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La chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence doit étudier jeudi l’appel du policier de la BAC placé en détention provisoire pour des soupçons de violences perpétrées sur un jeune homme à Marseille. Le mouvement de protestation qui s’en est suivi dans les rangs de la police perdure encore par endroits, notamment à Béziers, où aucun fonctionnaire de la police nationale ne patrouillait ce week-end.

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Transcription
00:00 Ce qui me frappe le plus, c'est ce jeune homme, il a 22 ans et il n'a pas perdu sa dignité.
00:06 Il témoigne à visage découvert et il se bat et il refuse toute haine, vous voyez, toute amalgame vis-à-vis de la police.
00:15 Et moi je tiens à le dire parce que...
00:17 C'est pas l'institution, je ne reprocherai à l'institution. Il parle lui-même des moutons noirs.
00:23 Il est très courageux mais je tiens à le dire parce que je suis une femme politique sur votre plateau.
00:28 Tous les enfants de notre République qui ont été victimes, notamment de violences policières, méritent de la justice pour eux, pour leurs proches, pour leur famille et pour notre République.
00:41 Parce que c'est rarement le cas ?
00:42 Parce que nous attendons la justice mais en tout cas, ce jeune Eddy me fait rappeler malheureusement une histoire dramatique et sombre de notre histoire
00:54 qui est notamment l'affaire de Malik Oussikine où des policiers, avec une violence généralisée, dans un coin sombre, avaient frappé.
01:05 Et ce jeune homme, en plein cœur de Paris, avait été...
01:10 A trouvé la mort.
01:11 A trouvé la mort.
01:12 Moi je le dis de manière assez simple.
01:14 Donc là, au regard...
01:15 Je ne dirai jamais sur votre plateau ou sur mes déclarations en tant que femme politique, je ne dirai jamais ce que j'ai entendu par la police tue par exemple.
01:26 Mais cette police qui frappe, qui tabasse, qui remet en cause la séparation des pouvoirs, qui refuse de rendre des comptes à la justice, donc à nous, les gens.
01:39 Eh bien moi je crois qu'elle salisse une partie de cette belle fonction qu'est d'être policier.
01:44 Donc là vous parlez du patron de la police, c'est monsieur Frédéric Vaud, qui dit que la place d'un policier n'est pas en prison.
01:49 Ça vous le condamnez, vous condamnez ses propos.
01:50 Moi je trouve que ça salit l'une des plus belles fonctions de la République, qui est les gardiens de la paix.
01:56 Et je le dis, c'est une fonction qui est essentielle à notre société.
02:02 Mais on ne peut pas la laisser se salir telle qu'elle, et notamment j'espère qu'on reviendra sur les propos de monsieur le ministre de l'Intérieur, monsieur Darmanin, qui va beaucoup trop loin.
02:12 Et qui ne respecte pas justement ce qu'il devrait faire.

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