• l’année dernière
Silencieux depuis le début de la fronde des policiers, Gérald Darmanin s’est rendu au commissariat du XIXe arrondissement de Paris à la rencontre de fonctionnaires de police, avant de recevoir les syndicats.

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Transcription
00:00 Je comprends cette émotion, je comprends cette colère et je comprends cette tristesse.
00:02 Je suis venu saluer les policiers ici dans le 19e arrondissement,
00:10 mais c'était surtout un message pour leur dire que je sais que pendant ces périodes très difficiles
00:15 des meutes délinquantes, ils ont été présents, ils ont été valeureux et ils ont été courageux.
00:20 On leur crache dessus, on les insulte, on les vit y pendre.
00:22 Et donc se rajoute à cette fatigue une émotion, une colère.
00:26 Et pour beaucoup d'entre eux, je le sais, ils m'ont dit, voilà, encore quelques instants, une tristesse
00:30 de ces procès d'intention, ces procès médiatiques qui leur vont droit au cœur,
00:34 eux qui servent la République, qui sont des fonctionnaires.
00:37 Et on peut les comprendre et moi je les comprends.
00:39 Je comprends cette émotion, je comprends cette colère et je comprends cette tristesse.
00:42 Les policiers, ils ne réclament pas l'impunité, ils réclament le respect.
00:46 Les policiers ne réclament pas être au-dessus des lois,
00:48 ils ne réclament pas être en-dessous des lois.
00:50 Et les policiers, ça ne peut pas être les seules personnes en France
00:53 pour qui la présomption d'innocence ne compte pas.
00:55 [SILENCE]

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