mauvaise surprise également dans l'actualité,
01:51:37 mauvaise surprise pour notre portefeuille, en tout cas celui des automobilistes
01:51:41 et des adeptes des deux roues, puisque les prix à la pompe sont repartis à la hausse.
01:51:45 Et par rapport à début juillet, le diesel affiche une hausse moyenne de 14 centimes,
01:51:51 11 pour le sandplomb. Les explications de Sacha Robin et Aminata Demphal.
01:51:56 Selon les derniers chiffres du ministère de la Transition écologique,
01:52:01 le prix du sandplomb a augmenté de 3 centimes par litre
01:52:04 et celui du gazole de 7 centimes en seulement une semaine.
01:52:08 Des tarifs inédits depuis les mois de mars et avril,
01:52:12 période durant laquelle les stations-services affichaient des prix supérieurs à 2 euros le litre.
01:52:17 En pleine période de vacances, ces automobilistes sont inquiets.
01:52:21 En fait, c'est pile le moment où il ne fallait pas que ça augmente.
01:52:24 C'est que des coups de massue à répétition et puis on avance plus.
01:52:26 J'ai peur que ça s'aggrave encore.
01:52:28 C'est vrai que dernièrement, ça a beaucoup fluctué, ça a descendu, augmenté.
01:52:32 On essaie quand même de faire à chaque fois le plein d'essence,
01:52:34 généralement en ville, avant de partir en vacances et de le faire sur les stations d'autoroutes
01:52:37 où là, ça dépasse les 2 euros.
01:52:39 Une hausse provoquée par des coupures volontaires de production
01:52:43 exercée par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole,
01:52:47 dont la Russie et l'Arabie Saoudite.
01:52:50 D'après les spécialistes, les prix ne risquent pas de baisser.
01:52:54 Les automobilistes vont devoir s'habituer à ces prix encore quelques semaines.
01:52:59 Et on le sait, mon cher Vincent, les Français n'aiment pas trop les augmentations du prix des carburants.
01:53:06 Et on les comprend.
01:53:07 Une chose me frappe, souvenez-vous des Gilets jaunes,
01:53:11 la fronde avait débuté par une hausse des carburants.
01:53:15 Ce qui me frappe, je le répète aujourd'hui, c'est la résignation des Français.
01:53:20 Ils ont dû faire face à une inflation importante, on nous dit que le pic est passé.
01:53:26 Maintenant, c'est l'essence qui augmente et tout semble calme.
01:53:30 D'ailleurs, on le voit bien dans votre reportage,
01:53:33 cette manière d'admettre, de baisser les bras, d'être résigné.
01:53:38 Ce qui me frappe, c'est cette résignation.
01:53:40 La résignation des Français, on pourra y revenir,
01:53:43 effectivement, par rapport à cette flambée des carburants.
01:53:46 On va parler éducation à présent, puisque Gabriel Attal,
01:53:50 je vous le rappelle, nouveau ministre de l'Éducation nationale,
01:53:53 a présenté sa feuille de route, c'était fin juillet,
01:53:56 et il a fait part de sa fermeté, notamment à Quantopart de la Baïa, à l'école, Sandra.
01:54:00 Oui, et il n'exclut pas le retour de l'uniforme à l'école,
01:54:03 du moins dans les communes qui souhaitent l'expérimenter,
01:54:06 comme nous l'explique Mathilde Ibanez.
01:54:08 Robert Ménard avait porté en 2014 le projet pour l'uniforme à l'école.
01:54:14 Dix ans après, il sera peut-être mis en place,
01:54:17 car la ville de Béziers est officiellement candidate à cette expérimentation.
01:54:21 Il y a quelques jours, le nouveau ministre de l'Éducation, Gabriel Attal,
01:54:25 laissait la porte ouverte aux établissements qui le souhaitaient.
01:54:28 - Quand on met un uniforme à l'école, il y a un certain nombre d'avantages.
01:54:32 D'avantages par exemple quoi ?
01:54:34 Ça veut dire qu'au lieu d'avoir la dictature des marques,
01:54:37 où chacun juge l'autre suivant qu'il est à la mode ou pas à la mode,
01:54:41 avec telle ou telle marque, on aura quelque chose de plus égalitaire.
01:54:44 Les Français sont plutôt favorables.
01:54:46 - C'est une bonne idée, mais après, c'est sûr, au collège,
01:54:50 les jeunes veulent s'affirmer avec leur style et tout ça.
01:54:54 - C'est uniformiser un petit peu plus les jeunes,
01:54:57 d'avoir un uniforme, ça évite les différences sociales.
01:55:03 Selon le maire de Béziers, le port de l'uniforme à l'école
01:55:06 permettrait de lutter contre le harcèlement scolaire et les inégalités.
01:55:09 Dans certains collèges et lycées, les élèves le portent déjà.
01:55:12 - C'est un outil pédagogique pour moi l'uniforme.
01:55:14 Si c'est un outil idéologique, alors par pitié, il ne faut pas le mettre.
01:55:18 Si c'est un outil de mode politique, ou un truc vendeur sur le plan politique,
01:55:24 on ne met pas l'uniforme dans l'école publique.
01:55:26 Mais par contre, si ça devient un outil intelligent et pédagogique,
01:55:32 alors là, oui.
01:55:33 Et ce n'est pas pour renier quelque chose ou effacer quelque chose,
01:55:37 c'est pour éveiller, c'est pour révéler quelque chose.
01:55:40 Donc, pour moi, il faut que ça reste une proposition, même dans le public.
01:55:45 - En début d'année, Brigitte Macron, elle-même,
01:55:47 s'était dite favorable au port de ce vêtement.
01:55:49 - Vincent Roy, on se rend compte que le port de l'uniforme à l'école,
01:55:52 la question en tout cas n'est plus taboue aujourd'hui.
01:55:54 - Non mais quel est le but ? Est-ce que le but, c'est d'interdire la baïa ?
01:55:57 Si le but, c'est d'interdire la baïa, eh bien, on interdit la baïa.
01:56:01 Je veux dire, c'est beaucoup plus simple.
01:56:03 Ensuite, ce que je note et ce que je relève, c'est l'hypopouvoir des maires.
01:56:07 Regardez, M. Ménard, il a beau vouloir, dans les 40 écoles de sa ville,
01:56:12 il a beau vouloir le port de l'uniforme, ce n'est pas lui qui décide.
01:56:17 Il impulse, il dit oui, c'est possible, on peut faire une expérimentation,
01:56:20 mais c'est au chef d'établissement à se déterminer.
01:56:23 On va voir ce que ça donne.
01:56:25 - Effectivement, on va suivre tout cela de très près.
01:56:27 Merci, Vincent Roy.
01:56:28 L'actualité internationale, toujours marquée ce mercredi matin par la situation au Niger,
01:56:33 puisque les poutchistes, eh bien, ils restent insensibles aux offres de négociations
01:56:38 à la fois de la CDAO, les pays de l'Afrique du Louest, Sandra, et aussi des États-Unis.
01:56:42 - Une délégation tripartite d'ailleurs avec la CDAO, l'Union africaine et les Nations unies
01:56:46 devaient se rendre à Niamey hier, mais cette mission a été annulée par les poutchistes.
01:56:50 Ils ont invoqué des raisons de sécurité.
01:56:53 Ils dénoncent, je cite, "cette atmosphère de menaces d'agression contre le Niger".
01:56:56 - Et pour nous éclairer, le général Bruno Clermont est en liaison avec nous ce matin, mon général.
01:57:02 On le voit, les poutchistes fermés pour le moment, en tout cas, au dialogue.
01:57:07 On a le sentiment d'un dialogue impossible, d'une situation figée.
01:57:10 C'est le cas ou pas ?
01:57:12 - C'est exactement ça, un dialogue impossible avec une jambe militaire qui se rédit,
01:57:17 qui a nommé un Premier ministre, qui refuse l'arrivée d'émissaires de la CDAO,
01:57:23 qui, vous l'avez dit, a repoussé l'ultimatum de l'opération militaire
01:57:27 en décrétant qu'il y aura demain un sommet extraordinaire de la CDAO.
01:57:32 Pas de discussion, en tout cas pas de discussion ouverte.
01:57:35 C'est un mauvais signe pour la sortie de crise, de cette crise majeure africaine.
01:57:40 Il reste toutefois un élément qu'on ne connaît pas, ce sont les négociations secrètes,
01:57:44 parce qu'il y a toujours des négociations sous le radar dans ce genre de situation.
01:57:48 Un certain nombre de pays influents dans la région, je pense à l'Algérie, au Nigeria, au Tchad,
01:57:53 ou même aux Etats-Unis, et pourquoi pas la France, en tout cas vis-à-vis de la CDAO,
01:57:57 ont des intérêts majeurs et donc des négociations peuvent se dérouler également sur le radar.
01:58:03 En tout cas, espérons-le, ça évitera une opération militaire.
01:58:06 - Alors, Général Bruno Clermont, dans ce contexte, après le coup d'État au Niger,
01:58:10 il y a des sénateurs qui ont écrit une lettre ouverte au chef de l'État, à Emmanuel Macron.
01:58:15 Dans cette lettre ouverte, il parle de l'opération Barkhane, il parle d'un échec.
01:58:21 Il parle d'un échec, il parle de l'effacement, il regrette l'effacement de la France en Afrique.
01:58:26 Je m'adresse aux militaires, aux généraux que vous êtes.
01:58:30 Est-ce que l'opération Barkhane a été un échec, selon vous ?
01:58:35 - Écoutez, cette tribune, elle est vraiment très surprenante,
01:58:39 surtout de la part de sénateurs qui connaissent bien les affaires militaires.
01:58:42 Il y a deux éléments dans la tribune.
01:58:44 Le premier élément, on va en parler rapidement, c'est l'effacement de la France dans la région.
01:58:47 C'est une réalité, il y a plein de causes à cet effacement.
01:58:50 La cause principale étant néanmoins le fait qu'il y a des puissances comme la Russie et comme la Chine
01:58:56 et la Turquie qui ont décidé de nous évincer de la zone.
01:58:59 Donc, on a une espèce de guerre d'influence que nous sommes en train de perdre dans cette région.
01:59:03 Et ça, c'est très inquiétant pour la suite.
01:59:05 Le deuxième élément qui, lui, est à mon avis à la fois injuste et à la fois injustifié,
01:59:11 c'est le fait de dire que Barkhane est un échec.
01:59:13 Barkhane, c'est une opération militaire qui a duré pratiquement dix ans,
01:59:16 qui a mobilisé des milliers de soldats français sur dix ans des dizaines de milités de France à français,
01:59:22 qui ont fait une mission extrêmement difficile sur un territoire grand comme l'Europe,
01:59:26 avec au maximum 5 000 hommes, de tous types de moyens.
01:59:29 Cette mission à la demande des pays africains visait à lutter contre les groupes armés terroristes
01:59:34 et de très nombreux succès ont été obtenus.
01:59:36 Je vais résumer très rapidement la situation.
01:59:38 S'il n'y avait pas eu Serval, Barkhane, au Mali, au Burkina et au Niger,
01:59:43 aujourd'hui, très probablement, toute cette région serait un nouvel État islamique
01:59:47 qui imposerait la loi des reins sur les populations africaines déshéritées
01:59:51 et qui présenterait des risques majeurs pour le reste de l'Afrique de l'Ouest
01:59:54 et également des enjeux de sécurité maximum pour la France.
01:59:57 Donc, Barkhane n'a pas été un échec militaire.
02:00:00 Barkhane a eu de très nombreux succès.
02:00:03 Barkhane est à saluer. L'action des armées françaises est à saluer.
02:00:06 Je pense que ce n'est pas ce que les sénateurs voulaient dire, mais non moins ils l'ont dit.
02:00:09 Les mots ont un sens.
02:00:10 Et je terminerai en disant que, que ce soit à Barkhane, en ce moment,
02:00:13 dans l'opération qui est la suite de Barkhane, ou partout ailleurs où nos forces sont déployées,
02:00:17 les Français ont toutes les raisons pour être fiers de leurs armées.
02:00:20 C'est sans doute la seule organisation qui fonctionne correctement dans ce pays.
02:00:24 La réponse du général Bruno Clermont, donc, à la lettre ouverte des sénateurs au chef de l'État.
02:00:29 Merci, mon général.
02:00:31 On reste à l'étranger avec cette autre actualité plus légère.
02:00:36 Il est vrai, la loterie du mégamillion aux États-Unis,
02:00:39 eh bien, ça va faire des jaloux.
02:00:42 Ça va faire des jaloux puisque le jackpot a été remporté hier.
02:00:45 Un Américain de Floride a raflé la mise sans drap.
02:00:48 Et elle fait rêver 1,580,000,000 de dollars.
02:00:52 La somme était en jeu depuis le 18 avril dernier.
02:00:54 L'heureuse élue devra choisir entre recevoir l'intégralité de la somme via des paiements étalés sur 30 ans
02:00:59 ou être payée en une seule fois.
02:01:01 Mais dans ce cas, il devra verser un taux d'imposition sur ses gains à hauteur de 37%,
02:01:05 car le fisc américain considère qu'il s'agit de revenus ordinaires.
02:01:09 Un milliard de dollars remportés, mon cher Paul, vous pourriez vous acheter des beaux vélos,
02:01:12 vous qui êtes presque des cyclistes.
02:01:14 Je n'ai pas besoin d'un milliard pour m'acheter un beau vélo.
02:01:17 Je me contenterai de beaucoup moins.
02:01:20 On va marquer une courte pause dans un instant.
02:01:23 Florian Guénaud, secrétaire zone sud alternative police, sera en liaison avec nous.
02:01:28 Pourquoi ? Parce que le service a minimal dans les rangs d'une police en malaise.
02:01:31 La garde à vue des trois hommes du Raid en en a parlé ce matin.
02:01:34 Ou alors cet individu relâché après avoir blessé un policier lors d'un refus d'obtempérer.
02:01:38 L'actualité concernant la police est chargée ces derniers jours.
02:01:42 On en parle tout de suite sur ces news.
02:01:47 Bienvenue sur ces news.
02:01:50 L'actualité de la police est chargée ces derniers jours.
02:01:53 On va en parler avec notre invité dans un instant, Florian Guénaud, secrétaire zone sud alternative police.
02:01:59 Il est en liaison avec nous.
02:02:01 Mais avant, que faut-il retenir des toutes dernières informations ?
02:02:05 On fait le point avec vous, Sandra Chiombo.
02:02:07 Trois policiers du Raid, toujours en garde à vue à Marseille,
02:02:13 interviennent sur commission rogatoire du juge d'instruction, explique le Parquet.
02:02:16 Ils étaient cinq policiers en garde à vue au départ hier matin.
02:02:19 Mais celles de deux d'entre eux ont été levés dans la soirée.
02:02:22 Ces fonctionnaires sont visés par une enquête sur la mort d'un homme de 27 ans.
02:02:26 C'était début juillet, en marge des émeutes qui ont touché la France.
02:02:29 Le Parquet a balayé les derniers doutes dans l'affaire de la femme retrouvée en Moselle.
02:02:33 Il confirme une situation de séquestration inexistante.
02:02:37 Un temps accusé par son épouse de l'avoir séquestrée depuis 2011.
02:02:40 Le mari a été relâché.
02:02:42 Pour les autorités judiciaires, ce dossier s'inscrit plutôt dans un grand désarroi social.
02:02:47 A l'international, le régime militaire au Niger insensible aux offres de négociation de la CDAO et des Etats-Unis.
02:02:53 Une délégation tripartite d'ailleurs avec la CDAO, l'Union africaine et les Nations unies devaient se rendre à Niamé hier.
02:02:59 Mais cette mission a été annulée par les poutchistes.
02:03:01 Ils ont invoqué des raisons de sécurité.
02:03:03 Ils dénoncent, je cite, "cette atmosphère de menace d'agression contre le Niger".
02:03:09 On en parlera avec le général Bruno Clermont.
02:03:11 A 8h30 de la situation au Niger.
02:03:13 Service à minima dans les rangs d'une police en malaise.
02:03:16 Garde à vue de trois hommes de l'unité d'élite du Raid dans le contexte, vous le savez, des dernières émeutes.
02:03:21 Individus relâchés après avoir blessé un policier lors d'un refus d'obtempérer ou encore agression violente d'un policier hors service à Marseille.
02:03:28 L'actualité concernant la police, je vous le disais, est chargée.
02:03:31 Ces derniers jours, une institution qui traverse une période difficile avec des hommes à bout malgré le soutien du ministre de l'Intérieur.
02:03:38 On va en parler de tout cela avec Florian Guénaud, secrétaire zone sud alternative police.
02:03:44 Florian Guénaud, bonjour. Merci d'avoir accepté notre invitation sur ces news.
02:03:49 Alors, à la une, ces dernières heures, vos trois collègues du Raid, unité d'élite, on le rappelle,
02:03:56 qui sont toujours en garde à vue dans le cadre d'une enquête sur la mort d'un homme de 27 ans en marge des émeutes, début juillet, à Marseille.
02:04:04 Quel est votre regard ce matin sur ces trois gardes à vue ?
02:04:09 Bonjour à vous.
02:04:13 Donc, déjà, rappelle le contexte qu'il s'agit d'une enquête en cours.
02:04:17 Donc, les gardes à vue, c'est une mesure dans laquelle les collègues sont entendus.
02:04:22 Gardes à vue, je rappelle que ça ne peut pas dire être coupable ou être, comment dire, être jugé, quoi que ce soit.
02:04:30 C'est tout à fait normal dans ce type d'affaires que les collègues soient entendus sous le régime de la garde à vue.
02:04:35 Donc, je suis ravi de savoir que deux des collègues ont été libérés hier soir.
02:04:41 Mes trois autres collègues ont passé la nuit en garde à vue, comme vous le savez.
02:04:46 D'après mes informations, la garde à vue, la nuit, s'est bien passée.
02:04:50 Donc, c'est déjà une bonne chose. La suite des auditions continuera aujourd'hui. Donc, on verra.
02:04:55 Donc, l'enquête se poursuit. Néanmoins, on s'interroge ce matin sur notre antenne le RAID, la BRI.
02:05:03 Il y a eu aussi le GIGN, la gendarmerie, cette fois, en tout cas des unités d'élite.
02:05:08 Elles ont été engagées sur ces émeutes.
02:05:11 Était-ce approprié, justement, de les engager pour une mission de gestion de foule, quand on sait que ce n'est pas leur mission première ?
02:05:22 C'est sûr. C'est le GIGN. Ce n'est pas leur mission primitaire. Ce n'est pas la violence urbaine. Ce n'est pas les émeutes.
02:05:33 Après, là, les scènes de guérilla qu'on a vécues, pour le coup, j'étais sur place. J'ai travaillé ces nuits-là.
02:05:39 Donc, je sais de quoi je parle. C'était vraiment le chaos total.
02:05:43 Après, à mon sens, je pense qu'il s'agissait plus d'un message de communication pour afficher la fermeté,
02:05:49 afin d'essayer de rétablir l'ordre. Mais il est vrai que le RAID, le GPN ou la BRI, ce ne sont pas des services faits pour faire du maintien de l'ordre.
02:06:02 Ce sont plus des unités d'élite faites pour intervenir rapidement, efficacement et mettre un terme à des situations dangereuses avec des individus très, très dangereux.
02:06:14 Donc, vous y voyez davantage un message politique, finalement, dans leur déploiement au moment des émeutes, c'est ce que vous nous dites ce matin ?
02:06:21 Un message politique, je ne sais pas. Une communication politique, plus précisément.
02:06:26 Je pense que c'est plus un message de fermeté aussi, afin de rétablir l'ordre. Parce qu'il est vrai que quand le RAID se mobilise, le GPN se mobilise,
02:06:35 c'est quand même impressionnant. Ce n'est pas nous qui arrivons avec nos voitures de police habituelles, comme on l'a vu dans les images.
02:06:46 Donc, c'est un peu plus impressionnant. C'est vrai que pour les émeutiers, ça a dû être un choc psychologique de voir le RAID arriver et le GPN arriver.
02:06:52 Ensuite, pour ce qui est de pourquoi et comment ils ont été amenés à intervenir, c'est compliqué de répondre à l'heure actuelle.
02:07:02 Après, je pense que l'enquête va établir aussi pourquoi le RAID a été sur place, j'imagine.
02:07:07 On va suivre cette enquête, bien évidemment, de très près. Donc, trois gardes à vue de vos collègues du RAID.
02:07:14 Une affaire après celle de l'agent de la BAC, cette fois, lui, qui a été placé en détention provisoire.
02:07:19 Ça s'est passé à Marseille. Conséquence, la colère de votre profession.
02:07:24 Aujourd'hui, c'est vrai que beaucoup de vos collègues qui étaient en arrêt de travail, pour la plupart, sont de retour dans les commissariats.
02:07:32 Mais à croire ce que l'on peut observer ces dernières heures, ces derniers jours, on peut sentir une baisse de motivation.
02:07:40 Dites-nous, quel est l'état d'esprit aujourd'hui dans les commissariats de police ?
02:07:44 Après, il y a une telle souffrance, un tel mal-être qu'il faut, je pense, prendre au sérieux.
02:07:51 Il faut arrêter de croire que ce ne sont que des arrêts de complaisance, d'autant que ce sont des médecins qui délivrent les arrêts maladie.
02:07:58 Ce ne sont pas les policiers qui se mettent en maladie d'autorité.
02:08:02 Après, il est vrai que le mal-être date de longue date. Ce n'est pas un mal-être qui est arrivé d'aujourd'hui.
02:08:11 On le connaît tous, le mal-être. Je pense qu'on a passé quelques années compliquées, déjà.
02:08:16 Après, l'affaire de Marseille a été sûrement la goutte d'eau qui a relevé la souffrance, qui a mis en avant cette souffrance,
02:08:23 ce sentiment d'abandon, cette perpétuelle présomption de culpabilité qu'on connaît, qu'on voit régulièrement.
02:08:32 Après, je pense que là, certains collègues qui ont repris le travail se sentaient en capacité de reprendre.
02:08:40 Mais je connais pas mal de collègues qui sont psychologiquement de façon que le malaise est tellement présent
02:08:50 qu'ils ne sont pas en capacité de reprendre le travail actuellement.
02:08:53 Et je pense que les enquêtes en cours ne les poussent pas à aller mieux non plus.
02:09:00 Effectivement, vous parlez des enquêtes en cours. Est-ce qu'il pourrait y avoir des conséquences très concrètes dans vos rangs,
02:09:05 c'est-à-dire des patrouilles de police qui refuseraient de pourchasser un délinquant parce qu'il est en scooter,
02:09:12 avec la peur derrière de se retrouver devant la justice ?
02:09:16 Est-ce que certains de vos collègues pourraient laisser les LBD, par exemple, au placard et refuser d'intervenir ?
02:09:22 Est-ce que ce sont des situations que l'on pourrait observer, selon vous, dans les prochains jours, dans la police ?
02:09:29 C'est une inquiétude ?
02:09:31 Ce n'est pas une inquiétude, parce que connaissant mes collègues, connaissant leur professionnalisme,
02:09:40 tout ce qui est atteinte aux personnes sera toujours pris très au sérieux par mes collègues.
02:09:47 Ce qui est sûr, c'est que l'utilisation du LBD, ou même la prise en compte du LBD, sera sûrement un autre débat,
02:09:56 parce que je ne pense pas que les collègues aient envie de prendre à nouveau des LBD dans le contexte actuel,
02:10:01 étant donné que le LBD est souvent remis en cause, alors que c'est une dotation collective,
02:10:07 que l'administration nous a donné en dotation, à laquelle on a été tous habilités,
02:10:12 enfin pour ceux qui sont habilités et qui peuvent prendre cette arme.
02:10:16 On a tous cette habilité, on a une formation complète,
02:10:19 donc je pense que les collègues ne se sentent pas non plus protégés d'utiliser ces armes,
02:10:24 et je pense qu'ils les mettront au placard, comme vous dites.
02:10:27 Dans l'actualité, ces dernières heures, ça se passe à Lyon, un homme suspecté d'avoir traîné un policier municipal,
02:10:33 cette fois sur plusieurs mètres, après un refus d'obtempérer.
02:10:37 Ça s'est passé vendredi dernier, le suspect a été remis en liberté jusqu'à son jugement,
02:10:42 un jugement qui est prévu le 14 décembre prochain.
02:10:45 Il est placé, lui, sous contrôle judiciaire à cette date.
02:10:50 C'est une décision qui provoque là encore votre incompréhension,
02:10:55 alors comme on le disait des policiers du RAID, en garde à vue, un agent de la BAC en télétransport provisoire.
02:11:00 Est-ce que vous avez ce sentiment d'un deux poids, deux mesures de la justice ?
02:11:04 C'est tout à fait ça, c'est l'exemple même de l'incompréhension, du malaise que les policiers peuvent expliquer,
02:11:13 et que je comprends totalement, parce que c'est vrai que quand on voit que la présomption de culpabilité
02:11:20 est tout à fait le cas de la plupart de mes collègues,
02:11:26 c'est toujours dès qu'il y a une affaire avec des policiers en cause, on est coupable avant même d'être jugé,
02:11:31 avant même que l'enquête soit terminée, alors qu'il y a des chauffeurs comme là à Lyon,
02:11:36 à traîner un policier municipal sur plusieurs mètres, il est alcoolisé au volant d'une voiture,
02:11:44 il est interpellé, présenté à un magistrat et il est remis en liberté sous contrôle judiciaire.
02:11:51 Il y a deux poids, deux mesures clairement, et c'est là où l'incompréhension est palpable,
02:11:56 et là on peut comprendre pourquoi les policiers ne comprennent plus, ne se sentent plus protégés,
02:12:01 ne se disent plus "mais en fait nous sommes quoi ? Est-ce que nous sommes des sous-citoyens ?
02:12:06 Est-ce que nous devons être jugés plus sévèrement que les autres ?
02:12:11 Enfin je veux dire, on est des hommes comme les autres, malheureusement, on n'est pas des robots, on n'est pas des sur-hommes.
02:12:18 Donc je veux dire, il faut prendre en compte la totalité des choses,
02:12:22 et cet exemple même qui est très judicieux de le rappeler, c'est l'exemple même de l'incompréhension totale de mes collègues,
02:12:30 et que je partage totalement.
02:12:32 Peut-être avant de vous libérer, Florian Guenot, cette affaire également, l'un de vos collègues agressé à Marseille,
02:12:38 des vidéos circulent, des vidéos qui montrent une altercation violente,
02:12:42 votre collègue hors service a fait usage de son arme, est-ce que vous disposez d'éléments concernant cette affaire ?
02:12:51 Sur cette affaire, je vais être honnête avec vous, le collègue en question je le connais très bien,
02:12:59 ce collègue-là a fait ses premiers pas dans la police avec moi, dans la police secours,
02:13:04 donc c'est quelque chose qui me touche vraiment, et les vidéos dans lesquelles vous parlez actuellement,
02:13:09 je les ai vues, je les ai écoutées, et d'entendre mon collègue crier au secours,
02:13:14 comme ça, ça m'a retourné le sang pour vous dire, j'ai encore des frissons rien que d'en parler,
02:13:20 et j'avoue que des informations, je ne pourrais pas vous en donner plus que ça,
02:13:24 vous avez vu les images, les images parlent d'elles-mêmes,
02:13:26 la seule chose que je pourrais dire c'est qu'aujourd'hui, on se rend compte qu'en fait,
02:13:31 décliner sa qualité c'est un danger, totalement, et c'est là où on se dit qu'il y a un problème dans notre société,
02:13:38 c'est qu'un policier, s'il dit qu'il est policier, c'est pire en fait.
02:13:44 Effectivement, il y a eu une enquête…
02:13:46 Et là, il a eu de la chance, franchement, il a eu de la chance, il a eu du sang froid,
02:13:50 et pour connaître ce collègue parfaitement, c'est un collègue exemplaire,
02:13:58 c'est un collègue qui, comme je vous ai dit, a fait ses premiers pas avec moi,
02:14:01 et j'en ai encore les frissons, je vous dis vraiment, c'est compliqué d'en parler,
02:14:07 parce que j'ai encore les images dans la tête, et c'est vrai que j'ai eu très peur pour mon collègue.
02:14:11 Et une enquête qui est en cours, on suivra tout cela de près,
02:14:14 enquête ouverte par le Parquet de Marseille notamment.
02:14:16 Un grand merci, Florian Guénaud, d'avoir accepté notre invitation ce matin sur CNews.
02:14:20 Je le rappelle, vous êtes secrétaire zone sud alternative police.
02:14:24 Restez avec nous sur CNews, on marque une très courte pause.
02:14:28 On revient tout de suite pour l'essentiel de l'actualité.
02:14:31 Et de retour sur le plateau de la matinale,
02:14:36 était après l'interview de Florian Guénaud, secrétaire zone sud alternative police,
02:14:40 entretien que vous pourrez retrouver sur notre site internet www.cnews.fr.
02:14:44 Dans l'actualité également, alors vous ne le saviez peut-être pas,
02:14:49 mais les ascenseurs sont dotés de cartes SIM,
02:14:52 des cartes SIM qui permettent d'appeler un dépanneur en cas de besoin.
02:14:55 Mais depuis plusieurs mois, ces cartes SIM, Sandra, elles font l'objet de convoitises.
02:14:59 Dites-nous tout.
02:15:00 Et c'est le cas notamment à Aubertvilliers, en Seine-Saint-Denis.
02:15:03 Depuis le mois de juin, ces cartes SIM sont volées,
02:15:06 puis utilisées pour envoyer des SMS frauduleux, sans souscrire à un abonnement téléphonique.
02:15:11 Les explications de Florian Paume, Antoine Durand et Mathilde Couvillère-Fleurnoy.
02:15:16 Voler des cartes SIM dans les ascenseurs pour envoyer des SMS frauduleux,
02:15:20 un délit d'un nouveau genre.
02:15:22 À Aubertvilliers, en Seine-Saint-Denis,
02:15:24 sur 150 ascenseurs gérés par la société d'habitat au PH, 40 sont tombés en panne.
02:15:29 Il ne s'agit pas que de changer la carte SIM,
02:15:31 il s'agit de réparer le boîtier de communication, qui aujourd'hui est difficile à trouver.
02:15:35 Il faut juste imaginer qu'on est généralement dans un endroit fermé,
02:15:38 et il faut vraiment être un technicien pour pouvoir rentrer et voler les choses,
02:15:43 pour savoir où ça se trouve et comment faire.
02:15:45 Des vols de spécialistes qui engendrent de nombreuses pannes d'ascenseurs.
02:15:49 Mais ces mises à l'arrêt génèrent surtout des soucis aux résidents de ces immeubles,
02:15:52 parfois très hauts.
02:15:53 Cette femme vit au 6e étage avec un mari handicapé,
02:15:56 et pour elle, monter sans ascenseur, c'est impensable.
02:15:59 Tous les 7e étage, ce sont des âgés, des handicapés presque.
02:16:03 On va rester comme ça, sans duçon, sans ramener quelque chose chez nous.
02:16:08 C'est très très difficile.
02:16:10 Parmi les solutions mises en place, des créneaux de portage rémunérés.
02:16:13 Entre 9h et 11h, les résidents peuvent se faire aider à monter leurs courses.
02:16:17 La société a également décidé de mettre en place des cartes SIM plus sécurisées.
02:16:21 Dans ces nouvelles cartes, on a mis deux options dessus.
02:16:25 Elles sont limitées à 50 SMS/mois, donc beaucoup moins attractives,
02:16:29 et dès qu'elles changent de machine, elles se bloquent.
02:16:31 Pour renforcer la sécurité, des rondes sont effectuées sur tous les ascenseurs,
02:16:35 deux fois par jour.
02:16:36 À la une de l'actualité de ce mercredi matin,
02:16:39 ces trois policiers du Raid, toujours en garde à vue à Marseille,
02:16:42 des fonctionnaires visés par une enquête sur la mort d'un homme de 27 ans, Sandra.
02:16:46 C'était début juillet, en marge des immeubles qui ont touché la France.
02:16:49 Ces gardes à vue interviennent sur commission rogatoire du juge d'instruction,
02:16:53 précise le parquet.
02:16:54 Tanguy Hamon, du service Police Justice,
02:16:56 vous êtes avec nous ce matin justement pour nous éclairer sur cette affaire.
02:16:59 Qu'est-ce qu'on sait très précisément à cette heure de ces trois gardes à vue ?
02:17:02 Ce qu'on sait, c'est, comme vous l'avez dit, qu'il ne reste plus que trois policiers
02:17:06 dans les locaux de l'IGPN en garde à vue,
02:17:08 sur les cinq qui avaient été placés en garde à vue hier.
02:17:11 Ces gardes à vue interviennent dans le cadre d'une information judiciaire
02:17:14 qui avait été ouverte début juillet, suite à la mort de Mohamed B,
02:17:18 un jeune homme de 27 ans qui avait été retrouvé mort inanimé
02:17:22 à côté de son scooter dans les rues de Marseille.
02:17:25 C'était dans la nuit du 1er au 2 juillet,
02:17:27 au moment des émeutes à Marseille.
02:17:30 Selon le parquet de Marseille, il serait mort suite à un arrêt cardiaque
02:17:33 qui serait probablement dû à un tir de projectile de type flashball
02:17:37 qu'il aurait reçu dans la zone du thorax.
02:17:40 Et donc, pour les trois policiers toujours en garde à vue,
02:17:42 les interrogatoires doivent se poursuivre aujourd'hui
02:17:45 et doivent permettre de déterminer si, déjà, premièrement,
02:17:48 il y a effectivement eu un tir de flashball ou d'un autre projectile.
02:17:52 Et ensuite, un point là aussi très important,
02:17:54 essayer de comprendre le contexte général
02:17:57 dans lequel ce tir aurait pu avoir lieu.
02:17:59 Vous parlez du contexte général, effectivement.
02:18:02 Vincent Roy, on se pose la question ce matin.
02:18:04 Pourquoi une unité d'élite comme le RAID, il y a eu la BRI,
02:18:07 il y a eu également le GIGN, a été engagée, selon vous,
02:18:11 pour du maintien de l'ordre lors de ces émeutes ?
02:18:14 Et on le sait, ce n'est pas leur mission première.
02:18:17 Ce n'est pas son métier, au RAID.
02:18:19 Que diable est-il allé faire dans cette galère ?
02:18:22 Alors, on a voulu communiquer à destination des émeutiers
02:18:28 pour leur faire peur ou à destination de l'opinion
02:18:31 pour dire "attention, les émeutes, c'est très grave,
02:18:35 la multiplication des émeutiers, la multiplication des exactions,
02:18:39 on envoie le RAID".
02:18:40 Qui a-t-on voulu impressionner ?
02:18:42 Résultat, on a quand même un jeune homme mort.
02:18:47 Voilà un tir de flashball.
02:18:50 Les gens du RAID ne sont pas habitués à ce type d'armes.
02:18:55 Leur mission, on le répète, n'est pas le maintien de l'ordre.
02:18:58 Est-ce que c'était de la...
02:18:59 On les a envoyés pour des questions de communication,
02:19:02 pour de la com', pour impressionner qui, quand, comment, pourquoi ?
02:19:06 Je pense que l'enquête va le déterminer.
02:19:08 Ce serait intéressant de savoir.
02:19:09 Effectivement, l'enquête qui est toujours en cours
02:19:12 et nous suivons l'évolution de très près.
02:19:16 On va vous parler à présent de cette histoire,
02:19:19 cette histoire marquante, cette histoire,
02:19:22 c'est celle d'Angélique, une habitante d'Aubin, dans l'Aveyron, Sandra.
02:19:26 Elle a frôlé la mort le 28 juillet dernier.
02:19:29 Son mari, en la voyant détresse, respiratoire, a appelé le SAMU 12,
02:19:33 mais il a déclaré, selon lui, que sa femme a été prise en charge
02:19:36 plus d'une heure après son appel,
02:19:38 et ce, malgré de lourds antécédents médicaux.
02:19:41 Les explications de Maxime Lavandier.
02:19:44 En colère, c'est un cri d'alerte que lance Sébastien.
02:19:47 Dans la nuit du 28 au 29 juillet, cet habitant d'Aubin appelle les urgences,
02:19:52 car sa femme se trouve en détresse respiratoire.
02:19:54 À 22h22, j'ai appelé le SAMU, je suis tombé sur le régulateur,
02:19:58 je lui ai dit que ma femme avait des problèmes pulmonaires.
02:20:01 Le médecin régulateur lui a fait comprendre
02:20:03 qu'il y avait d'autres patients avant elle,
02:20:06 et qu'il fallait attendre.
02:20:08 Ils ont mis un peu plus d'une heure
02:20:11 pour qu'une ambulance puisse venir à mon domicile.
02:20:15 Un retard qu'il juge inadmissible au vu de l'état de santé de sa femme.
02:20:19 Il a donc décidé de porter plainte contre le SAMU de l'Aveyron.
02:20:22 J'ai porté plainte contre le SAMU du 12
02:20:25 pour alerter les hauts dirigeants de notre pays
02:20:30 en disant qu'il y a un problème en France,
02:20:32 qu'on est délaissé dans les campagnes,
02:20:35 et que notre santé est mise à l'écart.
02:20:39 De son côté, l'hôpital de Rodet s'est exprimé via un communiqué.
02:20:43 En l'absence de sollicitations directes et d'informations plus précises,
02:20:47 l'établissement a d'ores et déjà engagé une analyse des dossiers
02:20:50 pouvant correspondre à cette situation.
02:20:53 Une enquête judiciaire a également été ouverte
02:20:55 par le procureur de la République de l'Aveyron.
02:20:58 L'actualité internationale à présent toujours marquée ce matin
02:21:01 par la situation au Niger, avec les poutchistes
02:21:04 qui restent insensibles visiblement aux offres de négociation de la CDAO,
02:21:07 les pays de l'Afrique de l'Ouest,
02:21:10 et les offres de négociation des États-Unis également, Sandra.
02:21:13 Une réunion tripartite d'ailleurs avec l'Union africaine, la CDAO
02:21:17 ou encore les Nations unies devait se tenir hier à Niamey,
02:21:20 mais elle a été annulée, cette mission, par les poutchistes.
02:21:23 Ils ont invoqué des raisons de sécurité,
02:21:26 ils dénoncent, je cite, "cette atmosphère de menace d'agression contre le Niger".
02:21:29 Et pour nous éclairer ce matin sur la situation,
02:21:32 le général Bruno Clermont est en liaison avec nous,
02:21:35 notre consultant défensement général.
02:21:38 On le disait, visiblement, le dialogue au point mort
02:21:41 entre les poutchistes et les dirigeants des pays de l'Afrique de l'Ouest
02:21:44 ainsi que les États-Unis. La diplomatie ne semble pas avancer.
02:21:47 Qu'en est-il ?
02:21:50 Effectivement, pour dialoguer, il faut être deux.
02:21:53 On a le sentiment que, dans la mesure où les poutchistes,
02:21:56 depuis le début, depuis le 26 juillet, refusent toute forme de dialogue,
02:21:59 ce dialogue n'aboutit pas.
02:22:02 Il y a eu des tentatives, vous le souvenez, avec le Tchad,
02:22:05 avec le Nigeria, même avec les États-Unis très récemment.
02:22:08 Et la communauté,
02:22:11 la CEDEWA a donc décidé
02:22:14 de mettre en stand-by sous l'opération militaire
02:22:17 pour relancer l'option diplomatique
02:22:20 avant la tenue du Conseil qui aura lieu demain.
02:22:23 Les poutchistes ferment la porte à la négociation ouverte.
02:22:26 Il n'est pas impossible qu'il y ait, malgré tout, une négociation souterraine.
02:22:29 C'est souvent le cas dans ce genre de situation,
02:22:32 avec des pays qui sont très concernés par la situation, directement.
02:22:35 Je pense à l'Algérie, au Tchad, au Nigeria,
02:22:38 et bien sûr aux États-Unis qui ont des enjeux majeurs dans cette région.
02:22:41 Demain, réunion prévue des pays de l'Afrique du Loius,
02:22:44 de la CEDEWA. A quoi s'attendre, mon général ?
02:22:47 Je pense que le mot d'ordre
02:22:50 de cette réunion tourne autour de trois mots.
02:22:53 Responsabilité, unité et crédibilité.
02:22:56 La première responsabilité, c'est le fait que cette organisation
02:22:59 a décidé de créer une lutte, une force anti-coup d'État.
02:23:02 Il se trouve qu'il y en a 15 et malheureusement il y a déjà 4 qui ont fait un coup d'État.
02:23:05 Néanmoins, c'est une affaire des Africains
02:23:08 et c'est à eux de mettre en œuvre une politique africaine
02:23:11 pour gérer cette crise, avec trois leviers.
02:23:14 Un levier de pression politique et diplomatique, on l'a évoqué.
02:23:17 Un levier de sanctions économiques.
02:23:20 Les sanctions économiques qui ont été mises en place, à la fois par les Africains
02:23:23 et également par la communauté internationale, sont de nature à faire puer les régimes.
02:23:26 Le problème, c'est qu'il faut du temps.
02:23:29 Et enfin, l'opération militaire, la pression militaire. Cette opération est mise en parenthèse
02:23:32 mais sa perspective n'a pas été
02:23:35 toujours évoquée par la CEDEWA
02:23:38 et ça semble une affaire raisonnable.
02:23:41 Il reste donc un enjeu important pour la CEDEWA,
02:23:44 c'est sa crédibilité. Il faut absolument
02:23:47 qu'elle arrive à trouver une sortie de crise
02:23:50 sinon elle aura beaucoup de mal à être efficace
02:23:53 dans les années qui viennent et à ce moment-là,
02:23:56 c'est la porte ouverte à de nombreux autres coups d'État dans la région.
02:23:59 Et un sommet des dirigeants de l'Afrique du Nouveau-Brest
02:24:02 qu'on suivra de près, bien évidemment, sur CNews.
02:24:05 Merci Général Bruno Clermont pour votre éclairage
02:24:08 ce matin dans la matinale sur la situation au Niger.
02:24:11 On va revenir en France avec cette alerte aux fraudes sociales
02:24:14 puisqu'en Seine-et-Marne, les chiffres
02:24:17 donnent le tournis. 922 cas de fraudes sociales
02:24:20 ont été relevés en 2022. Cela représente
02:24:23 combien Sandra ? Cela représente plus de
02:24:26 6 400 000 euros détournés.
02:24:29 Les explications de Mathilde Couvillère-Fleurnois.
02:24:32 La somme est faramineuse rien qu'en Seine-et-Marne.
02:24:38 Plus de 6 400 000 euros détournés.
02:24:41 Les prestations versées concernent le revenu de solidarité active,
02:24:44 les allocations familiales, la prime d'activité,
02:24:47 l'allocation aux personnes handicapées, de solidarité
02:24:50 aux personnes âgées et l'aide personnalisée au logement.
02:24:53 Selon ce spécialiste de la fraude sociale, le RSA
02:24:56 est le service d'allocation le plus touché par la fraude.
02:24:59 Vous avez la fraude au RSA de la personne qui a des revenus
02:25:02 occultes, qui travaille noir par exemple et qui ne le déclare pas
02:25:05 pour bénéficier du RSA et de tous les avantages qui vont avec.
02:25:08 Vous avez la personne qui vit en couple mais qui ne le déclare pas
02:25:11 pour continuer à bénéficier du RSA.
02:25:14 Vous avez des gens qui peuvent inventer des enfants, ça c'est déjà vu.
02:25:17 Une fois les fraudeurs repérés, 6 700 pénalités ont été prononcées.
02:25:20 Leur montant équivaut à près de 534 000 euros.
02:25:23 La solution selon ce spécialiste serait de se pencher
02:25:26 sur les numéros de matricules en trop.
02:25:29 Pour mieux lutter contre la fraude aux prestations sociales,
02:25:32 il faut résoudre le problème de ces millions de personnes
02:25:35 y matriculées en trop dans le système.
02:25:38 Dans un jour où on va sortir 4 ou 5 millions de personnes du système,
02:25:41 vous allez voir qu'on va faire des dizaines de milliards d'euros d'économie.
02:25:44 En France, en 2022, la fraude sociale s'est chiffrée à plus de 351 millions d'euros
02:25:47 contre 309 millions d'euros en 2021,
02:25:50 soit une hausse de 13,5% en un an.
02:25:53 Au volet politique, à présent,
02:25:56 l'Europeur que la gauche s'arrache malgré les controverses
02:25:59 après son passage au Havre aux journées d'été des écologistes.
02:26:02 Medine se rendra dans la Drôme fin août.
02:26:05 Pourquoi ? Eh bien pour participer à l'université d'été,
02:26:08 mais cette fois, Sandra, de la France Insoumise.
02:26:11 Et il va échanger avec Mathilde Panot, la chef de file des Insoumis,
02:26:14 parmi les sujets qu'il va aborder.
02:26:17 Les rapports entre le militantisme et la musique
02:26:20 ou encore le combat contre l'extrême droite.
02:26:23 Medine participera ensuite à la fête de l'Huma en septembre.
02:26:26 Alors Medine, on le sait, Vincent Roy qui a tenu des propos qualifiés d'homophobes,
02:26:29 d'antisémites notamment, par la droite.
02:26:32 Comment est-ce que vous comprenez cette passion de l'extrême gauche
02:26:35 pour ce rappeur controversé, Medine ?
02:26:38 Je ne sais pas s'il s'agit de passion. En tous les cas,
02:26:41 le débat éléphi-Medine-Mathilde Panot,
02:26:46 ça va être du haut niveau à l'université d'été du parti.
02:26:50 Vraiment, on convoque les intellectuels pour prédire l'avenir.
02:26:55 Quant à Medine, qu'on va consulter pour lutter contre l'extrême droite,
02:27:00 tout cela est à mourir de rire si ce n'était une provocation de plus d'éléphi,
02:27:05 comme ce fut une provocation pour Europe Écologie Les Verts,
02:27:08 puisqu'on n'a jamais... Il suffit d'écouter Medine pour savoir
02:27:11 que ses préoccupations écologiques sont réduites à minima.
02:27:15 Merci Vincent Roy pour votre décryptage.
02:27:18 On suivra tout cela de près, bien sûr, là encore.
02:27:21 On en vient à ces restaurateurs, mais également d'autres secteurs
02:27:25 qui s'agacent face aux annulations.
02:27:29 Et pour dissuader des clients de leur faire faux bon sans prévenir.
02:27:33 Qu'est-ce qu'on fait ces restaurateurs, ma chère Sandra ?
02:27:36 Ils demandent des garanties, notamment des empreintes bancaires
02:27:40 en cas d'annulation si les clients ne préviennent pas.
02:27:43 Justement, pour en parler, notre invité, Damien Raudière,
02:27:46 directeur général Europe The Fork, qui est en liaison avec nous.
02:27:50 Damien Raudière, bonjour. Peut-être pour commencer,
02:27:54 des clients qui réservent dans un restaurant, mais ensuite qui ne viennent pas,
02:27:58 est-ce que c'est un phénomène qui s'est développé ces derniers mois ?
02:28:02 Est-ce que c'est pire qu'avant ? Dites-nous.
02:28:05 C'est un phénomène qui existe maintenant depuis plusieurs années,
02:28:08 qui s'est pas mal développé ces dernières années.
02:28:12 Et c'est devenu un des défis les plus importants pour l'industrie de la restauration
02:28:17 depuis plusieurs mois, plusieurs années maintenant.
02:28:20 On va y revenir, aux façons de pallier ce phénomène.
02:28:23 Mais comment est-ce que vous l'expliquez ?
02:28:25 Qu'est-ce que ça révèle des clients de plus en plus irrespectueux ?
02:28:29 Comment est-ce que vous le comprenez ?
02:28:32 Je crois que les clients aujourd'hui, effectivement, lorsqu'ils réservent au restaurant,
02:28:37 ils anticipent de plus en plus leur réservation.
02:28:40 Donc ils peuvent être amenés aussi à être un peu plus étourdis peut-être,
02:28:43 et être amenés à ne pas penser à annuler leur réservation
02:28:49 lorsqu'ils peuvent avoir un changement de plan.
02:28:52 Donc je crois qu'aujourd'hui, la simplicité de réservation
02:28:56 peut aussi avoir un impact sur le fait que les clients
02:28:59 ne pensent pas systématiquement à devoir annuler leur réservation
02:29:03 lorsqu'ils changent leur plan.
02:29:05 Je crois qu'il y a des solutions aujourd'hui qui permettent de remédier à ces problèmes.
02:29:09 Et je crois aujourd'hui qu'il y a un enjeu de sensibiliser les clients
02:29:14 sur l'impact que ce genre de comportement a pour les restaurateurs
02:29:18 qui mettent à risque certains restaurants et dégradent de façon très importante leur activité.
02:29:24 Oui, parce qu'il faut bien le comprendre, il y a des conséquences évidentes
02:29:28 et des pertes, notamment des pertes importantes pour les restaurateurs.
02:29:32 Alors effectivement, c'est des pertes de revenus directs.
02:29:35 Il faut savoir que les restaurateurs qui mettent en place des solutions
02:29:39 qui peuvent paraître un peu radicales pour certains clients,
02:29:42 comme l'empreinte carte bleue, comme vous le disiez.
02:29:45 Ce sont des solutions qu'ils mettent en place, pas par gaieté de cœur.
02:29:49 Je crois qu'ils n'ont pas le choix parce que leur activité est très impactée
02:29:55 lorsqu'une table qui a été réservée en avance n'est pas honorée par des clients.
02:30:01 Ça peut mettre à risque leur chiffre d'affaires et toute une partie de leur activité.
02:30:06 Avant de vous libérer, Damien Raudière, une question de Vincent Roy, qui est à côté de moi.
02:30:11 Oui, bonjour. Non, ce n'était pas une question, c'était juste une observation.
02:30:14 Je comprends tout à fait le phénomène et combien il peut vous ennuyer.
02:30:21 Il ne faut pas oublier aussi que les soignants sont confrontés exactement au même phénomène que vous.
02:30:26 C'est-à-dire qu'il y a des rendez-vous qui sont pris et qui ne sont pas honorés également.
02:30:31 Effectivement, les médecins confrontés, comme les restaurateurs, Damien Raudière.
02:30:35 Les clients comprennent en tout cas ces systèmes de réservation par empreinte bancaire.
02:30:40 Aujourd'hui, ça ne les fait pas fuir ?
02:30:42 Ça dépend des clients. Ils sont de plus en plus aussi,
02:30:46 puisque de plus en plus de restaurateurs utilisent ce genre de solution.
02:30:51 Après, c'est vrai que c'est une habitude qui n'est pas forcément ancrée dans l'habitude des Français.
02:30:55 Mais il y a de plus en plus de restaurateurs qui mettent en place des solutions d'empreintes carte bleue.
02:31:00 C'est aujourd'hui quelque chose qu'on a l'habitude de faire lorsqu'on réserve que ce soit un hôtel ou un billet de train.
02:31:06 Donc, on pense que c'est une habitude qui va se généraliser.
02:31:09 Mais je crois qu'avant tout, il y a beaucoup de bon sens derrière.
02:31:13 Lorsque vous avez une réservation au restaurant et lorsque malheureusement vous avez un changement de plan,
02:31:17 je crois que c'est du bon sens de se rappeler directement le client.
02:31:21 Aujourd'hui, c'est très simple d'annuler une réservation dans un email de confirmation que vous avez reçu
02:31:25 ou tout simplement au travers d'une application avec laquelle vous avez réservé comme The Fork.
02:31:30 Vous pouvez annuler très facilement.
02:31:32 Et derrière, ça permet à la fois à un restaurateur de ne pas avoir de manque à gagner après sa journée
02:31:37 ou à un client aussi de pouvoir bénéficier de votre table que vous ne pouvez pas honorer.
02:31:42 Donc, j'incite tous les gens qui souhaitent aller au restaurant d'utiliser ce genre de solution
02:31:48 pour prévenir et permettre aux restaurateurs de ne pas avoir ce manque à gagner.
02:31:52 Un grand merci, Damien Arodière, d'avoir répondu à nos questions ce matin dans la matinale.
02:31:56 Je vous le rappelle, vous êtes directeur général Europe, The Fork.
02:31:59 Merci à vous.
02:32:01 Alors, malgré des drames ces dernières semaines dans les parcs d'attractions,
02:32:06 ils enregistrent cette année une hausse de leur fréquentation.
02:32:10 Et c'est le cas du Futuroscope.
02:32:12 Notamment, le parc du Poitou devrait franchir la barre des 2 millions de visiteurs.
02:32:16 Vous allez voir qu'hier, il a même réservé un accueil en grande pompe à son 60 millionnème visiteur.
02:32:22 Reportage signé Michael Chaillot.
02:32:24 S'il pensait venir en toute discrétion, c'est raté.
02:32:28 Strasse, Paillettes et Musique sont au rendez-vous
02:32:31 pour accueillir le 60 millionnème visiteur du Futuroscope, une famille bretonne aux Andes.
02:32:37 On est super heureux. On est trop content pour nos enfants.
02:32:42 On aime bien tout ce qui est par rapport à l'audiovisuel et tout ça.
02:32:45 Puis les petits n'aiment pas trop les attractions, trop l'ascension forte.
02:32:48 C'est un bon mix par rapport aux autres parcs.
02:32:51 Accueil VIP toute la journée, pas de queue aux attractions, repas et moultes cadeaux offerts pour la famille.
02:32:57 60 millions de visiteurs, ça se fête pour un parc d'abord dédié à l'image
02:33:02 qui, depuis 2010, a mis l'accent sur les sensations.
02:33:05 Un virage réussi, en 2022, les chasseurs de tornades étaient élus meilleure attraction du monde.
02:33:11 Chaque fois qu'on fait une attraction, il faut qu'il y ait ces éléments de curiosité
02:33:14 qu'on puisse donner à nos visiteurs pour faire en sorte qu'ils ne ressortent pas complètement comme ils sont rentrés.
02:33:19 Le Futuroscope n'achète pas sur le catalogue.
02:33:21 Le Futuroscope crée de toutes pièces, va faire le tour du monde
02:33:24 pour essayer d'aller chercher les matières premières, pour essayer d'être précurseur dans les différentes technologies
02:33:29 et ensuite essayer d'assembler ces technologies-là avec des thématiques qui nous semblent être éligibles à la marque du Futuroscope.
02:33:35 Le Futuroscope devrait dépasser les 2 millions de visiteurs cette année
02:33:39 et investit 300 millions d'euros d'ici 2025 pour se renouveler.
02:33:43 Les grues sont partout, le chantier est en cours.
02:33:46 Dans un an, Aquascope, un parc autour de l'image et de l'eau, ouvrira ses portes.
02:33:51 Et le Futuroscope, une idée pourquoi pas pour ses vacances qui continuent bien évidemment.
02:33:56 On arrive au terme de cette matinale.
02:33:58 Merci de nous avoir suivis.
02:34:00 Merci Sandra Ciongbo, merci Tanguy Hamon, un grand merci Vincent Roy.
02:34:04 On se retrouve demain matin, tous les trois.
02:34:06 Non, demain c'est relâche pour moi.
02:34:09 Relâche pour Vincent Roy, vendredi.
02:34:11 On vous retrouve vendredi.
02:34:12 En tout cas, un grand merci Vincent d'avoir été avec nous une nouvelle fois ce matin.
02:34:15 L'actualité continue bien sûr sur CNews avec l'excellente Elodie Houchard.
02:34:20 C'est tout de suite l'heure des pros.
02:34:22 Elodie Houchard avec ses invités qui décryptent l'actualité.
02:34:25 Restez avec nous sur CNews.
02:34:27 Excellente journée sur notre antenne.
02:34:29 ♪ ♪ ♪