Anthony Caillé, Secrétaire général de la CGT-Intérieur-Police, est l'invité de BFMTV ce vendredi afin d'évoquer la crise que traverse la police après le placement en détention provisoire d'un policier de la BAC de Marseille, accusé d'avoir passé à tabac Hedi, un jeune homme présent à Marseille lors des émeutes.
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00:00 Je me tourne vers vous, Anthony Caillé, vous êtes secrétaire général de la CGT Intérieur Police.
00:04 Vous avez écrit une tribune il y a quelques jours dans Le Monde qui appelle justement à réformer l'IGPN.
00:09 Qu'est-ce qu'il faut changer selon vous pour que ça fonctionne mieux ?
00:12 Il faut amener un modèle de transparence, en tout cas sur le travail qui est confié aux enquêteurs de l'IGPN,
00:18 ce qui n'est vraisemblablement pas le cas aujourd'hui,
00:21 et c'est ce qui, à mon sens, fait partie en tout cas du fait qu'il y ait un éloignement de la population vis-à-vis de sa police.
00:29 C'est un manque de transparence.
00:30 Alors vous avez une position qui est assez différente de la plupart des syndicats de police.
00:33 Vous pensez que vos camarades, dont était un peu trop vite, se sont emballés sur cette affaire sans connaître la réalité du dossier,
00:40 en estimant que cette détention provisoire n'était pas justifiée,
00:43 alors qu'on voit qu'il y avait un risque de concertation puisque ces policiers n'ont pas voulu parler, en tant qu'un cas, en une partie d'entre eux.
00:49 Sans connaître le dossier, je n'ai pas à en connaître, d'ailleurs je ne peux pas en connaître.
00:54 C'est plus que rapide. Je suis très surpris de cette situation et de la mise en avant de certains policiers, de vouloir ce type de choses.
01:05 Moi je ne comprends pas, en étant policier, qu'on ne comprenne pas cette mesure de justice.