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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C News, il est 6h, merci d'être avec nous.
00:00:03 Vous regardez la matinale de C News à la une ce matin.
00:00:05 Un policier traîné sur plusieurs mètres par la voiture d'un fuyard.
00:00:09 Ça s'est passé à Sochaux hier soir lors d'un refus d'obtempérer.
00:00:13 Un de plus, on va vous raconter ce qui s'est passé dès le début du journal.
00:00:18 C'est le jour J, le pape François va arriver à Marseille cet après-midi.
00:00:22 Il va y rester deux jours, une visite très politique puisque la parole du souverain pontife
00:00:27 est très attendue sur la question des migrants.
00:00:29 La colère des maires contre le trafic de drogue qui se répand.
00:00:34 Une cinquantaine d'élus de droite et de gauche ont signé une tribune.
00:00:38 Ils y réclament notamment qu'au-delà des voitures et des biens immobiliers,
00:00:42 les centaines de millions d'euros générés par la drogue soient également saisis.
00:00:47 On va en parler ce matin.
00:00:48 Le niveau scolaire des élèves de 6e est alarmant.
00:00:52 En mathématiques, les collégiens ont une grosse lettre.
00:00:54 Le Conseil scientifique de l'Éducation nationale est inquiet.
00:00:57 On y revient dans ce journal.
00:00:58 Et puis l'inquiétude au sujet de la santé d'Antoine Dupont,
00:01:03 le capitaine du 15 de France qui est sorti sur blessure hier soir
00:01:06 contre la Namibie.
00:01:07 Match qui s'est soldé par une écrasante victoire des Bleus.
00:01:11 96 à 0, Saïd El Abadi avec nous.
00:01:13 Un policier gravement blessé lors d'un refus d'obtempérer à Sochaux.
00:01:19 Ça s'est passé aux alentours de 19h.
00:01:21 Ce policier était venu assister la BAC pour interpeller un homme
00:01:26 visé par un mandat de recherche, Chanar.
00:01:28 Il a été percuté et traîné sur plusieurs mètres par la voiture du FIAR.
00:01:32 La course du conducteur a finalement été arrêtée par des tirs de la BAC.
00:01:35 Le récit est signé Adrien Spiteri.
00:01:38 Les images de l'interpellation ont été relayées sur les réseaux sociaux.
00:01:44 Vers 19h hier soir, dans le centre-ville de Sochaux,
00:01:47 des policiers de la BAC remarquent le véhicule d'un homme sous mandat d'arrêt,
00:01:52 mais alors qu'il se porte à sa hauteur pour le contrôler.
00:01:55 L'individu fait une marche arrière et blesse l'un de mes collègues venus à sa hauteur.
00:02:00 Un autre policier a dû faire usage de son arme pour protéger notre collègue
00:02:04 qui venait d'être percuté par le conducteur du véhicule.
00:02:07 Le mis en cause a été blessé d'une balle dans la cuisse et il a été interpellé.
00:02:12 Traîné sous le véhicule sur plusieurs mètres,
00:02:15 le policier blessé a été transporté à l'hôpital.
00:02:17 Ses jours ne sont pas en danger.
00:02:20 On est passé très près du drame.
00:02:21 Je vous rappelle qu'il y a 26 000 refus d'obtempérer en France par an.
00:02:24 Et là, en l'espèce, on a eu affaire à un individu déterminé
00:02:29 qui n'a pas hésité à mettre la vie en danger du policier pour s'en sortir.
00:02:35 Le conducteur du véhicule a lui aussi été hospitalisé.
00:02:39 L'homme était déjà très défavorablement connu des services de police.
00:02:45 Mathieu Vallée a réagi sur Twitter.
00:02:48 Aujourd'hui, une maman et son fils de 14 ans ont failli ne pas voir rentrer en vie.
00:02:54 Un mari, un père, un policier.
00:02:57 Il a été traîné sur plusieurs mètres sous la voiture.
00:03:01 Alors que des policiers risquent leur vie pour nous protéger,
00:03:03 d'autres vont se rassembler demain pour participer à des manifestations anti-police.
00:03:09 Manifestations organisées par la France insoumise.
00:03:11 Gauthier Lebret, ce qui est marquant, c'est qu'il y a un vrai décalage
00:03:14 entre les mots d'ordre radicaux de ces manifestations
00:03:18 et ce que pensent réellement les Français, y compris les électeurs de gauche.
00:03:22 Et y compris les électeurs de la France insoumise.
00:03:24 On l'a déjà vu hier, il y a 65% selon notre sondage CSA pour CNews,
00:03:28 des électeurs de la France insoumise qui soutiennent les policiers
00:03:31 quand ils font usage de leur arme ou quand ils sont attaqués.
00:03:34 On pense évidemment à ce policier à Stein qui a été lynché la semaine dernière.
00:03:39 Il n'a pas utilisé son arme.
00:03:41 Mais pareil, 67% des électeurs LFI sont pour engager des courses-poursuites
00:03:45 en cas de rodeo urbain, même si c'est dangereux.
00:03:48 Là aussi, c'est bien loin du discours des cadres et des représentants de la France insoumise.
00:03:52 84% des électeurs LFI veulent enfin des sanctions plus sévères avec les multiresidivistes.
00:03:58 Évidemment, on pense à certains propos de la France insoumise.
00:04:01 Le plus célèbre, c'est évidemment la police tue de Jean-Luc Mélenchon.
00:04:05 On est loin de ce discours-là.
00:04:06 Et je rappelle que début juillet, la France insoumise avait déjà participé
00:04:09 avec le collectif pour Adama Traoré, avec la sœur d'Adama Traoré, Assa Traoré,
00:04:14 à une manifestation contre la police où on avait pu entendre
00:04:17 "tout le monde déteste la police", qui est archi faux.
00:04:19 Il y a 70% des Français qui soutiennent et qui aiment la police.
00:04:22 Alors hier, la question a été posée aux jeunes députés LFI Louis Boyard.
00:04:25 Si on entend à nouveau des slogans comme ceci, est-ce que vous vous quitterez la manifestation ?
00:04:30 Réponse claire de Louis Boyard.
00:04:31 Non, on ne la quitte pas.
00:04:32 Les Français et les manifestants ont le droit de scander ce qu'ils veulent.
00:04:35 Bien sûr qu'ils ont le droit de scander ce qu'ils veulent, c'est juste pas vrai factuellement.
00:04:39 Et quand on est député, on n'est peut-être pas à sa place
00:04:41 quand on entend pareil slogan dans une manifestation.
00:04:44 Merci Gauthier.
00:04:45 On va en parler avec Alain Bauer.
00:04:47 Alain Bauer qui est professeur de criminologie, qui sera l'invité de la grande interview.
00:04:51 A 8h10 ce matin sur CNews et sur Europe 1.
00:04:54 C'est le jour J, le pape François est attendu aujourd'hui à Marseille.
00:04:58 Il sera accueilli par Elisabeth Borne à la sortie de l'avion à 16h15.
00:05:01 La crise migratoire à Lampedusa sera évidemment au cœur de la visite du Saint-Père.
00:05:05 Oui, en une semaine, près de 10 000 migrants ont été débarqués sur l'île italienne.
00:05:09 Plusieurs centaines d'entre eux tentent de rejoindre la France
00:05:12 en passant par la petite ville de Vintimigli.
00:05:15 Sur place se mêlent habitants, migrants et passeurs.
00:05:18 Un reportage de Stéphanie Rouquier et d'Augustin Donadieu.
00:05:21 Chaque jour, ils sont une centaine à tenter de rejoindre la France par le train.
00:05:26 Située à moins de 10 km de la frontière, la gare italienne de Vintimigli
00:05:31 voit passer des hommes et des femmes, parfois jeunes, comme Aïcha, 19 ans.
00:05:35 Avec son bébé âgé de seulement 3 mois, elle vient de se faire refuser l'entrée dans l'Hexagone.
00:05:40 Les policiers ne peuvent pas s'attaquer aux gérants.
00:05:43 Qui ne veut pas les migrants ?
00:05:44 Tu dors où ?
00:05:45 Il n'y a pas d'autre point.
00:05:47 Malgré de nombreuses tentatives infructueuses,
00:05:50 certains restent déterminés et ne comprennent pas que la France les refuse.
00:05:54 C'est un pays qui nous a colonisés.
00:05:57 C'est un pays qui vient chez nous.
00:06:00 On les accueille à bras ouverts.
00:06:02 Tu penses que la France doit t'accueillir ?
00:06:04 Je pense quand même. Normalement, la France doit m'accueillir.
00:06:08 À seulement quelques mètres de là, les passeurs se tiennent prêts.
00:06:12 Je vous montre le bar où ils s'installent habituellement.
00:06:15 Il y en a quelques-uns.
00:06:16 Ils proposent aux migrants refoulés de passer par la route.
00:06:20 Les habitants assistent quotidiennement à leur trafic très juteux.
00:06:24 Les gains sont très intéressants.
00:06:26 On parle de 400-500 euros par tête de pipe.
00:06:30 Dans une camionnette, vous mettez même 20 personnes.
00:06:33 Vous voyez, vous voyagez par jour ou par semaine.
00:06:36 À la frontière avec l'Italie, 700 policiers et gendarmes contrôlent les entrées.
00:06:41 Les associations s'attendent à un afflux massif de migrants dans les prochains jours.
00:06:46 L'appel au secours des maires, je voulais qu'on en parle, face au trafic de stupéfiants.
00:06:51 Dans une tribune publiée dans Le Monde, un collectif d'une cinquantaine d'élus réclame un plan national et européen.
00:06:59 Ils proposent cinq mesures pour lutter contre le trafic de drogue.
00:07:02 Ils veulent entre autres s'attaquer au portefeuille des trafiquants
00:07:05 ou encore faire plus de prévention. Le détail avec Mathieu Devez.
00:07:09 Briser la spirale infernale du trafic de drogue, c'est l'objectif ambitieux affiché par une cinquantaine d'élus,
00:07:15 dont le maire d'Arras, Frédéric Le Turc.
00:07:17 Selon lui, il est aujourd'hui primordial d'agir pour la sécurité des Français.
00:07:21 On voit en fait que le trafic n'occupe pas simplement le vendeur et le consommateur,
00:07:27 mais malheureusement peut avoir des conséquences sur la vie dans un quartier,
00:07:33 la vie dans une cité, la vie dans une ville avec des moments de tension, des moments de règlement de compte.
00:07:43 Parmi les mesures proposées, s'attaquer au portefeuille des trafiquants
00:07:47 en allant plus loin sur le gel et la saisie des avoirs criminels.
00:07:51 Ils souhaitent également réduire la demande par la prévention et une politique de santé publique pérenne
00:07:56 ou encore accompagner davantage les collectivités.
00:07:59 Ça ne concerne plus simplement la capitale, les métropoles,
00:08:04 mais aussi en fait des communautés urbaines, des agglomérations, des communes plus petites,
00:08:09 que parfois les trafiquants se nichent, même peut-être dans des villages,
00:08:15 en étant discrets, organisent en quelque sorte leur réseau.
00:08:19 La cinquantaine d'élus demande désormais au gouvernement de se saisir de leurs propositions.
00:08:24 On va parler de tout ça avec Frédéric Ploquin, qui est journaliste, écrivain,
00:08:29 qui est l'un des meilleurs spécialistes des réseaux de trafiquants de drogue.
00:08:33 Il sera avec nous à 7h10.
00:08:35 Ce chiffre alarmant, 90% des enfants victimes d'inceste ne sont ni crus ni écoutés.
00:08:42 C'est ce que révèle un rapport de la commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants.
00:08:47 Autre chiffre très inquiétant, 6 professeurs sur 10 ne donnent pas l'alerte en cas de signalement.
00:08:52 Le détail avec Corentin Bréaud.
00:08:54 Des chiffres qui sont effrayants.
00:08:57 Chaque année, ce sont 160 000 enfants qui sont victimes de violences sexuelles.
00:09:02 Par jour, c'est donc 438 enfants qui sont abusés.
00:09:05 Mais selon la commission indépendante sur l'inceste et les violences faites aux enfants,
00:09:09 90% d'entre eux ne sont crus ou même écoutés.
00:09:13 La parole des enfants reste une parole.
00:09:17 C'est-à-dire que, comme toute parole, elle peut être mise en doute, elle est mise en doute.
00:09:23 Et puis, ça n'est apparemment pas suffisant comme preuve pour les juges.
00:09:30 Or, on sait que dans ces témoignages-là, le mensonge de la part des enfants est rarement de mise.
00:09:40 Ces violences ont des conséquences graves sur le comportement des victimes.
00:09:43 Elles sont notamment sujettes à l'addiction dans leur vie adulte.
00:09:46 C'est qu'elles sont épouvantables.
00:09:48 Parce que, d'abord, l'enfant qui n'est pas cru va penser qu'effectivement, il s'est trompé.
00:09:55 Ou va penser qu'il a lui-même inventé les choses.
00:09:58 Ou que c'est dans son imagination.
00:10:01 Donc, que ce qui s'est passé dans la réalité, en fait, était une illusion.
00:10:06 La commission met également en lumière les signalements.
00:10:09 Où les professionnels ne donnent pas l'alerte, dans 60% des cas.
00:10:15 Et si vous êtes victime d'inceste, vous pouvez appeler le 119.
00:10:20 C'est un numéro de téléphone, c'est anonyme évidemment.
00:10:23 Vous n'êtes pas obligé d'en parler.
00:10:25 Vous pouvez appeler discrètement.
00:10:27 Vous appelez le 119.
00:10:29 90% des enfants abusés ne sont ni crus, ni écoutés.
00:10:33 Il va falloir que ça change.
00:10:34 Les suites de l'affaire Palmade.
00:10:36 Plusieurs résultats d'expertise sont tombés.
00:10:38 Le premier révèle que Pierre Palmade est le seul responsable de l'accident de voiture du 10 février dernier.
00:10:43 Et le second révèle que le bébé porté par la femme gravement blessée dans l'autre véhicule
00:10:48 est décédé avant la naissance.
00:10:50 Ce qui veut dire que s'il avait été né ce soir-là, il aurait vécu concrètement.
00:10:55 Qu'est-ce que cela pourrait changer ? On voit ça avec Sandra Buisson.
00:10:57 Pas de vitesse, des mesurements excessifs de l'humoriste.
00:11:01 Pas de défaillance technique de sa voiture.
00:11:03 Selon l'expertise en accidentologie, le tragique accident du 10 février dernier
00:11:08 sur cette route de Seine-et-Marne est dû uniquement à une faute de conduite de Pierre Palmade
00:11:13 dont le véhicule s'est déporté sur la voie de gauche face à la voiture des victimes.
00:11:18 Alors pourquoi ce changement de trajectoire brutal ?
00:11:21 Selon nos informations, l'expertise en accidentologie conclut qu'il semble que Pierre Palmade
00:11:26 a d'abord fait un écart à droite et qu'en voulant redresser la trajectoire de la voiture,
00:11:30 il a ensuite fait cet important déport sur la gauche.
00:11:33 Scénario qui rejoint les dires d'un témoin.
00:11:36 Après des investigations, il n'y a pas d'explication sur ce qui a provoqué le premier déport sur la droite.
00:11:42 Une autre expertise médicale, cette fois, conclut que le bébé que portait la femme blessée dans cet accident
00:11:48 est décédé quelques minutes avant la naissance par césarienne.
00:11:52 Il n'était donc pas vivant, mais il était viable, c'est-à-dire que sans l'accident,
00:11:56 s'il était né ce jour-là, il aurait vécu.
00:11:59 Au vu de la jurisprudence qui considère qu'un foetus n'est pas un être humain à part entière,
00:12:03 qu'il n'a pas de personnalité juridique et donc qu'il ne peut pas être reconnu comme victime,
00:12:08 cela pourrait entraîner l'abandon de la qualification d'homicide involontaire
00:12:13 et donc diminuer la peine encourue.
00:12:16 Mais le juge d'instruction peut aussi décider de maintenir cette qualification
00:12:20 et de faire évoluer cette jurisprudence.
00:12:23 Voilà Sandra Buisson sur l'affaire Palmade, les suites de l'affaire Palmade.
00:12:27 Le sport tout de suite. On est inquiet pour Antoine Dupont. On en parle avec Saïd El Abadi.
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00:12:39 Saïd El Abadi, on est inquiet pour Antoine Dupont.
00:12:44 Grosse inquiétude ce matin, la blessure du capitaine du 15 de France a eu lieu hier,
00:12:49 lors du match contre la Namibie.
00:12:51 Oui Romain, alors que le 15 de France était en train de briller contre la Namibie
00:12:55 et s'offrir un succès historique, 96-0, Antoine Dupont est sorti en début de seconde période
00:13:00 après avoir été touché au visage dans un choc contre un Namibien.
00:13:03 Le capitaine tricolore est donc sorti sur protocole commotion et transféré à l'hôpital.
00:13:07 S'il passera des examens dans la journée, l'inquiétude est évidemment grande.
00:13:11 Il souffrirait d'une fracture du plancher orbitaire.
00:13:14 Son absence serait même estimée à plusieurs semaines.
00:13:17 Dans le meilleur des cas donc, il pourrait revenir pour la demi-finale du Mondial
00:13:20 en espérant que les Bleus se qualifient d'ici là.
00:13:22 On croise les doigts.
00:13:24 Alors Saïd, ça a un peu gâché la fête puisque avant ça, tout se passait bien.
00:13:27 La soirée a été parfaite pour les Bleus avec une victoire historique et des essais à foison.
00:13:31 C'était un véritable feu d'artifice hier au stade Vélodrome de Marseille.
00:13:35 14 essais ont donc été inscrits par les hommes de Fabien Galtier dont 3 par Damien Penaud.
00:13:40 La victoire était logiquement attendue évidemment, on en avait parlé.
00:13:43 Mais les Bleus ont envoyé surtout un gros message avec le plus large succès de ce Mondial.
00:13:48 Prochain match pour les Bleus, le 6 octobre au prochain contre l'Italie.
00:13:52 Un match très décisif puisqu'il comptera pour la qualification pour les quarts de finale du Mondial.
00:13:57 Pour l'instant, à part la blague sûre d'Antoine Dupont, on va voir comment ça va évoluer.
00:14:00 Ça se passe bien pour nos Bleus.
00:14:02 Heureusement qu'on a ces 3 matchs, 3 victoires pour être tranquille.
00:14:05 La Formule 1, ce week-end c'est le Grand Prix du Japon qui sera à suivre sur les antennes de Canal+.
00:14:09 Et pour l'occasion, le Britannique Lewis Hamilton portera un casque un peu particulier.
00:14:12 Oui, c'est assez étonnant. Alors à l'occasion de ce Grand Prix qui se déroulera sur le circuit de Suzuka,
00:14:16 vous allez le voir, Lewis Hamilton portera un casque futuriste.
00:14:20 Voilà, ça donne des...
00:14:22 On dirait un Daft Punk.
00:14:23 Exactement, vous avez la référence.
00:14:25 Alors, c'était créé par l'artiste japonais Hajime Sorayama.
00:14:28 Il est brillant le casque. Il possède une bande LED jaune comme vous le voyez.
00:14:32 De quoi forcément rappeler les fameux Daft Punk.
00:14:35 Mais on voit à travers quand il y a la LED.
00:14:37 On voit à travers, mais sachez évidemment que pendant la course, la bande ne sera pas allumée.
00:14:45 On ne le verra pas parce que sinon forcément les pilotes sur la piste pourraient les gêner.
00:14:49 Ça peut gêner.
00:14:50 Bon, merci beaucoup Saïd.
00:14:52 C'est News, il est 6h15. Toute l'équipe est là.
00:15:04 Shana Lusto en grande forme, Gauthier Lebrun en grande forme, Alexandra Blanc également,
00:15:08 Saïd El Abadi, on n'en parle même pas, Lemi Guillaume...
00:15:11 A fond.
00:15:13 On va parler des gains au loto, gains au jeu.
00:15:16 Vous pourriez vous réfléchir déjà à ce que vous pourriez...
00:15:19 Personne n'a gagné ici.
00:15:20 Non, pas à ma connaissance.
00:15:21 Il faut que je sache.
00:15:22 Et puis on va parler du niveau des petits Français en maths.
00:15:25 Oui, des niveaux en maths des petits Français.
00:15:28 Niveau inquiétant.
00:15:30 Restez bien avec nous, à tout de suite.
00:15:32 C'est News, il est 6h18. On va parler du niveau en mathématiques des petits Français.
00:15:40 Mais tout d'abord, le point info avec Shana Lusto.
00:15:44 Nouvelle fusillade qui tourne au drame à Toulouse.
00:15:47 Un homme a été tué hier soir près d'un point de Dîle.
00:15:50 Selon une source policière, la victime a été touchée à la tête et au ventre.
00:15:54 Malgré les premiers gestes de secours prodigués par des jeunes du quartier,
00:15:57 il n'a pas survécu à ces blessures.
00:15:59 Une enquête a été ouverte pour assassinat.
00:16:01 Suite et fin de la visite exceptionnelle de Charles III en France,
00:16:05 le roi d'Angleterre et son épouse Camilla seront à Bordeaux en début d'après-midi.
00:16:09 Le couple royal passera à l'hôtel de ville avant d'aller voir le navire de guerre du roi.
00:16:13 Ils se déplaceront à pied ou encore en tramway,
00:16:16 accompagné de Sébastien Lecornu, le ministre des Armées.
00:16:19 Pour leur sécurité, 3000 policiers seront mobilisés.
00:16:22 Et puis les Etats-Unis fournissent une nouvelle aide à l'Ukraine.
00:16:26 Joe Biden a renouvelé son soutien à Volodymyr Zelensky hier à Washington.
00:16:30 Une aide militaire de 325 millions de dollars va être déployée.
00:16:33 Un autre armement américain arrivera également sur le sol ukrainien la semaine prochaine.
00:16:37 Les chars Abrams, néanmoins Kiev, ne recevra pas les missiles tactiques à longue portée qu'ils avaient demandé.
00:16:43 En France, le niveau en maths des élèves de 6e est affolant.
00:16:50 Le Conseil scientifique de l'Éducation nationale tire la sonnette d'alarme.
00:16:53 Dans une note, il alerte sur l'inquiétante mécompréhension,
00:16:58 niveau affligeant, pour ce qui concerne les nombres et les fractions.
00:17:03 Un problème qui touche tous les milieux.
00:17:06 Le détail, regardez avec Mathieu Deveze.
00:17:08 Combien y a-t-il de quart d'heure dans trois quarts d'heure ?
00:17:13 A cette question apparemment simple, seule la moitié des élèves qui entrent en 6e trouvent la bonne réponse.
00:17:18 C'est le constat alarmant du Conseil scientifique de l'Éducation nationale.
00:17:22 Le syndicat national des collèges et lycées évoque même une crise des mathématiques.
00:17:27 On a du mal dans le second degré à pourvoir les postes de professeurs de mathématiques.
00:17:32 Et c'est parmi ces mêmes professeurs qu'on va trouver des formateurs en mathématiques pour les professeurs des écoles.
00:17:40 Donc il y a effectivement une crise des mathématiques dans l'éducation nationale qui est assez généralisée.
00:17:48 Un déficit de compréhension qui concerne tous les milieux sociaux.
00:17:52 Il atteint 85% en éducation prioritaire et reste très élevé 75% hors éducation prioritaire et dans les écoles privées.
00:18:00 Et pour certains élèves, il serait déjà trop tard.
00:18:03 Si on a des lacunes aussi importantes à l'entrée en 6e, on va avoir beaucoup de mal à les rattraper au collège
00:18:10 avec des effectifs par classe qui sont aussi souvent très très chargés.
00:18:14 Et puis beaucoup moins d'heures de mathématiques au collège qu'il y en a à l'école primaire.
00:18:19 Pour remédier à ce retard, le Conseil scientifique propose notamment d'introduire les concepts mathématiques plus tôt, de façon progressive et intuitive.
00:18:28 Niveau alarmant des élèves en 6e.
00:18:32 Romain, on va faire un petit jeu parce que pendant la pub, vous nous avez confié que vous étiez imbattable en table de multiplication.
00:18:38 Donc si je vous dis 6 x 44.
00:18:41 264.
00:18:42 9 x 88.
00:18:44 792.
00:18:46 9 x 60.
00:18:48 180.
00:18:49 9 x 67.
00:18:52 603.
00:18:54 9 x 99.
00:18:58 891.
00:19:00 Incroyable.
00:19:01 Je m'inquiète moi-même.
00:19:05 A vous seul, vous relevez le niveau de 2,5.
00:19:08 On va remonter dans le classement PISA.
00:19:11 Parce qu'en fait, gamin, j'apprenais mes tables de multiplication.
00:19:14 Mais faites écrivez la méthode, Romain. Vous devriez faire un livre avec la méthode.
00:19:17 Le niveau des Français, vous gagnez.
00:19:19 Dans la vie, ça ne sert pas à grand chose.
00:19:21 Si, ça sert à calculer les prix.
00:19:23 On ne peut pas vous voler à la caisse.
00:19:26 Non, ça non.
00:19:28 Bon, ben voilà.
00:19:30 Le numéro de la France a un talent.
00:19:34 La France a un incroyable talent.
00:19:37 Bonne nouvelle pour l'enseignement catholique.
00:19:39 Malgré une chute démographique, l'enseignement catholique perd moins d'élèves que dans le public.
00:19:44 On voulait en parler ce matin, Chana.
00:19:45 Oui, c'est ce que déclarent nos confrères de l'opinion.
00:19:47 Les effectifs sont stables en maternelle.
00:19:49 Et côté recrutement, il n'y a pas de problème non plus.
00:19:51 L'enseignement catholique parvient globalement à un enseignant par classe.
00:19:55 Allez, restez bien avec nous dans un instant.
00:19:57 On va rester avec les chiffres.
00:19:58 Qu'est-ce que vous feriez si vous gagniez au loto ?
00:20:01 Il y a un sondage qui est toujours amusant.
00:20:03 On va en parler avec Lemic Guillaume.
00:20:05 A tout de suite.
00:20:06 [Musique]
00:20:12 Votre programme avec Lesia, assureur d'intérêt général.
00:20:16 On va parler argent avec vous, Lemic Guillaume.
00:20:19 Un sondage Ipsos dévoile les rêves d'argent des Français.
00:20:22 Que ferait-il s'il gagnait une somme importante au jeu ?
00:20:26 Qu'est-ce qu'on ferait si on gagnait au loto en clair ?
00:20:28 Eh bien, vous vous souvenez Romain sans doute de cette pub où un homme en slip avec un masque de canard
00:20:32 rentrait dans une salle de réunion en chantant "au revoir président" pour quitter son entreprise.
00:20:36 Eh bien, c'est à cela que rêvent les Français.
00:20:38 À ne pas faire, on n'est pas certain de l'avoir gagné.
00:20:40 62% des Français rêvent d'être suffisamment riches pour arrêter de travailler.
00:20:44 Un chiffre qui atteint même 78% chez les moins de 35 ans.
00:20:48 Les Français estiment qu'ils gagneraient 26 millions d'euros pour vraiment pouvoir mener une vie de rêve.
00:20:52 Mais 50% d'entre eux se contenteraient de 1 million pour changer de vie et s'offrir ce dont ils ont envie.
00:20:58 Ah oui, 26 millions, là, c'est le rêve ultime.
00:21:01 Oui, 1, 2, 3, ça change la vie.
00:21:03 On rappelle qu'une Française, une Bretonne, a gagné quand même 109 millions cette semaine à l'euro million.
00:21:07 C'est le plus gros gain de l'année et elle venait, elle, de perdre son travail.
00:21:10 Alors, que feraient les Français de tout cet argent ?
00:21:12 Eh bien, en cas de gros lot, 84% utiliseraient une partie pour aider leur famille et leurs amis.
00:21:16 83% s'offriraient des voyages et 80% investiraient dans l'immobilier.
00:21:20 Mais surtout, en cas de gros gain, 65% garderaient le secret.
00:21:24 Ils ne diraient rien autour d'eux.
00:21:26 Et puis enfin, autre chiffre amusant, s'ils devaient choisir entre être riches, beaux ou intelligents,
00:21:30 la moitié des répondants privilégierait la richesse.
00:21:34 46% choisiraient l'intelligence et seulement 4% la beauté.
00:21:38 Bon, la beauté, tout le monde, là, autour de la table.
00:21:41 L'intelligence aussi, on espère.
00:21:43 Prenons la rancère d'un peu moins que de l'autre.
00:21:46 Qu'est-ce que vous feriez, Shanna, vous, avec le Pactol ?
00:21:50 Ah, je pense que je ferais une journée entière de shopping sans jamais regarder un prix.
00:21:54 Ah, ça, c'est pas mal, ça, c'est pas mal.
00:21:56 Gauthier ?
00:21:57 Évidemment la maison, évidemment les voyages, évidemment la famille.
00:22:01 Je rachète la matinale.
00:22:03 Je demande à Brad Pitt de devenir chroniqueur.
00:22:07 On explose les audiences.
00:22:09 On passe première chaîne nationale.
00:22:11 Avec Brad Pitt en chroniqueur.
00:22:13 Avec Brad Pitt en chroniqueur.
00:22:15 Voilà, exactement.
00:22:17 Moi, un peu classique, acheter une maison sur la Côte d'Azur.
00:22:20 Et puis acheter une maison à mes parents également.
00:22:23 Et puis protéger ses amis, sa famille, surtout.
00:22:26 On pense d'abord à la famille, je pense, petit à, on pense à la famille dans ces cas-là.
00:22:30 Saïd, qu'est-ce que vous feriez ?
00:22:31 Tout à fait pareil, penser à la famille, acheter une maison, le tour du monde.
00:22:34 Le Mic, les déplacements.
00:22:36 Je rembourse la dette de la France.
00:22:38 Alors là, il faut 3 000 milliards.
00:22:40 C'est pas gagné.
00:22:41 Et pour Romain ?
00:22:42 Moi, oui, je protège la famille, j'achète une belle maison, je voyage.
00:22:47 Effectivement, on a moins de problèmes.
00:22:49 Vous continuez ou pas la matinale ?
00:22:50 Oui, je continue la matinale, oui, je continue la matinale, évidemment.
00:22:53 Vous n'allez pas tout de suite prendre sa place ?
00:22:54 Non, c'était pas du tout intéressant.
00:22:56 J'aurais peut-être des costumes d'être extrêmement bien taillés.
00:22:59 29 millions ce soir si vous voulez jouer.
00:23:02 Ah, vous avez joué ?
00:23:04 Bon, tout ça, on me dit dans l'oreillette qu'on est très en retard.
00:23:07 6h29, c'est pas tout, mais le temps, tout de suite.
00:23:11 C'était votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.
00:23:20 Le temps, Alexandra Blanc.
00:23:23 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
00:23:26 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:23:30 Le temps avec vous, Alexandra, quel est le programme du jour ?
00:23:34 Fraîcheur matinale ce matin en Bretagne avec des températures qui repassent en dessous des 10 degrés.
00:23:38 Puis côté ciel, un temps variable avec localement quelques averses.
00:23:42 Et ces températures qui, je vous le disais, sont en baisse ce matin
00:23:44 avec seulement 8 petits degrés à l'Orient ou encore moins de 9 degrés du côté de Brest.
00:23:49 Et puis côté ciel, de la pluie ce matin sur les régions de l'Ouest.
00:23:52 Un temps assez variable.
00:23:53 On retrouve également du mauvais temps du côté de la Corse.
00:23:55 Et puis dans l'après-midi, ce ciel de traîne va se décaler en direction du nord ou encore du nord-est
00:24:00 avec une alternance de nuages, d'éclaircies, d'averses, mais également de quelques orages.
00:24:04 Toujours un petit peu de vent sur le nord ou encore sur le Pays Basque.
00:24:07 Et puis côté température, fraîcheur matinale en Bretagne.
00:24:10 Beaucoup plus de douceur du côté de Nice avec 19 degrés.
00:24:12 Et puis dans l'après-midi, température automnale sur les régions du nord.
00:24:16 Couvrez-vous 17 à Paris, 17 degrés à Lille, 20 degrés seulement pour le bord de l'Est.
00:24:21 Et vous aurez localement 26 degrés à Nice.
00:24:23 C'est Newsy, il est 6h30, vous regardez La Matinale.
00:24:35 Merci d'être avec nous.
00:24:36 A la une ce matin, la visite du pape qui débute aujourd'hui à Marseille.
00:24:41 Une visite qui devrait être très politique.
00:24:44 Le pape François qui est très attendu sur la question des migrants.
00:24:47 Natalia Mendoza en direct de Rome dès le début de ce journal.
00:24:51 A tout de suite Natalia.
00:24:52 Des peines de 13 et 15 ans de prison pour les deux hommes accusés d'avoir tué Philippe Monguilhau,
00:24:58 le chauffeur de bus de Bayonne.
00:25:01 La veule de la victime est déçue par la faiblesse des peines.
00:25:04 Les consignes du gouvernement pour accueillir les migrants en milieu rural.
00:25:09 L'exécutif a publié une brochure qui conseille les élus
00:25:15 qui vont être confrontés à l'installation de centres pour migrants.
00:25:18 On sera avec Pierre Gentillet, avocat engagé contre la création d'un centre d'accueil dans l'Indre.
00:25:23 Le gouvernement serre la vis sur les passoires énergétiques.
00:25:27 Bientôt les logements énergivores pourraient être interdits à la vente.
00:25:31 L'homme est guillot avec nous.
00:25:33 C'est le grand jour, le pape François va arriver en milieu d'après-midi à Marseille.
00:25:39 Il sera accueilli par la première ministre Elisabeth Borne à la sortie de l'avion.
00:25:44 Le Saint-Père qui participera directement à une prière mariale à la basilique Notre-Dame de la Garde.
00:25:50 Il se recueillera ensuite devant la stèle dédiée aux marins et aux migrants disparus en mer.
00:25:55 On rejoint tout de suite notre correspondante à Rome, Natalia Mendoza.
00:25:58 Bonjour Natalia. La question des migrants sera au cœur de la visite du pape.
00:26:02 Oui, effectivement, c'est un sujet qui lui tient à cœur depuis le début de son pontificat.
00:26:10 François ne cesse de multiplier les appels pour plus d'humanité, plus de solidarité,
00:26:16 moins de méfiance vis-à-vis des migrants qui arrivent en Europe.
00:26:20 Dimanche dernier, à l'issue de la prière de l'Angelus, il a parlé de ce sujet.
00:26:24 Il a fait allusion aux milliers de migrants qui ont débarqué à Lampedusa, l'île italienne, la semaine dernière.
00:26:31 Il s'agit d'un défi qui n'est pas facile à avouer le pape, mais d'un défi qui est essentiel.
00:26:37 L'avenir ne sera prospère, a dit le pape, que s'il est construit sur la fraternité,
00:26:42 en donnant priorité à la dignité humaine et aux personnes concrètes.
00:26:45 Voilà les propos du souverain pontife. Cette visite à Marseille répond à l'invitation
00:26:52 pour participer aux rencontres méditerranéennes, des rencontres qui vont traiter de ce dossier,
00:26:58 un dossier épineux, mais aussi d'autres défis qui secouent la zone méditerranéenne,
00:27:03 comme les inégalités, la crise écologique et la recherche de la paix.
00:27:07 Merci beaucoup Nathalia. Vous allez monter dans l'avion avec le pape, vous allez suivre cette visite papale en France ?
00:27:14 Oui, effectivement, environ 60 journalistes accompagnent le pape dans ce périple, dans sa délégation.
00:27:24 L'avion papal, c'est un avion qui n'est pas un avion privé.
00:27:30 Le pape François ne possède pas un jet privé, il faut le savoir, il voyage dans un avion de ligne.
00:27:36 Donc voilà, moins de confort pour le souverain pontife, il n'y a pas de salle de réunion, de chambre pour se reposer,
00:27:42 seulement quelques aménagements. Au premier rang, une icône de la Vierge est installée.
00:27:47 Puis dans les appuis-têtes de l'ensemble de l'appareil, il y a l'image du blason du pape.
00:27:55 L'avion est distribué en trois zones. Devant, il y a une trentaine de personnes, les plus proches conseillers du pape,
00:28:02 certains de ses ministres, c'est-à-dire les chefs de Dicaster et puis le personnel de la sécurité,
00:28:09 et puis nous, les journalistes qui accompagnons le pape dans ce 44e voyage apostolique du pape François.
00:28:16 Merci beaucoup Nathalia Mendoza. Effectivement, le pape qui voyage dans des conditions,
00:28:20 qui voyage quasiment comme tout le monde. Évidemment, quand on est le pape, on ne voyage pas comme tout le monde,
00:28:24 mais quasiment comme tout le monde, en tout cas dans un avion d'Alitalia, un avion classique.
00:28:28 Merci beaucoup Nathalia Mendoza. On va vous parler de ce qui se passe à Paris.
00:28:34 Une école occupée par des migrants. Les migrants, il va en être question à ce week-end.
00:28:38 On attend ce que va en dire le pape. À Paris, dans un établissement du très chic 7e arrondissement,
00:28:44 une vingtaine de migrants occupent cette école désaffectée depuis quelques jours, Chana.
00:28:49 Une nouvelle qui ne ravit pas du tout les riverains. Et de son côté, la mairie du 7e arrondissement de Paris,
00:28:54 prévenue à la dernière minute, accuse la mairie de ne pas respecter les règles de sécurité. Corentin Brio.
00:29:00 On pourrait penser se trouver devant une école maternelle dans les beaux quartiers parisiens.
00:29:06 Mais en réalité, cette école délaissée depuis des années permet aujourd'hui d'héberger une vingtaine de migrants.
00:29:12 Face à ce nouveau voisinage, les riverains sont sceptiques.
00:29:15 L'école, c'est la vie. Là, c'est de la survie pour les migrants. C'est pas pareil. Survie et vie, c'est pas la même chose.
00:29:23 Oui, oui, moi, ça me dérange pas. À partir du moment où on les gère, c'est ça le problème.
00:29:28 Ces pauvres mecs, ils arrivent ici, ils s'attendent à quelque chose et ils n'ont rien du tout.
00:29:33 Accueilli depuis mardi dernier par l'association Terre d'asile, sur les injonctions de la mairie de Paris,
00:29:38 ces migrants, censés être des mineurs, sont en attente de passer des tests pour savoir où ils vont être dispatchés.
00:29:45 Oui, en tout cas, on est là. On donne des moisies, on dort bien.
00:29:49 Et qu'est-ce que vous espérez ici, en France ?
00:29:53 Ici ? Une bonne formation.
00:29:57 Informée au dernier moment, Rachida Dati, la maire du 7e arrondissement de Paris,
00:30:01 a tenu à alerter la secrétaire générale de la ville sur les conditions de sécurité de cet accueil.
00:30:07 Il n'existe ni sanitaire ni commodité. Les issues de secours ne fonctionnent pas.
00:30:11 Il y a donc un risque grave de péril, en particulier d'incendie.
00:30:14 C'est donc un local qui n'est pas adapté à un accueil de public, de jour comme de nuit.
00:30:18 Rachida Dati demande également l'évacuation de cette école, au plus vite.
00:30:23 Après cinq jours de procès au tribunal de Pau, le verdict est tombé pour les agresseurs de Philippe Monguillot.
00:30:31 Ils ont été condamnés à 15 et 13 ans de prison pour avoir mortellement frappé ce chauffeur de bus à Bayonne.
00:30:36 C'était en juillet 2020. Ils ont été reconnus coupables de violences volontaires
00:30:40 ayant entraîné la mort sans intention de la donner, et non pour meurtre des peines décevantes pour la famille de la victime.
00:30:46 C'est une information de nos confrères du Parisien.
00:30:49 Aujourd'hui en France, le gouvernement envisage d'interdire la vente de certaines passoires thermiques.
00:30:53 L'homédio, qu'est-ce qu'on sait de ce projet ?
00:30:55 On sait déjà que la location de ces passoires thermiques est interdite pour les logements classés G+ depuis le 1er janvier.
00:31:01 Ensuite, il y a un calendrier pour les locations.
00:31:03 L'idée, c'est de faire la même chose avec la vente cette fois-ci et non plus la location.
00:31:06 C'est une très mauvaise nouvelle pour les propriétaires parce que rénover son logement coûte extrêmement cher.
00:31:11 Et le vendre, c'est s'assurer une décote de 20% sur le prix.
00:31:14 Ça concerne énormément de monde.
00:31:16 On estime qu'il y a 7,2 millions de logements en France qui seraient actuellement des passoires thermiques.
00:31:21 Le sport, match nul pour l'OM.
00:31:25 Hier soir au Pays-Bas, on en parle tout de suite à Saïd El Abadi.
00:31:29 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
00:31:34 Match nul hier soir au Pays-Bas pour l'OM.
00:31:39 Oui Romain, sur la pelouse de la Jacques-Samsterdam, l'OM s'est rassuré un petit peu avec un précieux match nul.
00:31:44 3 buts partout, mené 2-0 dès la 20e minute de jeu.
00:31:48 Les Marseillais ont relevé la tête, notamment grâce à des buts de Jonathan Klos et Pierre-Emerick Aubameyang
00:31:54 qui s'est offert un doublé, justement, puisqu'il y avait une petite frayeur avec un troisième but encaissé.
00:32:00 Les Olympiens repartent du Pays-Bas avec le point du match nul.
00:32:05 Une bonne nouvelle dans cette période assez compliquée pour l'OM.
00:32:09 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère, premier distributeur automobile en France.
00:32:16 Restez bien avec nous. Dans un instant, on va parler de cette brochure
00:32:22 édité par le gouvernement pour aider les maires qui doivent recevoir et accueillir des centres pour migrants.
00:32:30 Ça provoque évidemment beaucoup de réactions des maires ruraux qui doivent accueillir des centres pour migrants.
00:32:38 On sera avec Pierre Gentillet, qui est avocat, qui est engagé contre l'installation d'un centre pour migrants à Bellabre, dans le Béry.
00:32:44 Restez bien avec nous sur CNews. A tout de suite.
00:32:51 C'est CNews 6h42. Merci beaucoup d'être avec nous.
00:32:54 Dans un instant, on va parler d'une brochure qui a été édité par le gouvernement pour installer des centres pour migrants en milieu rural.
00:33:04 Ça provoque beaucoup de réactions. On va être avec Pierre Gentillet, qui est avocat et qui connaît bien ces questions-là.
00:33:09 Tout d'abord, le Point Info avec vous, Chana Lusso.
00:33:12 C'est le grand jour. Le pape François est attendu aujourd'hui à Marseille.
00:33:18 Il sera accueilli par Elisabeth Borne à la sortie de l'avion à 16h15.
00:33:22 Le Saint-Père participera directement à une prière mariale à la basilique Notre-Dame de la Garde.
00:33:26 Il se recueillera ensuite devant la stèle dédiée aux marins et aux migrants disparus en mer.
00:33:31 Édition spéciale à suivre sur CNews à partir de 16h.
00:33:35 Après cinq jours de procès au tribunal de Pau, le verdict est tombé pour les agresseurs de Philippe Munguiaux.
00:33:41 Ils ont été condamnés à 15 et 13 ans de prison pour avoir mortellement frappé ce chauffeur de bus à Bayonne.
00:33:47 C'est en juillet 2020. Ils ont été reconnus coupables de violences volontaires
00:33:51 ayant entraîné la mort sans intention de la donner et non pour meurtre.
00:33:54 Des peines décevantes pour la famille de la victime.
00:33:57 Et puis l'Arménie et l'Azerbaïdjan se sont fait face hier soir au Conseil de sécurité de l'ONU.
00:34:03 Les deux pays se sont mutuellement accusés d'avoir dégradé la situation dans le Haut-Karabakh.
00:34:08 La France, pour sa part, a exigé de l'Azerbaïdjan qu'il donne des garanties tangibles pour ramener la paix.
00:34:13 La chef de la diplomatie française Catherine Colonna a demandé à Bakou d'assurer l'amnistie et les droits de l'armée du Haut-Karabakh.
00:34:20 Le gouvernement publie un document, sorte de mode d'emploi, sur la répartition des migrants à la campagne en milieu rural.
00:34:31 Pierre Gentillet en direct avec nous, avocat.
00:34:34 Bonjour Pierre Gentillet.
00:34:36 Merci d'être avec nous ce matin dans La Matinale. Vous êtes engagé contre l'installation d'un centre pour migrants à Bélabre dans le Béry.
00:34:43 On va parler du cas de Bélabre dans l'Indre, mais je voulais vous entendre sur ce fascicule.
00:34:50 C'est une question politique. Est-ce que ça vous choque que le gouvernement publie un tel mode d'emploi à destination des élus pour installer des centres pour les migrants ?
00:35:01 Non, ça ne me surrend pas. Au moment maintenant, tout est sur la table.
00:35:06 On entendait une petite musique depuis quelques années qui disait que comme on n'arrive plus à intégrer certaines populations en ville, on va les mettre dans les campagnes.
00:35:18 Et là, ce manuel ne fait que parachever une volonté gouvernementale de répartir des migrants en zone rurale.
00:35:29 Maintenant, on sait clairement qu'il y a une politique. Je pense qu'elle va aller croissant, d'ampleur.
00:35:36 On l'a vu monter ces dernières années avec un certain nombre de cadavres.
00:35:40 Vous avez cité Bélabre, vous auriez pu citer aussi Bessonac et d'autres, et puis bien sûr Akalak.
00:35:46 À mon avis, ce que nous annonce ce petit fascicule d'une cinquantaine de pages, c'est qu'il y a une volonté du gouvernement.
00:35:54 Et deuxièmement, ça va continuer.
00:35:57 C'est ça que ça annonce, c'est ça que ça veut dire la publication de ce fascicule, selon vous.
00:36:03 Il est écrit notamment dans ce fascicule d'une trentaine, quarantaine de pages, que l'arrivée des migrants peut revitaliser les centres-villes.
00:36:12 En clair, redonner un petit coup de fouet à la campagne.
00:36:15 Ça, c'est un argument que vous ne voulez pas entendre.
00:36:18 Déjà, c'est un argument absolument insupportable et insupportable pour les gens qui vivent là-bas.
00:36:23 Et de penser que ces gens, comme par magie, vont revitaliser les centres-villes, je voudrais bien faire comprendre à vos téléspectateurs à quel point c'est...
00:36:30 Par exemple, prenons le cas que je connais, le cas de Bélabre, à quel point c'est complètement déconnecté.
00:36:34 Bélabre, c'est donc un endroit, une commune de 900 habitants dans le sud de l'Indre, dans le centre de la France,
00:36:41 qui est éloignée de toute grande ville, de tout bassin d'emploi.
00:36:45 Quand on va installer ces gens-là, il n'y aura pas d'emploi pour eux.
00:36:49 Il n'y aura pas d'emploi pour eux.
00:36:51 Je vous rappelle en plus qu'en milieu rural, le taux de chômage est généralement deux fois plus élevé que la moyenne nationale.
00:37:03 Je ne comprends pas très bien ce qu'on va donner comme opportunité à ces gens-là.
00:37:09 Je vous le dis, il y a déjà un taux de chômage qui est haut.
00:37:12 Donc, revitaliser, un, ce n'est pas possible.
00:37:15 Et deuxièmement, si on le faisait, ça voudrait dire quoi ?
00:37:18 C'est-à-dire qu'on privilégierait ces gens-là par rapport à d'autres, par rapport à des locaux qui sont ici ?
00:37:24 Cet argument est intenable. Vraiment, cet argument est intenable.
00:37:27 Dans les territoires, il y a globalement une vraie opposition à ces installations.
00:37:32 C'est ce que vous ressentez ? C'est ce que vous constatez ?
00:37:36 Oui, incontestablement. C'est-à-dire que ce petit manuel, il est très gentil.
00:37:41 D'ailleurs, si vous regardez un petit peu dans le manuel, on nous dit qu'il faut de la concertation,
00:37:46 qu'il faut discuter avec les gens, les rassurer, éviter de leur faire peur.
00:37:51 En attendant, effectivement, moi, ce que je remarque, c'est que quand ça se fait,
00:37:56 généralement, et quand c'est à l'initiative de la Commune, ici, c'est le cas de Bélarbe,
00:38:00 ça se fait en cas de Simigny, parce que les locaux sont généralement opposés.
00:38:05 Et j'ai envie de vous dire, comme une majorité des Français, qui, selon les sondages,
00:38:09 vous les connaissez comme moi, à 60-70 %, sont opposés à la politique migratoire telle qu'elle est.
00:38:14 Donc, vraiment, on met un point important. Il est dit à un moment dans ce fascicule
00:38:18 qu'il faut privilégier la concertation, informer en amont les habitants.
00:38:23 Mais je vais vous dire une chose, si on privilégie la concertation et qu'on informe en amont les habitants,
00:38:28 pour chaque village en ruralité où on va installer des migrants,
00:38:32 mais ce sera l'opposition et la mobilisation à chaque fois, comme il y a eu à Bélarbe.
00:38:37 À Bélarbe, ça s'est fait dans le dos des habitants. Ils ont découvert ça le lendemain de la Conseille municipale.
00:38:42 Il n'y a pas eu de concertation, il n'y a pas eu de consultation.
00:38:46 Donc, si vous voulez, évidemment, moi, cet argument, il me fait rire.
00:38:49 Parce qu'en fait, si on prévient les gens en amont, les gens sont opposés.
00:38:52 Et excusez-moi, les gens ont le droit d'avoir un avis.
00:38:55 Et dans leur majorité, ils n'ont pas envie.
00:38:57 Parce que la France rurale, si vous voulez, ce n'est pas un endroit où on va mettre des gens
00:39:02 qui n'ont rien à voir ici, qui ne correspondent pas à ses coutumes.
00:39:06 Et en plus, je vous le dis, ils ne pourront pas s'intégrer.
00:39:11 Parce que les conditions économiques ne sont pas réunies.
00:39:15 On pourrait imaginer des référendums locaux, donner la parole aux habitants.
00:39:22 Je peux vous couper, excusez-moi, Romain Desarbre.
00:39:25 Parce qu'en l'occurrence, justement, à Bélarbe, on a fait une demande de référendum local.
00:39:30 Bélarbe compte 900 habitants.
00:39:33 Une pétition auprès des locaux et des gens de plus de 18 ans a circulé.
00:39:39 Il y a plus de 400 signatures demandant au maire un référendum.
00:39:43 Et je vous laisse deviner quel est pour l'instant l'état d'esprit du maire.
00:39:47 C'est hors de question.
00:39:48 Donc vous voyez, ces gens-là nous disent, faites un peu de démocratie, discutez.
00:39:52 Et en fait, qu'est-ce qu'on voit ? C'est qu'ils s'assoient littéralement dessus.
00:39:56 Donc bien évidemment, oui, la solution, ce serait ça.
00:39:59 Ça, ce serait la bonne solution.
00:40:00 C'est-à-dire, on installe, mais à condition à chaque fois que la population soit d'accord.
00:40:06 Et pas une vague consultation, pas une vague publication d'avis municipales.
00:40:11 En l'occurrence ici, il n'y avait pas eu de consultation, je le dis.
00:40:13 Voilà.
00:40:14 Merci beaucoup, Pierre Gentillet.
00:40:16 Merci d'avoir été en direct avec nous.
00:40:17 Merci à vous.
00:40:18 Merci, bonne journée à vous.
00:40:20 Merci beaucoup.
00:40:21 A bientôt.
00:40:22 Dans un instant, l'édito politique avec Gauthier Lebret.
00:40:24 Rien ne va plus à la nuppesse.
00:40:27 Vous allez nous dire pourquoi un député LFI a comparé Fabien Roussel,
00:40:33 le numéro un du Parti communiste, à un collabo.
00:40:35 Voilà où on en est à la nuppesse.
00:40:37 On en parle dans un instant, juste après la petite pub.
00:40:39 A tout de suite.
00:40:40 Restez bien avec nous.
00:40:41 C'est News 6h52.
00:40:46 La politique, rien ne va plus à la nuppesse.
00:40:48 Ce n'est pas nouveau.
00:40:49 Mais là, on a franchi un nouveau palier.
00:40:51 Puisque Gauthier, une députée de la France insoumise,
00:40:55 a comparé Fabien Roussel à un collabo.
00:40:58 C'est sans doute l'insulte de trop, Romain.
00:41:00 Celle qui pourrait tuer la nuppesse, comme l'a titré le journal communiste L'Humanité.
00:41:03 Sophia Chikirou, députée LFI, a comparé Fabien Roussel au collabo Jacques Doriot.
00:41:09 Car elle considère le député communiste,
00:41:11 qui vise à travers son discours, l'électorat de Marine Le Pen et d'Éric Zemmour.
00:41:16 C'est bien, c'est insultant pour tout le monde,
00:41:18 y compris pour les électeurs de Marine Le Pen et d'Éric Zemmour.
00:41:20 Et dans les électeurs du Rassemblement national,
00:41:22 il y a d'anciens électeurs de gauche et de la France insoumise.
00:41:25 Ce n'est pas comme ça que LFI va les reconquérir.
00:41:28 Une nouvelle preuve qu'ils n'en ont plus rien à faire, des classes populaires, ouvrières.
00:41:32 Ce n'est plus leur électorat, ça ne les intéresse pas.
00:41:34 L'histoire se répète et il y a du Doriot dans Roussel.
00:41:37 Voilà ce qu'a dit Sophia Chikirou sur son compte Facebook.
00:41:39 On va voir cette déclaration.
00:41:41 En plus, elle a été repartagée par Jean-Luc Mélenchon,
00:41:44 qui a mis "OK" et puis plus trop, puisqu'en fait il ne l'assumait plus.
00:41:48 On a l'impression qu'il l'approuve.
00:41:51 Et puis plus trop, puisqu'il l'a supprimée.
00:41:53 Jacques Doriot a combattu sous l'uniforme nazi.
00:41:55 La comparaison est donc particulièrement infamante pour Fabien Roussel.
00:41:58 Fabien Roussel a réagi.
00:42:00 Oui, le PCF a fait un communiqué pour dénoncer un appel à la haine.
00:42:03 On dit dans l'entourage du leader communiste que tout cela laissera des traces.
00:42:06 Fabien Roussel appelle au respect et au dialogue.
00:42:09 "Halte au feu", a dit Olivier Faure du PS.
00:42:12 Ce spectacle à gauche qui dure depuis des mois,
00:42:14 par tweet interposé, a un côté pathétique,
00:42:16 tellement loin des préoccupations des Français
00:42:19 que la gauche devrait défendre en ce moment,
00:42:21 notamment avec l'inflation.
00:42:23 Et puis il y a aussi des divergences de fonds.
00:42:25 Oui, il y a parfois des divergences de fonds.
00:42:27 Ça ne s'arrête pas à Twitter.
00:42:28 Exemple, le PCF ne participera pas à la manif samedi contre la police.
00:42:33 Et oui, Fabien Roussel revendique aussi de parler aux classes populaires,
00:42:37 de ne pas insulter ceux qui aiment le barbecue le dimanche avec les copains
00:42:40 et qui chantent les lacs du Connemara.
00:42:43 Ça fait de lui le candidat, c'est vrai, de la gauche,
00:42:45 préféré de la droite, pas un collabo.
00:42:48 Cette insulte en dit tellement long sur la France insoumise,
00:42:50 bien plus que sur Fabien Roussel et ceux qui votent pour Marine Le Pen.
00:42:54 Vous parlez aux classes populaires dont une partie vote Le Pen.
00:42:56 Vous êtes un nazi, selon Elefi, excessif et donc insignifiant.
00:43:00 Au moins, la stratégie est claire.
00:43:02 Changement d'électorat, insultes, calomnies, conflits permanents,
00:43:06 bordélisation de l'Assemblée nationale.
00:43:08 Seules les urnes pourront dire si cette stratégie du chaos,
00:43:11 revendiquée et souhaitée, peut être payante.
00:43:14 Merci beaucoup.
00:43:15 Gautier Lebrecht, soyez là à 8h10,
00:43:18 la grande interview sur CNews et Europe 1.
00:43:22 Ce matin, Alain Bauer, professeur en criminologie, sera avec nous.
00:43:26 Alain Bauer, invité de la grande interview à 8h10 sur CNews et Europe 1.
00:43:31 L'instant musique tout de suite.
00:43:32 Tiens, on parlait de Michel Sardou, mais il y a quelques instants,
00:43:34 on va écouter du Sardou.
00:43:35 Retrouvez votre programme avec Switch.
00:43:37 Votre opérateur mobile, fournisseur et producteur d'électricité.
00:43:40 L'énergie est notre avenir, économisons-la.
00:43:42 Plus d'informations sur chez Switch.fr.
00:43:44 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:43:46 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
00:43:49 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:43:52 L'instant musique et ce matin, on se réveille avec un titre inédit de Michel Sardou.
00:43:57 Vous l'avez dit Romain, en quelle année ?
00:43:59 Georgia, on vous le fait découvrir ce matin dans la matinale.
00:44:02 Deux semaines avant le début de sa tournée et son grand retour sur scène,
00:44:06 Michel Sardou nous propose cette chanson vieille de 30 ans. Écoutez.
00:44:09 Qui nous renverse toutes les radios
00:44:14 Y'a toutes les heures une chanson qui décoiffe
00:44:18 Un pied de batterie qui nous file une baffe
00:44:22 Un guitariste qui n'avait pas tout dit
00:44:26 Qui nous emmène à des années d'ici
00:44:34 Y'a toutes les heures une chanson qui décoiffe
00:44:38 Un pied de batterie qui nous file une baffe
00:44:42 Un guitariste qui n'avait pas tout dit
00:44:46 Qui nous emmène à des années d'ici
00:44:50 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:44:52 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
00:44:55 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:44:57 C'était votre programme avec Switch.
00:44:59 Votre opérateur mobile, fournisseur et producteur d'électricité.
00:45:02 C'est notre avenir, économisons-la.
00:45:03 Plus d'informations sur chez switch.fr
00:45:05 Voilà, en quelle année, Georgia ?
00:45:08 Chanson écrite par Didier Barbelivien, qu'on embrasse,
00:45:11 parce qu'il regarde la matinale de Céline,
00:45:13 j'ai régulièrement des textos, des messages de Didier Barbelivien.
00:45:18 Voilà, en attendant, enfin non pas en attendant Georgia,
00:45:21 en quelle année, Georgia ?
00:45:22 Voilà, ça a une trentaine d'années.
00:45:24 Tout de suite, c'est le temps avec Alexandra Blanc.
00:45:27 La météo, Alex.
00:45:29 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
00:45:32 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:45:36 Retour ce matin sur les fortes pluies
00:45:39 qui ont touché le département des Deux-Sèvres hier, Alexandra.
00:45:42 Oui, regardez ces images.
00:45:44 Fortes pluies, vent tempétueux,
00:45:46 principalement hier entre les Deux-Sèvres et les régions du nord.
00:45:48 On a eu quelques dégâts également dans la région de Reims
00:45:51 avec des conditions météo particulièrement agitées.
00:45:53 Alors aujourd'hui, la perturbation active s'est évacuée.
00:45:56 On va retrouver ce qu'on appelle en météo un ciel de traîne,
00:45:58 ciel de traîne finalement assez actif
00:46:01 qui donnera localement une alternance de nuages d'éclaircie
00:46:04 et de quelques averses avec dès ce matin,
00:46:06 des averses sur les régions de l'ouest.
00:46:08 On retrouve également un petit peu de vent entre le Pays Basque
00:46:10 et la pointe bretonne et puis partout ailleurs,
00:46:13 de bonnes conditions excepté du côté de la Corse
00:46:15 où là, le temps va rester assez gris, assez humide.
00:46:18 Aujourd'hui, dans l'après-midi, ce front va se décaler
00:46:20 en direction des régions centrales.
00:46:22 Vous le voyez toujours entre le Pays Basque,
00:46:24 l'Auvergne en allant également vers les Ardennes
00:46:26 ou encore vers les régions du nord
00:46:28 avec toujours ce temps assez variable,
00:46:30 alternance de nuages, d'éclaircies, d'averses.
00:46:32 Attention également à quelques orages qui pourraient
00:46:34 localement éclater sur le sud-ouest ou encore sur la Normandie.
00:46:37 On conservera également un temps variable du côté de la Corse
00:46:40 avec beaucoup de griseilles à Calvi ou encore à Ajaccio.
00:46:42 Les températures, elles baissent ce matin.
00:46:44 Couvrez-vous si vous allez travailler
00:46:46 ou encore si vous amenez vos enfants à l'école.
00:46:48 8 degrés seulement pour la pointe bretonne,
00:46:50 9 degrés à Rennes, 12 degrés à Paris
00:46:52 ou encore 15 degrés du côté de Montpellier.
00:46:54 Puis dans l'après-midi, température automnale.
00:46:56 On va vers l'automne d'ailleurs.
00:46:58 L'automne ce sera demain avec 17 degrés en moyenne à Paris,
00:47:00 17 à Lille, 20 degrés seulement pour le bord de l'Et,
00:47:03 la venue du roi Charles III.
00:47:05 Et vous aurez 26 degrés à Nice.
00:47:07 C'était La Météo avec Mondial Piscine.
00:47:11 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
00:47:16 C'est Newsy, il est 7h pile.
00:47:18 Merci d'être avec nous.
00:47:19 Vous regardez La Matinale à la une ce matin.
00:47:22 Un policier traîné sur plusieurs mètres
00:47:24 par la voiture d'un fuyard.
00:47:26 Ça s'est passé à Sochaux hier en fin de journée
00:47:30 lors d'un refus d'obtempérer.
00:47:32 Un de plus, on va vous raconter ce qui s'est passé
00:47:34 dès le début du journal.
00:47:35 C'est le jour J, le pape François va arriver à Marseille
00:47:38 cet après-midi.
00:47:39 Il va y rester deux jours.
00:47:40 Quel va être le programme du souverain pontife ?
00:47:42 Je poserai la question à Laure Parra
00:47:44 en direct de Marseille.
00:47:45 A tout de suite Laure.
00:47:46 La colère des maires et l'inquiétude.
00:47:49 Colère contre le trafic de drogue, une cinquantaine d'élus
00:47:52 de droite et de gauche signent une tribune.
00:47:54 Ils réclament notamment qu'au-delà des voitures
00:47:56 et des biens immobiliers, les centaines de millions
00:47:59 d'euros générés par la drogue soient également saisis.
00:48:02 Dans un instant, on sera avec Frédéric Ploquin,
00:48:04 journaliste, l'un des meilleurs spécialistes
00:48:06 des réseaux des trafiquants de drogue.
00:48:08 Et puis ce matin, on va reparler des ZFE,
00:48:13 les zones à faible émission.
00:48:15 Bordeaux recule sur sa ZFE.
00:48:19 On va en parler évidemment avec Pierre Chasseret
00:48:21 avant 7h30.
00:48:22 Un policier gravement blessé lors d'un refus d'obtempérer
00:48:28 à Sochaux.
00:48:29 Ça s'est passé hier soir vers 19h.
00:48:31 Ce policier était venu assister la BAC pour interpeller
00:48:35 un homme visé par un mandat de recherche.
00:48:37 Il a été percuté et traîné sur plusieurs mètres
00:48:39 par la voiture du fuyard.
00:48:41 La course du conducteur s'est terminée
00:48:43 après des tirs de la BAC.
00:48:45 Le récit est signé Adrien Spiteri.
00:48:47 Les images de l'interpellation ont été relayées
00:48:51 sur les réseaux sociaux.
00:48:52 Vers 19h hier soir, dans le centre-ville de Sochaux,
00:48:56 des policiers de la BAC remarquent le véhicule
00:48:58 d'un homme sous mandat d'arrêt,
00:49:00 mais alors qu'il se porte à sa hauteur pour le contrôler.
00:49:04 L'individu fait une recherche arrière
00:49:06 et blesse l'un de mes collègues venu à sa hauteur.
00:49:09 Un autre policier a dû faire usage de son arme
00:49:11 pour protéger notre collègue qui venait d'être percuté
00:49:14 par le conducteur du véhicule.
00:49:16 Le mis en cause a été blessé d'une balle dans la cuisse
00:49:19 et il a été interpellé.
00:49:21 Traîné sous le véhicule sur plusieurs mètres,
00:49:23 le policier blessé a été transporté à l'hôpital.
00:49:26 Ses jours ne sont pas en danger.
00:49:28 On est passé très près du drame.
00:49:30 Je vous rappelle qu'il y a 26 000 refus d'obtempérer
00:49:32 en France par an.
00:49:34 Là, en l'espèce, on a eu affaire à un individu déterminé
00:49:38 qui n'a pas hésité à mettre la vie en danger du policier
00:49:42 pour s'en sortir.
00:49:44 Le conducteur du véhicule a lui aussi été hospitalisé.
00:49:48 L'homme était déjà très défavorablement connu
00:49:51 des services de police.
00:49:53 Mathieu Vallée a réagi cette nuit sur Twitter.
00:49:57 Aujourd'hui, une maman et son fils de 14 ans
00:49:59 ont failli ne pas voir rentrer en vie un mari, un père, un policier.
00:50:05 Alors que des policiers risquent leur vie pour protéger la nôtre,
00:50:09 certains vont se rassembler demain pour participer
00:50:13 à des manifestations anti-police,
00:50:15 manifestations organisées par la France Insoumise.
00:50:17 Gauthier Lebret, ce qui est marquant,
00:50:19 c'est qu'il y a un vrai décalage entre les mots d'ordre radicaux
00:50:23 de ces manifestations et l'état d'esprit
00:50:27 et ce que pensent réellement les Français de leur police,
00:50:30 y compris les électeurs de gauche,
00:50:32 y compris les électeurs très à gauche.
00:50:34 Y compris les électeurs LFI.
00:50:36 On l'a vu hier une nouvelle fois avec notre sondage CSA pour CNews.
00:50:39 65% des sympathisants La France Insoumise
00:50:43 sont pour que les policiers fassent usage de leur arme
00:50:46 quand ils sont attaqués.
00:50:47 On pense évidemment à ce qui s'est passé à Stein le week-end dernier
00:50:50 avec ce policier qui a été lynché rouet de cou,
00:50:53 mais qui n'a pas utilisé son arme.
00:50:55 Et il y a d'autres preuves qui montrent ce décalage
00:50:57 entre la base électorale des Insoumis
00:50:59 et ce que peuvent dire les députés Insoumis et les cadres.
00:51:01 67% des électeurs LFI sont pour engager des courses-poursuites
00:51:05 en cas de rodeo urbain, même si c'est dangereux.
00:51:08 On est bien loin du discours LFI et de Jean-Luc Mélenchon
00:51:11 qui veut désarmer la police.
00:51:13 84% des électeurs sympathisants LFI
00:51:15 veulent des sanctions beaucoup plus sévères
00:51:17 pour les multirécidivistes.
00:51:19 Alors la phrase la plus connue anti-police de Jean-Luc Mélenchon,
00:51:21 c'est bien sûr "la police tue" avec ce magnifique amalgame.
00:51:25 Alors souvenez-vous, début juillet,
00:51:27 il y avait eu une précédente manifestation anti-flic
00:51:30 avec le collectif pour Adama Traoré,
00:51:32 avec sa sœur Assa Traoré.
00:51:34 Il y avait eu des députés écolos, des députés LFI
00:51:36 et on avait entendu la foule scander
00:51:38 "tout le monde déteste la police"
00:51:40 ce qui est archi-faux, vous avez 70% même plus
00:51:42 de Français qui soutiennent les policiers.
00:51:44 Et donc hier, on a posé la question aux députés LFI,
00:51:46 Louis Boyard, qu'on attend une nouvelle fois
00:51:48 dans les rues de Paris demain
00:51:50 pour contester les forces de l'ordre.
00:51:52 Et on lui a demandé "est-ce que vous quitterez la manifestation
00:51:54 si on entend "tout le monde déteste la police"
00:51:56 puisque ça avait déclenché une polémique en juillet dernier.
00:51:58 Et c'est le plus long de Louis Boyard qui dit
00:52:00 que les manifestants ont droit de scander ce qu'ils veulent,
00:52:02 ils ont droit de scander ce qu'ils veulent,
00:52:04 mais est-ce la place d'un homme qui a été élu par les Français
00:52:06 dans une manifestation où on peut entendre de pareils slogans.
00:52:09 Merci Wautier.
00:52:10 C'est le grand jour, le pape François est attendu aujourd'hui à Marseille
00:52:13 pour clore les rencontres méditerranéennes.
00:52:16 Il va être accueilli à 16h par la Première Ministre
00:52:20 à l'aéroport à Marseille, Chana.
00:52:22 On va tout de suite rejoindre notre correspondante sur place,
00:52:24 Laure Parra. Bonjour Laure.
00:52:26 Dites-nous en plus sur le programme du Saint-Père, on est très curieux.
00:52:29 Alors ça va être un programme intense et chargé, Chana et Romain.
00:52:35 Vous le disiez, le pape est attendu à 16h15 à l'aéroport Marseille-Marignane
00:52:38 où il sera accueilli par Elisabeth Born.
00:52:41 Il prendra ensuite la direction de Notre-Dame de la Garde
00:52:44 pour une prière silencieuse avec le clergé local,
00:52:47 avec les religieux et les religieuses marseillais.
00:52:50 Premier temps fort, c'est à 18h et c'est probablement
00:52:52 pour ce temps fort que le pape a choisi Marseille
00:52:55 et pas une autre ville en France,
00:52:57 puisqu'en contrebas de Notre-Dame de la Garde,
00:52:59 à peu près à 200 mètres, il va se recueillir
00:53:01 devant le mémorial dédié aux marins et aux migrants disparus en mer.
00:53:05 Là, le Saint-Père prendra la parole devant des associations
00:53:08 qui viennent en aide aux migrants.
00:53:10 C'est un message très attendu,
00:53:12 également devant des représentants religieux présents.
00:53:15 Ce soir, le pape dormira à l'Archevêché
00:53:18 et puis demain, deux autres temps forts.
00:53:20 D'abord à 11h30, il va rencontrer le président de la République,
00:53:23 Emmanuel Macron, au Palais du Pharaon.
00:53:25 Ensuite, petite sieste, précisent les organisateurs.
00:53:28 Le souverain pontife a 86 ans
00:53:31 et puis le pape déambulera après cette sieste
00:53:34 dans la Papamobile, direction le stade Vélodrome,
00:53:37 où il célébrera une messe devant près de 60 000 fidèles.
00:53:40 Il faut souligner que c'est la première messe
00:53:42 célébrée par le pape François
00:53:44 depuis le début de son pontificat sur le territoire français.
00:53:47 - Quelle énergie pour le pape !
00:53:50 - Le pape, il fait une petite sieste, c'est bien normal.
00:53:53 Merci beaucoup, Laure Parra.
00:53:56 On va vous suivre, on va vous voir tout au long du week-end,
00:53:59 dès aujourd'hui et toute la journée de demain,
00:54:02 pour suivre cette visite historique.
00:54:05 J'imagine que les Marseillais sont, je vais dire,
00:54:08 tout excités, en tout cas, ravis d'accueillir le pape.
00:54:11 - Je prendrais cette phrase de l'archevêque de Marseille
00:54:16 qui expliquait qu'il avait rencontré des Marseillais
00:54:19 qui avaient les yeux qui brillaient comme des enfants une semaine avant Noël.
00:54:22 Je pense qu'elle résume bien la ferveur qu'on va avoir ici à Marseille.
00:54:25 - Merci beaucoup, Laure. On va vous retrouver tout au long de la matinale
00:54:28 et jusqu'à demain soir, bien sûr.
00:54:31 Et on sera avec Emeric Pourbet, que vous connaissez,
00:54:34 qui présente Enquête d'Esprit sur CNews. Il sera avec nous à 8h30 sur le plateau.
00:54:37 Le sport, tout de suite ! On est inquiets pour l'état de santé.
00:54:40 L'Antoine Dupont en parle.
00:54:43 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère,
00:54:46 premier distributeur automobile en France.
00:54:49 - La Coupe du monde de rugby, Saïd El Abadi avec nous,
00:54:53 avec une très grosse inquiétude ce matin. La blessure du capitaine du 15 de France,
00:54:56 Antoine Dupont. - Oui, Romain, lors de la victoire hier
00:54:59 du 15 de France, victoire historique contre la Nubie 96-0,
00:55:02 Antoine Dupont est sorti malheureusement en début de seconde période
00:55:05 après avoir été touché au visage dans un choc contre un ami bien.
00:55:08 Le capitaine tricolore est donc sorti sur protocole commotion
00:55:11 et est transféré à l'hôpital directement.
00:55:14 S'il passera des examens dans la journée,
00:55:17 l'inquiétude est très grande. Il souffrirait d'une fracture du plancher orbitaire.
00:55:22 Son absence serait même estimée à plusieurs semaines.
00:55:25 On pourrait peut-être le voir seulement à partir des demi-finales.
00:55:28 - Alors ça a un peu gâché la fête, Saïd, parce qu'avant ça, c'était la soirée parfaite pour les Bleus.
00:55:32 - Totalement, un vrai feu d'artifice à Marseille avec,
00:55:35 au total, 14 essais inscrits dont 3 pour Damien Penaud.
00:55:39 La victoire était logiquement attendue pour les Bleus,
00:55:42 mais les tricolores ont surtout envoyé un gros message aux autres grosses écuries de ce mondial.
00:55:47 Prochain match pour les Bleus, ce sera contre l'Italie, le vendredi 6 octobre.
00:55:52 Un peu de repos en attendant. Un match contre les Italiens, pardon,
00:55:55 qui sera très décisif puisque ce sera pour la qualification pour les quarts de finale.
00:56:00 - De la Formule 1 à présent. Ce week-end, c'est le Grand Prix du Japon.
00:56:04 Il sera à suivre sur les antennes de Canal+.
00:56:06 Pour l'occasion, le Britannique Lewis Hamilton va porter un casque un peu particulier.
00:56:11 Vous nous le montrez ce matin, Saïd.
00:56:12 - Très particulier. Je suis sûr que vous êtes tous fans des Daft Punk autour de la table.
00:56:16 Regardez ces images. C'est bien Lewis Hamilton. C'est bien un casque de pilote de Formule 1.
00:56:22 C'est le Japonais Ayama, Haji Mesorayama, qui l'a préparé pour lui.
00:56:32 Il y a une bande lumineuse, comme vous avez pu le voir. Elle ne sera pas allumée pendant la course.
00:56:37 - One more time. Continuez. Continuez.
00:56:43 - Cette bande lumineuse que vous voyez ne sera pas allumée pendant la course
00:56:46 pour éviter de déranger tous les adversaires. On ne sait jamais des appels de phare avec le casque.
00:56:51 - On n'y voit rien, je pense, si c'est allumé.
00:56:54 - C'est bien. Merci beaucoup. C'est le Grand Prix du Japon sur le circuit de Suzuka.
00:57:02 - Merci Saïd. On a écouté un petit peu de Daft Punk.
00:57:05 - C'est News, il est 7h10. Restez bien avec nous. Dans un instant, on sera avec Frédéric Ploquin,
00:57:17 journaliste, écrivain, auteur notamment du livre qui va sortir, "Les réseaux secrets de la police",
00:57:23 mais également des livres sur les réseaux de trafiquants de drogue.
00:57:27 On va parler de l'appel des maires à un plan national de lutte contre la drogue.
00:57:33 On va en parler très concrètement, je le répète, avec l'un des meilleurs spécialistes français.
00:57:38 Frédéric Ploquin, il sera avec nous dans un instant. Restez bien sur C News.
00:57:41 L'équipe est là, comme tous les matins. Chana Lusto, Gauthier Lebret, Alexandra Blanc,
00:57:45 Saïd El Abadi et Lomique Guillot. A tout de suite.
00:57:52 C News, il est 7h13. Merci Frédéric Ploquin d'être avec nous, journaliste, écrivain, auteur,
00:57:58 notamment des "Réseaux secrets de la police". C'est le livre qui va sortir le 18 octobre, je crois.
00:58:05 - Exactement. - Bon, bon, bon.
00:58:07 - C'est un scoop. - C'est un scoop.
00:58:09 Et vous avez écrit également des livres sur les réseaux de trafiquants de drogue.
00:58:12 Vous connaissez parfaitement le sujet sécurité, trafic de drogue et police.
00:58:19 Je voulais vous entendre sur cet appel de grands mères, de droite comme de gauche,
00:58:23 contre le trafic de drogue. Ils disent qu'il se développe, ce trafic,
00:58:29 et que les tentacules de la pieuvre ne cessent de s'agrandir.
00:58:33 Déjà sur le diagnostic, est-ce que c'est vrai que désormais, je lisais ça et je l'ai presque découvert,
00:58:40 que désormais les trafiquants stockent la drogue dans les petites villes, au calme,
00:58:45 conditionnent la drogue dans les petites villes, au calme, donc font des petits sachets,
00:58:50 avant de la vendre dans les grandes villes ?
00:58:52 Ça veut dire que le trafic de drogue a lieu partout, que ce soit dans les grandes villes,
00:58:57 jusque dans les campagnes ?
00:58:59 - La première chose à dire, c'est quand même que cette tribune est historique,
00:59:03 dans le sens où nous avons, comme vous venez de le souligner, des maires de toutes les tendances,
00:59:07 et notamment des maires écolos, jusqu'aux maires de droite, et ce n'était pas gagné.
00:59:11 La première chose à dire, ça veut dire qu'il y a une véritable prise de conscience,
00:59:15 qui est probablement liée à l'accumulation des règlements de compte dans ces villes,
00:59:19 et au fait que soient touchés un certain nombre de personnes de plus en plus jeunes.
00:59:23 Pour répondre à votre question, je suis en train d'enquêter précisément là-dessus,
00:59:27 sur le fait que les trafiquants utilisent tous les maillons faibles.
00:59:33 Ils sont à la recherche en permanence de maillons faibles.
00:59:35 Et s'il y a des zones où il y a moins de présence policière,
00:59:38 s'il y a des zones où il y a moins de surveillance, et effectivement,
00:59:41 qu'en s'éloignant des grandes villes, ils s'éloignent des grosses concentrations de policiers,
00:59:46 et ils se retrouvent éventuellement dans des zones sous contrôle de la gendarmerie,
00:59:50 qui peut-être parfois un petit peu moins prêtes à travailler là-dessus,
00:59:54 qui a probablement aussi moins de personnel pour travailler dessus.
00:59:57 Donc là, ces maillons faibles, en fait, qu'ils pistent, qu'ils recherchent,
01:00:02 se situent probablement dans ces villes moyennes.
01:00:05 Après, ce sont aussi des gens extrêmement pragmatiques,
01:00:09 les trafiquants de stupéfiants, et ils ne peuvent pas stocker trop loin du consommateur.
01:00:13 C'est un peu comme partout ailleurs dans l'économie réelle,
01:00:16 je veux dire, vous devez conditionner, stocker pas très loin de l'endroit où ça se vend et se consomme.
01:00:23 Or, et ça c'est l'autre grande nouvelle des années, on va dire 2020,
01:00:28 c'est l'accroissement de la zone de chalandise,
01:00:32 c'est-à-dire que les trafiquants de stupéfiants ont gagné des clients depuis une dizaine d'années,
01:00:38 mais tout particulièrement depuis la période du Covid,
01:00:41 dans des zones où autrefois ça ne se produisait pas.
01:00:44 En gros, les clients de ces villes moyennes venaient dans les points de deal des centres-villes
01:00:50 pour se fournir en produits.
01:00:52 Lors du Covid, je le rappelle, il y a eu des problèmes à la fois et de circulation,
01:00:56 et de contrôle d'interdiction de sortie aussi des personnes,
01:01:00 il y a eu des périodes de couvre-feu,
01:01:02 et à ce moment-là, les points de deal ont commencé à péricliter,
01:01:05 ils ont cherché les moyens de se défendre, de défendre leur beefsteak,
01:01:09 de défendre leur chiffre d'affaires,
01:01:11 et ils se sont déplacés vers ces consommateurs qui venaient jusque-là à eux,
01:01:15 et à partir de là, ils se sont implantés.
01:01:17 Frédéric Ploquin, ce qui frappe également, c'est que les maires demandent plus de saisie.
01:01:21 On saisit les voitures, on saisit les biens immobiliers, les maisons, les appartements,
01:01:26 les commerces également,
01:01:28 mais ils disent qu'il faudrait saisir plus d'argent.
01:01:30 La drogue rapporte plus de 4 milliards d'euros, rien qu'en France, chaque année.
01:01:35 Plus de 4 milliards d'euros.
01:01:37 Comment peut-on faire pour saisir plus d'argent, et où partent ces 4 milliards d'euros ?
01:01:43 D'abord dire qu'effectivement, cela fait plus mal aux trafiquants de stupéfiants
01:01:47 que l'on s'en prenne à leur argent qu'à leur produit,
01:01:50 parce que je rappelle que le produit en lui-même ne vaut pas grand-chose.
01:01:53 Cela fait 30 ans que les gouvernements se targuent d'avoir saisi tant et tant de tonnes,
01:02:00 mais le produit en lui-même, dans la mesure où ce sont des plantes qui ne coûtent rien à fabriquer,
01:02:05 la seule chose qui coûte, c'est le transport,
01:02:07 donc les produits, ça leur fait moins mal qu'on leur saisisse 10 kilos ou 100 kilos ou une tonne de produit
01:02:12 que de l'argent.
01:02:13 Les spécialistes de la police judiciaire vous le confirmeront,
01:02:17 l'avenir de la lutte contre le trafic, c'est bien de s'en prendre au réseau de blanchiment.
01:02:22 Le chiffre que vous citez est juste, c'est environ 4 milliards d'euros
01:02:27 qui sont brassés chaque année en France autour du marché de la drogue.
01:02:31 La grande difficulté, premièrement, vous avez très peu de spécialistes de la lutte contre le blanchiment en France,
01:02:36 c'est vraiment un métier.
01:02:38 Je vous garantis qu'aujourd'hui, la difficulté, c'est que les trafiquants de stupéfiants,
01:02:43 ils ont deux, en gros, il y a deux, aux deux extrémités, il y a deux méthodes.
01:02:46 Il y a des méthodes très artisanales, primitives je dirais, qui remontent presque au Moyen-Âge,
01:02:50 qui est la méthode dite de la compensation.
01:02:53 Vous allez voir un petit commerçant marocain, pakistanais, chinois,
01:02:58 toutes ces communautés qui brassent énormément d'espèces
01:03:01 et qui surtout ont des points de chute dans d'autres pays très loin de la France
01:03:05 avec lesquels la coopération judiciaire n'existe pas.
01:03:09 Donc vous allez les voir, vous amenez un stock de billets,
01:03:12 vous les laissez là, ces billets ne vont pas sortir de France,
01:03:15 mais ils vont vous être directement remis par quelqu'un d'autre,
01:03:19 par une espèce d'interface de ce commerçant, dans le pays que vous souhaitez.
01:03:23 Là, vous récupérez cet argent, vous le mettez en banque,
01:03:25 et je vous garantis que c'est terminé.
01:03:27 Donc ça, c'est la méthode la plus primitive, on va dire.
01:03:30 On est un peu pris par le temps, Frédéric Ploquin, mais expliquez-nous les autres.
01:03:34 La deuxième partie, c'est en gros le développement exponentiel de la fintech,
01:03:39 ce qu'on appelle la fintech, la haute technologie financière
01:03:43 qui fait qu'aujourd'hui, vous avez des possibilités,
01:03:46 les banques elles-mêmes, qui ne sont pas gourmandes de cet argent,
01:03:51 mais qui, à un moment donné, dans certains pays, vont le prendre,
01:03:54 notamment à Dubaï, à la Chine, à Hong Kong, au Maroc.
01:03:59 Il y a un certain nombre de pays qui attirent cet argent.
01:04:02 Donc c'est très compliqué pour un policier et un magistrat français,
01:04:05 sachant que les frontières sont fermées pour le coup,
01:04:08 que la coopération en matière d'argent sera lourde.
01:04:12 Voilà le challenge et le défi.
01:04:14 Merci beaucoup, Frédéric Ploquin.
01:04:16 C'est passionnant, on sent que vous connaissez le sujet par cœur.
01:04:19 C'est pour ça que je voulais vous avoir ce matin,
01:04:22 parce que je sais qu'on rentre dans le détail.
01:04:24 Et rien que le phénomène de compensation,
01:04:26 on donne 1 000 euros en France à un commerçant qui les reverse là-bas,
01:04:29 on a tout compris.
01:04:30 Merci beaucoup, Frédéric Ploquin.
01:04:32 Ça s'appelle l'AWALA.
01:04:34 Pardon ?
01:04:35 Ça s'appelle l'AWALA, c'est un mot berbère,
01:04:38 qui a été inventé il y a des siècles.
01:04:41 On a tout compris.
01:04:42 Merci beaucoup, Frédéric Ploquin,
01:04:44 les réseaux secrets de la police,
01:04:45 mais également des livres sur le trafic de drogue.
01:04:48 À bientôt, bonne journée à vous.
01:04:50 Tout de suite, c'est l'économie avec le Mic Guillaume.
01:04:53 Tiens, il y a les sénatoriales ce week-end.
01:04:55 Combien gagnent les sénateurs ?
01:04:56 On va tout savoir.
01:04:57 La moitié du Sénat va être renouvelée ce week-end,
01:05:09 soit 170 nouveaux sénateurs.
01:05:11 Le Mic Guillaume, combien vont gagner ces nouveaux parlementaires ?
01:05:15 Eh bien, Romain, une fois élu ou réélu,
01:05:17 les nouveaux sénateurs,
01:05:18 ceux dont le mandat sera renouvelé pour 6 ans,
01:05:21 vont pouvoir prétendre à 3 indemnités différentes
01:05:23 qui se cumulent et dont le montant est fixé par une ordonnance
01:05:26 et non pas par les parlementaires eux-mêmes.
01:05:28 L'indemnité de base,
01:05:29 elle est actuellement de 5 907 euros et 34 centimes.
01:05:32 Alors c'est précis avec ces 7 centimes,
01:05:34 parce que c'est la moyenne en réalité des salaires
01:05:36 de l'ensemble des fonctionnaires du plus bas au plus haut.
01:05:39 On fait la moyenne et ça donne cette indemnité.
01:05:41 Un sénateur touche ensuite une indemnité de résidence, 3%,
01:05:44 et puis une indemnité de fonction
01:05:46 qui représente 25% des indemnités précédentes.
01:05:48 Ça fait quand même un total de 7 600 euros bruts,
01:05:51 soit 5 600 euros nets,
01:05:53 sur lesquels il faut ensuite évidemment payer l'impôt
01:05:55 sur le revenu auquel ils sont assujettis,
01:05:57 comme tous les Français.
01:05:58 C'est plus ou moins bien payé si on peut dire que d'autres fonctionnent ?
01:06:02 Eh bien, c'est globalement très bien payé, un sénateur.
01:06:04 Les parlementaires français, députés et sénateurs,
01:06:07 qui gagnent d'ailleurs la même chose,
01:06:08 font partie des 3% des Français les mieux rémunérés,
01:06:11 sachant qu'une fois élus, il y a en plus des bonus
01:06:14 qui s'ajoutent à ceux qui occupent des responsabilités particulières.
01:06:17 Plus 7 500 euros pour le président du Sénat, par exemple,
01:06:21 ce qui lui fait une indemnité d'un peu plus de 15 000 euros.
01:06:23 4 400 euros pour les caisseurs,
01:06:25 2 175 euros pour les présidents de groupes politiques, par exemple.
01:06:29 À titre de comparaison, les autres mandats en France
01:06:32 sont nettement moins bien rémunérés si on peut dire.
01:06:34 L'indemnité d'un maire, c'est 1 000 euros par mois
01:06:37 pour le maire d'un village de moins de 100 habitants,
01:06:40 et ça va jusqu'à 16 000 euros, vous le voyez,
01:06:42 pour président de la République.
01:06:44 Il faut noter aussi que les parlementaires français
01:06:46 ne sont pas les mieux payés d'Europe,
01:06:47 ils sont 9ème sur 28, les premiers sont les Italiens,
01:06:50 et les derniers, ce sont les députés roumains et bulgares,
01:06:53 avec moins de 1 500 euros par mois.
01:06:55 - C'était votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.
01:07:05 - On va parler dans un instant des zones à faible émission.
01:07:08 Bordeaux fait marche arrière, restez bien avec nous,
01:07:10 l'équipe est là, Chana Lusto, Gautier Lebrecht,
01:07:13 Saïd El Abadi, Alexandra Blanc et Lomi Guillaume,
01:07:16 tout le monde est là pour vous aider à bien démarrer
01:07:18 cette journée de vendredi.
01:07:20 A tout de suite, on va accueillir Pierre Chasseret dans un instant.
01:07:22 - Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère,
01:07:29 premier distributeur automobile en France.
01:07:31 - La voiture avec vous Pierre Chasseret, ça va Pierre ?
01:07:36 - Ça va super et vous Romain ?
01:07:38 - Bordeaux met un coup de frein à la mise en place
01:07:41 de sa zone à faible émission, sa ZFE.
01:07:44 - Et pour vous Bordelais, ça va aller bien aussi ce matin,
01:07:47 parce que c'est une bonne nouvelle évidemment
01:07:48 pour les automobilistes.
01:07:49 Alors, pourquoi Bordeaux et la métropole de Bordeaux
01:07:52 reculent sur la mise en place de la zone à faible émission ?
01:07:55 Eh bien, il faut revenir au mois de juillet,
01:07:57 lorsque le ministre de la Transition écologique
01:08:00 avait expliqué que seules les villes qui dépassaient
01:08:03 certains seuils d'émissions de particules
01:08:06 et d'émissions de concentration de polluants
01:08:09 seront soumises aux ZFE.
01:08:10 Voilà la raison pour laquelle aujourd'hui,
01:08:12 Bordeaux, Romain, fait marche arrière
01:08:15 et décide de se donner beaucoup de temps
01:08:17 sur la mise en place de la zone à faible émission.
01:08:19 - Mais les métropoles ne sont pas dans l'obligation
01:08:22 de mettre en place ces zones ?
01:08:23 - Alors si, mais à un petit détail,
01:08:26 c'est qu'évidemment, il faudra mettre des seuils en place
01:08:32 pour faire respecter ces zones à faible émission.
01:08:34 Mais comme je vous le disais, ça va être corrélé,
01:08:37 et c'est peut-être plus intelligent,
01:08:39 aux émissions polluantes, aux concentrations polluantes
01:08:42 de la ville.
01:08:43 Si vous ne dépassez pas les seuils,
01:08:45 dans ces cas-là, pas de zone à faible émission.
01:08:47 Regardez la carte, ça va être tout de suite
01:08:48 beaucoup plus clair quand on va voir les villes.
01:08:50 Voilà les cinq métropoles dans lesquelles
01:08:53 vous allez voir arriver des zones à faible émission
01:08:57 qui vont interdire les véhicules diesel d'avant 2011,
01:09:01 les véhicules essence d'avant 2006,
01:09:03 c'est-à-dire vous avez Lyon, Marseille,
01:09:05 Strasbourg, Rouen et Paris.
01:09:07 Dans les autres, vous êtes dans des zones de vigilance.
01:09:10 Et là, chaque agglomération pourra soit la mettre en place,
01:09:14 soit ne pas la mettre en place,
01:09:16 en interdisant une seule catégorie de véhicules,
01:09:19 les véhicules d'avant 1997, c'est quand même beaucoup plus souple.
01:09:23 Comment savoir précisément ce que fera chaque agglomération ?
01:09:26 On ne sait pas.
01:09:27 Et c'est là que ça devient très sympa et très amusant.
01:09:30 C'est-à-dire que l'usage du téléphone portable
01:09:32 est interdit au volant,
01:09:33 sauf que quand vous prenez la route,
01:09:34 il va vous falloir au moins un copilote
01:09:36 pour savoir quelle est la règle adaptée
01:09:38 dans chaque agglomération.
01:09:39 Parce qu'en fait, si ces villes,
01:09:41 si toutes ces métropoles que je vous ai montrées
01:09:43 sur la carte ne sont pas dans l'obligation
01:09:45 de les mettre en place,
01:09:46 elles le peuvent.
01:09:48 Et donc, si elles le font,
01:09:49 eh bien vous, vous ne saurez pas
01:09:51 quelle catégorie de véhicules peut circuler.
01:09:54 Un petit jeu de bonneton qui peut être assez sympathique
01:09:57 lorsqu'on est automobiliste,
01:09:58 mais qui peut vous coûter très cher
01:10:00 parce que, évidemment, derrière,
01:10:01 c'est la sortie d'une amende.
01:10:03 - Vous avez profité de votre programme de choix
01:10:05 avec Autosphère,
01:10:06 premier distributeur automobile en France.
01:10:08 - 7h29, le temps, Alexandra Blanc.
01:10:12 - C'est l'heure de vous plonger dans la météo
01:10:15 avec Mondial Piscine.
01:10:17 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:10:21 - Le temps avec vous, Alexandra.
01:10:23 Quel est le programme du jour ?
01:10:25 - Un temps invariable, mon cher Romain,
01:10:27 avec une alternance de nuages d'éclaircier
01:10:29 et de quelques averses de soleil.
01:10:31 C'est ce qu'on appelle en météo un ciel de traîne
01:10:33 assez peu actif.
01:10:34 Ce matin, quelques averses sur les régions de l'Ouest.
01:10:36 Un temps très nuageux entre la Côte d'Azur et la Corse.
01:10:39 Et dans l'après-midi, ce ciel de traîne
01:10:41 se décalait en direction du centre
01:10:43 ou encore du nord du pays
01:10:44 avec localement quelques orages attendus.
01:10:46 On aura également du vent sur la façade ouest,
01:10:48 sur le Pays-Basque
01:10:49 ou encore entre la Côte d'Azur et la Corse.
01:10:51 Un temps très instable du côté de l'île de beauté,
01:10:53 notamment à Calvi ou encore à Ajaccio
01:10:55 où vous ne verrez pas le soleil aujourd'hui.
01:10:57 Côté température, température un peu fraîche
01:10:59 ce matin, 8 à 9 degrés seulement en Bretagne
01:11:02 ou encore 10 degrés du côté du Puy-en-Velay.
01:11:05 Puis dans l'après-midi, les températures restent
01:11:07 un peu fraîches.
01:11:08 On va finalement vers des températures plus automnales.
01:11:10 C'est normal, l'automne commence demain.
01:11:12 17 degrés à Paris cet après-midi,
01:11:14 17 degrés également pour la région lilloise,
01:11:16 20 degrés à Bordeaux
01:11:17 et localement jusqu'à 26 degrés à Nice.
01:11:20 C'était la Météo avec Mondial Piscine.
01:11:26 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:11:29 C'est News, il est 7h30, merci d'être avec nous.
01:11:33 Vous regardez la matinale de C'est News à la une.
01:11:35 Ce matin, un policier traîné sur plusieurs mètres
01:11:38 par la voiture d'un fuyard.
01:11:39 Ça s'est passé à Sochaux hier soir
01:11:41 lors d'un refus d'obtempérer.
01:11:43 Un de plus, nous serons dans un instant en direct
01:11:45 avec Éric Henry, délégué national Allianz Police Nationale.
01:11:49 Il sera en direct avec nous.
01:11:50 La visite du Pape, elle débute aujourd'hui à Marseille.
01:11:53 Une visite très politique.
01:11:54 Le Pape François est très attendu sur la question des migrants.
01:11:57 Natalia Mendoza sera en direct avec nous depuis Rome.
01:12:01 Des peines de 13 et 15 ans de prison
01:12:07 pour les deux hommes accusés d'avoir tué Philippe Munguiau,
01:12:10 le chauffeur de bus de Bayonne, la femme de la victime,
01:12:13 et déçus par la faiblesse des peines.
01:12:15 Vous verrez.
01:12:16 C'est le grand jour, le Pape François est attendu aujourd'hui à Marseille.
01:12:22 Il sera accueilli par Elisabeth Borne à la sortie de l'avion à 16h15.
01:12:26 Le souverain pontife qui va participer directement à une prière mariale
01:12:29 à la Basilique Notre-Dame de la Garde.
01:12:31 Il se recueillera ensuite devant une stèle dédiée aux marins et migrants disparus en mer.
01:12:36 On rejoint tout de suite notre correspondante à Rome, Natalia Mendoza.
01:12:39 Natalia, dites-nous, la question des migrants sera bien au cœur de la visite du Pape.
01:12:44 [SILENCE]
01:12:55 Alors, on a un petit problème de son, comme vous l'entendez.
01:12:58 On est vraiment désolés.
01:13:00 Est-ce que Natalia Mendoza, ça y est, est-ce qu'on a tourné les boutons ?
01:13:03 Est-ce que le satellite est...
01:13:05 Re-fonctionnez-vous à nouveau ?
01:13:07 Que me dit la régie ?
01:13:09 Elle ne me dit pas grand-chose.
01:13:11 On a un petit souci de son.
01:13:13 On va retrouver Natalia Mendoza dans un instant.
01:13:15 Ah, ça y est. Est-ce qu'on a...
01:13:17 Natalia, est-ce que vous m'entendez ?
01:13:19 Oui, on vous entend, voilà.
01:13:21 Oui, je vous entends. Est-ce que vous m'entendez ?
01:13:23 On vous entend, voilà.
01:13:24 La question des migrants sera au cœur de la visite du Pape, Natalia.
01:13:27 [SILENCE]
01:13:29 Oui, effectivement, il s'agit d'un sujet qui lui tient à cœur particulièrement
01:13:34 depuis le début du pontificat.
01:13:36 Il ne cesse de multiplier les appels pour plus d'humanité, de solidarité,
01:13:40 moins de méfiance vis-à-vis des migrants qui arrivent en Europe.
01:13:43 Dimanche dernier, à l'issue de la prière de l'Angélus,
01:13:46 il a fait allusion aux milliers de migrants qui ont débarqué à Lampedusa la semaine dernière.
01:13:51 Pour le Pape, il s'agit d'un défi qui doit être relevé par les pays occidentaux.
01:13:58 L'avenir ne sera prospère, a dit le Pape,
01:14:00 que s'il est construit sur la fraternité en donnant priorité à la dignité humaine et aux personnes concrètes.
01:14:07 Voilà les paroles du souverain pontife.
01:14:10 Ce voyage se fait suite à l'invitation pour participer aux rencontres méditerranéennes,
01:14:15 des rencontres qui vont évoquer ce thème des migrations,
01:14:19 mais aussi d'autres défis qui secouent le bassin méditerranéen,
01:14:23 comme notamment la crise climatique, les inégalités et la recherche de la paix.
01:14:28 Merci beaucoup Natalia Mendoza.
01:14:30 Voilà cette visite qu'on va suivre.
01:14:32 Évidemment, on sera avec Émeric Pourbet à partir de 8h30.
01:14:36 Il sera avec nous sur ce plateau.
01:14:38 Paul Sujit, avec nous. Bonjour Paul.
01:14:40 Bonjour Romain.
01:14:41 Visite très politique du Pape François.
01:14:43 On va attendre ce qu'il va dire sur les migrants.
01:14:45 Oui, c'est sûr. On va regarder ça.
01:14:47 C'est une visite qui est politique, on le dit beaucoup dans ces enjeux,
01:14:49 qui est quand même une visite, il faut aussi le rappeler, qui est très attendue.
01:14:52 Il va y avoir énormément de jeunes à Marseille qui vont faire le déplacement de toute la France pour y assister.
01:14:56 Au-delà du discours du Pape François, de ce qu'il va dire, des petits clins d'œil qu'il va faire,
01:14:59 c'est une visite qui compte beaucoup aussi pour l'Église de France.
01:15:01 C'est une marque de fierté de recevoir le Pape en France, malgré tout à Marseille.
01:15:05 Lui dit qu'il ne vient pas en France, il vient à Marseille.
01:15:07 Il a bien choisi d'aller à Marseille.
01:15:09 Il est pauvre, il y a des quartiers très pauvres, et ça fait partie des critères de choix.
01:15:15 C'est vrai, mais les catholiques françaises ne l'entendent pas de cette oreille.
01:15:18 C'est pour ça qu'il y a des personnes qui vont descendre de toute la France pour aller le voir au vélodrome.
01:15:22 Bien sûr.
01:15:23 Un policier gravement blessé lors d'un refus d'obtempérer à Sochaux.
01:15:27 Ça s'est passé hier soir.
01:15:28 On est en direct avec Éric Henry, délégué national du syndicat de Police Allianz.
01:15:32 Bonjour Éric Henry, merci beaucoup d'être avec nous.
01:15:34 Qu'est-ce qui s'est passé hier soir à Sochaux ?
01:15:36 Bonjour.
01:15:39 On est passé tout près du drame.
01:15:40 Vers 19h, un équipage de Sochaux-Montbéliard voit un individu recherché,
01:15:47 lequel était à pied et se dirigeait vers un garage pour prendre sa voiture.
01:15:52 Les collègues sont allés à sa rencontre, sont allés derrière lui.
01:15:57 L'individu est rentré dans le garage.
01:15:58 L'un de nos collègues est rentré à son tour, bien sûr, suivi peu après par les autres collègues.
01:16:03 Là, l'individu est monté dans sa voiture et immédiatement a reculé en faisant tomber notre collègue sous les roues,
01:16:12 en traînant sur plusieurs mètres, sur environ une dizaine de mètres.
01:16:16 L'un des nôtres n'a pas pu faire autrement que d'utiliser son arme.
01:16:20 Il a tiré à trois reprises a priori et a blessé le mis en cause de l'individu à la cuisse.
01:16:26 Notre collègue est blessé.
01:16:30 Il a dû passer un scanner à l'hôpital.
01:16:32 Il a visiblement plusieurs fractures, mais pour l'instant, il n'a pas encore d'autres éléments sur son état de santé.
01:16:38 L'individu est interpellé, bien sûr, placé en garde à vue.
01:16:43 Une cellule psychologique a été mise en place au sein du service.
01:16:46 Et je le répète, on est vraiment passé tout près du drame.
01:16:51 Notre collègue s'est retrouvé littéralement coincé sous les roues du véhicule.
01:16:56 Comment va-t-il ce matin ?
01:16:58 Il va bien.
01:17:01 Il va bien. Son chronotique vital n'est pas engagé.
01:17:04 Il est choqué, évidemment, parce qu'il a dû se voir mourir.
01:17:08 Il était littéralement sous les roues, sous le véhicule du mis en cause.
01:17:13 La cellule psychologique a été mise en place au sein du service,
01:17:16 parce que ça a suffi, et ça suffit, tous les mois au sein de la famille de la maison de police.
01:17:21 Il va bien, c'est l'essentiel.
01:17:23 Mais je vous dis, c'est quasiment un miraculé.
01:17:26 Les mots sont très forts.
01:17:27 Et c'est approprié à quelques jours de la venue du Pape.
01:17:30 Je fais un petit peu d'humour, excusez-moi.
01:17:31 Quelques heures même, oui, bien sûr.
01:17:33 On est tellement soulagé que notre collègue n'ait pas son chronotique vital engagé
01:17:38 que je me permets un petit peu de se…
01:17:42 Ce trait d'humour ironique, oui, bien sûr.
01:17:45 Ironique, exactement.
01:17:46 Et vous êtes soulagé qu'il aille mieux et que le pronostic vital ne soit pas engagé.
01:17:52 Merci beaucoup.
01:17:53 Merci Eric Henry.
01:17:54 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale de CNews.
01:17:57 Après cinq jours de procès à Pau,
01:17:59 le verdict est tombé pour les agresseurs de Philippe Mungui au Chana.
01:18:02 Oui, ils ont été condamnés à 15 et 13 ans de prison
01:18:05 pour avoir mortellement frappé ce chauffeur de bus à Bayonne en juillet 2020.
01:18:09 Ils ont été reconnus coupables de violences volontaires
01:18:12 ayant entraîné la mort sans intention de la donner
01:18:15 et non pour meurtre des peines décevantes pour la famille de la victime.
01:18:18 Le récit de Corentin Briau, Noémie Schultz et Jérôme Rampeneau.
01:18:22 À la sortie de l'audience, c'est la colère et l'incompréhension
01:18:26 qui règnent du côté de la famille de Philippe Mungui.
01:18:30 Ça ne me suffit pas du tout, bien évidemment.
01:18:32 Moi, Marie, c'est la perpétuité.
01:18:34 Donc, on marche sur la tête.
01:18:36 Notre pays est à la dérive et là, moi, j'ai la confirmation ce soir
01:18:39 qu'il est vraiment à la dérive. Je suis en colère.
01:18:41 Les deux agresseurs du chauffeur de bus décédés des suites de ces blessures à Bayonne
01:18:45 ont été condamnés pour violences volontaires ayant entraîné la mort
01:18:48 sans intention de la donner et non pour meurtre.
01:18:52 En raison de leur état de récidive, les deux hommes, aujourd'hui âgés de 25 ans,
01:18:56 encouraient la réclusion criminelle à perpétuité.
01:18:59 Pour l'avocat de Maxime Guillénon, l'un des deux coupables,
01:19:02 cette condamnation est justifiée.
01:19:04 Elle permet à ce garçon d'espérer un avenir,
01:19:09 de construire un projet de sortie dans quelques années
01:19:12 et avec un projet cadran, je suis certain que ce jeune homme
01:19:17 n'oubliera jamais l'immensité du deuil, l'immensité du chagrin
01:19:21 et saura faire de son existence quelque chose qui ait un sens.
01:19:25 Maxime Guillénon, auteur du dernier coup de poing fatal à Philippe Montguillaud
01:19:29 est condamné à 15 ans de prison.
01:19:31 Il ne fera pas appel de cette décision.
01:19:33 Voilà, déception de la famille de la victime.
01:19:38 Dans un instant, l'économie avec Agnès Verdier-Molinier.
01:19:40 Bonjour Agnès.
01:19:41 Bonjour.
01:19:42 Directrice de l'IFRAP, l'INSEE montre enfin à quel point
01:19:46 les plus riches sont sous pression d'impôts.
01:19:50 Absolument.
01:19:51 C'est ce que vous allez nous dire.
01:19:52 Restez bien avec nous sur CNews, à tout de suite.
01:19:54 CNews, 7h42, merci d'être avec nous.
01:20:00 Dans un instant, l'écho avec vous, Agnès Verdier-Molinier.
01:20:03 On va parler des plus riches qui payent beaucoup d'impôts,
01:20:06 contrairement à une idée reçue que vous allez démonter.
01:20:10 Dans un instant.
01:20:11 Juste après le rappel de l'info avec Chana Lusso.
01:20:13 C'est le grand jour.
01:20:18 Le pape François est attendu aujourd'hui à Marseille.
01:20:20 Il sera accueilli par Elisabeth Borne à la sortie de l'avion à 16h15.
01:20:24 Le Saint-Père participera directement à une prière mariale
01:20:27 à la basilique Notre-Dame de la Garde.
01:20:29 Il se recueillera ensuite devant la stèle dédiée aux marins et migrants
01:20:33 disparus en mer.
01:20:34 Édition spéciale à suivre sur CNews à partir de 16h.
01:20:37 Après 5 jours de procès au tribunal de Pau,
01:20:41 le verdict est tombé pour les agresseurs de Philippe Monguillot.
01:20:44 Ils ont été condamnés à 15 et 13 ans de prison
01:20:47 pour avoir mortellement frappé ce chauffeur de bus à Bayonne.
01:20:49 C'était en juillet 2020.
01:20:51 Ils ont été reconnus coupables de violences volontaires
01:20:53 ayant entraîné la mort sans intention de la donner
01:20:56 et non pour meurtre des peines décevantes pour la famille de la victime.
01:21:02 Et puis l'Arménie et l'Azerbaïdjan se sont fait face hier soir
01:21:05 au conseil de sécurité de l'ONU.
01:21:06 Les deux pays se sont mutuellement accusés d'avoir dégradé
01:21:09 la situation dans le Haut-Karabakh.
01:21:11 La France, pour sa part, a exigé de l'Azerbaïdjan
01:21:13 qu'il donne des garanties tangibles pour ramener la paix.
01:21:16 La chef de la diplomatie française Catherine Colonna a demandé
01:21:19 à Bakou d'assurer l'amnistie et les droits de l'armée du Haut-Karabakh.
01:21:29 Le programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.
01:21:33 L'économie avec Agnès Verdier-Molinier.
01:21:36 Agnès, on va parler impôts.
01:21:37 Ce matin, régulièrement, on culpabilise les Français
01:21:39 et notamment ceux qui déclarent le plus de revenus
01:21:42 parce qu'ils ne paieraient pas assez d'impôts.
01:21:44 Ils échapperaient même à l'impôt,
01:21:45 ils ne seraient pas assez solidaires envers les plus pauvres.
01:21:48 Avec les plus pauvres.
01:21:49 Qu'est-ce qu'il en est réellement ?
01:21:50 C'est vrai, ces derniers temps, on nous a énormément culpabilisés.
01:21:54 Soi-disant, les 2% les plus riches,
01:21:58 dans les 1% les plus riches,
01:21:59 ils n'auraient payé que 2% d'impôts.
01:22:01 Ils réussiraient finalement à échapper à l'impôt.
01:22:04 On a aussi le livre de Thomas Piketty qui est sorti dernièrement
01:22:07 qui dit que notre système n'est pas assez redistributif,
01:22:10 qu'il faudrait qu'il soit plus redistributif.
01:22:12 En fait, on n'arrête pas d'accuser notre modèle économique et social
01:22:15 qui finalement permettrait aux riches
01:22:18 de ne pas être assez solidaires avec les pauvres.
01:22:20 Alors là, il y a une note de l'INSEE qui est incroyable,
01:22:22 qui dit que c'est totalement l'inverse.
01:22:25 Cette note de l'INSEE, elle travaille sur la question de la redistribution élargie
01:22:29 et elle montre qu'en réalité, il y a vraiment une réduction
01:22:34 des écarts entre les pauvres et les riches
01:22:36 grâce à ce système redistributif.
01:22:38 Avant transfert, les 10% des ménages les plus aisés
01:22:42 gagnent 18 fois plus que les moins aisés, que les plus pauvres.
01:22:48 Et après transfert et après service public,
01:22:51 il n'y a plus qu'un écart de 3,
01:22:53 c'est-à-dire qu'ils ne gagnent plus que 3 fois plus
01:22:56 que ceux qui sont les plus pauvres.
01:22:59 C'est une réduction énorme des écarts, ça !
01:23:01 Mais c'est absolument gigantesque.
01:23:03 C'est gigantesque parce que l'INSEE inclut en fait tous les transferts
01:23:07 et tous les services publics dans ses calculs.
01:23:10 Alors les transferts monétaires, Romain, c'est gigantesque,
01:23:13 c'est 520 milliards d'euros.
01:23:15 Et les transferts monétaires, c'est quoi ?
01:23:17 C'est les allocations, c'est le chômage, c'est les retraites, etc.
01:23:20 Et les transferts non monétaires, ça c'est l'éducation, c'est l'hôpital.
01:23:24 Et là c'est 610 milliards d'euros.
01:23:26 Alors pour financer tout ça, qui est-ce qui finance ?
01:23:29 En réalité, ce sont les plus aisés.
01:23:31 Et là, quand on a regardé tous les chiffres avec la Fondation IFREP,
01:23:34 on voit que les 10%, ils payent 34% de la totalité des prélèvements obligatoires.
01:23:40 C'est-à-dire une énorme masse.
01:23:43 Et alors si on regarde les 5% des plus riches,
01:23:46 et qui gagnent le plus, ils payent 20% de l'ensemble
01:23:51 des prélèvements obligatoires hors TVA payés en France.
01:23:56 C'est très clair, ça veut dire que les plus aisés payent une grande proportion
01:24:00 de l'impôt sur le revenu.
01:24:02 Oui, mais de la totalité des impôts,
01:24:04 parce que là c'est sur la totalité des prélèvements obligatoires hors TVA.
01:24:07 Et alors là, si on essaie de calculer un taux d'imposition,
01:24:10 on se rappelle cette fameuse note qui disait
01:24:12 "les plus riches ne peuvent payer que 2% d'impôt",
01:24:15 alors là sur les 5% les plus aisés,
01:24:17 par rapport à leur revenu initial, avant transfert,
01:24:21 c'est plus de 50% par rapport à leur revenu initial.
01:24:24 Et si on compare par rapport à leur revenu disponible à la fin,
01:24:27 c'est l'équivalent de 90% de leur revenu disponible.
01:24:31 C'est presque incroyable.
01:24:33 On est vraiment très loin du paradis fiscal
01:24:36 dont on nous parle pour les plus riches.
01:24:39 Alors les propositions de certains députés, députés européens,
01:24:42 pour taxer plus les riches avec encore plus de progressivité de l'impôt,
01:24:47 ça aboutirait à un niveau de taxation à 100% si je vous suis ?
01:24:50 Par rapport au revenu disponible, selon nos calculs,
01:24:53 quand on prend toutes les propositions qui circulent en ce moment,
01:24:56 on serait à plus de 100%, on serait à 110% du revenu disponible in fine,
01:25:00 ce serait totalement une folie et ce serait vraiment carrément l'idée de dire "partez"
01:25:06 parce que quand vous commencez à être dans ces niveaux d'imposition,
01:25:10 ça devient absolument rédhibitoire et confiscatoire.
01:25:14 Donc là, je pense que ça remet un peu les choses au clair, à leur place
01:25:21 et finalement on se dit "oui c'est bien que l'INSEE, de temps en temps,
01:25:25 nous fasse ce genre d'études pour nous dire "oui, le système est hyper redistributif,
01:25:29 on est hyper taxé, on le savait déjà, mais ça fait du bien de l'entendre".
01:25:39 C'était votre programme avec Lesia, assureurs d'intérêt général.
01:25:44 7h48, merci Agnès Verdier-Molinier.
01:25:47 Il y avait une idée reçue, hop, vous l'avez dégommée.
01:25:52 Et puis là, quand on paie l'impôt, on sait qu'on en paie beaucoup.
01:25:56 Effectivement, effectivement.
01:25:58 Déjà, il y a la moitié des salariés qui paient l'impôt sur le revenu, un peu moins de la moitié.
01:26:02 Il y a 44% de l'ensemble des ménages.
01:26:06 Dans un instant, Paul Sujit va revenir sur la visite du roi Charles III en France.
01:26:14 On a entendu hier "Vive le roi".
01:26:16 Bon, décryptage avec Paul dans un instant, à tout de suite.
01:26:19 Bon, réveil à tous, on est avec Chana Lusto, Gautier Lebret, Alexandra Blanc,
01:26:22 Paul Sujit, Agnès Verdier-Molinier, il y a Lomid Guillaume qui va revenir,
01:26:25 Saïd El Abadi qui va revenir, également on va parler de la blessure d'Antoine Dupont.
01:26:30 Est-ce qu'il faut s'inquiéter ou pas ? A tout de suite.
01:26:32 Paul Sujit avec nous. Bonjour Paul.
01:26:40 Bonjour Romain.
01:26:41 Hier, malgré la pluie sur Paris, des centaines de personnes se sont massées sur l'île de la Cité
01:26:47 pour les saluer, pour les apercevoir.
01:26:49 Charles III, la France semble faire bon accueil au roi d'Angleterre.
01:26:54 Oui, il y avait un petit contraste.
01:26:56 On avait l'impression que mercredi, c'est tout juste si les Français découvraient
01:26:58 que Charles III était en visite en France.
01:27:00 Et puis entre-temps, on a vu les photos de Stéphane Berde et de Charles d'Aginsbourg
01:27:03 en tenue de gala au château de Versailles.
01:27:05 Cette fois-ci, le message est passé.
01:27:06 Le roi est là et donc Charles III s'est offert sur l'île de la Cité
01:27:10 un bain de foule assez chaleureux.
01:27:12 Au fond, toute la journée d'hier avait un parfum la fois curieux, presque un peu suranné.
01:27:16 Voilà d'abord le roi dans l'hémicycle du palais du Luxembourg.
01:27:19 Face à lui, vous le savez, 15 siècles d'histoire française le contemplent.
01:27:23 Le Sénat évoque par sa statuaire dans le petit hémicycle qui entoure la tribune du président,
01:27:27 Gérard Larcher, les plus grandes heures du trône de France,
01:27:30 de Charlemagne à Saint-Louis, de Turgot à Colbert.
01:27:33 Et puis plus loin dans la salle, ce sont Masséna et tous les autres généraux d'Empire
01:27:36 qui veillent au fond sur les délibérations de la Chambre haute de la République.
01:27:40 Alors à peine le monarque s'était-il tu que cette fois,
01:27:44 tous les députés, tous les sénateurs qui étaient rassemblés là l'ont applaudi à tout rompre.
01:27:48 Et on pouvait s'étonner au fond que ces députés, ces sénateurs,
01:27:53 lointains héritiers des conventionnels qui votèrent jadis la mort de Louis XVI,
01:27:56 réservèrent ce triomphe à Charles III.
01:27:59 Même Gérard Larcher était un peu jaloux.
01:28:01 Plus tard, en parcourant l'île de la Cité, il est allé à la rencontre des Français
01:28:05 qui étaient entassés là par centaines pour aller lui serrer la main,
01:28:07 ressuscitant un peu cette idée du roi Thomaturge qui guérit d'un simple toucher.
01:28:11 Et c'est dans cette foule que le roi d'Angleterre s'est vu offrir un triomphe.
01:28:16 Parmi la foule, les passants, on a entendu même distinctement,
01:28:19 sur les images tournées par les chaînes d'information,
01:28:21 "Vive le roi !"
01:28:22 Bon, un cri un peu singulier au pays des Jacobins et des sans-culottes.
01:28:26 La presse britannique a même osé faire en couverture hier du journal
01:28:31 "Charles III, King of France".
01:28:33 On croit rêver.
01:28:34 Comment vous expliquez cet enthousiasme, Paul ?
01:28:37 Il y a des explications tentantes qu'il faut, à mon avis, écarter d'office
01:28:40 parce qu'elles ne suffisent pas à rendre compte de cet accueil fervent
01:28:42 réservé par la France à Charles III et Camilla.
01:28:45 D'abord, je ne crois pas qu'il s'agisse d'une quelconque nostalgie de l'Ancien Régime
01:28:48 ou de la monarchie.
01:28:49 J'en veux pour preuve d'ailleurs que quand les Français découvrent le menu
01:28:52 avec le homard servi au château de Versailles pour le dîner d'État,
01:28:56 le côté sans-culottes prend un peu le dessus de nouveau.
01:28:59 Et on dit "Oh, ils auraient pu se le payer eux-mêmes".
01:29:01 Et d'autre part, je ne crois pas non plus que l'explication par le côté "people" suffise.
01:29:05 C'est vrai, il y a des fans de la monarchie britannique,
01:29:07 on en a vu dans les rues de Paris hier, qui viennent parce que, pour eux,
01:29:11 c'est une couverture de magazine "People" qui se passe devant eux.
01:29:15 Mais il y a aussi dans la simplicité, la bonhomie joviale de Charles III,
01:29:20 beaucoup, je crois, de choses qui se passent.
01:29:22 C'est vrai qu'en plus, la succession pour lui était un défi,
01:29:24 mais il a su incarner de façon très personnelle la fidélité aux principes de sa mère,
01:29:28 tout en faisant aussi souffler sur la monarchie anglaise un vent de modernité.
01:29:33 Et ça plaît et ça fonctionne.
01:29:34 Et surtout, pour nous Français, sa visite d'État en France, c'est une marque d'amitié,
01:29:38 même une marque d'estime pour notre pays.
01:29:40 Et je crois que nos compatriotes y sont sensibles.
01:29:42 Et il y a aussi de la fierté de la part des Français.
01:29:44 - Oui, quand il a levé son toast à la France, Charles III a redit au fond
01:29:47 que notre pays est encore un grand pays, que la France compte encore dans le monde.
01:29:51 Et puis, sa visite hier a convoqué à elle seule tous les fastes de l'histoire glorieuse
01:29:55 de cette vieille France.
01:29:56 On a vu passer le temps de l'abbé Suger et des cathédrales,
01:29:59 avec Saint-Denis, avec Notre-Dame, le Grand siècle avec Versailles,
01:30:02 le Premier Empire avec le marché aux fleurs et le Second Empire
01:30:05 à travers les boulevards haussmanniens traversés par la Bentley Royale.
01:30:08 Au fond, Romain, la France qui a crié hier "Vive le roi",
01:30:12 c'est celle qui ne s'est pas résumée tout à fait encore à oublier les mots du général de Gaulle
01:30:15 qui disait "La France ne serait pas la France sans la grandeur".
01:30:18 C'est une France qui aime les rois, mais qui n'en veut pas particulièrement
01:30:21 au président de la République non plus, tant qu'ils évitent de dire
01:30:24 dans des discours de campagne qu'il n'y a pas de culture française.
01:30:26 - Merci beaucoup Paul Sujit. Voilà, décryptage de Paul.
01:30:30 Parfois, il y a des pas de côté, des "merci beaucoup" d'avoir décrypté
01:30:33 ce qu'on est en train de vivre avec la venue de Charles III en France.
01:30:38 Tiens, il y a des grands artistes en France, des grands chanteurs aussi.
01:30:43 Michel Sardou, il a ressorti, il sort un titre inédit.
01:30:48 En quelle année de Georgia ? On va l'écouter juste après une petite pub.
01:30:52 Retrouvez votre programme avec Switch.
01:30:54 Votre opérateur mobile, fournisseur et producteur d'électricité.
01:30:57 L'énergie est notre avenir, économisons-la.
01:30:58 Plus d'informations sur chez Switch.fr
01:31:00 Votre programme avec Groupe Verlaine.
01:31:02 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
01:31:05 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:31:08 Comme tous les matins, l'instant musique est romain, vous l'avez dit.
01:31:11 On va écouter ce matin un titre inédit de Michel Sardou.
01:31:14 Ça s'appelle "En quelle année Georgia ?"
01:31:16 On vous le fait découvrir ce matin dans la matinale,
01:31:19 deux semaines avant sa nouvelle tournée.
01:31:21 Et son grand retour sur scène, Michel Sardou nous dévoile
01:31:25 cette chanson vieille de 30 ans. On écoute.
01:31:27 Il y a toutes les radios, il y a toutes les heures une chanson qui décoiffe
01:31:34 Un pied de batterie qui nous file une baffe
01:31:38 Un guitariste qui n'avait pas tout dit
01:31:42 Qui nous emmène à des années d'ici
01:31:49 Écrite par Didier Barbeléviat.
01:31:53 Écrite par Didier Barbeléviat.
01:31:55 On aime, oui. C'est Sardou.
01:31:59 À la matinale, on adore Michel Sardou.
01:32:01 Oui. Et il n'y a pas de surprise. C'est du Sardou.
01:32:05 C'est du Sardou 100%, 110%.
01:32:09 Ça démarre dans deux semaines, sa tournée.
01:32:11 Vous allez y aller, Romain ?
01:32:12 Pour tout, j'ai regardé, il n'y avait plus de place.
01:32:14 Donc s'il me regarde et qu'il veut, j'y vais, je ventre à terre.
01:32:19 J'ai regardé à Orléans, il n'y avait plus de place.
01:32:22 Donc je le regarderai à la télé, je ne sais pas, ça sera diffusé un jour, à un moment.
01:32:27 Première date à Rouen, je crois, dans 15 jours.
01:32:30 L'instant musique avec Sardou.
01:32:33 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
01:32:36 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
01:32:39 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:32:42 C'était votre programme avec Switch.
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01:32:46 L'énergie est notre avenir, économisons-la.
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01:32:50 7h58 à 8h10, soyez là Alain Bauer, professeur en criminologie.
01:32:56 Il sera l'invité de la grande interview sur CNews et Europe 1.
01:33:00 Mais tout d'abord, c'est le temps. Alexandra Blanc.
01:33:02 C'est l'heure de vous plonger dans la météo avec Mondial Piscine.
01:33:06 Mondial Piscine, la passion de réaliser vos rêves.
01:33:10 Quel est le programme du jour, Alexandra ?
01:33:13 Eh bien, un temps variable, un temps un petit peu plus clément tout de même.
01:33:16 Mais on aura quand même un temps assez nuageux localement.
01:33:19 Quelques averses ce matin sur le sud-ouest ou encore en remontant vers les régions du nord.
01:33:23 On retrouve également un temps assez nuageux et instable entre la Corse et la Côte d'Azur dans l'après-midi.
01:33:28 Ce temps variable, ce ciel de traîne assez peu actif va traverser le pays entre le sud-ouest, le centre
01:33:34 ou encore en remontant vers la Normandie avec peut-être localement quelques orages attendus.
01:33:39 On retrouvera en revanche un temps beaucoup plus lumineux autour du feu du Lyon avec néanmoins le retour du vent.
01:33:45 Côté température, température qui baisse ce matin.
01:33:47 Un petit peu de fraîcheur pour nos amis bretons.
01:33:49 Moins de 10 degrés notamment entre Rennes et Brest.
01:33:53 Vous aurez en moyenne 12 à Paris ou encore 10 degrés pour le Puy-en-Velay.
01:33:56 Puis dans l'après-midi, les températures redescendent encore.
01:33:59 Température automne au nord de la Loire avec 17 degrés à Paris, 16 degrés à Rouen.
01:34:04 17 degrés également pour la région lilloise.
01:34:07 Ça change des 35 degrés il y a seulement 15 jours.
01:34:10 Et puis vous aurez tout de même 26 degrés à Nice.
01:34:12 Température automne prévue ce week-end avec du vent en Méditerranée.
01:34:16 C'est News Ele 8 heures.
01:34:28 Pile, merci d'être avec nous.
01:34:29 Vous regardez la matinale à la une ce matin.
01:34:31 Un policier est traîné sur plusieurs mètres par la voiture d'un fuyard.
01:34:35 Ça s'est passé à Sochaux hier soir lors d'un refus d'obtempérer.
01:34:39 Un de plus, on va vous raconter ce qui s'est passé dès le début du journal.
01:34:43 C'est le jour J.
01:34:44 Le pape François va arriver à Marseille cet après-midi pour deux jours.
01:34:48 Quel va être le programme du souverain pontife Laure Parra en direct de Marseille.
01:34:53 Où visiblement il pleut.
01:34:55 C'est comme un indice.
01:34:58 Laure est sous son parapluie.
01:34:59 A tout de suite Laure.
01:35:00 Et puis l'inquiétude au sujet de la santé d'Antoine Dupont,
01:35:04 le capitaine du 15 de France qui est sorti sur blessure hier soir
01:35:08 lors du match contre la Namibie qui s'est soldé par une écrasante victoire des Bleus 96 à 0.
01:35:13 Va-t-on revoir Antoine Dupont dans cette Coupe du Monde ?
01:35:16 Je poserai la question à Saïd El Abadi.
01:35:18 Un policier gravement blessé dans un refus d'obtempérer à Sochaux.
01:35:22 Ça s'est passé hier soir vers 19h.
01:35:24 Ce policier était venu assister la BAC pour interpeller un homme visé par un mandat de recherche.
01:35:30 Il a été percuté et traîné sur plusieurs mètres par la voiture du FIAR.
01:35:34 La course du conducteur s'est arrêtée après des tirs des policiers de la BAC.
01:35:39 Le récit est signé par Adrien Spiteri.
01:35:41 Les images de l'interpellation ont été relayées sur les réseaux sociaux.
01:35:47 Vers 19h hier soir, dans le centre-ville de Sochaux,
01:35:51 des policiers de la BAC remarquent le véhicule d'un homme sous mandat d'arrêt,
01:35:55 mais alors qu'il se porte à sa hauteur pour le contrôler.
01:35:59 L'individu fait une marche arrière et blesse l'un de mes collègues venus à sa hauteur.
01:36:05 Un autre policier a dû faire usage de son arme pour protéger notre collègue
01:36:09 qui venait d'être percuté par le conducteur du véhicule.
01:36:11 Le mis en cause a été blessé d'une balle dans la cuisse et il a été interpellé.
01:36:16 Traîné sous le véhicule sur plusieurs mètres,
01:36:19 le policier blessé a été transporté à l'hôpital.
01:36:22 Ses jours ne sont pas en danger.
01:36:24 On est passé très près du drame.
01:36:26 On se rappelle qu'il y a 26 000 refus d'obtempérer en France par an.
01:36:29 Et là, en l'espèce, on a eu affaire à un individu déterminé
01:36:34 qui n'a pas hésité à mettre la vie en danger du policier pour s'en sortir.
01:36:39 Le conducteur du véhicule a lui aussi été hospitalisé.
01:36:43 L'homme était déjà très défavorablement connu des services de police.
01:36:48 Gautier Lebret avec nous.
01:36:52 Alors qu'il se passe des refus d'obtempérer un peu partout,
01:36:56 on vient de le voir à Sochaux,
01:36:57 certains vont manifester contre la police demain en France.
01:36:59 Oui, à l'appel de la France Insoumise,
01:37:01 demain une manifestation est prévue en France,
01:37:04 une manifestation, disons-le, anti-police.
01:37:06 Ce qui est intéressant, ce qu'on souligne ce matin,
01:37:08 c'est le décalage entre l'électorat à gauche et y compris de la France Insoumise
01:37:12 et les députés LFI.
01:37:14 Un exemple tout très concret, 65% des sympathisants LFI
01:37:18 sont pour que les policiers fassent usage de leurs armes
01:37:21 quand ils sont attaqués.
01:37:22 67% sont pour que les policiers engagent des courses-poursuites
01:37:26 en cas de réaudé au urbain, même si c'est dangereux.
01:37:28 Donc on voit bien ce décalage entre la base électorale
01:37:31 et ceux qui représentent les Insoumis.
01:37:33 Alors vous vous souvenez peut-être de cette manifestation début juillet
01:37:36 à l'appel du collectif pour Adama Traoré,
01:37:38 avec sa sœur Assa Traoré,
01:37:40 où il y avait eu des députés LFI et écolos
01:37:42 et où on avait entendu ce slogan "tout le monde déteste la police",
01:37:45 ce qui est faux puisque 70% des Français soutiennent et aiment leur police.
01:37:48 Eh bien on a posé la question à Louis Boyard hier, député LFI,
01:37:52 est-ce que si on entend à nouveau ce slogan,
01:37:54 vous quitterez la manifestation,
01:37:56 puisque ça avait déclenché une polémique en juillet dernier ?
01:37:58 Eh bien non, répond Louis Boyard,
01:38:00 les Français, les manifestants ont le droit de scander ce qu'ils veulent,
01:38:03 oui, mais est-ce la place d'un député de la République ?
01:38:05 Merci Gauthier, on va partir à présent à Marseille
01:38:08 où est attendu cet après-midi le pape François Chanart.
01:38:11 Oui, il sera accueilli par Elisabeth Borne
01:38:13 à la sortie de l'avion à 16h15.
01:38:15 Le Saint-Père participera directement à une prière mariale à la basilique Notre-Dame de La Garde.
01:38:20 On rejoint tout de suite notre correspondante sur place, Laure Parra.
01:38:24 Laure, un dispositif exceptionnel, évidemment, a été mis en place dans la ville.
01:38:28 Oui, c'est un défi de taille pour les autorités.
01:38:33 Romain Echanat, la préfète de police de Marseille,
01:38:35 a planché neuf mois sur le dossier
01:38:37 pour mettre en place ce dispositif exceptionnel
01:38:40 et elle a même rappelé certains policiers ou gendarmes
01:38:44 qui étaient en congé ce vendredi et ce samedi.
01:38:47 Alors le dispositif c'est quoi ?
01:38:48 C'est 5000 policiers et gendarmes déployés,
01:38:50 c'est un millier d'agents de sécurité
01:38:52 et c'est la mise en place d'un très large périmètre hermétique,
01:38:55 circulation interdite, ainsi que filtrage strict près des lieux
01:38:59 où le pape se rendra.
01:39:00 Notre-Dame de La Garde, vous le disiez,
01:39:02 l'archevêché où il va dormir ce soir,
01:39:04 le palais du pharaon où il va rentrer le président de la République,
01:39:08 évidemment, le parcours sur le Prado avec la Papa Mobile
01:39:11 et puis autour et dans le stade Vélodrome
01:39:13 où se déroulera la messe.
01:39:15 Une surveillance également aérienne
01:39:17 puisqu'un dispositif anti-drone a été déployé
01:39:19 et que des avions de l'armée de l'air
01:39:21 contrôleront toute intrusion aérienne.
01:39:23 Merci beaucoup Laure Parra.
01:39:25 Et puis je voulais qu'on parle évidemment de la Coupe du Monde de Rugby
01:39:28 avec cette grosse inquiétude au sujet de l'état de santé d'Antoine Dupont.
01:39:31 Il va pouvoir continuer la Coupe du Monde, Saïd ?
01:39:33 Ou pas, Saïd El Abadi ?
01:39:34 Oui Romain, c'est assez compliqué.
01:39:35 Il est sorti hier, juste après la pause,
01:39:38 lors de la grande victoire de la France contre la Namibie 96-0.
01:39:42 Il a été touché à l'œil et il souffrirait d'une fracture du plancher orbitaire
01:39:48 ce qui pourrait le laisser hors dehors des terrains pendant quelques semaines.
01:39:53 Dans le meilleur des cas, on pourrait le voir seulement lors des demi-finales
01:39:57 à condition que les Bleus, évidemment, se qualifient d'ici là.
01:39:59 Prochain match ?
01:40:00 Le 6 octobre contre l'Italie.
01:40:02 Donc il y a un gros doute.
01:40:05 France-Italie, on oublie.
01:40:07 Le quart de finale potentiel, on oublie également.
01:40:10 Cap sur la demi-finale.
01:40:12 Merci beaucoup Saïd El Abadi.
01:40:13 8h06, restez bien avec nous sur CNews dans un instant.
01:40:17 La grande interview.
01:40:18 On va parler de toutes les questions de sécurité
01:40:22 avec un invité rare, Alain Bohère, professeur en criminologie.
01:40:28 Il sera avec nous sur CNews Europe.
01:40:29 On va voir tout de suite.
01:40:30 CNews, il est 8h12.
01:40:36 Bienvenue à tous.
01:40:37 La grande interview sur CNews et Europe 1.
01:40:40 Et je reçois ce matin Alain Bohère, professeur en criminologie.
01:40:44 La grande interview, c'est tout de suite.
01:40:46 La grande interview sur CNews et Europe 1.
01:40:51 Bonjour Alain Bohère.
01:40:52 Bonjour.
01:40:53 Alain Bohère, invité aujourd'hui de cette grande interview,
01:40:55 professeur de criminologie et auteur du livre
01:40:58 "Au bout de l'enquête, les plus grandes affaires criminelles passées"
01:41:02 au Cribble, qui sort aux éditions First.
01:41:06 On va parler de toutes les questions de sécurité avec vous, Alain Bohère.
01:41:10 Déjà, je voudrais vous entendre sur ce qui s'est passé à Sochaux
01:41:13 en fin d'après-midi hier.
01:41:16 Un policier traîné sous une voiture lors d'un refus d'obtempérer
01:41:19 commis par un chauffard recherché par la police pour effectuer une peine de prison.
01:41:24 Est-ce qu'il faut être plus sévère avec les auteurs de refus d'obtempérer ?
01:41:29 Le problème est moins le refus d'obtempérer que le mandat d'arrêt
01:41:32 sous lequel l'individu en question était recherché,
01:41:35 la capacité des forces de l'ordre à intervenir lorsqu'ils repèrent
01:41:39 un individu "en fuite" ou recherché,
01:41:43 et le risque de plus en plus important qu'il y a à la confrontation
01:41:47 par la fuite historiquement et désormais par la tentative d'homicide,
01:41:52 volontaire ou involontaire, l'enquête le déterminera.
01:41:55 Mais la sévérité, elle est là.
01:41:57 C'est l'exécution des peines qui est un problème absolument majeur dans ce pays
01:42:02 car la loi est de plus en plus sévère.
01:42:04 Les magistrats aussi d'ailleurs.
01:42:05 Contrairement à une idée générale, il y a peu de laxisme.
01:42:08 Mais par contre, la temporalité de l'action judiciaire est de plus en plus lente,
01:42:12 de plus en plus longue, de plus en plus complexe et de plus en plus dangereuse,
01:42:16 notamment pour les forces de l'ordre qui sont chargées ensuite d'appliquer la loi
01:42:20 à des individus qui n'ont pas pu être mis en détention
01:42:23 ou qui l'ont été tardivement dans le système.
01:42:28 Notre problème n'est pas la dureté, c'est le temps.
01:42:34 Mais là, ce chauffard ne doit pas avoir bien peur de la police
01:42:37 puisqu'il a roulé avec un policier sous sa voiture.
01:42:41 Il a été arrêté parce que des policiers lui ont tiré dessus.
01:42:43 Sinon, il aurait continué.
01:42:44 Oui, bien sûr, mais c'est le principe.
01:42:46 Il est sous mandat d'arrêt.
01:42:47 Ce n'est pas juste un refus d'obtempérer.
01:42:49 C'est un individu recherché qui ne veut pas se faire arrêter.
01:42:52 C'est une autre catégorie que celle qu'on a connue par ailleurs.
01:42:56 Je suis pour une extrême sévérité pour les refus d'obtempérer,
01:42:59 se traduisant par un risque de tuer ou de blesser,
01:43:03 et particulièrement dans le cas des forces de l'ordre.
01:43:05 Mais je mets ce cas particulier à part dans sa configuration.
01:43:10 Il s'agit d'un individu recherché qui ne veut pas se faire arrêter.
01:43:13 Et en tout état de cause, de ce point de vue-là,
01:43:15 la sévérité de la peine n'était pas le sujet.
01:43:17 C'est l'application de la peine qui est le sujet.
01:43:19 Il y a beaucoup de cas.
01:43:21 Vous aviez tout à l'heure, Mme Verdier-Molinier,
01:43:23 et un certain nombre d'autres experts de l'Institut pour la justice,
01:43:26 par exemple, qui regardent la quantité de peines données
01:43:33 et la quantité de peines effectuées,
01:43:35 et qui montrent l'écart qui existe en France dans l'application de la peine.
01:43:39 Donc le problème n'est pas la sévérité.
01:43:40 C'est vraiment l'efficacité de l'application des peines
01:43:43 qui ont été effectivement délivrées par un tribunal.
01:43:47 Alain Boer, un mot de ce qui va se passer demain.
01:43:49 La France Insoumise organise une manifestation anti-police,
01:43:51 on peut la qualifier comme ça.
01:43:53 Est-ce qu'il faut l'interdire ?
01:43:55 Le syndicat de police Allianz le demande.
01:43:57 Non, moi je suis contre les interdictions de manifestation.
01:43:59 Je suis pour que ceux qui manifestent
01:44:01 assument leurs contradictions, leurs extrémismes.
01:44:05 Je suis un ferme partisan de la liberté d'expression
01:44:09 et de la responsabilité dans l'expression.
01:44:13 Donc pas plus que je ne suis pour interdire
01:44:15 les manifestations de syndicats policiers.
01:44:17 Je ne suis pour interdire les manifestations
01:44:19 de ceux qui pensent qu'il y a des violences policières systémiques.
01:44:23 Car il peut arriver que des policiers soient violents,
01:44:25 mais le problème c'est l'excès.
01:44:27 Et vous l'avez vu, votre journaliste, monsieur Lebret,
01:44:29 qui connaît ces sujets très bien,
01:44:31 a indiqué tout à l'heure à quel point il y avait une distorsion
01:44:33 entre l'électorat de ceux qui manifestent
01:44:36 et l'expression de ceux qui pensent
01:44:39 et indiquer ce qu'est la volonté de leur électorat.
01:44:43 A un moment, ceci se paye dans les urnes
01:44:45 et c'est le bon endroit pour que ça se paye.
01:44:47 84% des Français soutiennent les policiers
01:44:49 qui utilisent leur arme quand leur intégrité physique est menacée.
01:44:53 Sondage CSA pour CNews qu'on a révélé cette semaine.
01:44:57 Ça veut dire que contrairement à la petite musique
01:44:59 qu'on peut entendre à l'extrême gauche,
01:45:01 c'est ce que vous venez de dire, c'est ce dont on parlait sur CNews,
01:45:04 les Français non seulement aiment, mais soutiennent leur police.
01:45:07 Oui, bien sûr, les Français aiment et soutiennent leur police.
01:45:10 C'est d'ailleurs l'essentiel des policiers.
01:45:12 Ce sont des policiers républicains, honnêtes, respectueux de la loi.
01:45:16 Le problème, c'est qu'une petite partie de policiers violents,
01:45:19 racistes et exémistes ont pris en otage la très grande majorité des autres
01:45:23 et que la police doit intégrer simplement le fait qu'il faut les expulser
01:45:27 pour éviter l'idée que la police serait systémiquement violente,
01:45:32 ce qui n'est pas le cas.
01:45:33 La police ne tue pas.
01:45:35 Il arrive que des policiers font un usage inapproprié
01:45:38 et parfois même dangereux de leurs propres armes,
01:45:41 y compris contre eux-mêmes.
01:45:42 D'ailleurs, je rappelle que beaucoup de policiers se suicident.
01:45:44 Mais la question centrale aujourd'hui,
01:45:46 elle est celle de l'application de la règle déontologique
01:45:49 à l'intérieur de la police et du fait que les policiers
01:45:51 soient les premiers désormais à expulser de leur rang
01:45:54 cette infime minorité qui les salit tous.
01:45:56 La grande interview d'Alain Bauer sur CNews et Europe 1.
01:46:00 À cette manifestation de demain, il y aura le syndicat de la magistrature
01:46:04 classé à l'extrême gauche.
01:46:05 C'est sa place ou pas ?
01:46:06 Je ne classerai pas le syndicat de la magistrature à l'extrême gauche.
01:46:08 Il se classe à gauche.
01:46:09 Il y a à l'intérieur toutes les nuances possibles et imaginables de la gauche.
01:46:14 Moi, j'ai toujours eu une problématique sur le niveau de...
01:46:18 C'est ce syndicat qui avait créé le mur des cons ?
01:46:20 Oui, bien sûr.
01:46:21 Pour lequel certains avaient été condamnés.
01:46:22 Il y avait des parents de victimes, d'ailleurs.
01:46:24 Oui, j'y étais aussi.
01:46:25 J'ai eu droit à ma petite photo.
01:46:27 Mais le vrai sujet, il n'est pas tellement dans le fait
01:46:30 que le syndicat de la magistrature fasse ce qu'il a envie de faire,
01:46:32 c'est la liberté syndicale.
01:46:33 C'est où va le syndicaliste quand il est dans la magistrature ?
01:46:37 C'est-à-dire, quelle est la capacité d'indépendance d'un magistrat
01:46:39 à ce point encarté, qui s'exprime autant,
01:46:43 non pas seulement sur les affaires syndicales ou les affaires de justice,
01:46:47 parce que c'est son rôle, et la défense des intérêts corporatifs
01:46:50 des magistrats mérite un syndicat de la magistrature
01:46:53 comme mérite une union syndicale de la magistrature
01:46:55 ou FO magistrat.
01:46:56 Vous avez une assez grande diversité de ce point de vue.
01:46:58 C'est ensuite quand le sujet devient purement politique
01:47:01 et avec une distorsion de ce qu'on appelle la chaîne pénale,
01:47:04 c'est-à-dire une incapacité pour policiers, gendarmes et magistrats
01:47:07 de se parler dans l'action publique qui, elle, est faite au nom du peuple français
01:47:11 et pas au nom d'une fraction du peuple français
01:47:13 ou de seulement ceux qui votent à gauche.
01:47:15 Et donc, il y a depuis ce qu'on appelle la harangue de Baudot,
01:47:18 qui voulait que les magistrats du syndicat de la magistrature soient partiaux.
01:47:22 Un problème, parce que moi, je pense qu'ils doivent être impartiaux,
01:47:25 y compris s'ils sont classés à gauche.
01:47:27 Et tant mieux s'ils le sont, ce n'est pas un problème,
01:47:30 ils représentent un tiers du corps, entre un quart et un tiers du corps,
01:47:34 donc on ne peut pas le négliger.
01:47:35 Ils ont un droit d'expression qui leur a été reconnu par la Constitution.
01:47:39 Mais il y a un moment, une difficulté, une ligne rouge
01:47:43 qui est souvent aujourd'hui pas franchie, mais on roule beaucoup dessus.
01:47:48 On va parler du risque terroriste à présent.
01:47:51 Notre pays a été menacé par Al-Qaïda dans la péninsule arabique.
01:47:55 Gérald Darmanin a mis en garde, a dit que le risque terroriste en France
01:47:59 existait. Est-ce qu'on doit s'inquiéter de cette menace
01:48:04 et comment est-ce que vous l'évaluez ?
01:48:06 Surtout, c'est la forme dans laquelle le ministre de l'Intérieur a exprimé ça.
01:48:09 La forme, c'était "il y a un risque que de nouveaux Bataclan surviennent".
01:48:13 Ce n'est pas un terme utilisé au hasard.
01:48:15 Je pense que dans le brouhaha général, cette mise en garde n'a pas suffisamment porté.
01:48:21 Depuis juin dernier, le directeur général de la Sécurité intérieure,
01:48:25 M. Lerner, récemment le directeur général de la Sécurité extérieure,
01:48:28 M. Aimier et puis désormais le ministre de l'Intérieur,
01:48:31 attirent l'attention sur le fait d'une "radicalisation",
01:48:37 une extrémisation à droite, à gauche, chez les écologistes et les environnementalistes.
01:48:44 Une violentisation généralisée de la société française avec un niveau de violence physique.
01:48:49 Vous en parlez tous les jours car les faits sont là.
01:48:52 Mais il y a aujourd'hui, en termes d'homicides et de tentatives d'homicides,
01:48:55 nous atteignons et nous allons probablement dépasser cette année
01:48:58 les plus hauts niveaux depuis 50 ans.
01:49:00 C'est un indicateur à peu près fiable.
01:49:02 L'homicide parce qu'on tue, la tentative d'homicide parce qu'on a raté son homicide.
01:49:05 Mais dans les deux cas, il y a un niveau extraordinairement élevé.
01:49:09 Le fait qu'on alerte sur le fait que, notamment au cours des 10 ou 12 dernières interpellations,
01:49:15 10 sur 11 ou 11 sur 12 n'étaient pas connus du tout des services
01:49:21 avant qu'un événement ait une capacité d'augmentation des compétences des services.
01:49:26 Il faut noter qu'on est passé d'une demi-douzaine d'interventions préventives
01:49:30 avant les attentats de Nice en 2016 à près d'une cinquantaine.
01:49:33 Cela veut dire que le renseignement a enfin pris en compte la dimension anticipatrice,
01:49:39 proactive et pas seulement réactive.
01:49:41 Mais quand le ministre de l'Intérieur se sent obligé d'utiliser ces mots-là,
01:49:45 dans ce contexte-là, il faut l'écouter et il faut l'entendre.
01:49:48 Vous pensez qu'on n'en a pas assez parlé, que c'est passé un peu inaperçu, cette déclaration de Jean Larmont ?
01:49:53 Je pense qu'il est très bien que nous en reparlions aujourd'hui.
01:49:55 Je pense qu'il va falloir beaucoup en reparler car l'ampleur, le nombre,
01:50:00 la quantité d'événements cumulés qui aujourd'hui épuisent l'empilement,
01:50:06 créent l'épuisement chez les forces de l'ordre, entre visites officielles, visites du Pape,
01:50:11 visites du Roi, Coupe du Monde, futurs Jeux olympiques, championnats,
01:50:16 Ils-en-passent, foire de Marseille, tout ça en même temps amène un problème
01:50:20 dans la gestion des calendriers.
01:50:22 L'épuisement des policiers pour des intérêts purement politiques ou purement diplomatiques
01:50:26 va créer un drame car depuis 2019, nous passons de crise en crise sans que jamais celle-ci ne se termine.
01:50:34 Crise sanitaire, crise sécuritaire, crise sociale, crise militaire.
01:50:38 À un moment ou à un autre, il va falloir se rappeler que tous ces hommes et toutes ces femmes
01:50:43 ne peuvent pas passer leur vie en suppression de week-end et en suppression de vacances,
01:50:47 ce qui vient encore d'être le cas aujourd'hui.
01:50:49 Il y a un danger à trop tirer sur la corde et donc le message du ministre de l'Intérieur
01:50:53 va à mon avis au-delà simplement du risque terroriste.
01:50:57 Il fait au mieux ce qui est possible de faire et pour l'instant,
01:51:01 tout se passe dans les meilleures conditions avec un risque permanent
01:51:05 qui mobilise beaucoup les forces mais le risque est de plus en plus important,
01:51:09 de plus en plus pressant et de plus en plus criant.
01:51:12 La grande interview d'Alain Bauer sur CNews et Europe.
01:51:16 La France défend la laïcité et interdit le port de vêtements religieux à l'école comme l'abaya.
01:51:22 Une élève qui va au collège ou au lycée portant une abaya envoie quel message Alain Bauer ?
01:51:28 J'écoute surtout ce qu'elles en disent elles-mêmes car en fait, ce n'est pas tellement ce que nous en disons.
01:51:33 Chacun sait qu'il y a une controverse importante entre les experts du Coran, de la charia et des hadiths
01:51:40 sur que non, c'est juste un vêtement couvrant et d'autres qui disent non, c'est une affirmation politico-religieuse.
01:51:47 Dans la décision du Conseil d'État qui n'a pas supprimé la position circulaire du ministre de l'Éducation,
01:51:58 il dit qu'on a écouté ce que disaient les porteuses de l'abaya et nous ont toutes expliqué que c'était une affirmation religieuse.
01:52:03 Donc c'est une affirmation religieuse.
01:52:05 Moi j'écoute toujours ce que les gens disent, c'est beaucoup plus intéressant que de penser à leur place.
01:52:09 Donc c'est un message religieux envoyé par ces jeunes filles qui testent la République.
01:52:14 Elles testent la République ou elles se testent elles-mêmes, ou elles essayent de vivre sans se faire trop casser les pieds par leur entourage familial.
01:52:22 Je rappelle que dans beaucoup de cas, il y a l'abaya de la sortie de la maison, l'abaya de la rentrée à la maison
01:52:27 et une journée intermédiaire où on se rhabille ou on se déshabille.
01:52:30 Mais effectivement, dans ce très petit nombre de cas où elles ont refusé de le porter, d'ailleurs on n'en entend plus parler depuis,
01:52:38 on s'est bien rendu compte que pour l'essentiel c'était un effet de mode provocatrice, plus qu'un effet d'enracinement religieux.
01:52:46 Mais c'est un test permanent car, hélas, la plupart de ceux qui défendent la laïcité n'ont pas bien lu la loi de 1905
01:52:53 et n'ont pas bien compris les limites, les limites publiques et les limites privées, les enjeux personnels, etc.
01:52:59 Les vrais laïcs, ils défendent les libertés de croire, de ne pas croire ou de changer de religion
01:53:03 et surtout l'interdit fait à toute religion d'imposer quoi que ce soit à quelqu'un d'autre.
01:53:07 Et donc à partir du moment où on est uniquement dans une problématique de "je crois à ce que je veux et je respecte le pays où je suis,
01:53:14 ses propres traditions et ses règles de sécularité laïque depuis un siècle",
01:53:19 eh bien le port de la baïa, vu comme une provocation religieuse, n'a rien à faire dans un établissement scolaire ou un établissement public au sens large.
01:53:27 Alain Boer, le pape est à Marseille, enfin il va arriver à Marseille en fin de journée, on attend ce qu'il va dire sur les migrants.
01:53:36 Emmanuel Macron va assister à la messe demain, vous êtes défenseur de la laïcité,
01:53:41 vous faites partie de ceux qui sont choqués par la présence du président de la République à la messe ou pas ?
01:53:46 Si le président de la République, monsieur Emmanuel Macron, comme croyant, a envie d'aller à la messe,
01:53:50 il peut le faire à l'église tous les jours. En tant que chef de l'État, il n'a rien à y faire et c'est toute la difficulté.
01:53:55 Alors il y a des moments particuliers dans l'histoire de la République, le TdEOM, la victoire de 14-18,
01:54:00 la laïcité s'est beaucoup accommodée de la religion et depuis le toast du cardinal Lavigerie,
01:54:06 la religion s'est beaucoup accommodée de la laïcité. Il y a d'ailleurs eu un débat entre le président Sarkozy
01:54:13 et un précédent pape sur cette question de laïcité entre guillemets positive.
01:54:16 Moi je n'aime pas la laïcité à adjectif. La laïcité c'est la laïcité, mais il faut lire la loi de 1905 pour en comprendre les dimensions et les parcours.
01:54:23 La République en fait doit réspondre. Il fait une visite amicale et donc s'il a envie d'écouter le pape, grand bien lui faire.
01:54:34 J'en ai rencontré plusieurs dans ma vie, je ne me suis pas senti transformé par la poignée de main
01:54:41 ou le salut fait au président de la cité du Vatican, par ailleurs pape, puisqu'il a les deux fonctions.
01:54:48 La question c'est de savoir si c'est le chef d'état qui est accueilli ou le chef de l'église,
01:54:53 mais en tout état de cause il doit être accueilli et bien accueilli comme le roi d'Angleterre.
01:54:56 Là c'est le chef religieux.
01:54:58 Très clairement, puisqu'il dit lui-même qu'il ne vient pas en France mais à Marseille
01:55:02 et donc on va considérer que c'est le président de la République de Marseille qui le reçoit.
01:55:06 Alain Bauer, merci beaucoup d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale et sur Europe 1, évidemment, pour la grande interview.
01:55:14 Merci, je rappelle le titre de votre livre que vous avez écrit avec Marie Drucker,
01:55:18 "Au bout de l'enquête, les plus grandes affaires criminelles passées au Crible" chez First Edition.
01:55:23 Merci Alain Bauer, à bientôt.
01:55:25 C'est News 8h28, merci Alain Bauer d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale,
01:55:35 c'est toujours aussi intéressant, on peut aller sur énormément de sujets
01:55:40 avec Alain Bauer, professeur en criminologie, il y tient et c'est comme ça que je l'ai présenté.
01:55:47 L'équipe de la matinale, on est avec Chanel Ousto et le Dr Mio, Dr Brigitte Mio.
01:55:53 Bonjour Brigitte. Bonjour.
01:55:54 On est avec Alexandra Blanc également, avec Emeric Pourbet.
01:55:58 Bonjour Emeric. Bonjour Romain.
01:55:59 Journaliste à CNews, présentateur d'Enquête d'Esprit,
01:56:02 vous allez évidemment nous parler du pape jusqu'à demain soir et au-delà d'Enquête d'Esprit
01:56:09 et puis sur CNews bien sûr, c'est pour ça que vous êtes là ce matin, merci.
01:56:12 Merci Emeric et puis l'homme Iguio pour l'écho.
01:56:15 La visite du pape, justement, on va aller dans un instant à Rome,
01:56:20 on sera avec Natalia Mendoza qui va prendre l'avion avec le pape
01:56:24 et puis on sera donc avec vous Emeric, journaliste à CNews.
01:56:29 On va parler également ce matin des peines de 13 et 15 ans de prison
01:56:34 pour les deux hommes accusés d'avoir tué Philippe Monguilhau,
01:56:37 le chauffeur de bus de Bayonne.
01:56:40 La femme de la victime, la veuve, est déçue par la faiblesse des peines.
01:56:44 Et puis ce matin, on va parler de médicaments dispensés à l'unité,
01:56:50 ça pourrait bientôt être possible.
01:56:52 Le docteur Brigitte Millot nous expliquera pourquoi.
01:56:55 Puis on parlera également de la blessure avec vous d'Antoine Dupont.
01:56:58 Le monde du rugby est inquiet puisque Antoine Dupont est blessé
01:57:02 et c'est le capitaine du 15 de France.
01:57:04 On va en parler avec vous Brigitte.
01:57:06 C'est le grand jour, le pape François est attendu aujourd'hui à Marseille.
01:57:10 Il va être accueilli par la Première Ministre à sa descente d'avion à 16h15.
01:57:14 Précisément, nous dit-on, Chana.
01:57:16 Oui, le Saint-Père participera directement à une prière mariale
01:57:19 à la basilique Notre-Dame de la Garde.
01:57:22 Il se recueillera ensuite devant la stèle dédiée aux marins émigrants disparus en mer.
01:57:26 On rejoint tout de suite notre correspondante à Rome, Natalia Mendoza.
01:57:30 Natalia, vous allez embarquer dans l'avion Papal.
01:57:32 Vous l'avez déjà fait, racontez-nous les coulisses de ces vols
01:57:35 avec le pape.
01:57:37 Alors, il faut savoir que, contrairement à l'immense majorité des chefs d'Etat,
01:57:43 le pape ne possède pas un jet privé et donc il voyage en avion de ligne.
01:57:49 Concrètement, pas de salle de réunion, pas de chambre pour se reposer,
01:57:54 seulement quelques aménagements.
01:57:56 Au premier rang, une icône de la Vierge est installée.
01:57:58 C'est là qu'est assis le souverain pontife.
01:58:01 Les appuit-êtes de l'ensemble de l'appareil sont ornées de l'image du blason du pape.
01:58:06 L'avion décolle d'un terminal réservé aux chefs d'Etat.
01:58:09 Le numéro du vol est toujours le même, AZ 4000.
01:58:12 A l'intérieur, l'avion est divisé en trois zones.
01:58:15 D'abord, les plus proches collaborateurs du pape, ses conseillers,
01:58:20 certains de ses ministres, c'est-à-dire les chefs de Dicaster.
01:58:23 Ensuite, il y a le personnel de sécurité, les agents de la gendarmerie vaticane
01:58:27 et des gardes suisses.
01:58:29 Il y a nous, les journalistes.
01:58:31 Une soixantaine de journalistes accompagnent le pape à bord de cet avion.
01:58:35 En général, pendant le vol aller, le pape se rend sur cette cabine de presse
01:58:40 pour faire une courte déclaration sur le voyage qu'il entame
01:58:43 et pour saluer chacun des journalistes qui voyagent avec lui.
01:58:47 Ce sont des représentants des principales agences de presse mondiales,
01:58:51 des médias de télévision, presse écrite, radio, des quatre coins du monde
01:58:56 car quand le chef de l'Église catholique se déplace,
01:58:59 cela suscite l'intérêt des fidèles du monde entier,
01:59:02 et ça, quel que soit le pays visité.
01:59:05 Merci beaucoup Natalia Mendoza.
01:59:07 Emmerich Pourbet avec nous.
01:59:09 Pourquoi est-ce qu'il a choisi Marseille ?
01:59:11 Rappelez-nous, pourquoi est-ce qu'il a choisi Marseille, le pape François ?
01:59:14 Il aurait pu aller à Paris, mais ce choix de Marseille n'est pas anodin.
01:59:18 Déjà, il a dit qu'il venait à Marseille, pas en France.
01:59:21 Ça veut dire quelque chose.
01:59:23 Ça veut dire qu'effectivement, ce n'est pas une visite officielle pour lui.
01:59:26 Même si, on verra après qu'il y a eu quand même un bras de fer avec l'Élysée
01:59:29 et qu'un certain nombre de choses ont été prévues,
01:59:31 de rencontres notamment avec Emmanuel Macron.
01:59:33 Alors pourquoi Marseille ?
01:59:35 Parce qu'il y a les rencontres méditerranéennes,
01:59:37 c'est-à-dire des rencontres qui réunissent des évêques de toute la Méditerranée
01:59:41 qui viennent pour échanger sur un certain nombre de problèmes,
01:59:44 notamment, mais pas uniquement.
01:59:46 Et on pense bien sûr à la question de l'immigration,
01:59:49 qui est au cœur des discussions, même politiques en ce moment.
01:59:52 Et donc, voilà, on sait aussi que c'est un pape
01:59:55 qui s'est beaucoup illustré dans ce domaine, sur cette question-là.
01:59:58 Il y est très sensible.
01:59:59 Et donc, il s'est fait convaincre, en fait, par l'archevêque de Marseille,
02:00:03 par le maire aussi qui a contribué,
02:00:05 et puis par Emmanuel Macron,
02:00:07 pour que cette visite comprenne également un volet politique
02:00:11 et puis une messe.
02:00:12 Ça sera quand même le clou, il ne faut pas l'oublier, de ce rendez-vous.
02:00:15 Oui.
02:00:16 On s'attend à ce qu'il parle des migrants.
02:00:18 C'est un pape défenseur des migrants.
02:00:20 Je vais mettre un peu les pieds dans le plat.
02:00:22 Est-ce que c'est un pape de gauche ?
02:00:24 Alors, je crois qu'il faut faire attention aux catégories politiques
02:00:28 quand on parle des papes.
02:00:29 Bien sûr.
02:00:30 Peut-être qu'il a une sensibilité, effectivement,
02:00:32 affirmée dans ce domaine par rapport à d'autres.
02:00:34 Néanmoins, d'abord, il est capable d'évoluer sur le sujet.
02:00:38 On l'a vu, par exemple, quand il est allé en Suède,
02:00:40 pays social-démocrate connu pour son accueil.
02:00:42 Enfin, en tout cas, à l'époque, j'y étais.
02:00:45 Et on l'a vu déclarer, effectivement, que l'État devait réguler
02:00:49 parce que sinon, ce n'était plus possible, ça devenait ingérable.
02:00:52 Et de fait, c'est la bonne doctrine catholique.
02:00:54 C'est-à-dire qu'effectivement, le souci de l'humanité
02:00:57 de ces migrants qui meurent en mer, on ne peut pas les passer sous silence.
02:01:01 Et en même temps, le devoir des États, le droit des États
02:01:03 à réguler, à proclamer des règles, à édicter des règles
02:01:07 pour réguler cette immigration.
02:01:09 De fait, c'est un vrai sujet.
02:01:11 Et que dans un monde idéal, selon en tout cas la religion catholique,
02:01:16 on doit vivre dignement chez soi.
02:01:18 On devrait pouvoir vivre dignement chez soi.
02:01:21 Je pense notamment également aux mineurs.
02:01:23 On devrait être aux côtés de ses parents et ne pas partir à 15 ans à l'aventure.
02:01:27 Y compris pour développer économiquement le pays.
02:01:30 La meilleure preuve, c'est que la journée des migrants
02:01:32 qui est déclarée par l'Église le 24, le lendemain de sa visite,
02:01:35 a pour titre le droit de partir ou de rester.
02:01:38 Et effectivement, une des bases du problème,
02:01:41 c'est effectivement le développement de ces pays d'origine
02:01:44 dont on ne parle quasiment jamais dans ces polémiques politiques.
02:01:46 Quels vont être les autres enjeux de ce séjour du pape à Marseille ?
02:01:51 Alors, effectivement, il y a l'immigration,
02:01:53 mais il n'y a pas que l'immigration, c'est important de le rappeler.
02:01:55 D'abord parce que le pape va commencer par une prière à Notre-Dame de la Garde,
02:01:59 à Monsieur de la Bonne-Mère.
02:02:01 Et on sait que ce pape est très marial.
02:02:03 Il a une dévotion à la Vierge Marie.
02:02:04 À chaque fois qu'il part en voyage, il va se recueillir devant la Vierge Marie à Rome
02:02:07 et à son retour pour remercier du voyage.
02:02:10 Donc ça, c'est le premier geste.
02:02:11 Et puis le deuxième geste, on le disait tout à l'heure, c'est la messe quand même.
02:02:14 Il va réunir 60 000 personnes à l'intérieur du stade Vélodrome,
02:02:18 100 000 peut-être plus à l'extérieur,
02:02:20 des autorités politiques, Emmanuel Macron en tête.
02:02:23 Et donc, effectivement, il va s'adresser là aux catholiques français,
02:02:27 même s'il vient à Marseille, il va s'adresser à la France, c'est évident.
02:02:30 Et on va vous suivre, vous-même le pape.
02:02:35 Absolument.
02:02:36 Pendant tout le week-end sur CNews, évidemment.
02:02:39 Puis il y a Enquête d'Esprit tous les dimanches à 13h.
02:02:42 Bien sûr.
02:02:43 Et 21h.
02:02:44 Et 21h pour la Rediff, pour ceux qui ont manqué 13h.
02:02:47 Merci beaucoup, Emric.
02:02:48 Je crois qu'on va vous retrouver chez Pascal Praud ?
02:02:50 Absolument.
02:02:51 Bien sûr, bien sûr.
02:02:52 Bonne journée.
02:02:53 Merci.
02:02:54 On va vous écouter sur CNews, bien sûr.
02:02:58 Suite et fin de la visite exceptionnelle de Charles III en France.
02:03:02 Oui, le roi d'Angleterre et son épouse Camilla se rendront à Bordeaux en début d'après-midi.
02:03:06 Bordeaux, où on retrouve tout de suite Antoine et Steph.
02:03:09 Bonjour Antoine, quel va être le programme du couple royal, dites-nous ?
02:03:13 Écoutez, un programme très, très dense pour le roi Charles III et Camilla aujourd'hui dans la région bordelaise.
02:03:21 Alors, il ne va pas être complètement dépaysé le roi parce que vous voyez, je ne sais pas si vous voyez autour de moi,
02:03:25 il pleut des cordes depuis ce matin à Bordeaux.
02:03:28 Normalement, c'est prévu, c'est depuis jusqu'à 11h.
02:03:30 Il arrive entre midi et 13h.
02:03:32 Donc là, évidemment, on espère un petit rayon de soleil.
02:03:35 Regardez derrière moi le système de sécurité qui a été déployé par la mairie de Bordeaux et les forces de l'ordre.
02:03:39 Des barrières à une centaine de mètres de la mairie de Bordeaux.
02:03:41 C'est ici que va commencer le programme officiel avec une rencontre avec le maire écologiste de Bordeaux, Pierre Hermic.
02:03:47 Ensuite, le roi ira sur la place de la Bourse où un événement franco-britannique est organisé.
02:03:52 Entendez par là un concert avec peut-être aussi des ateliers de fish and chips ou de bière
02:03:57 pour pouvoir attirer la foule bordelaise autour de cet esprit anglais dans la capitale girondine aujourd'hui.
02:04:03 Ensuite, le roi visitera une forêt expérimentale qui a été plantée en banlieue de Bordeaux
02:04:08 parce qu'il est très proche des thèmes écologiques, justement, avec le maire de Bordeaux ici.
02:04:12 Une forêt expérimentale pour lutter notamment contre les feux de forêt.
02:04:15 Vous vous souvenez, l'an dernier, des très grands feux de forêt dans la région de Bordeaux.
02:04:18 Et puis, il terminera sa visite par le château Smith-Olafitt, un très grand château des crues de Léonian.
02:04:24 Et là, c'est une visite beaucoup plus privée, intime, sans la presse, avec juste quelques caméras de poule.
02:04:30 Tout ça, évidemment, c'est à suivre en direct sur CNews. A tout à l'heure.
02:04:33 Il a bien choisi son endroit, Smith-Olafitt. Bon vin !
02:04:37 Oui.
02:04:39 Il ne s'est pas trompé.
02:04:41 Oui, c'est pas mal. Effectivement, il aurait pu choisir un petit château de l'entre-deux-mères.
02:04:46 Mais là, Smith-Olafitt, c'est un des meilleurs crues du coin.
02:04:49 Merci beaucoup Antoine et Steve. Merci Antoine.
02:04:52 Bonjour à Bordeaux. On va aller un peu plus au sud, à Pau.
02:04:56 Après cinq jours de procès au tribunal de Pau, le verdict est tombé pour les agresseurs de Philippe Monguilhaut.
02:05:01 Ils ont été condamnés à 15 et 13 ans de prison pour avoir mortellement frappé ce chauffeur de bus à Bayonne en juillet 2020.
02:05:08 Oui, ils ont été reconnus coupables de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner,
02:05:13 et non pour meurtre des peines décevantes pour la famille de la victime.
02:05:17 Le récit de Corentin Brio, Noémie Schultz et Jérôme Rampneau.
02:05:22 À la sortie de l'audience, c'est la colère et l'incompréhension qui règnent du côté de la famille de Philippe Monguilhaut.
02:05:29 Ça ne me suffit pas du tout. Bien évidemment, moi, Marie, c'est la perpétuité.
02:05:33 Donc, on marche sur la tête. Notre pays est à la dérive et là, moi, j'ai la confirmation ce soir qu'il est vraiment à la dérive. Je suis en colère.
02:05:41 Les deux agresseurs du chauffeur de bus décédés des suites de ces blessures à Bayonne
02:05:45 ont été condamnés pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, et non pour meurtre.
02:05:51 En raison de leur état de récidive, les deux hommes, aujourd'hui âgés de 25 ans, encouraient la réclusion criminelle à perpétuité.
02:05:59 Pour l'avocat de Maxime Guillet, non l'un des deux coupables, cette condamnation est justifiée.
02:06:03 Elle permet à ce garçon d'espérer un avenir, de construire un projet de sortie dans quelques années.
02:06:12 Et avec un projet cadran, je suis certain que ce jeune homme n'oubliera jamais l'immensité du deuil, l'immensité du chagrin, et saura faire de son existence quelque chose qui est un sens.
02:06:25 Maxime Guillenot, auteur du dernier coup de poing fatal à Philippe Monguilhaud, est condamné à 15 ans de prison. Ne fera pas appel de cette décision.
02:06:33 Voilà, déception. Vous l'avez entendu de la veuve de Philippe Monguillaud.
02:06:39 Les limites de la discrimination positive. On en parle ce matin à Rennes, ville de gauche, il existe un système de subvention des associations qui provoque beaucoup de réactions négatives.
02:06:50 Les clubs sportifs reçoivent plus d'aide quand ils accueillent des femmes ou encore des non-binaires.
02:06:56 Vous savez, ces personnes qui se considèrent comme ni hommes ni femmes. Reportage avec Michael Chahyou.
02:07:02 Les nouveaux critères d'attribution de subvention aux associations sportives de Rennes ont été votés en conseil municipal.
02:07:08 Avec un nouveau barème qui encourage la discrimination positive pour l'intégration des femmes et des non-binaires dans le sport.
02:07:16 Deux catégories mieux valorisées que les hommes. Réaction au bord du terrain.
02:07:21 Soit on joue dans une section féminine ou dans une section masculine, tout simplement.
02:07:26 Je trouve ça étonnant. Je ne sais pas étaler si je suis transgenre ou pas.
02:07:32 En réunion de bureau, la section foot féminin de la SPT T Rennes qui accompagne en ce moment une joueuse en transition au sein du club, loup l'initiative mais s'interroge.
02:07:42 Je retiens qu'il faut que les mairies, et moi je le lis comme ça pour l'instant, en tout cas à chaud, comme un souhait effectivement de plus d'inclusion.
02:07:51 C'est positif dans le message que ça envoie.
02:07:53 Je réceptionne les licences des footballeuses pour les enregistrer et je ne vois pas leur demander en même temps est-ce que vous êtes non-binaires.
02:08:06 Je ne me vois pas leur poser la question.
02:08:10 Ça vous paraît très intrusif.
02:08:11 Oui.
02:08:12 L'opposition au conseil municipal est montée au créneau.
02:08:15 Les clubs ne sont pas du tout demandeurs. Là on vient plaquer une idéologie politique.
02:08:20 On vient céder à une minorité revendicative. Dans les indices de pondération, on dit qu'un petit non-binaire mineur vaut plus qu'un petit garçon.
02:08:30 Et ça, on ne peut pas le comprendre dans le pays de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.
02:08:34 Malgré plusieurs sollicitations, l'adjoint au sport de la mairie de Rennes n'a pas souhaité nous recevoir.
02:08:40 Voilà, c'est un sujet dont on voulait vous parler ce matin.
02:08:45 C'est une information de nos confrères du Parisien aujourd'hui en France.
02:08:48 Le gouvernement envisagerait d'interdire la vente de certaines passoires thermiques.
02:08:58 Ça va être très compliqué de les louer, les passoires thermiques.
02:09:00 Maintenant, ça pourrait être interdit de les vendre, le milieu.
02:09:04 En effet, Romain, c'est ce qu'affirme le Parisien.
02:09:06 On savait déjà que certaines passoires thermiques étaient interdites à la location.
02:09:09 C'est le cas des logements qui ont une étiquette énergétique G+.
02:09:13 Ça va changer. Progressivement, l'interdiction va s'étendre à d'autres étiquettes au fil des mois et des années.
02:09:20 Mais là, ce qui est nouveau, c'est cette interdiction de la vente des passoires thermiques.
02:09:24 Ça va poser problème à de nombreux propriétaires parce que les travaux pour rénover ces logements et les mettre aux normes coûtent extrêmement cher.
02:09:31 Et parce que si jamais ces propriétaires souhaitent les vendre, il y a à la clé une importante décote jusqu'à -20% sur le prix de vente
02:09:38 par rapport à un logement équivalent avec une meilleure étiquette.
02:09:41 C'est loin d'être anecdotique. Ça concerne énormément de monde.
02:09:44 On estime qu'il y a en France 7,2 millions de logements qui sont considérés comme des passoires thermiques.
02:09:51 C'est 17% des résidences principales, un nombre considérable.
02:09:55 Pour dégoûter les propriétaires et les investisseurs.
02:09:58 Il n'y a pas mieux dans une période où c'est compliqué sur le marché du logement immobilier.
02:10:03 Où les propriétaires et l'immobilier neuf sont complètement à l'arrêt.
02:10:06 Le neuf est maintenant concerné par les passoires énergétiques.
02:10:10 Ça s'inscrit dans le cadre du plan vers la transition énergétique.
02:10:14 Où on doit réduire de moitié nos émissions d'ici 2030.
02:10:17 Alors que le 15 de France 7 est en train de s'offrir un succès historique contre la Namibie.
02:10:22 96 à 0. Antoine Dupont est sorti en début de seconde période après avoir été touché au visage lors d'un choc.
02:10:30 Le capitaine Tricolore est sorti du terrain sur protocole.
02:10:34 Commotion transférée à l'hôpital.
02:10:36 S'il passera des examens dans la journée, l'inquiétude est grande.
02:10:40 Évidemment, il souffrirait d'une fracture du plancher orbital.
02:10:44 Son absence serait estimée à plusieurs semaines.
02:10:47 Dans le meilleur des cas, il pourrait faire un retour pour la demi-finale.
02:10:50 Grosse inquiétude. Grosse inquiétude, c'est un des sujets dont on parle depuis le début de la matinale.
02:10:55 Brigitte Millot, je ne vais pas vous demander un commentaire sportif.
02:10:58 Pourquoi ?
02:11:00 Parce que vous me l'avez demandé.
02:11:02 Ce qui ne m'interroge pas sur le match.
02:11:06 Je vais juste vous demander.
02:11:08 Est-ce qu'avec ce type de fracture, on peut jouer au rugby ou pas ?
02:11:13 On n'a pas vu les images de la fracture.
02:11:16 On ne sait pas s'il y a une suspicion de fracture ou s'il y a une fracture avérée.
02:11:21 Le problème, c'est le mâchoire supérieur, le maxillaire.
02:11:25 N'oubliez pas que là, il y a aussi le plancher orbital.
02:11:28 Il faut évidemment être très vigilant.
02:11:30 Et vous comprenez bien que s'il y a réellement une fracture, on ne va pas risquer de prendre des coups.
02:11:35 Il faut voir aussi l'étendue de la fracture, où elle est.
02:11:38 Mais surtout, le vrai danger, c'est le plancher orbital qui est juste là.
02:11:42 Donc, il faut faire attention.
02:11:44 Moi, je n'ai pas vu les radios.
02:11:46 Donc, je vous dis de ce fracture du plancher orbital, je ne sais pas.
02:11:50 Mais effectivement, s'il s'avère que c'est ça, il n'est pas question de jouer, de prendre des risques.
02:11:55 De toute façon, cette violence sur les commotions, parce qu'il ne faut pas oublier que quand on a un choc comme ça,
02:12:00 il y a aussi le cerveau derrière.
02:12:02 Il va y avoir tout un bilan de surveillance.
02:12:06 Vous savez que c'est un réel sujet, les commotions cérébrales au rugby avec des chocs comme ça.
02:12:11 C'est un vrai sujet et je crois qu'il va falloir continuer à travailler sur ce sujet et à comment protéger les joueurs.
02:12:18 Mais là, on ne peut pas en dire plus.
02:12:20 Mais s'il y a fracture, il n'y a pas jeu.
02:12:23 Si il y a fracture, il n'y a pas jeu.
02:12:26 Si il y a fracture, il n'y a pas jeu.
02:12:27 Oui, on résume la situation comme ça.
02:12:30 Merci beaucoup, docteur.
02:12:31 Bon, je vous garde.
02:12:32 Allez, je vous garde.
02:12:33 La chronique santé.
02:12:34 Si vous voulez, c'est gentil.
02:12:35 Votre programme avec Groupe Verlaine.
02:12:37 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
02:12:40 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
02:12:43 Docteur Brigitte Millot, on va parler des médicaments à l'unité.
02:12:47 Expliquez-nous pourquoi on en parle et quelles en seraient les modalités ?
02:12:52 Alors déjà, de quels médicaments il s'agit ?
02:12:54 Il s'agit d'antibiotiques.
02:12:56 On n'a toujours pas la liste des antibiotiques concernés.
02:13:00 Donc, ils devraient être vendus par les pharmaciens à l'unité.
02:13:04 La raison évoquée, c'est gérer la pénurie de médicaments.
02:13:08 Vous savez qu'il y a un manque de médicaments terrible.
02:13:13 Mais je rappelle tout de même qu'il y a plus de 400 médicaments en rupture de stock.
02:13:18 Mais dedans, il y a des médicaments pour le système nerveux, la psychiatrie, la digestion, la douleur.
02:13:24 Ça concerne absolument tous les domaines de la santé.
02:13:28 Il y a des médicaments en injectables.
02:13:30 Je ne vois pas comment on va pouvoir faire pour les injectables.
02:13:33 En sirop, en flacon, en pommade.
02:13:36 Donc, arriver à gérer la pénurie de médicaments grâce à la dispensation à l'unité,
02:13:43 ça me paraît très compliqué.
02:13:45 Après, je trouve que l'idée est très séduisante.
02:13:49 D'abord, c'est paressant.
02:13:51 Marisol Touraine, vous le voyez, il y a quelques années, quand elle a été ministre de la Santé,
02:13:55 avait déjà expérimenté la dispensation des médicaments à l'unité dans plusieurs départements.
02:14:01 Il y a eu un décret d'ailleurs qui était sorti l'autorisant.
02:14:04 Mais finalement, on ne l'a pas vu.
02:14:06 Mais là, ce qui est assez étonnant, c'est l'espèce de décision à l'arrache.
02:14:13 Tout à coup, on nous annonce ça, ça va arriver, les pharmaciens sont en panique.
02:14:17 Parce que c'est du bricolage pour l'instant.
02:14:19 Qu'est-ce qu'on demande aux pharmaciens ?
02:14:21 On leur demande de prendre leurs petits ciseaux, leurs petits médicaments,
02:14:26 et de couper comme ça le blister pour donner à l'unité les médicaments.
02:14:32 C'est du bricolage, non ?
02:14:34 C'est ce que je viens de vous dire, c'est du bricolage.
02:14:36 (Rires)
02:14:39 On est d'accord.
02:14:42 Donc, non seulement ça, mais vous allez donner quelques médicaments.
02:14:46 Encore une fois, l'idée est très séduisante et je vais y revenir.
02:14:49 Mais pas comme ça, pas à l'arrache, pas comme ça.
02:14:52 Donc le pharmacien, il va découper ces petits trucs, il va les mettre dans des petites boîtes,
02:14:56 il va faire une photocopie de la notice, parce qu'il faut la notice.
02:14:59 Et puis il faut tout marquer.
02:15:01 Il ne faut pas oublier qu'un médicament, sur toutes les boîtes de médicaments,
02:15:04 il y a ce qu'on appelle, je ne sais pas si on va arriver à le voir, un QR code,
02:15:08 sur toutes les boîtes de médicaments, et le QR code, c'est toute la carte d'identité du médicament.
02:15:13 Où il a été fabriqué, quels lots, parce que parfois, ça arrive,
02:15:16 on est obligé de retirer des lots de médicaments.
02:15:18 Donc là, comment on va faire avec des médicaments à l'unité ?
02:15:21 Vous voyez, il y a tout un tas de choses qui vont être très compliquées.
02:15:24 Donc, oui, l'idée est séduisante, oui, ça existe dans d'autres pays,
02:15:29 mais c'est comme toutes les bonnes idées, il faut se donner les moyens des bonnes idées.
02:15:33 Mais après, c'est vrai qu'il faut lutter.
02:15:36 Moi, je ne comprends pas pourquoi, et ça existe, avec certains médicaments,
02:15:40 vous voyez, je vous en ai pris quelques-uns.
02:15:42 Là, je ne sais pas encore si on le voit, mais il y a écrit le nombre de comprimés.
02:15:46 6 comprimés. Effectivement, quand on a un traitement qui ne doit comporter que 6 médicaments,
02:15:53 6 comprimés, faisons des emballages avec 6 comprimés.
02:15:56 Celui-ci, c'est 10. Donc, voilà, ça existe déjà, faisons-le pour tout.
02:16:00 Mais c'est vrai qu'imaginons une boîte de comprimés à base de cortisone,
02:16:05 une boîte de 30 comprimés. En général, la cortisone, on vous donne 2 comprimés
02:16:09 ou 3 comprimés le matin pendant 3 jours. C'est vrai qu'après, il en reste d'autres.
02:16:13 Donc après, c'est quoi ? C'est pour limiter l'automédication.
02:16:17 De faire avec ce qu'il reste, c'est de dire "Tiens, il me reste des antibiotiques
02:16:21 ou il me reste de la cortisone, je vais t'en donner". Donc là, ça peut être dangereux.
02:16:24 Donc c'est vrai que l'idée est vraiment séduisante pour éviter les dangers
02:16:28 et l'automédication un petit peu comme ça, sauvage.
02:16:32 Donc ça, c'est une bonne idée. Mais encore une fois, les bonnes idées,
02:16:36 il faut se donner les moyens des bonnes idées et y réfléchir et anticiper.
02:16:40 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
02:16:43 Isolation, centrale photovoltaïque et pompe à chaleur.
02:16:46 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
02:16:49 8h49, merci d'avoir choisi CNews pour démarrer votre journée.
02:16:54 La visite papale, vous allez la suivre évidemment sur CNews.
02:16:58 Dans un instant, c'est l'heure des pros avec Pascal Praud et tous ses invités.
02:17:00 Demain matin, pour la matinale des 5h55, Anthony Favaline.
02:17:04 On se retrouve lundi 5h55, cet après-midi, l'heure des comptes.
02:17:07 Oui, à 15h30, au direct Romain, on va parler d'investissement dans l'économie réelle,
02:17:11 comment mettre même des petites sommes pour soutenir nos entreprises.
02:17:15 Et puis on va parler aussi des punaises de livres. Ça coûte une fortune de s'en débarrasser.
02:17:18 Il y a une assurance désormais pour éviter de dépenser des fortunes.
02:17:22 On peut s'assurer que contre les punaises de livres, on saurait...
02:17:24 Je peux venir pendant la mission ?
02:17:25 À 15h30.
02:17:26 Oui.
02:17:27 Vous en avez eu ?
02:17:28 Non mais c'est un vrai fléau et c'est terrible pour les gens.
02:17:31 Et très cher.
02:17:32 Belle journée à vous sur CNews. On se retrouve lundi dans un instant, c'est l'heure des pros.
02:17:37 ...