William Thay : «La prison doit être un endroit de privation de liberté»
Le politologue, William Thay, rappelle que la prison doit être un endroit de privation de liberté : «La prison doit être un endroit de privation de liberté».
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00:00 "Ah mais c'est n'importe quoi, c'est très grave".
00:02 C'est très grave et ce qui explique aussi un peu plus longuement
00:04 le syndicalisme qu'on a entendu, c'est que comme ça ne fait pas de bruit,
00:07 évidemment, et que c'est dans la nuit, en fait, il y a des drones
00:10 qu'ils ne voient clairement pas arriver.
00:11 C'est-à-dire que si c'est de la drogue, c'est une chose,
00:12 si c'est un explosif, c'en sera une autre.
00:14 Mais ça veut dire que techniquement, ils ont les moyens de provoquer
00:17 des évasions, de transférer des armes et de transférer des explosifs
00:20 de grande nature, c'est-à-dire qu'on n'est plus dans un État
00:22 qui est la cinquième ou sixième puissance mondiale.
00:24 Ça ressemble un peu à ce que vous voyez dans les séries, dans les prisons
00:29 d'Amérique latine ou d'Amérique du Sud.
00:30 C'est plus la France.
00:31 En tout cas, moi, je ne comprends pas comment ça peut arriver.
00:32 Jeremy Stubb connaît bien le monde anglo-saxon.
00:34 Après les attentats du 11 septembre, il n'y a aucun avion qui survole New York.
00:37 Voilà, ils sont tous abattus.
00:38 Tout simplement, moi, je pense qu'il faut adopter la même doctrine.
00:40 Tous les drones qui passent au-dessus d'une prison, toutes les choses volantes,
00:43 etc., ou toutes les babioles qu'ils violent, il faut tous leur tirer dessus.
00:46 Tout simplement, il faut adopter une doctrine qui est très claire.
00:48 Mais s'ils ne les voient pas ?
00:49 Ça, vous pouvez adapter les moyens de sécurité.
00:52 C'est-à-dire qu'après, je parlais du 11 septembre, les moyens du 11 septembre
00:55 ont été adaptés après.
00:56 C'est-à-dire que nous, on peut se dire qu'on peut adopter des radars, etc.
00:59 Il y a toute une méthode qu'on peut faire pour détecter des objets aériens.
01:03 C'est des règles de défense.
01:05 Ça, c'est le premier point.
01:06 Le deuxième point, c'est qu'on se pose la question de ce qui se passe véritablement
01:08 dans nos prisons.
01:09 C'est-à-dire qu'un an après, je crois que c'était un truc qui s'appelait
01:12 Colantez, un truc de karting.
01:13 C'est-à-dire la compétition de kart et de piscine.
01:17 Une preuve de karting qui était autorisée par le cabinet.
01:20 Et organisée plus qu'autorisée.
01:21 Oui, autorisée et organisée par le ministère de la Justice.
01:25 Donc, se posent des véritables questions de ce qui se passe dans nos prisons.
01:28 La prison doit être un endroit de privation-liberté.
01:30 Ce n'est pas un endroit, ce n'est pas un hamas, ce n'est pas un endroit cool,
01:33 ce n'est pas un lieu de vacances.
01:34 Sinon, tout ce qu'on dit et tout le travail des policiers ne sert strictement à rien.
01:38 Si par cas, les délinquants retrouvent leurs frères d'armes, leurs frères de cité
01:41 comme ils les appellent, dans leur prison, ça ne changera strictement rien pour eux.
01:45 Je pense que la prison doit être un lieu de privation-liberté,
01:47 doit être un lieu dur de réinsertion, de rééducation quasiment,
01:51 pour qu'ils reprennent les valeurs d'ordre, qu'ils redifférencient ce qui est du bien
01:55 et ce qui est du mal.
01:55 Ce n'est pas un lieu d'attraction, il ne doit pas se transférer des Airpods,
01:58 des ballons de foot ou des caméras TV ou je ne sais pas quoi,
02:00 ou des matchs de foot pour regarder et faire des paris sportifs.
02:03 [Musique]
02:06 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]