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Transcription
00:00 Et voyez-vous, pourquoi ils disent ça ? Parce qu'en particulier en 1791, vous avez eu un événement, c'est en 1791, la naturalisation des Juifs.
00:12 Avant 1789, un Juif, un musulman, un bouddhiste, etc. ne pouvait pas devenir Français. Pourquoi ? Parce que c'était zéritique.
00:20 Et la naturalisation des Juifs, pensée en 1791, ouvre la porte à l'immigration. Parce qu'à partir du moment où vous donnez la nationalité française aux Juifs,
00:30 tout à l'heure, on ne pouvait pas la refuser aux bouddhistes, on ne pouvait pas la refuser aux musulmans, etc.
00:34 Lorsqu'Éric Zemmour critique avec justesse l'invasion migratoire, il oublie de dire quand même que ce sont ces Corrigenères qui ouvrent les portes de l'immigration.
00:46 Et évidemment, si on rétablit les lois de catholicité, et qu'on fait du catholicisme traditionnel, religion d'État, peut-être faudrait-il retrouver la situation d'avant 1789.
00:58 [Applaudissements]
01:01 En juillet, je crois, M. Pierre Hilard était à Civitas, et il a dit, voilà, il a rappelé des faits historiques datant d'avant la Révolution et de la Révolution française, et vous...
01:13 - Attends, attends ! - Mais là, on n'est plus du tout...
01:16 - Non, pas du tout, si, si ! Et donc, M. Nolot a tweeté en disant... - M. Nolot, c'est pas bon, si.
01:22 - Non, mais M. Nolot, c'est pas bon, hein ! - Je le sais, je le sais.
01:24 - Et M. Nolot a tweeté en disant, oui, M. Pierre Hilard, qui est d'Économie... - J'ai 40 ans de télé, et M. Nolot...
01:30 - Attends, attends, attends, donc on doit dissoudre Civitas, pour à l'époque, je crois, antisémitisme, quelque chose comme ça.
01:35 Est-ce que, par exemple, lorsque Pierre Hilard parle, je sais pas moi, que... Parce que Pierre Hilard disait exactement que, avant la Révolution, sous monarchie, les Juifs ne pouvaient pas être français.
01:46 - Oh là là ! - Et il a dit que... Attends, attends !
01:48 - Ouais, ouais ! - Il a dit que, après la Révolution, les Juifs pouvaient être français, donc il a dit ça exactement, et vous, vous avez dit, voilà, non, ça c'est antisémite, il faut donc dissoudre Civitas.
01:57 - Oui, absolument. J'aimerais qu'Eric Deloeil... - Est-ce que ça signifie que... Attends, attends, j'ai fini.
02:00 Est-ce que ça, ça ne rentre pas dans la liberté d'expression ? - Non. - Pourquoi ça ne rentre pas ?
02:05 - La liberté d'expression, je parle pas des affaires de Covid, etc. La liberté d'expression en France n'est pas totale. Vous avez pas la liberté de diffamer.
02:12 Vous avez pas la liberté... - Mais c'est pas une diffamation, c'est... Il rappelle un truc historique. - Je vous parle du contexte général.
02:16 Je vous dis que la liberté d'expression en France n'est pas intégrale. Vous n'avez pas la liberté de diffamer, vous n'avez pas la liberté d'insulter publiquement.
02:22 L'antisémitisme n'est pas une opinion. L'antisémitisme n'est pas une expression. Si, comme je le crois, cette déclaration était antisémite, en effet, je pense que la dissolution s'imposait.
02:35 - Donc ça veut dire que vous avez des barrières sur la liberté d'expression, quoi ? - Mais ces barrières existent déjà dans la loi, et je m'en réjouis.
02:45 - Si le gouvernement dit que la liberté d'expression... - Ces barrières existent déjà dans la loi, et je m'en réjouis. La phrase...
02:53 - Mais si en Amérique, le gouvernement disait ça, il n'aurait pas eu de problème, parce qu'il y a l'article 1er qui donne la totale liberté d'expression.
03:00 - Je sais. - Mais c'est toi qui a dit qu'il y a des barrières sur la liberté d'expression. - Attendez, je finis. Je finis. Nous ne sommes pas en Amérique.
03:05 En Amérique, il y a le wokisme qui est beaucoup plus développé qu'ici. Ça ne me fait pas envie. La liberté d'expression, qui est aussi la liberté de parader dans une uniforme nazie
03:13 au centre-ville de n'importe quelle ville américaine, ce n'est pas une liberté que j'en vis. Voilà. Et ensuite, la phrase la plus con que j'ai entendue,
03:20 qui est attribuée à Voltaire, qui ne l'a sans doute jamais prononcée... - Ah oui. - Je ne suis pas d'accord avec vous, mais je me battrai jusqu'à la mort
03:27 pour que vous ayez le droit de le dire. Je trouve que c'est la phrase la plus con du monde, car je ne vais pas me battre jusqu'à la mort pour qu'un type ait le droit de dire
03:32 que les chambres à gaz n'ont pas existé, vous voyez. - Mais il n'y a pas de ça. - Je ne vous dis pas ça. Je vous dis dans mon cas personnel.
03:37 Je vous dis simplement que la liberté d'expression, pour moi, a certaines limites que reconnaît d'ailleurs la loi.
03:43 - Mais si M. Zemmour, par exemple, dit des choses et qu'il est condamné pour ce qu'il a dit, ce qu'il s'est passé, moi je trouve que c'est injuste qu'il soit condamné.
03:50 Est-ce que là, vous aussi, vous auriez demandé, par exemple, je ne sais pas moi, la dissolution de la Conquête ? - Tu parles de Pétain, par exemple, quand tu parles ?
03:56 - Oui, parlant de Pétain. Voilà. Ce que je veux dire, voilà, il faut dissoudre Reconquête. C'est la même chose.
04:02 - Non mais là, on est dans un cadre de justice. Zemmour répond de ses propos devant la justice. On en est à la Cour de Cassation.
04:11 Ils ont ordonné un nouveau procès. C'est ça. Ils ont ordonné un nouveau procès. On verra bien, on verra bien à la fin ce qui se passera.
04:19 Mais simplement, là, je trouve que le parallèle n'est pas tout à fait juste. - Pourquoi demander pour l'un la dissolution et pas pour l'autre ?
04:26 - C'est pas Pétain qui a sauvé les Juifs. C'est la zone libre, c'est les justes, c'est la société civile. C'est l'Église qui a sauvé les Juifs français. C'est pas Pétain.
04:35 - Ça, c'est la doxa dominante. - C'est Pétain qui a sauvé les Juifs ? - Je vous engage. - Pétain a sauvé les Juifs ? Mais répondez-moi oui, non ?
04:42 - Il a sauvé des Juifs français, oui. S'il n'y avait pas eu les négociations de l'État français, tout ce que vous dites n'aurait pas suffi.
04:49 Les Juifs français ont été sauvés à près de 100%, à 95%. Je vous engage. - Ah, d'ailleurs, c'est pas grave, il y a les Juifs étrangers qui sont...
04:57 - Est-ce que j'ai dit que c'était pas grave ? - Mais oui, mais c'est ça qu'on sous-entendait.
04:59 - Le parallèle n'est pas tout à fait juste. - Pourquoi demander pour l'un la dissolution et pas pour l'autre ?
05:04 - C'est pas ça. Parce que simplement, dans le cas de Civitas, il y a quelqu'un qui commence à introduire l'idée insidieuse qu'au fond, les Juifs, c'est pas des Français comme les autres.
05:13 Excusez-moi, c'est pas possible. Mais c'est pas possible. Simplement, je ne peux pas accepter cette idée.
05:19 - Afin de te faire croire qu'un massacre de masse a été perpétré au camp de Birkenau, on va te présenter des preuves de substitution.
05:31 Je les appelle ainsi parce qu'en l'absence de preuves réelles de l'existence de l'arme du crime, et pour cause, elle n'a pas existé, on va essayer de te convaincre autrement.
05:40 L'objectif consiste à éveiller en toi l'émotion avec ce genre d'objet, puis à te laisser croire qu'une valise égale une famille assassinée.
05:49 Alors certes, des objets visibles au musée attestent selon toute vraisemblance que leurs possesseurs sont morts.
05:55 Mais mort ne veut pas dire assassiné, et encore moins gazé.
05:59 Même si c'est à déplorer, il va de soi qu'une gigantesque déportation opérée en pleine guerre à une heure de restriction va être fatale aux gens affaiblis.
06:08 Les photos que tu vas voir montrent des juifs hongrois déportés au printemps et à l'été 1944.
06:14 Tout le monde était déporté, même les handicapés, même les vieillards dont la plupart arrivaient très fatigués.
06:21 Pour certains, une déportation dans ces conditions ne pouvait qu'être fatale.
06:26 La présence de ces prothèses ne me surprend donc pas, c'est au contraire leur absence qui m'étonnerait.
06:32 Si elles prouvent une gigantesque déportation dans des conditions très dures, elles ne prouvent pas un massacre de masse.
06:38 Ailleurs, il faut rester sur ses gardes.
06:41 Au musée d'Auschwitz, tu verras ce monceau de chaussures.
06:45 Chaque paire correspond-elle à un détenu mort, voire exterminé?
06:48 Non, et voici pourquoi.
06:50 A Majdanek, les soviétiques disent avoir découvert 820 000 paires de chaussures.
06:55 Or, d'après les dernières recherches, 78 000 personnes seraient mortes dans le camp.
07:00 Dès lors, d'où viennent toutes ces chaussures que l'on peut encore voir aujourd'hui au musée de Majdanek?
07:05 Un document allemand d'époque répond à cette question.
07:09 Il était question des effets textiles récupérés lors de la réinstallation des juifs.
07:14 Les nationaux socialistes désignaient ainsi l'action Reinhardt.
07:17 L'annexe dressait la liste de ces effets qui avaient été livrés à différents organismes à partir des camps de Lublin,
07:24 qu'en prenait Majdanek, et d'Auschwitz.
07:27 Parmi les objets, figuraient des paires de chaussures par dizaines de milliers.
07:31 Les chaussures visibles à Majdanek ne sont donc pas celles de gens tués dans le camp,
07:36 mais celles de juifs expulsés vers l'Est dans le cadre de l'action Reinhardt.
07:41 Il en va de même de celles visibles au musée d'Auschwitz.
07:44 Dire "une paire = un juif gazé" est erroné.
07:47 Même conclusion avec tous ces objets trouvés par les soviétiques lors de la libération du camp,
07:52 et qu'ils ont abondamment filmé afin de laisser croire que Birkenau avait été un camp d'extermination.
07:58 Hier comme aujourd'hui, le grand public se laisse berner parce qu'il ignore le lien entre Auschwitz et l'action Reinhardt.
08:04 Mais la preuve de substitution qui traumatise le plus n'a pas encore été mentionnée.
08:09 Il s'agit des cheveux.
08:11 Ces mètres cubes de cheveux que tu verras dans une salle et qui seraient ceux de 144 000 personnes, sous-entendu gazées.
08:18 L'Oriane écrit "Je n'ai pas supporté de voir les cheveux des déportés, ça m'a déstabilisé,
08:24 c'était la première fois que je voyais des choses horribles.
08:28 Nathalie Rancheri "Je n'arrivais pas à réaliser l'horreur qui s'étalait devant moi
08:33 lorsque j'ai vu de mes propres yeux deux tonnes de cheveux ternis par les années entassés dans une vitrine.
08:40 Combien de corps appartenaient à ces cheveux ? "
08:44 Cette répulsion ressentie par les élèves est bien compréhensible.
08:47 Ils ont ce dessin dans la tête, cette femme gazée à laquelle un membre du zondeur commando coupe les cheveux.
08:53 Lorsque tu regarderas ces cheveux qu'on te présente, tu pourras donc croire voir la dernière image de cette scène.
09:00 Voici toutefois un cliché extrait de l'album d'Auschwitz.
09:03 Ces Juifs hongroises ont été admises au camp.
09:06 Elles n'ont donc pas été gazées, mais elles sont quand même passées sous la tondeuse du coiffeur.
09:11 Même constat avec ces autres Juifs, toutes sont rasées.
09:15 Ces Juifs qui sortent de la désinfection le sont aussi.
09:19 Et enfin ceux-là, qui ont reçu des uniformes parfois un peu trop petits.
09:23 Or, je te rappelle qu'à Auschwitz, 400 000 personnes ont été admises au camp, dont 131 000 femmes.
09:30 Parmi toutes ces détenues, de nombreux ont été rasés plus d'une fois.
09:34 Voilà pourquoi ces cheveux ne m'impressionnent guère.
09:37 Ils ne sont pas la preuve d'un massacre de masse prévédité et froidement organisé.
09:42 Certains font remarquer que dans ces cheveux, après la guerre, les soviétiques ont retrouvé des traces d'acide célédrique.
09:48 J'en conviens sans peine.
09:50 Mais sais-tu que pendant la guerre, à l'heure des restrictions draconiennes,
09:54 ont récupéré aussi les cheveux pour les utiliser à la fabrication de pantoufles, de tapis, de mâclas ?
10:00 Au mois d'avril 1943, l'Organe des travailleurs français en Allemagne
10:05 publia un reportage photo sur le tissage des cheveux en France dans une usine bain-normande.
10:11 Il servait à confectionner des pantoufles.
10:14 Souvichy, un décret imposant le ramassage des cheveux dans les grandes villes,
10:18 parut le 27 mars 1942 au journal officiel.
10:21 Cinq mois plus tard, dans le Reich, une circulaire fut adressée à tous les chefs de camps de concentration
10:27 afin que les cheveux de femmes soient collectés.
10:30 L'auteur précisait toutefois que la collecte devait être effectuée après désinfection.
10:36 Or, comment à l'époque désinfectait-on les cheveux afin de tuer notamment les poussées, les lents qui pouvaient s'y trouver ?
10:43 Avec de l'acide cyanhydrique, du Zyklon B.
10:47 Dès lors, le fait qu'après la guerre, les soviétiques en aient retrouvé des traces n'est pas étonnant.
10:52 J'ajoute que, logiquement, une partie au moins de ces cheveux fut retrouvée dans des paquets, prêts à être envoyés.
10:59 Sur ces paquets, on avait inscrit la provenance ainsi que la masse récupérée.
11:03 Bref, toutes ces preuves de substitution qu'on te montre,
11:07 elles peuvent prouver tout ce que tu voudras, mais certainement pas un massacre de masse.
11:13 Et je ne crois pas que ceux qui riaient à l'époque, rient aujourd'hui !
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