Plus de vidéos sur cette chaîne : https://odysee.com/@leGrosMalin:d
Category
📚
ÉducationTranscription
00:00 *Musique*
00:15 Un internaute anonyme m'écrit "Vous défendez ces fils de putes de nazis qui tuaient des femmes et des enfants
00:23 et qui le soir revenaient chez eux s'occuper de leur famille comme des bons pères.
00:29 Vous êtes un beau salaud."
00:31 Cher internaute, dans un premier temps, permettez-moi de vous présenter cette photo.
00:36 Elle parut le 24 octobre 1944 dans un quotidien américain.
00:41 On lit "Des missions de bombardement au Pouponnage".
00:46 De retour après 27 missions de bombardement au-dessus de l'Allemagne, de la France et de la Pologne,
00:52 le lieutenant James Quiglia voit et nourrit pour la première fois sa fille de 3 mois, Mary.
00:58 A sa gauche, son épouse Florence.
01:02 Voilà donc un aviateur qui, après avoir déversé des tonnes de bombes incendiaires sur des populations ennemies,
01:09 revenait jouer les bons pères de famille.
01:12 "Car ne nous le ronds pas, les projectiles alliés ne touchaient pas que des cibles militaires.
01:18 Ils semaient la mort parmi les civils.
01:21 Un homme blessé qui suivait le corps de son épouse.
01:25 Un jeune papa effondré derrière le cercueil de son petit bébé.
01:29 Ces photos ont été prises en France.
01:32 Je pourrais vous en montrer des centaines du même genre.
01:36 Ce n'est plus la guerre, c'est de l'assassinat collectif", s'écriait en 1943 l'évêque de Toulon.
01:43 En Allemagne, c'était plus terrible encore.
01:46 Les bombardements de terreurs qui rasaient des villes entières ont tué des centaines de milliers de femmes et d'enfants.
01:53 Certains artistes l'ont raconté dans des tableaux saisissants.
01:57 "Je pourrais donc, cher internaute, vous retourner votre reproche.
02:00 Combien de morts civiles cet adorable père de famille avait-il sur la conscience ?
02:05 Mais j'entends déjà votre réponse.
02:07 Ce n'est pas pareil, me direz-vous.
02:09 C'est vrai, il y a une différence fondamentale.
02:12 Ces bombardements ont bel et bien existé.
02:15 Ils se sont passés comme on l'a dit.
02:18 En revanche, d'Auradour à Auschwitz, je défends des gens que l'on a accusés faussement.
02:24 Me fondant sur des constats matériels, j'affirme qu'à Auradour,
02:28 les femmes et les enfants sont mortes dans l'explosion de l'église,
02:32 une explosion due à un dépôt clandestin de munitions organisées sous les combles par les résistants locaux.
02:39 Quant à Auschwitz, ayant été vérifiée sur place,
02:42 j'affirme que les pièces souterraines présentées comme de grandes chambres à gaz homicide
02:47 n'ont jamais pu servir à cette fin.
02:49 1. Les héréfices d'introduction du gaz mortel n'existent pas.
02:53 2. Les murs ne présentent pas de traces bleues
02:57 que l'on devrait voir à l'œil nu si à de multiples reprises,
03:01 du gaz cyanhydrique avait été répandu dans la pièce pour y asphyxier des gens.
03:06 3. Les traces chimiques que le gaz aurait dû laisser à l'intérieur des maçonneries sont inexistantes.
03:14 4. Les plans originaux confirment que ces pièces étaient des morgues banales
03:19 comme il en existe dans tous les crématoires.
03:22 Oui, vraiment, la différence est fondamentale.
03:25 Avant donc de m'injurier, je vous invite, chers internautes, à étudier davantage le dossier.
03:32 Bonsoir.
03:34 [Musique]